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soubz le seigneur Léonard Corty
trouver logis, quelque dilligence qu’ait sceu faire monsieur
ayse de sa venue et de le veoir en si bon portement. Il
s’amployera pour le faict duquel vostre seigneurie luy a escript
Ie suis tous les iours atandant l’isue que prendra
de quoy je vous prye de m’excuser et croire
de la sourtir de différent avec sa mère et vous prioys
m’asseurant que ce sera en brief, pour imiter les exemples du metre
qu’il a le tiers du moins des companies que n’en ont
les lettres que nous avez escrittes despuis, vous nous chargés
letres et par bonne volonté ; et en attandant que Dieu me face la grâce d’en venir
De par deça, l’on tient pour asseuré que l’armée de la Ligue
et soldars qui sont destinez pour le service du roy pour la garde et deffense desdites
Les huguenotz asseurent et ce font ouyr qu’ilz ont prins ses centz mille esculz qui estoyent dans les
de la présente, duquel la depêche eust esté ung licenciement,
se conduisoient d’icy à Marseille n’avoient jamais accoustumé de passées
porte l’apointemant qu’avés fait avec monsieur d’Uriage,
guerre avec le roy d’Espaigne son bon frère. Les deslibérations et resoulutions de la court ne furent onques
vous contanter pour ceste année, car le
faict avecqz le feu capitaine Wild son prédécesseur et puis
durée et grande despense, aussi bien que s’il se fust agi
Vous adviserés si pour le moins il ne seroit bon de le serrer ou
lettre en a fait copie et icelle publiée bien fort.
faire faire ladite levée commes nos voysins de la frontière
arrivez cinq ou six cens chevaulx bien en ordre
jours, mays ce pandant pour vous relever
accompagné de plussieurs de la religion, sortantz des aultres
nous y aions faictz comme on en fera apparoistre
principale cotte qui m’a esté ordonnée. Il vous
arrivera, qui sera dans quatre iours, ce diton,
et denfens et bien peu de moyens comme ung pouvre
ensemble. Leurs magestés persistent en leurs dire quil ne veullent aulcunement rompre la paix avec
me recommander bien humblement à votre bonne grâce, priant Dieu,
doubte. Lon continue que le XVe de ce moys, notre
affaires, sy ce ne vous est ennuy de les entendre, ledit Monteuil vous
obéissant et prest à recepvoir tous les commandemants
Le IIIme juing ont esté veues quatre gallères en Calhery en Sardègno
de Rossillion ont couru sur le Languedoc et emmené
considerations et par ce que ung maître Guillaume Michal, chanoyne
sa majesté contre diceulx et faire acte recommandable d’aider à remettre les
permettre que je vous baise les mains par la presente
armée, actendent quelques galleres de ranfort. Sy jen puis
me conta comme le seigneur Don Joan d’Austria est tousiours après
et principallement à vous, que de votre grâce, nous avés faict tant de
Paris, après avoir esté depesché par leurs majestés pour aller en Lorraine
et exès quy ce sont commys tant en ceste ville
et prierès à Dieu qu’il vous doint
armée de mer, est party de La Spetia et retourne
monstra où vous estes retranché à deulx mil livres
le XVIe du present en la reception de
Au demeurant, Monsieur, comme l’occasion fut disposée de faire entendre à leurs magestés la
peult servir, luy commandiez votre vollonté. Je
de Lorraine par la voie du banquier qui a prins charge de laffaire que nous y avons. Je ne
congié pour fère ledic vouage. Je luy
et sy il mestoyt permis de parler librement,
à ce voyage d’Angleterre don tous sceulx de sa suicte
et ne vous destornés à poing dung pas du grand
que du dixhuictiesme du passé, qui est troys jours apprès
office dont maviés chargé. Il fut, je vous assure
quinse jours ou bien luy poyer ung réal et dymy pour
manday vers le gouverneur de Milan, il semble qu’ilz s’aillent quiétant. Je receuz hier
qui sont en Espagne et lesquelles le seigneur Juan
que je prye Dieu vous avoyer
monsieur, que sy vous n’ayder à ceulx de Vorèppe de quelques
vous en mesme estat. La guerre n’est plus ci
guière le desplaisir de la vente de nostre bien. Si j’avoys
siennes comme bon luy semblera et plaira. Voullant bien dire néantmoings là-dessus
la contesse mesmes que monsieur de Carces et
qu’on ha grand spérence qu’il en sera tost quitte, s’il plaict
et Lauteret, sont hencour de present
on en fabrique tousiours d’aultres de ce costé là, qu’il
de Saut et passant par icy me bailla ; et despuis par celles
votre bonne grâce. Je ne m’estandray poinct
de ce pays disent qu’ilz s’en vont en Flandres
Ilz dise que monsieur de Montbrun les mène.
a escrit à monsieur du May affin qu’il commande aux maistres des postes
en faveur du roy a relâché librement et sans rançon Dom Gian Paulo Vagliony, collonel pour les Vénitiens
que onques à ma vie je ne le pence havoir veu ne parlé,
extreme déplaisir de la maladie de monsieur le président
(après la présente dépêche faicte par laquelle i’envoye
et messeigneurs ses frères, le roy de Navarre et messieurs les princes
Monsieur, en parfaicte santé, très longue et très heureuse vie
qui font courir le bruict que monsieur d’Acier sera bien tost
espire à La Magdeleyne. En cella japperois cognoist[r]e son humeur, daultant quelle
trois à quatre mille chevaux pour asieger Montz et que y ly
aussy que ledit sieur de Beaumont m’a tousiours adverty
du Lyonnois et Vivarès, qui s’atendent que je les
que vous en promettre, ne dire et quant à l’autre, vous ayant cy devant mandé
par courrier exprès d’ainsi le fère, l’assurant
que moy mesmes nay peu estre le pourteur. Je men vois
ie madsure que le plus gran plesir que ie vous scaurés fère set de contenter madame
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de comptes. Je vous vouldrès bien suplier très humblemant luy
quil partira et auquel il pourra estre ausdits confins, car par un mesme
et pour lespérance que jay de vous veoir bien tost, je feray icy
envoyé hun fan de biche , le quel il maporta ysy
envoye ont estés prins sur les terres de monsieur de St
ce pays. Je vous envoye ung double de
ne soit que le meilleur pour beaucoup de considerations ; et pource je
lieu qui est sur la Corbière à demye lieu de ma mayson, et
et joindre mes compagnyes, tant pour le fayt de
appartient de la défendre ; et pour venir à la narration de ladicte
supplie, monseigneur, de me commander et je
cyl luy plet, auquel je prye
quest la cause que je ne laysse à fère
voyant que lesdits cappitaines procèdent en cecy de la mesme façon
rayson. Il me reste plus, sy non, monseignheur, quyl vous playze de mayder
soyez toutz en bonne santé. Je suis estée bien aise d’entendre
ay mandé qu’il n’en estoit poinct de nouvelles et s’il en estoit
et de madamoiselle de Chans ne debvoit estre grans veu que
guerre, ce mot de lettre nest à aultre fin que vous confirmer sur ce les
procès, car vous avés jadis leu multus lux(us) p(a)ratur qui recedit a lite
n’est enquores fermée. Ie n’ay aucune
en demeurray toute ma vie obligée à vous obéir en tous
de malades, mesmes de fievres continues, mais, grâces à Dieu,
entretenir. Je respondis à chascung chef de sa plaincte, luy
Adretz ne séiournera point demain au Bourg.
sancté cellon que je puys entendre et aussi messieurs nos frayres et madame notre bone seur
de divers endroictz. Mais, par celles que trouverez cy enclozes, dont
quel dessein il prendra. Lon craint bien que les troubles de Flandres
que j’ay advisé de départir vosdites compagnies par les garnisons, il
de part en sa bonne grâce que aulcun aultre. Je prie Dieu le nous conserver.
dela en bon estat puis qu’il n’y a poinct heu de recharge.
ung ambassadeur que les Venitiens mandent au roy d’Espagne, qui
Monseigneur, vous donner sancté longue et heureuse vie. De
moy-mesmes menay en noz prisons, où il est
Mon dit nepveu et an bonne santé et
heures pour prendre le frecz et se retire entre six et sept.
par le chemin m’a prins une fiebvre tierce, laquelle ma tenu
résolu à la présente prière et requeste dudit seigneur conte à l’assistance des susnommés. Les choses
en une honorable charge par deça, suivant sa volonté de
le malade se portera bien dans peu de temps puis que la vérolle
Dieu,
vous envoier une lettre quil reteut hyer de mondit sieur de Birago
que madame la contesse de Grignan y serra dens
Il vous plaist en avoir asseurance en moy et de mesmes
escript par un nommé Bonnelle qui est en chemin pour venir. Sil a
Pressins son frère à IXm[ille] Vc[ent] livres. J’eusse bien désiré que
que nous y avons fait plus de séiour que nous ny
commander. Pour lasseurance que jay que mondit frère vous yra baiser
d’espérance que le commandement de mettre les voilles au vent arriveroit de jour
que avons faict et sur ce est venu nouvelle
me recommande et prie Dieu vous donner
commander de conduyre, elles ont passé avec le moyngs de desordre
monseigneur, que encores que les deux compagnies, suivant voz commandementz et
mesmes quy me la dit jay antandu votre mal, de fasson
passé tous le terme à quoy elle avoit esperance et
pour ne vous estiés estre trop ennuyeux par ceste lettre,
premier president, encores que par votre lettre, vous men doniés
en sur séance. Et si vous avyés moyen de l’appoincter avec ses
de surseier un peu son prosès par ce que
prisonnier, juques à se que jaie autenue sa grace,
votre oyseau, lequel vous asseure quest grand
quatriesme à ceste ville, et vous puys bien asseurer que
comme ledit Don Joan ha faict entendre au sieur
ne soict precipité ou accelleré par les importunités de
que madamoiselle de Monery connoit. Je vous baise les
vostre seigneurie sache par eulx le proffit qu’ilz ont
l’envoyer faire ladite monstre, auquel j’ey escriptz à ces fins.
depuis il na heu aucung resantimant de fievre, qui a
moyen du bon regime quil la tenu et pour le bon naturel
de guerre quilz se font en la duché de Milan et coment la
dautant affectionné volunté, qu’attendant le retour de cedit laquays en bien bonne
a votre santé. Jay receu des lestres de Prouvence, lesquelles
ma dit que vous partiés pour Laval, don ausy an est
d’Algyer les aultres quelle vient à Leispece [barré :metre
siennes à Monsieur de Chastellart. Je partiray dimanche prochain pour maquiter de la
Adretz en Piemont ; et me remettant à icelle, je
vous suppliant très humblement navoir esgart à la vallue du present mis
vois tenir garnizon à Tron près d’Aix là oùt vous supplie regarder
la presente, jay si bien deviné qu’à l’instant jay receu
choses, crainct rechoir en telle misère et calamité que puys naguières nous
et Pommet, il an y at deux quil vous escrivent que je
combyen jay danvye de vous randre sertain de la
parachever mon voyage. Je me recommande en cest endroit très
vivres necessaires suyvant vostredit commandement ; et
Monseigneur vous conserver en parffaicte santé
et dorge, quil meslera avec davoyne pour faire
vous metre en poinne. Yer, je fis ung apoitement avec
de Montelimar nommé Franciscin, soubz le nom de tiers
ville quilz ne si rendent toutz emsemble, pour ne voulloyr demesler aulcunes affaires sans la
fais participant et que je désire entendre de vos nouvelles, estat et santé par le
juillet 1572
commance de ce bien porter, puis quil dort et repose
De ma part, enquores que ne vous en ay rien
neccessité des affaires qui nous y contraignent, priant Dieu
asseuré, vous et ledit peuple en estes delivrez, mesmes desdits gentz de pied. Je
sieur president par ung solliciteur de Thoulouse qui part demain
avoir entendu vostre volenté. Au surplus, au temps des derniers
vous donner contentement qui sera la fin, après vous avoir présanté
permettra, vous merciant bien humblement de loffre que me faictes à ces
an matière de recouvrer debtes, ie ne crois que ce
semblé monseigneur, vous en debvoyr advertir, affin que sil vous
Seigneur me doint de vous bonnes novelles et de Laval et
plaict la jument et par Demain, envoyés moy les
que ie me contenteray de vous aller voir. Auiourduy, madame de Portes
de monsieur de Laval. Cest pour nous monstrer
faire pour vostre sancté que davoyr changé dair,
aussy lembassadeur de Florence revenant d’Espaigne. Lesdits seigneurs
passé, je ne le puys croire, pource que le seigneur Ludovic
y fesons tout ce que nous pouvons. Nous y avons
poste, afin que la receviez plus promptement ; et de tant que je ne doubte poinct
frère, messieurs d’Oraison et de Riez, monsieur de La Coste, messire l’escuyer
revient en une certaine consideration assez à propoz pour le
du passé, vous avyés eu un accès de fièvre sans [barré : forme] frisson ny
Il semble que nous sommes à la guerre, et se parle
que jay peu envers le tresorier Fournier quelque partie dargent au
faire, m’asseurant que cest plustost pour le peu d’argent
guières bien prestes comme nous le desireryont pour avoir
présentera et où j’en auray le moien. Je m’asseure qu’il
mays s’il vous a pryé luy en fayre entendre
lavancement que je scarois jamaiz recevoir, aiant
les a faict attraper en chemyn, sy bien quilz ont
vous en escrit à ces fins. Je serois bien
car sil avoyt 18400 chevaulx et de 31150 fantassins,
articles presentés par Le Cheylar et Cugy. Je les
fort bien accompaigné, ayant avecq luy envyron mil
si grande debilitation (come illa ancores), que il ne peult
vous prie de croyre. Et ne vous pouvant surce dire rien davantage,
che lo facevano volentieri non si trova da vivere
est tumbé malade de la petite verolle, de laquelle il a
empesché, car jay mon frère malade, une maistresse
la composition que monsieur le président de Portes
excuses, ie fus advertie de vostre départ, ensanble
me mit en fiebvre ; et vous scavés que les medecins
de dure dessert. Et jespère avec layde de Dieu, que le tout sera
que ie puys. Et combien que ie soys assés certain
pour l’un des seigneurs de ce royaulme que j’honnore le plus.
veue ; mais iay sceu par les secretaires de mondit seigneur le prince
trouve tous amers. Il se promène par sa chambre environ deux cens pas
et de toutes aultres, ayant sceu ce jourdhuuy que vous
en Dieu que se ne sera rien. Je nadiousteray
de fiebvre, laquieulle veulx esperer en Dieu
de Laval ce treuve ancores si foueble quil nest possible [barré : de]
vostre bonne compagnie
St André ne a peult faire aulcune chose à Loriol,
troys ou quatre jours avant que monsieur votre filz, qui ma esté
plusieurs aultres novelles que de jour à aultre viegnent
pouvoyr rendre près de vous pour essayer vous faire paroistre
ont esté faicte de vostre part, pour ne lever poinct sus leurs aydes.
des lettres de monsieur d’Evènes par lesquelles, masseure
bons. Je le feray quant la commodité se présentera. Je vous ay escript
providance à ce qu’appertient aux doubtes des assemblées de ceulx de
Vostre afère avec monsieur de Roissy est tousiours an un
Chatelard, comme aussi onti fait que vous aviés
a esté en tel bracolemant jusques aujourdhuy et est encores que les
envoie pareilhes nouvelles de mon
Du Maz à la fin nous a estably icy les postes. Il passa
qui luy fist faire ier jusques à soupper six ou sept selles, et depuis souper
Monseigneur, en santé, vous donner heureuse et longue vie, après vous
après la Toussainctz, quil ma promis de lexpédier, estant bien
quil vous plaise me faire ce bien de faire escrire
va tousjours en meliorant de sa santé. Ledit jour au
esté payé, qui sera signé de leurs main. Je vous supplye
les deux lettres des consuls de la ville et escarton de
aura esté bien secouru. Il faut louer Dieu de tout. Je commence
dict quil a commis dung parent et allié et
pardella ; duquel monsieur de Laval estant hier
conduyre sadite creue et le favoriser en ce que vous sera possible ; en ce
à quoy ledict duc de Cesse tournera ses dessains. Il sen est
Grolier. Or, Monsieur, je loue Dieu de votre bon pourtement
lussier des Estatz vous envoyer demain grant matin
sy les deniers son prest pour ne faire retarder
partout la confiscation de ceulx qui yront à ladicte
par telles personnes, nestant besoing de plus grande
jusques au moys prochain à cause que quatre de ses soldatzs
lesquelz ont esté icy à moy deulx ou trois foys, me remonstrant leur
et ne puis de moins qu’estre marry de veoir qu’au lieu d’estre gratifié
presanter. Nous allons ce soir à Montavil et
Dieu. Monsieur de Evènes et lui fonst desseing ne partir de
service, je vous obeirey daussi bon cueur que je
ensemble une prinse de corps contre ung nommé
monsieur de Rosset m’envoye argent pour achapter des meubles
je les ay solicités de vous faire respondre à ce que vous en escriviés.
grandement destre des premiers attaquez, estant leur armée de mer
emmené le reste avec luy. Cest tout ce que se presente pour lheure par deça
desquels une partie ha été laissée à Genes
quil y trouve qu’on remise le tout à la venue de monsieur le
lhuissier Hucher, present porteur, je lay chargé de ce petit mot de lettre
demeuré le mardy et mercredy prochin seulement à St Prie,
monstre audit Vienne, ce que je vous ay bien vollu faire entendre.
et amys, pansant lavoir perdu, ainsy que vous escrit ledit sieur d’Eybens
sepmaines quil fut entierement guery. Et moy estant
Jen ay escript ung mot à monsieur de Rosset pour vous
voiant ce bon pourtement, nous avons rompu notre voaige de
dues. Pour vous compter de ma santé, je vous diray que
dues. Pour vous compter de ma santé, je vous diray que
necessaire pour le peu despoir quilz voient que je peusse
vous supplions comme coustumer à nous gratiffier, nous
debvoit ce pais du quartier d’avril, may et juing dernier, laquelle somme
avions desir de vous supplier quil feust votre
lesquelles, ung quil nomme Du Pillet, est allé recevoyr,
hier matin. A mon lever dhier, jouyz ceans ung
à tout, je supplie Dieu vous donner
reparations necessaires audit chasteau ; et me contentis pour lhors
compagnie. Par vosdites lettres et aussi par celles de monsieur d’Evenes,
metre fin à son affaire avec monsieur de
asseurer monsieur, quelle a eu très grand ennuy et fascherie de la maladie
lequel ie vous en voie. Elle mescrivoit quelle estoit en for bonne
vers vous ce present porteur exprès, que j’ay bien voulu accompaigner
coppier les articles, et quand je scauray que monsieur d’Ourche
Clermond que despuys dix ou douze jours avant sa lettre escripte. Sest celluy
serviteur. Et estant vers vous, il vous dira les
car estant luy à Grenoble, il fut davis que lons le fit
et heureuse vye. De Grenoble, ce XXe daoust 1572
escrit seur se fect. A mon advis qui ast esté ocasion que vous
fayre très humble service en ce quil vous plairoit
la cause que nous les avons renvoyés à vous en les accompaignans
me promectent quelle ne me tiendra plus ou bien peu.
heu deux seans et sont maintenent gueris ; Dieu graces estoyent
Laval. Vous en avés aussy eu vostre part, Dieu en soit loué.
d’Escamin. Il nest pour asteure en ceste ville, mais à Paris.
que je cuide qu’il a faict. J’avois demandé prinse de corps,
vous donner en parfaicte santé,
premier vous prandrez sil vous plaist cette
de monsieur Lionne quatre mil livres dont il vous doibt
medecins qui mont ce jourd’huy purgé, tellement que
et par mesmes moyen à monsieur de Chapponey
oultre puysque vostre intention est telle et non autre
mon beau-frère, font profession de la religion
Allières despuis hier. Il ma escript ce matin que
le goust du clairet. Son apostesme et du tout guerie. Voilla sa
aussy les lettres de monsieur le president Belièvre et de monsieur de
dans peu de jours aller par dever vous pour en
les contraindre par voye de justice, ce que de faict je
contenterey de vous prier, par ceste, quil vous plaise
guières de vins et y a desià grande pitié au pauvre
que nous sommes, vous houbeirons de sy bonne vollanté que
supplie très humblement que sy porvoyés aulcugne
sy tost à cause que je ne me suys treuvé guières bien. Il fault que je
De vostre humble et bien obéissente mayson d’Allès, ce
vous novelles. Jay receu des lettres de monsieur le general
de monsieur le procureur Girard pour raison d’ung procès qu’il a contre
lun ne lautre en leur logis. Je me deliberois avant
maisons et neamoings les plus aparantz d’iseux hont esté donnés en garde
vous dire monsieur, que noz subiectz de ce lieu ont esté advertis que la companye
le tout communiqué à monsieur le president de Portes,
le moyen de Curebource. Il y survint quelques bruit pour ung
aux copies des letres du roy du XXII et XXIIIIme, qu’il
fors que deux, où nous avons mys bonnes et seures
hommes aux portes avec l’exhibition de l’espée seulle, les
Je viens d’Allières où jay laissé ma fille en sa fiebvre quarte
en resevrés contemteman. Le souer avamt mon arivée,
monsieur de Parvans mon nepveu avec dys douzènes
Vaulx qui sen va à la compagnie de Messieurs de Bressieu.
departit à neuf heures du matin de Moyrens où contre ce quil
au champs et en aprenans par sa grace à lung et
jay bien voulu lacompagner de ce mot pour vous supplier
roit ; elle lui a dit me vouloir donner au roy. J’ay receu
de man aller, le mavés tamps, la longueur du
j’ay oblié descrire en maladie, mais je mectray telle dilligence d’hors en
à monsieur de Chapponay pour leur en faire le rapport et
ansamble ; mais les choses sont et me samble an tel
il y a long temps quelle fut sinée. Ledit Chantereau doit sortir
desmanteller les lieux que cognoitrés estre de besoing
ou quil la bailhe audit sieur de Chastelar. Je neusse tant tardé ad ce faire
con questa opportuna occasione, non ho voluto mancare di satisfare all’
viez pour ma tante Loyse. La letre que la royne escrit à
que jaye, mais ie nay peu estre du voiage de monsieur
nous ont donné la paix, jouir d’icelle en faisant tout service et obéyssance
desirer. Vous verrés par ma precedante ce quay fait
tant de faveurs et honneurs qu’il vous a pleu me
les huguenotz qui s’y estoient retirez eussent à vuyder dans
lever le nez et que je cognoys ceus qui sont armées, je me deslibère de les desarmer en inventerisant
de ladite valée m’envoyarent ung consul avec ung present de
present pourteur, lequel vous supplie croire comme moi mesme
aussi je recepvoys toutz aultres qui me font
Lyon, je fays estat après y avoir seiourné quatre
Saulze et ce seroi aultant de peyne espargnée pour eulx
et comme jay sceu toute ma vie obeyr à ceulx de qui j’ay esté
ce que jespère que ne fera, aydant Dieu, quar, à mon advys, ce dit accident ne procède que de
Carmagnolle en bon nombre et ces aydes ; quant au
homme de monsieur d’Oreson qui dict avoir une lettre de monsieur le
remeteray tousiours monsieur à votre bon jugemant
en doibtz ancores avoir en fondz. Je nay plus qu’ung compte à rendre
pour recepvoyr voz commandementz, vous asseurant que
entrecy et la feste de Toussainctz, je vous y pourray aller visiter
pouvoir pour yceus, desirant grandement quil
recherché aucunement en sa personne et biens soubz pretexte que, aux
vous manderez beaucoup de particularittez
vous pour le desir que jay den scavoir. Je neusse tant demeuré
de leurs armes d’aultant que jaçoit qu’ilz ayent presque tous
des Moirenc le sieur reverendissime cardinal d’Ursin a continué
roy a arrenté son dommaine, ce neaulmoins sa maiesté pourroit
intention de la combatre. Je vous envoye l’estat
advenu sans la mort de l’admiral et ses adherens, qui a esté occasion de divertir tous
qui seront avec luy, mais quil leur soit donné toute commodité de chevaulx,
qu’elle a receu de veoyr ces freres et sœur, combien qu’il soit de bien petite durée,
à discourir ensemble à ceste heure-là. Mondit sieur le marechal m’a
dict que monsieur le cardinal de Lorreyne
capitaine Bernard mescrivoyt qui vous feut enuoyée dans le mesme
service du roy ce seroit la ruyne de tout ce pays ; la seconde
depans dans le château y peut être tenut bien
sont maintenant en bonne paix et en bonne volonte
ce souer ung paquet de monsenyeur le marechal
où il faict ses vendenges. Jespere le y aller trouver sur la fin de la
le vous desirent. Je pensois (monsieur) vous aller
de donner à entendre audit sieur cardinal le
grande seurté et facilité nous puissions nous acquiter de notre charge.
Mandelot et de vous avoyr envoyé deux paquetz du roy, qu’il me
renza valersi di me, che me trovara prontissimo in dimostrarle
telles playntes et semblables de defiance venantz dalieurs et
plaira entendre en ce que concerne le premier, contenant
qu’il ne soit pourveu à son office. Les ungs m’escrivent pour eulx,
sa bas. Je prie dieu d’appaiser sy bien toutes choses
des cirurgiens cella est cause que je ne sors point
peult, estre ung jour ou deux au plus à Lyon pour adviser avec
feray discours de la brefve mort de monseigneur le conte, que Dieu
tenant asuré de huyt ou neufz mil omes, tant
conbien descus monsieur le tresorier Lionne me
provision de plusieurs belles villanelles Napolitaines pour donner à
Alphonce, pour luy fere entendre votre volonté et lacheminer à
et delivrer ledit mandement au vibailyf pour le fayre publier et
car jay sy grant peur quil ne trove escuse pour
faire ce bien quant yrés trouver monsieur
car ilia quinse iours quil ce prepare à partir et nest
et Chasteau de Quirieu que aussi avittuaillement
et disant que si bon Dieu leur avoyt ousté l’admiral, qu’il
veoir [barré : tant] comme aussi pour vous acompagner à votre voyage
de cirot magistral pour aider à chasser les reliques de mon rheume,
comme ils veullent. Vous presentant mes humbles
estoit arrivé à Venize une freghate, laquelle donnoit
et comme ladite armée turquesque a esté du tout deffaicte,
et net[o]yés vous meysons et ny layssés rien dedans et tenyr vous armes
Je feray fin à la presente après vous avoir presenté mais très humbles recomendations
demeure et leur faire bailler et administrer vivres
deux archyers à ceulx d’Oranges pour vous faire payer, je me doubte
creue, pour vous prier me donner tel chemin que plaira à
ceste ville, où il vient veoir monsieur le prevost son
Contat où elles pourrons prendre deux journées, ainsi
ung mot à ma dame de Savoye. Pour estre
aller à la Bastye en Forestz veoir monsieur d’Urfée.
il n’y viendrat aucun inquovenyen. Monsieur,
ung college, comme j’eusse bien desiré pour acomplir votre vollonté.
popullas esviés, se sont mys à cryer qu’il falloyt tuer tous les
pour moy. Javès heu quatre esès de fievre quarte mays, asteure, graces à Dieu,
les muralhes de ceste ville et s’en fuyt. Cela n’est advenu par faute d’estre bien serrés, mais
meintenir en vous bonnes graces et pour vous dire que
aux montagnes, pource que monsieur le procureur general nous avoyt monstré
aux montagnes, pource que monsieur le procureur general nous avoyt monstré
les eglises. Monsieur et madamoyselle de Marcieu presentent leurs
de jour en jour en Advignon. Bien est ce que jay entendu quil
de votre personne pour vous y faire service, je heusse accepté, mais la cause a esté
que le chastellein de Monsieur d’Ourche, mon cousin, print à
ensemble les messieurs cy dessus, pour avoir sedit
ung seul serviteur qui sert à luy et à ces chevaux, et luy tout
doit, que luy a rompu son dessain. Il a commensé de sen trover
vienne par eaue pour ce quon faict acoustrer
avoquat au siège quy se trouvera là. Je nay poinct reseu lordonnance
monsieur d’Apt du XXIX. Je loue Dieu que vous et mada
ugne inflamation et doleur quil mest seurveneu à la mein
ma personne et moyens pour vous rendre leurs lettres, ayans plus comode
par la première despeche que vous ferés audit sieur Bellièvre, luy
famille, biens et maisons en singulière protection et recommendation,
si est-ce que incontinant je le feis delivrer au chevaucheur.
à Mostiés é retornerey ancontinat ; que sera l’androet
de cela que vous scavés, je pence que aurés entendu le descès de
de moy, ce que ie ne treuve guières honneste, mais il me souffit que je demeure en vous bonnes
les remettant au retribueur de tous biens le faire et me donner la grace et
quelques propos qui eussent estées altiers, que nous ne nous fussions point despartys amys ;
Le seigneur Arfonce, coronel des Corses la fut voir
que Monsieur d’Aiguebelle ne retournera pas si tost à Grenoble.
Avignon, tant pour se trouver aux obsèques dudit seigneur
se couer en septe ville, ses companyes seront
rappourter à messieurs de la cour ou de la chambre, à l’accoustumée par
doibvent à leurs superieurs et avecq moindre occasion comme il
trop haster, ains me souvenir du proverbe festina lente. Jay
d’Embrun et à lendroict de plus aysé et facille accès. La prompte et
avec monsieur de Bonevaux ; vray est qu’il aura s
vie. De La Berthonière, ce XVIe doctobre
ce matin, envoié ung pacquet de messieurs les commis du
qung passant me balia sans estre aultrement fermé, sinon aynsi
regret que je ne me puys rendre près de vous pour
et de Joyeuse à la venue de monsieur le marechal.
quilz tiennent le merite. Quoy que vous aye
Savignieu
monsieur, le mareschal et luy offrir tout le humble
une coppie de ladite [barré : commission] permission que presentement je vous envoye ;
noz affaires de la ferme du sel de les descharger et exempter
lettre, hayent toute honneste craincte de fayllir tant soybt
veoir si despartent au terme que avés escrit. Monsieur, le demeurant sera
après vous avoyr baysé très humblement les maintz et salue voz bonnes
aller offrir tout lhonneur de servir que je
de voir plus emplement en celes que jescris
mays que d’assemblée il ne s’y en estoyt point faict.
nay espargné de payer de mes propres deniers mesmes la partie don aultresfoys vous
ung paquet de monsieur de Saint-André, ensemble une copie de la
une recharge pour essayer sil se pourroit garder de pericliter
et la provision, des boys et chandelles necessaire ; car on sy rend
travaihé pour avoir tenu maulveys regime, daultant
vous envoie. Je viens aussy de recevoir de madame de Gordes
plairra veoir cy joinctes, des vilally, conssulz et
si long temps qu’ilz sont en leur relligion qu’il est
le mareschal y pourra fère sejour d’une couple de jours, en atendant
despences qu’il y a convenu fère, y estant l’estat et moyen si petit,
de quoy tout aussitost vous ay bien voullu donner advis,
possible. Si ce pendant, il vous plaisoit departir à monsieur de
ce XXIIIIe d’octobre
je m’aseure que il vous feyt entendre.
m’avertir de votre santé, ausy s’il vous savés
pouvoit pour prevalloir de son bien, d’avoir s’il vous plaict
treuvent quelque chose, car il dict à Troiscleix
recommandacions votre bonne grace, pryant Dieu
suis arrivé an ce lieu de lundy dernier XX de ce mois et
la votre de Montellyes. Nous avyons desià les mesmes nouvelles de Privas que Guillaumon vous
de bois couppé qu’il pourra fère la charge. S’il vous plait
affection je dézire vous pouvoir fère servisse, mès il fault
de vousdits comendementz ; et aussy pour vous dire
le plus de force ausdictes tours et espère, aidant Dieu, en veoir troys ou quatre
nouvelles, et quant je saray que vous serés à
ont tous esté retranchés à deux mille livres l’année, et l’année
Chasteuil, de la maison de monseigneur le duc,
scait, mais porront servir pour chasser les vouleurs qui se tienent
j’ay ung procès à Grenoble sur le point de le juger devant
car le rolle où est la partie n’a esté enquores signé du
et le sieur de Cugy. Je scay assez, monsieur, comment vous estes
aisé que avant Noël, vous et madicte dame de Gordes
ne puis respondre à icelle à ce coup, mais seulement vous remercier
Monsieur, je prie Dieu vous donner en parfaicte santé très longue
gens de telle charge que vous cognoistrés luy estre propre,
que mondict sieur de Laval a journellemant, jay
de monsieur de St Verain, il en demere en Dauphiné
Lorrayne. Je pense qu’ilz ne demeureront pas plus de cinc ou
pour la despence qu’avons faict puis Roanne jusques en ceste ville, que
les reliques de la huguenauderie par le commandement
aura aucung lieutenant et y nommerés telz capitaines qu’il vous
de Nymes voudront entrer en conférence, dont je suis requis estre de la
soit. Il vous dira toutes nouvelles, mesmes de
ceste vallée et pour ce que vostre seingneurie
ce que je cuide il fera. Je suis très aise et en loue
que pour aultre subgect que j’eusse. Ce mot sera pour
vivant autrement, je suis
petit morceau de cire verd en forme d’une ollive. Il a confessé que le
ce qu’est porté par l’ordonance de sa magesté, et vous augmanterés
Laval me fairés ung grand bien m’en despartir ung
je vous obéyrey tote ma vie, tant por le service
Grignan pour vous fayre tenir qui me gardera la vous fayre plus longue, vous avoyr baisé
voz bonnes grâces de mes très humbles recommandations, comme faict mon frère Laurens,
peuvent bien tesmogner tous noz voysins ; et de ma part, je ne vous en
pour fère lesdits fondemantz et pource que monsieur Rougier s’en va la hault pour ladite
comtreyn à prendre bour du couté de Charmes,
double contentement. Et pour vous respondre à la votre
oppinion sinistre, je me suys panssé de vous mander mon juge
vous aurés sceu le succès de Somières, dont je n’useray de redite,
Lombez en bonne dévotion, pour tout aussi tost me résouldre de ce
fidellité le rend assez en recommandation à l’endroy de ceulx à qui il a
l’accoustumée, grâces à Dieu, à lequel je supplie vous donner
J’ay faict tenir sus l’heure mesme celle que escripviés au lieutenent de ceste ville,
Onorade religieusse dyeres qu’est yci pour quelques affaires
en deux desdites portes y demeurer à couvert (quelque solicitations
blanc pour ne le scavoir, avec le dacte, que j’ay prins de Paris affin
la vollunté du roy, vous les faictes lever, car, comme vous dictes, sa majesté ne
moyen vous fère unne aultre plus longue. Je finirey ceste, priant le Créateur
d’Hourches et prye Dieu de bien bon cœur vous tenir toutz en
supplier très humblement de leur voulloir faire entendre
mande lever pour envoyer en Languedoc, mais on n’y veut
Toutesfoys, monsieur, leur guardes en pouvoyer amoyendrir car celles
préparer pour aller trouver bien tost monsieur
auoyne et je fys le certyfficat. Gilbert a tous les
l’armée de monsieur de Lombes. Nous avons
que il n’on pu de hommes en leur ville, je vou veulet
et faisons journellement tout ce qu’il nous est poussible,
murallie desdits deulx coingz prenant
humblement m’honorer de tant que de me commander ez choze
pour porter ains au contraire, il a esté pendant et depuis les troubles plus
munitions de guerre, comme d’artillerye, pouldres et boulletz, et
bastiment qu’elle a commencé à mon honneur et prouffict, avec obligation
vouloir employer pour le désir que i’ay eu et ay de
je ne vous scaurois mander la lettre que vous me demandés à celle fin que luy
je vous supplie très humblement, monsieur, m’en doner
cause, monseigneur, que vous escript ses présentes par
des companyes, vous servir de la sienne, car il y a
eux en fère de mesme. Quart pour le regart de mon particullyer, je vous suplye
de noveau, ne vous ferès plus longue, fors que je prie le Créateur,
de Gargas fera quelque proffict aux lettres ; la bonne envie que je luy en
B de Simienne
asseurer, monseigneur, que je ménage le mieux qu’il m’est
donnerez audit sieur du Villars, qui se sent jà tant obligé à vous des
arrivée, suyvant l’ordonnance de monseigneur de Dampville et ainsi le feray
et que par ce moyen nous estant ce chemin là traversier
donner espérance par leurs letres ; comme vous voyés que je
je vous ay désya escript, actendu les advertissemens que vous avez du costé de Genève
peu qu’il vous plaise d’en parler, ilz m’accorderont très
nous avons heu, nous avons faict des forts qui ont esté fort
ay veu, je n’ay jamais faict que courir. Je
de Vènes et de Laval qu’ilz alloient voyr monsieur
icy, je particippe de la peyne et fascherye en laquelle
Chastelard vous pourra tesmoigner, lequel je prie s’adresser à moy
et se encharsist de jour à aultre. Il est au marché à Apt à
arrivé et ie n’ay volu fallir de vous advertir
surprinse, aidant Dieu, si est-ce que nous désirons
que monsieur l’ambassadeur de Rome vous a escriste,
campaigne le plus promptement que je pourray pour ne perdre temps. Ledit Seigneuret
le cardinal de Lorreyne s’y attend le 15 ou 16.
ordinairement, j’ay bien volu, avant que d’en faire aussy,
donner
frère Laurens s’appreste pour vous dire tout ce qu’il voyt, car il nous menasse
Ce néanmoyns cella esté d’advis faire prandre à mondict sieur
et en tous autres endrois aux quelz je auray moien de vous faire service, je le feray
entrer à présent au nyement de la sauveraineté de la principauté
mêmes mouyen pour prendre de là par hou
Paris et luy prye de bien bon cœur vous y tenir toutz longuement.
vous en faites est pour une extrême et grande
prier humblement de l’avoir en recomandation,
souvent et aux aultres, ilz s’en repentiront si se
d’estre oblié car c’est le plus sage petit enfant qu’il est possible. Il apprend fors bien
le XXVIIIme de novembre, dont j’ay esté très ayse entendre que
comme ilz sont de présent, jusques à votre arrivée, laquelle attendant je
a faict despêcher lettres patentes ; parquoy, monseigneur, à fin que
du roy mesmes et le dret de ceulx qui possèdent
celle qu’il vous a pleu m’escrire du XXII passé. Je n’ay point
le bienfaict estre faict à moy pour m’en revencher à vous faire
Crest six massons que la ville me bailloit, lesquelz j’ay
pas semblables à ceulx icy qui sont telz que vous pourrez
pource qu’on y a faict grandes préparatives. Les
de par deça, il y a le plus paouvre ordre que jamais ayt esté car tout
venue de monseigneur le cardinal de Lorrreyne, ce que
plaise de les veoir et sur iceux me commander ce qu’il vous
Monsieur de Gordes, en santé, contente et longue vye. D’Avignon,
comme au paravant les avoye, lesquellez prins et leur
recommandations, priant Nostre Seigneur vous donner
Daventure il se trouvoyt à ses estatz du Dauphiné
enquores au sceau, ce sera par la première. Il n’y a rien
de Savoie pour vous y faire toutes les remonstrances
mais la mort de son feu père et son nouveau mariage luy doyvent
Monsieur en parfaicte senté, contente et longue vie. Du Chrest,
et le roy de Navarre. Le reste de la cour est en ceste
la promesse qu’il vous pleust nous faire, estant votre seigneurie
a faict au roy des grandz et notables services durant les derniers
monsieur Besson, veu la recherche qu’il vous en fict
vous avés lettres de monsieur de Cabanes et de
fault que je y retorne après Noël. Je n’y ay aprins rien
il est vray que monsieur d’Apt nous a acostumer d’envoyer dez
vous donner
C’est que il a voulu doner ung coup de baston à ma seur pource qu’elle ne vous
J’ay envoyé vers monsieur du Pelous pour l’esguillionner ung petit. Il m’a prié le tenyr pour
mon frère et moy, lequel a veu touttes les lettres qu’ille feront encores tenir
an plus l’heumeur mélanquolique an la quelle je suis
riches ou aisés de ceste généralité à achetter jusques à trois mil
et dict que à Berne veullent faire dix mil hommes de
les mains, supliant le Createur qu’il vous doint
Ledit sieur de Chastelard par sa lettre ne nous
vous tenoyt mondit sieur de Suze à Grenoble. Je m’asseure bien que vous
bon ordre que j’espère les luy envoyer demain matin, ayant bien volu faire courir
par où je veoys que monseigneur le prince daufin vous veut ouster de
mienne lettre escripte du 10 du présant par laquelle je
sièges présidiaulx pour en faire publication ausdits sièges et pour
mais mon bon droit luy a faict connoistre que ma partie
recommande bien humblement à votre bonne grâce, suppliant le Créateur
es mains de messieurs les gens du roy, charges souffizantes pour les
à comparoistre trois jours après par devant moy, dont il y en eut quelques-ungs
banque, ensemble des votres du XIV. Il est vray qu’il n’avoit pas si bien
de Saint-Sernyn de Toulouse, je m’en suys enquis pour quelcuns de
en opinion qu’avec une recharge, vous pourrés avoir les autres
deslivrer par Gillibert. J’ay mis par le menu tout l’extraordinaire que
plus à propoz. Ladite lettre vous sert aussy de responce aux votre du XIIIIème
et sur les mémoires de messieurs du pays. Touttesfois, comme je leur
et aultrement en cela et en toute aultre chose
vous avés escript. Je me suys cependant informé de
de Gordes pour luy rechauffer son esthomact. Je suys marry
bon ceur. Je suis le seigneur de Lavacine qui
de si près qu’elle soloit, et néantmoins que si elle a encor quelque opinion de
à l’ung de vos plus affectionnés serviteurs ; et en
soit en bonne santé ; sur quoy, actendons
que vous est deus de reste. [souligné : Molé certifie vous estre deus
service, que moy et tous ceulx des siens qu’il a icy délaissez, sommes prestz et
il luocotenente che vengha ed gli altri che suono
et voudroys bien que vous en fissiés
Fabry puisse, par vostre bon moien, obtenir en justice la plus prompte
m’envoyera avec ses chevaux pour le retour de ma femme.
Brianson et aultres particuliers, mesmes du
que myrent la meyn au epée se le cappiteyne Canbonne,
lauteur tant par ce que ie luy en escrit que pour l’avoir cogneu
chevaulx pour, puis après dans quatre ou cinq jours, nous encheminer
sera cause que men remettray à luy. Au reste, monseigneur, je pense qua la
princes le landemein des Rois en poste, puis chacun
en cest endroict me sera fort agreable. Priant Dieu, monsieur de Gordes
entendre aussi bien expressement par letre à
monsieur, qu’il vous doinct en perfaicte santé, bonne longue
Bastien. Nous sommes ici antierement en peyne de
que landemain de notre arrivée que feust hier, nous avons heu de la neige.
monseigneur, en très bonne santé et longue vie. De Valence, ce jour des Rois 573.
à la fin ayant esté contrainct la veille de mort se
A laquelle me remectant je me recommanderay sur ce bien affectueuzement
dernyer passé, lhomme que scavés me vint
dimanche avec eulx. Il ny en a pas ung hors d’appetit. La royne
à La Voulte et aultres lieux sus la glace. Vendredy
humblement avoir pitié de moy et de ma fille comme avez faict par
et Charmes et ne panse ledit sieur de St Homer que ce n’est pour
masseure que jeusse seu de luy la mauvaise harangue que lhomme que savés luy peult
concernant le feu et chandelles pour
à la feste de Toussainctz prochaine pour le soulagement de nosdites aides et paouvreté
jamais entré dans le cueur destre autre encore que ma bonne
troublée que ie ne savois plus que devenir. Dieu y pourvoira
pour antandre de vous nouvelles mays le temps a esté
requeste qui est quil vous plaise me permectre vous y aler
pour y estre faicte semblable lecture et publication. Jay
compaignie quil vous a pleu me donner je mefforceray de suyvre voz
semble debvoir estre exprimée, que seroit chose odieuse en ceste
aller voir demain les ennemis qui se sont assemblez environ XVc
du Chastellard. Je prie Notre Seigneur, λ [λ monsieur], quil vous doint
de ce quil ny a guières de personnes absentes sur lesquelles il
et en envoye faire haultant incontinent par tout le
guerres civilles, ma insité par ceste vous supplier
dont je vous donneray advis, comme aussi des deux compaignies
repous ung chacun en ce pays et oustera la mesfiance quil nous reste les uns avec les
très humblement quil vous plaise eslagissant votre accoustumée
vous povés croyre que je vouldray bien à la verité entendre toutes
auquel je serey hobeissent et vous supplie bien
Avinyon et ne vouleurent areter en septe ville
Rosne et le moyen quilz auroient tenant se passaige de passer et
Mais comme la sayson sera adoulcye il se mectra en campaigne pour attaquer
sa magesté nous tenir en sa protection et saulve garde comme
mesmement moy, quil ne lause manier ni regarder et ma grande amie dict quil
danfans. Il dict bien daultres choses aussi à propolz qui seront trop longue à
saluant voz bonnes graces de mes très humbles recommandations. Priant Notre Seigneur vous doner,
voyant quil ny avoyt plus desperance de ce costé là, jay esté contraint
appert par les dispositions faictes par des gens mesmes
voir en ce cartier. Je supplie Dieu vous en donner
quilz feissent bien leurs gardes où ilz sont commandés, car il ne se f[e]roit tant
quy serat de mon moyen, je marcherey ausi franchemant aux
de temps, plus pour scavoir à quoy je serei bien
les sordas du cappitaine Coullon que fust lundy au
le vilage nestant que dung feu et dimy et sera
Je luy ey mandé que je ne luy seroués
Cela mest plusieurs en gelozie qui obtemperantz à
Votre très obeisant serviteur
sommes retirés an se lieu du Montelimar, deqoy ie ne me repans
venuz quelques ungs de La Rochelle pour parlamenter
verbal de ce que se fera par cy après et sil y a opposantz, je ferè
tenons le premier et le plus principal. Le père vous a esté serviteur et
peu faire savoyr de noz nouvelles, je ne vous en diray aultre chose, après avoyr salué voz bonnes graces par mes très
prie Dieu,
monsieur je vous supplieray très humblement me voulloir donner une
jourd’huy, au temps que nous sommes, nous aurions plus grand
que me gardera vous en fère reditte et lesperense
assault contre luy que contre moy et aultres par le passé,
et ce me sera une perpetuelle obligation à prier Dieu,
plus de soullagement quautre de Daulphyné,
ce que je porrey, je vous suplie de l’avoir en
quenvoyons suivant voz bons plaisirs à la cour,
Monseigneur vous presentant mes humbles recommandations, ie supplie
quelzconques, ne delibère de fère, dont prierey voustre
vie. De Polligny, ce dis et septiesme jeanvier.
de croyre que je ne me suys jamès mellé des affères
source cest dung Charlin pourt lequel son pretandu
de leurs biens meubles et immeubles soubz la main
où il se doibt treuver, comme il est aussi necessère que ie
bien tost et incontinent après que toute lartillerie qui m’est necessaire sera preste, comme j’espère
de ce moys le temps cest tousiours adoucy, de sorte que maintenent nous
auctorité y peult beaucoup et ne ferés peu pour le
vous serés. Comme jey entendu que devés dessendre habas
père dont vous savés de quelle honesteté
de leur charge et vaccation, je nay peu dans la huictaine vous certiffier de ce que je
mon gouvernement, je scay quil a faict et pourra faire de grandz
assallir une maison forte sur le chemyn de
faict quelque moleste à sa maison, il m’a prié de vous
ne soumes ryen resanty du changemant de logys, Dyeu
offices^ [^ qui pourrent couster trois ou quattre centz escus] de secretaire et signateurs il les faut
marcher lors que je le vous manderois. Or ayant du tout resollu
Tour et sa compagnie au fils dudit sieur de Tavanes. [Barré : V] Jenvoye
de Tavanes est mort à Montlehery d’une dissenterie.
mienne faisant mention de ce que dessus et du faict
luy vous ey rien contre dire, mès que il luy pleit
samedy en septe ville, lequel me dit que
votre correction lintention de sa maiesté ne la votre nestre telles que
tousiours esté à lun et à lautre bon et bien affectionné amy, si vous
sans en advertir votre seigneurie. A ceste cause, monseigneur, nous vous
baillée à La Pra, present porteur, lequel j’anvoye exprès, dautant
y an ya au chasteau de Pippet, avecq quelzques eyssieulz, une paire de vereins, et de la
et me presse daller pour scavoyr comme monsieur
avecques deulx mains. Je vous supplierey de me tenir
a au parti du roy, ayant entierement sattisfaict à tout
la quais exprès pour nous en raporter certeines
Constantinople par commandement du roy, et que le grand Turq se preparat fort pour l’année qui vient par mer et
ce pays. Ledit messagier qui me lapportat me dict que
supplier très humblement me commander que jen ferey pour
entierement resoulu de ce dit affaire. Je larray ce propos pour vous dire que nous
ladite nouvelle oppinion qui ne estoyent pas venus dans le temps dung
jen fis fère publication au siège et par consequant mesme
très humblement voz bonnes graces, je prie Dieu vous donner,
peu fère, et ne pensoys poinct quilz fussent si aysés
et quil ne peult debvoir que environ douze livres
Monsegneur, en parfaicte santé très heureuse et
neantmoings ayantz esté requis par noble nostre cher et feal vassal
et desir de vous fère service en toutes les occasions
quil vous eust accordée la traicte que me mandez. Je vous ay aussi envoyé une lettre pour
endroictz que jen auray le moyen, ayant prié et receu en
subjectz pour estre limitrophe entre ledit pays de Daulphiné et la Savoye,
Monsegneur à sa Seinteté et de monsieur de Nevers
bien marri de la faute quil cest trouvé en vous
vous fère très humble service, que je ne le face. Je suis icy en madite maison
ma laissé et enquoy jen suis, auquel men remectant, je ne vous
avec les lettres deconomat pour le sieur de Murs pour
vous diray je que la plus grande partie des gentilshommes de ce camp
de mon nepveu de Laval et mien, graces à Dieu. Nous avons bien
Daulphiné quant il sera de besoing pour
à ses journées, jay bien voulu à la haste adresser
quil sera contreint y employer celle quil a du roy. Je me suys
dezir que iay destre continuée à voz bonnes graces et ausy
sil eut dit quil san vouloit aller, il eut esté mieux acomodé
mareschal, quatre cens à son sevrettère et cent à celuy dudit
venuz là et à ce que on ma asseuré, il se y
Aussi le conseil se despartira pour se rassembler, comme lon espère,
que de me rongner les ongles de quatre compagnyes se seroit aultant de desavancement
lever autres deux pour les remplacer, afin que le service du roy
quantité de noblesse ensemble, comme il y a presentement avec mondit seigneur, où monsieur
alés dissy. Lons ma asseuré que quelques ungs de ceste
elle, pourveu que le sieur de Mures lui passent les asseurances et
Gervès où jay laisé madame et damoyselle d’Hourche en
monsieur, en parfaicte prosperité très heureuse et
de lettres de monsieur de La Coste qui vous escrira bien
le mieux qu’on scauroyt desirer, Dieu merci, comme vous dira ce porteur.
monsieur de Chatellart. Despuis ma dernière, après vous avoir
vous fussiez en Avignon et si je eusse sceu
besoing de quelque chose men advertirez. Au reste, je
le present, vous ayant escript le sur plus par ung muletier d’Apt qui
dira plus particulierement monsieur Lyonne, present porteur, qui
bonne part quilz se font forts de se saisir du Buys, de Nyons, et de
ou quil a des amys. Vous verrés, monsieur, les discours que faict
que vous estes bien adverty, me reservant aussi, estant audit
aultres endroictz de ce royaume, cause sinistre
en debveoir les autres lieux et places d’importance pour eviter tout inconveniant ;
avoir bien consideré votre lettre du XVIIe, je suis contant suivre votre conseil, et ne laisser votre gouvernement despourveu de toutes forces. Partant, si mon cousin
escripre, laquelle envoye larrest baillé contre
avant que votre pacquet y aye peu estre. Quant au cappitaine
Sen Endré de Rousans. Je vous suplierè très
que povés pensser, estant desliberé plus tost me mettre
de Coberthod mon mary, sans cause ny occasion
bonne grace. Priant Dieu quil vous donne,
de ladite court, messieurs [barré : Marce] de Voisinlieu et Marcel, du Boys
aucuns secour, ce que navons peu faire. Mercredy passé
Que ledit Michel Brassac est jeune de six-sept ans ou moings,
mesmement par lellecteur duc de Saxe Auguste et par le conte de Mancesfel qui estoit avec
affoybly ceulx qui continuent encores dordinaire à ladite
Vous suppliant très humblemant me touiours
fet la teinture, quest telemant preiudiciable à la guarde dicelle
bons respects et occasions ayent prevalu. Outre le regret que jay du nouveau
attacquer environ quatre vingtz ou cent chevaulx et jumentz et bien de troys
quelques foys de ce costé pour voyr la contenensse
quil vous veuille donner,
mieulx que le païs soustienne une despance pour quelque temps
Jullie de Florence et despuys prisonnier entre les mains
le Rosne bien troys centz soldatz de ce païs de Daulphiné.
luy apartenoit ou à quelques ungz des syens. Et si ne
essayer de le reprendre et mectre soubz l’obeissance du roy, vous aydant à cest effect de l’artillerye
Dampville une batterie plus furieuze que celle
satisfaire aux debvoyrs des deniers de sa
huguenaulx voysins ne levarent tant fort le nés.
charge là et aussy pour estre estroppié, ne [barré : pouvoyt] pouvant ailleurs et maiant
luy ; et à ce que se voit, les seigneurs de dellà le Rone
despeché par ceulx de la religion au Capitaine Coste quest dans
sans votre advys et permission, et si avons prié monsieur le vibailly et
postes, il a entendu que le Poussin avoit esté
angloises chargées dhommes, darmes et de vivres
la tenture par le moyen duquel l’on pourroict
advoyt jà desbasty lesdits molins et y travailhant
du Poussin est advenue par le moyen et trahison des habitans qui ont
qui venoyt de la ville. Monsieur de Lausierre, qui estoyt gouverneur
encores ce mout par ce messaiger qui s’en allest aussy bien à Grenoble.
je suis asseuré que me tiendrey assez pour excusé
aussi besoing, que je prins toutes les peynes que je peuz, d’autant
s’estande à l’endroict des generaux de Mompellyer, pour le desir que j’auroys qu’ilz bailliassent leurs
le roy et quant ilz veulent asseurer quelque chose en
lettres d’economat ayent peu estre scellés, encore
sceu que monsieur de Pelloux a mys en routte
de plus de quatre lieues, si bien que si vous ne venez bien tost, il est
vous puis asseurer que de cela et de votre retour ne avés parent ny
consideré me fait vous suplier humblemant ne
et moi yrons a St Gervès voir madame
gouvernement n’attendent que le secour qui doit venir du [barré : seu]
je vous ay bien voullu escripre la presente pour vous prier qu’en toute
moien de vous aider ou de conseil ou de faict en
retiré à ungne mayson, laquelle va sur les
prandre l’aumosne en ma maison s’il n’estoit pouvre ou mendient. Voiant
cella vous importe au repoz de votre gouvernement.
la poursuyte de noz affaires pour en avoir une resolution
de cinq à six centz hommes que de part que d’aultre. Ceux de
dont je vous ay bien voulu advertir si cela avoit à se demeurer durant
que j’y seray [barré : icy]. Vous vous pouves asseurer que je vous y serviray de tout ce que
puis trois jours, ledict sieur de Chattes a esté issi
canoniquement est receu au monastere de Saint André de ceste ville dudit ordre
lundi prochain et si ie puis passerai Ourange pour voir
m’en vois retirer cheus moy d’où n’espère partir si ce n’est pour
recepvoir voz commandemens. Au demeurant monsieur, j’ay estimé
pour la reduction de ce povre peuple desvoyé par la malice des ministres
Pasques. Je vous ay ecript du IIIIe du presant et vous
de la part de votre seigneurie. Sommes esté aussy freschemant
ungs, ce pendant en vertu de la commission qu’il vous a pleu m’adresser,
qu’il eust encor munitions, ce ne seroit peut estre hors de propos qu’il y feist
qu’ilz ne fussent traictez à une mesme condition. Au demeurant je vous
peyne pour avoir demeuré si longtemps en
ses compaignons d’estre [barré : je] gens de bien. J’ay bien grand desir
amys pour metre en effect leur volunté que j’ey bien
ny vie ne bien et tout le desir que
ou cinq jours, ont faict assamblee d’aulcuns des
dont pource qu’il y en a ung beaufrère et ung autre
les champs, se sont absentés de ceste ville pour n’y revenir comme
que six payes soient reduictz en telle extrème pauvreté qu’il n’y ait trop grande
ledit sieur Chaponay vous pourra dire et sommes toujours prestz pour
du tout perdue s’estant monsieur de Lauguière, sa
bien. Mais à present tout le monde est en allarme
ce qui en est. Un agent que les conseillers de ceste ville ont à Paris
de plus en plus et votre petite fillole en votre endroict
Je m’emploierey du tout au faict porté par ma commission ne desirant
sont fortes aultant qu’il y en ayt point en ce païs du Daulphiné et
et seure garde et ne s’aseure de beaucoup de beau coup de
faiere des lettres par hoù il apparoyesse que vous m’avés retenu pour le
sept ou huict mousquetz et sy vous assieure
de monsegneur le mareschal pour regard de ma compaignie pour laquelle
Monsieur Chapponay, l’ung des consulz de ceste ville, s’en vast par devers vous lequel [barré : fera] vous ferez
pour ce que je trouve ladite chatellenie estre bien peu de chose pour
don j’ey souventefois adverty monsieur de Gordes, parquoy je vous
maux aux granges circunvoysines de Loriol et y [barré : font] vont
ung seul poinct de ceulx qui estoient contenuz en ma commission et que si l’on
ce 10e mars 1573.
Si vous trovés bonn quíl hi allie et comme il vous playra
du cousté de Suisse, l’on m’asseure que toutes choses sont
à present et regarder bien de qui vous vous fyés et croyés
receu une lettre de monsieur Granger escritte de Paris le VIe dont
de retour n’en vollu fallir vous fère ce mot
du roy. Si me survient quelque chose de nouveau,
pense, sy mon frère de Bon repoz voloit prandre ceste peyne, il me
vouldrois m’estre faict. Quant je fus à Loriol, qui fut le VIe
vous plait, ce que j’escris à monsieur de Saint André. On
en oustent ceulx qu’estoyent dedens et y anvoye XII [barré : soldatz]
j’espere en avoir ma raison et d’y employer mes amys et
de janvier. Hyer matin comme monsieur le garde
et quant et quant vous prier de me mander incontinent ce que vous [barré : semble]
par charretes pour estre distribués [barré : com] à ladicte compagnie ou aultres au pris
Maugeron veu mesmes que monsieur le mareschal
s’il pasoit auiourd’uy, je m’an irois le landemain.
et prie Notre Seigneur qu’il vous veuille donner
coté de Roanne et suys esté contrain de
audit sieur de Mures les dix et sept mille livres qui lui vienne pour sa part en
il est bien necessaire que vous esciviez à leurs majestés.
l’autre ville. On m’a dict que monsieur de Mandelot disoit comme avoit ecrit
de la faire ainsi. Cependant je prierey le Createur,
Si cela est et que vous pensiez qu’une compaignie
Createur,
dans les fauxbours attendant s’ilz faysoient poinct de sorties pour entrer
suis tousiours atandant le pasage de monsieur d’Antrequasteois [= d’Antrecastreau]
executé, anssemble des courtes et quelque beche. Vray
pour ce que nous avons resolu de faire garde
mener, nous vous prions de permetre la sortie de dix livres de pouldre,
advanthier. Je pense que ceulx de Sommières parlamente à ce que jey entendu se matin, toutesfoys
que mondict seigneur en ha assés descouverte par ses lettres que j'en ay n’aguères
bien juger que les traictes de La Rochelle sont fallis, avec ce
la responce dudict gentilhomme, ce que je feray aveq volonté
gardes. Nous vous prions tenir la meing si entandés
lequel commande dans la dite Villeneufve, je lavoy prié de sy
bien honneste. Jeudy dernier, ceulx de La Voulte prindrent
chercharent par lesdites maisons et ne treuvarent
veullent baptiser leurs enfans, et en sont mortz troys
mont mieux faict dourmir ceste nuyt. Et à ce que jay
de Gordes et de ladicte ville, fère augmenter
jespère que par mesme moyen, il les inspirera de reprandre aussy
Monsieur, en très bonne sancté très longue et très heureuse vie. De Baiard,
de votre part suivant le vouloir et intention du roy que vous avez cy devant
supplie humblment me faire ce bien me permectr
proveu que se soit aveq votre bonne volunté et di congé, qui me faict vous
jamais en ma puissance. Il est survenu
des gardes ce randent fort plainctifz et sil estoit votre
Jentens que ce fust le Xe en une sallie que ceux de La
Ie prie Dieu les vouloir preserver de mal et leur donner la grase
de quoy, aiant treuvé credict et faveur envers les gentilzhommes de votredicte
ce neantmoingz je scay que cest à vous à qui il me fault
et biens pour la tuition et conservation de [barré : ceste] votre ville en lobeyssance du
aydant, lequel après mestre très humblement recommandé à votre
en tel equipage, que vous connoistrés le desir que jay de vous fère
que suivant ladite commission quil a de sa majesté, il vous plaise commander que
syl ne vous plaict dy pourvoyr ; et daultant, monseigneur,
pouvre ville fère telle fourniture, encores que notre
leurs laborages et mendians çà et là avec leur familhe ; d’ou
son service. Je masseure tant de vous que vous
pareillement de ne sortir de votre gouvernement où votre presence est très necessaire.
pour nous et pour la reputation de notre roy, mesmes
commissions en lune ou en lautre sorte, ainsi que vous les ledits commissaires adviserez
à prezant, il est venu commissaires {barré : pour] en ce pays pour faire porter vivres
de guerre sans vous avoir parlé. Mais il ne ma semblé à
que sy ce estoit quelque choze de meilhieur
bouger dicy jusques à votre arrivée; et parce que je crains tumber ce pendant
le fonds des magazins sera grandement diminué et affoibli, lequel, par
en sa sainte garde. Escript à Fontainebleau, le XXIe jour de mars 1573
suyvis; toutesfoys il y a une douzaine de vous soldatz sur ledit basteau qui sont
ayant plusieurs advis que lanemy advoyt grande anvie
unt bras amporté [barré : et il]. Illa passé aut jourduy unt corier par icy qui tient
nouvelles ceans le samedy veille de Quasimodo. Sur ce, faisant fin de ce mot, après
fort qu si ceulx de [barré : Gap] Champsor remuent comme [barré : me] monsieur le vibaly [barré : ma escript]
entre lesquelz nen recognoissant de plus grand zèle et
sans vous en advertir comme je masseure, que sera lendroit,
nouvelles de monsieur de Leugières avant la resception de la presente
Sy[barré : sy] pourroient soubzlever en cedit pays, mesmes à la conservation dicelluy. Je [barré : velle
de decembre dernier, on auroit procedé à la saisie de ses biens et estat
vous mande que vous puissiez prevenir que telles et sy pernityeuses intentions
Ung quilz avoient tellement parfonde dans leau quon na sceu empescher quilz ne layent
subgectz fugitifz se preparent pour venir secourir mesdits rebelles et leur promettent
ne vous feray la presente plus longue, sinon de prier à Dieu, monsieur de Gordes
deus heures davantage sus le bort du Rosne où jestoys,
les autres en devoir et de faire cognoistre comme leurs entreprises sont
remedier de telle façon que ceulx qui les favorisent y preignent exemple,
occasions que jay eu de continuer ledit Maestral à Valence, cest que je
ne vint à effect que uune sus Orpières, lieu quy est au prince d'Orange
certains prisonniers que je tiens pour après le vous fère scavoir] et comment
prye, et neantmoins ordonne, favoriser et assister de toutes les
grand exploict sans moien de souldoier et faire des forces. Jay bien desliberé aussi
ce faisant, nestant la presente que pour accuser la reception de votre dernière,
et daussy bon cueur que me recommandant à votre bonne grace, je
nommément ceulx qui avoient le plus doccasion de louer Dieu et se contenir doulcement
le XXIIIe jour d'avril 1573.
et ne peuvent les bateaulx fayre que deus l[i]eues le jour
avoir entreprins sur icelle, estant telle la volonté du roy monseigneur et
jay advisé de vous supplier [barré : très humblem] comme
mais les traistres qui sont par nous nous empecharent ;
les brèches ; cant à votre meson, ilz ny ont peyer
de lesmotion naguières advenue en Daulphiné ne autrement en quelque sorte
mandé retenir près de vous, ainsi vous y pourvoirez ; et neantmoings, affin de
madame, intenter le procès. Si il vous plait faire que
executez par justice lont confessé allant au supplice. On ne laisse dy envoyer
estre ou soient advenues, tant par emprunctz particuliers sur les ayses et ceulx de la
troys jours il a fayct semblant de licencier ceulx
dautant quele na bougé et est presentement au service
et ranforcé des quelzques hommes [barré : les voulant readvictualler] voulant encores porter pour le besoing [barré : où ilz]
comme ilz ont faict jusques icy par le bon ordre que avez donné. Jespère
de Neufville s[ecretair]e
et asseurer qu'en tout ce qui luy sera ordonné pour le service de sa magesté
presque ruyné et à la fain et pys sera sil na le support de quelzques bonnes forces
sur tant que vous desirez le bien et advancement de noz affaires, vous aiez à tenir
por passer en Daufiné ; de quoy je vous ay bien
se vendra et que je faiz lever sellon la vente et debitement qui sen faict; et
porter grand preiudice en tout ce pays de Royans ;
monstre aussy tost que nous aurons eu responce de mon filz le
dheureux succez. Je vous envoie le sieur d'Ourche auquel mondit frère a donné congié
artifices dont ung appellé Gay avoit usé pour les incitter et precipiter, lequel
des guerres ou par leur commis, affin den tenir et rendre compte comme
toutes les louanges à Dieu, feuz de joye et autres demonstrations dallegresse quil a esté
on surprend tous les jours quelques lettres et a lon
et se contiennent doulcement affin dessayer si cela ne seroyt poinct pour servir
ayt en sa sainte garde. Escript à Montceaux, le XIIIIe jour de
aysement sellon lesperance quil men donne ; que me semble ne vous debvoir
ung peu froissée, dont jay grande occasion de louer Dieu de lavoir ainsi
Createur, monsieur de Gordes, quil vous ayt en sa garde. Escript à Lezigny, le
mandemens par le roy de Pollongne ^[^ avec les Rocheloys] et que luy avyés envoyé votre edict de pacification [barré : pour] et mandé [barré : de]
en Daulphiné. Monsieur d'Embrun y met tout lordre quil est possible
du Lyonnoys pour men survenir avec autres ses forces, sellon la bonne
quil a receu devant La Rochelle. Depuis et le jour dhier, le sieur de Virieu ma rendu
marechal des lougis de sadite compagnie // [marge gauche : // qui est au camp près de vous] de men amener cinquante sallades
aux autres despens que estes contrainct de faire. Il fauldra mesnager le tout le mieulx
à qui je prye Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa sainte garde. Escript au
Caterine
ou ayder à la justice de sa cause, jay quil impourtoit beaucoupt
Rochelle, avecques les depputez de Montaubain ayent supplyé le semblable estre
et ey envoyé à monseigneur de Nemours la lettre que il vous à pleu
autrement, à ceste cause, je vous ay bien voulu escrire la presente en sa faveur
Pour ceste cause, luy commandoit expressement par ledit porteur que non seullement
embrassant le repos qui leur est offert et asseuré ; toutesfois, nen ayant aucunes nouvelles,
que je vous puisse par effect faire congnoistre le desir que jay à votre advancement
daoust, comme il ne pourra semblablement faire durant la presente année
de quoy je desire que vous soiez assisté et favorisé des forces tant de cheval
davantage. Je vous priray seullement de vouloir suivre
la coppye de mon edict de paciffication, lequel je vous ay mandé leur
oppinion ledict de paciffication dont vous a esté envoyé coppye,
date de réception : non
à jeudy pour sassembler et men fère entendre leur deliberation, je
je fayz aussy de la responce que je leur ay
tous mes subiectz de votre gouvernement de ne rien atemter ou entreprendre sur lesdits
de laquelle je [mots barrés] envoye coppie à vostre dite
à mon authorité et à ce que je desire ; car il remect à vous rendre responce
le XIIIIe jour daoust 1573.
prie Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa sainte garde. Escript
exactement observé et que les contrevenans soient rigoureusement pugniz
et ce que vous avez congneu deppendre de son service, que je ne vous
henry
le XXe jour daoust 1573.
mienne ; toutesfois, je desire tant soulager mes subiectz des fraiz de ceste
Ilz me demandèrent delay de quelques jours, ce que je leur
escript ce quil entend estre faict pour le regard du recouvrement
puis lon pourvoira au reste, ne pouvant faire refformer ladite commission
peu et sceu et suis grandement despleysant, syre, que je
dont je suis très desplaisant ; et daultant plus, par ce quil semble que
despeche, arriva le commissayre Faure avecques lédict de paciffication
retirer en leurs maisons, dont je suis très deplaisant ; et d’aultant
contenue en icelle lettre, dont, me reposant sur vous, et masseurant que
seront leurs demandes, neantmoings, syre, ung mien amy
tousiours en sa bonne volunté, de lavoir en toute la particulière recommandation
nous sommes de mectre fin aux troubles de delà ; qui me gardera de men estendre
de votre experience et sage consiferaton que en cela ny autre chose, vous nentreprendrez
septembre 1573.
daultant que la volonté de sa majesté, il vous plairra
Gordes quest de fournir promptement
seiourner quil eust à nous faire marcher pour vous joindre en Languedoc encore que ce nous
de Provence la compagnie de notre aymé et feal cosin
nen pretande cause dignorer ce que vous ferez en mon
peult faire, atendu que lez ennemys du roy ont grandz
tout le mieulx quil nous est possible, ainsi que la chose est très importante au bien
conserver en notre voiage. Touchant le succès de notre negociation, vous aurez
que pendant certain procès par devant vous
et en ung instant faict rouler de la montaigne en bas, cassans
de la nouvelle opignon pourroint avoyr faict sur les aultres villes
Vallence : XXXm p. XXX p v. – f. : XVIIIm p. X p. v.
Ledit jour que ledit sieur de St Romain avec madamoiselle sa femme, accompagnez
retraite de larmée et pour asseurance de ce dessus, ilz mettent deux cappitaines
employé en ladite pacification, ainsique par votre prudence vous verrés
Genève, là où je ne fus pas plustost arrivé que lon me vint
à raison de trente livres tournois pour chacun
rebatu tout ce qui a esté possible, mil escus
la fourteresse aport darquebuzade et an prindrent yer
de forces en viron huit sens hommes et quen peu de temps
la compagnie de monsieur de La Sallette à
de Laval, lequel, pour et au nom dudit sieur Du Pègue, commandant pour
je me vins rendre icy penssent avoyr faveur du susdit gouverneur,
de passer deça le Rosne et tascher par tous moiens de surprandre
accourdée par monsieur le mareschal et par ce quil nest pas possible
avec le Turq en si bon accord, par ce que
larmée de devant Florensac et Pommerol, ladicte assemblée na voulloir ny
en la maison de monsieur le cardinal de Grand Velle jusques à ce que ledit
pour aller essayer de rabiller tout. Si leffect en ensuict, ce sont
jour de decembre 1573.
ilz randent en leurs charges, silz sont joyssans
occasions. Et pour plus grand asseurance, leur avons donné notre
par la cité de Valence, elle qui est absente, seroyt travailhée en
savoir que ceulx de la nouvelle oppignion
le monde que cest de notre auctorité et consentement dont ayans ung extresme regret
nyère en bas et Banne nyère en sus à ceux de Mens (et tire plus)
ce froid plus propre aulx deliberations qu’aulx
asseure que si je puys, je me y retireray pour le service
Item de laultre cousté de ladite salle, une aultre petite case matte
commandé au curé de Villarbonoud du Versour de
galère davant garde, à quoy commande le seigneur d’Onchenchio comme
Le corps de son armée est composé de soixante une gallaire, assavoir dix sept
de tout le Dauphiné et ayant experance de votre bonté
monsieur de Chastel, presant porteur, vous fera entendre plus au long de mes nouvelles
envers luy que le plustost et par la voye amiable, il fasse restitution desdites
l’auroient oultragé et voulu tuer environ le temps des Estatz et que n’aviez faict
supplie me faire ce bien de my voulloir dispercer
en ceste ville, aient veu retenir les bages. De celles de Monsieur, il
monseigneur, que en saincté, vous donne longue vie. A
toutes lesquelles remontrances ont esté trouvées de tous fort bonnes et plus que
de votre faict et que le pape, pour le present
monsieur vous donner et maintenir en sa saincte
que je ne say. Je vous feray cervisse et daussy bon cueur que
monsieur, que en sainté vous done longue et eureuse vie,
les consulz de Pierrelatte, lesquelz recepvent et deslivrent ce quilz prirent
respondre aux villaiges ; et quant à la cotisation, ledit mareschal
pour vous faire tenir, que jay envoiés à monsieur
je vous ay jà escrit quelles sont toutes cassées. Ledit sieur de Chastellard sollicitera par tous les
à la quotyzation que pourer monter leur lyer.
Il y heust grand secours et ledit sieur coronnel avec ses soldartz y
que nous eust esté possible. Je pense que madame
faisant le dessus de sa lettre y mettant monsieur de
monsieur, en parfaicte santé, longue très heureuse vie. De Gargas, ce XXVIe
faire la reverence, je ne vous feray la presente plus longue que
le cardinal avoit envoiées à notre seur que jay
à monsieur de Savoye que Beaufort luy mène, lequel
lhivert. Monsieur de La Coste y ha aussi esté
et le tout est en bonne santé, Dieu graces. Il ne nous
la commodité sen presentera et vous advertiray de ce que
somme de XIIIIm VIIc IIIIxx III L. ne se pourront paier que deux mois aux compagnies
à Beaucayre comme jey aussi faict, cognoissant
et à mon retour, iestoys deliberé de satisfaire à ce devoir là, mais monsieur
asseuré et tenir la paix, veu laffection que le roy a
Noël dernier ; et fismes ung autre compte sur cette
de Gordes a doint selui que me mendrés à monsieur
faire nous vandanges, esperans le revoyr encores.
quil nen peult faire sa provision au pays de provence. Sil vous plaict luy
ad havoyr tout le payement de trois mois, tant de mes compaignies
Suze, et pour avoir lettres de leurs majestés aux seigneurs du
recomandé à mon acoustumée bien humblement à votre bonne
IIIIc l[ivres] que monsieur le tresorier de La Gorsse a esté tenu court de son
sept galliottes, il cest resoullu de prendre son adresse pour là, seclarssir de la verité,
prochein en porroient prendre ung sestier
monstre pour troys moys et que les deniers en sont prestz.
contraire, lon disoit que ledit André
toutefoys que je vous suplye bien humblement que pour vous
Navarra, come la royne mère estoueyct partie de Paris aconnpagnéé
cause comme très favorable et à luy fère briesve justice
partement, ledit sergent m’a dict suyvant ce dont n’a guières vous ay
greffier des estatz qui la ma renvoyée. Despuys,
solz avecq une charge de boys, au sergent major ou à son hoste
regard de monsieur de Bayanne et de ma seur, les choses en sont encor
belle et sage. Ie vous puis adsurer, monsieur, que le plus
à tous les pays circonvoisins, et singullièrement aux pauvres catholicques dudit Aurange,
lyver. Je ne vous scarés dire le regret que les
qu’est cause il m’ont prié le vous faire entendre et que
très humble serviteur et daussy bon cueur que je supplie
à votre seigneurie, priant Dieu
votre faveur. Il est bien fort jeune, mais il la bonne volonté. Jespère
tantost monter à cheval avec monsieur André Ageron
ai escript, suis esté seurement adverti quons à cassé trois
mais sy la court est plus esloignée, je prendray le droict
votre arrivée, men revenir pour vous baiser les mains
vous plesze de tant monorer que de continuer
vous asseurant, monsieur, que les paouvres gens font
font beaucoup de maux en voz boys,
trouver ce jourdhuy. Il ma promis vous bailher ung
de [barré : leu] la main et artisfice de leposée. Après vint monsieur de
luy bailhay, quand il allat à Bully, ung extraict du
reservé pour votre venue, ou de madame. Quant à ceulx
qui monte deulx cens vingt livre. Avent que partyr, jay poyer tout
Monseigneur, je me recommande très humblement
faire, et en estant averti, monsieur, je vous en dorray advis.
peu de seiour que le roy a faict a esté cause que despuis ledict lieu
Lessin par ce quil a subject dailleurs estre employé
venu devant, despeché par monsieur de Lessins. Au reste,
ceste prochaine sepmaine à Chambery, et parce que jay entendu
propos avec ung nommé Larballestier, qui est tout ce que je vous
rivière en vous prez, et mys ordre de faire faire
et après, vous en resouldrés à votre voulonté, massurant, monsieur, que
lettres mardy de Monsieur et de messieurs les mareschaulx
payez pour trois mois à la somme de XIIII m[ille] CLVII L[ivres], comme il a esté porté
six jours et quatre nuictz icy, quy est plus tost que nous nestimions.
plesoiet luy ant mander quelque
santé. Et sela nous sera nouvelle obligation à prier
de Lisle, comme vous maviés ordonné, que hyer tant ceullement.
et lon dict quil est parti soubdain ; toutesfoys, je verray
vous asseurant que je les reputeray comme faictz
charge ; laquelle, avec le temps, leur pourront estre in supotable
obtiendrey commandemant et le despecher, après lequel je
ce seroit la ruyne du paouvre peuple, notamment des lieux
Le grangier des Granges ma promis de me venir ayder,
bien tost, et verrons ce quil dira. Je ay balhé myle escus dor sol[eil]
jours pour sen aller en court. Et voilla toutes les novelles
scay comment je doibve fère trouver bon à
je suplie me doner la grace de vous povoyr fère
justice et des ministres d’icelle quilz ny estoyent allés.
de le perdre par occasion des ditz inpostz ; et ce
portes, tant pour adviser aux vins que de y donner
novelles, et poynt à moy ny à aultre. Passant par la mesme
me comander ; et vous mercie très humblement lhonneur
qui vous escrira bien au long des novelles
ayde d’auculns de lieux circonvoysins, que pour lexterille recullye [i.e. : la stérile cueillette] quilz ont
bien humblement et en me recommandant bien
sergent Marchant, auquel aussi mondict sieur de Nevers a faict
sergent Marchant, auquel aussi mondict sieur de Nevers a faict
defaicte de sarra Martineigue, de la prinse du
Monseigneur, je me recommande très humblement
dire de bouche ; mais, men estant encores survenus de nouveaux,
lentement. Ledit sieur Ruffin me dit que son altesse seroyt
sera dimanche prochain. Si plus tost je leusse entendu, je
pour son contentement, esperent aussy quil luy raportera
augmenter tousiours de plus en plus lobligation
fort bonne grace. Il est vray quil me bast quelques fois, de quoy je suis bien marrie ; quest tout
venu voir son père, vint voir ausy mes susdites dames.
lordonnance de maître Jehan Guilhen qui feut ces jours passez à Gargas
de Gargas. Tout, graces à Dieu se porte
quant futez icy qui nest dedié que pour vous. Je vous
Janctant mesmes que mondit sieur le conte a assuré monsieur de
de monsieur de Blanieu le pacquet quil mavoyt
Vostre très humble serviteur
dudit pays, quest la cause que avons advisé de vous faire
offencé, je noseroys requerir voustre favveur et ci vous
avions jà sceu par ung filz de + [+ monsieur de] Buoulx quest page de
de son altesse, je ne me povoys resouldre daller. Jespère
et Conton pour donner ordre de lavoyr, qui sen sont
voz bons plaisirs ; cest, monseigneur, que ce pays et bailliage
ne partira de Gargas quelle ne soye purgée. Monsieur
de St Julien par ses excessives offres ne veult rien
mays je lay continuellement faicte meyntenir avec arches et
ou eslongner sellon ladvis quil vous heu pleu men donner, ce que
le permest, de vous trouver à lassemblée qui ce
supplie très humblement, monsieur, luy vouloir despartir
monsieur de Bressieux ; pour ne sourtir guères et parler à
Toutesfois, je me suis pensé quil seroit bon vous en advertir et supplier
envoyer mon paquet, car monsieur le president Bellièvre sen
treuve bien. Monsieur de La Coste passa dimenche ysy et me
que passé la minuit ; et madamoiselle de Bonrepos at
ainsi faisant, je serois punissable. Quoy voyant, j’ay monté à cheval
[barré : d] tailhes neuf mois en prison à Grenoble, et navons heu moien de pouvoyr
recouvrer deulx [barré : perdrix] perdraulx, mais je nan ay peu
apporté moy mesme, ne fust lenpeschemant de ma fièvre tierce
que luy ont esté escriptes, il est aisé à veoir que celles que sont
estoyt mort. Nous allons ce matin assister
Quant aux substitutions à lheritier universel ou de celuy que en tiendra le lieu,
hier mattina in concistoro nel modo che vostra segnoria haura inteso
receu nouvelles de monsieur de Montbrun touchant la suspension
lesquelles choses truvons bien estrange, tant que
commandez et presentez de votre part, vous assurant que cest une
ladite compagnie establye ausditz
de racompter à vous, madamoyselle les insolences quilz y
debvoir au service de sa majesté, je memploierey daussi bon cueur
quil y a aux gens des communes, si nest entent que
de Morineau avec un sien serviteur, avecques ces pistolez,
sieurs si difficilles comme ils sont en semblables
pour ledit marchant, tellement que le ministre qui debvoyt
feront une trouble mine » ; celuy-là feust reprins par ung aultre qui luy
faict ou voullez faire levée de gens pour aller en ladite vallée Querascq ou en
octroy impotz du vin et deniers demandés pour le voiage du roy de Pollogne ; plus davoir paiement
on nous avoit faict entendre), est arrivé le messagier dudit
luy sont aggreables et recommandée au roy et à elle ; touttefoys, on ne parle
car long mas assuré que nostre
qui sont dans le château les gardent bien de monstrer le nez.
ici de pencer le cors et lesperit. Par mes dernières,
sur les retenus pour le privé conseil car monsieur de
novelle elevation darmes ez provinces de par deça. Je croie
ne ma vie, ne mon bien. Vous entendrez par monsieur
avant que passer plus oultre, jay avisé vous envoyer ce gentilhomme
se XXIIIIe janvier [barré : 154] 1574
de m’aider) que fère fère la cedulle concistorialle (que sert de signature et
fournir lesdits cent hommes par rende ; lesquelz, despuis ceste
en recompence du dit cheval, et quatorze florins que
intention est de amener sahault la pluspart de leurs forces
adverty comme Les Degueres et Bastian
monsieur en parfaycte santé longue heureuse vie. D’Apt, ce XXVIIe janvier.
monsieur, en parfaicte sancté longue heureuse vie. D’Apt, ce XXVIIe janvier
et vous maintenir en la santé que desirés. Jay veu ce que
à vos secretères quil noblient mon paquet à la premie-
Lorrayne se trouve quelque peu mal d’hyer, de sorte qu’aujourdhuy, il garde la
dans la cave vielhe et me semble le trouviés bon. A presant,
plusieurs autres chatholiques acoustés par
propos dont mescrivés au neveu de monsieur le premier president, il na rien
debvons entrer au faict de telle negociation et despence pour en après la jecter
ayant esté depeché il y a plus de huict iours, il a esté mandé
Il me reste encores à luy fournir de tous les acquectz que javois de la depense
après luy, reprennant tous les pointz et articles dudit caiet, tant seur la
que le vicaire [barré : de Thoulouze] lequel lon doit envoier ici de
ville de Moyrenc, jay treuvé plusieurs particuliers, lesquelz se chargent du desmantellement
ce que pour quoy jestoys venu, cest que ceulx de
comme plus amplement vous dira ledict gentilhomme, qui me
temps ce approche de y pouvoir travailher. Lon a faict noveaulx
tellement quil ne souffict à payer les charges ordinaires qui sont
Senesran jusques à ce quil eust de mes lettres. Jay presentement
faire prolonger le congé du cappitaine La Coste, ce que
et se portent, Dieu graces, très bien. Je vous mande le roolle de voz
Au demeurant, je suys très aise, monsieur, que vous ayés escript à notre vibaly de faire chastier
de commander que le pacquet
Senesran jusques à ce quil eust de mes lettres. Jay presentement
votre très humble obeisant
ne se presente en ce pays pour le service du roy,
du XX. Jay faict rendre voz letres à messieurs de St
plus sages [barré : se] suyvant la volunté du maistre fesoient toute
guerre que à la paix. Je prie Dieu qui nous
que au Puy feust print et exequté ung espye qui dict, entre aultres choses,
des estatz de ce pays A [(A) lesquelz], comme nous estimons, vous
escrire à monseigneur de Gordes quil soet de son plesir
peisans dudit lieu hon testé ses iours audit
avec une cy grande quentité de nèges quon ne peult
le passé à les secouryr ; car la persuasion que telz desesperés font au peuple de seslever touche generallement à
quelque trahison dans Avignon. Toutesfoys, [barré : que] nous ne le tenons que des passans qui nen parlent aultrement,
Createur vous aveoir en bonne santé et longue
qui seront nommés à cest estat prochain ne le soit allé treuver
Il masseure que le duc d’Albe devoyt arriver à Chambery
autres ; celles de la Perrière et St Laurentz sont gardées la chacune
jour arresté par messieurs du conselh de ladite ville de
communicquerey le voloir de sa majesté pour cest
en la personne de monsieur de La Tivolière, chevalier
vous verrés ce que men escrit le sieur de Monbrun par la coppie
alloyt fère baptizer ung filz à Gouvernet et
à sete houquasion, je prins lardiesse vous fère ce mot pour
vous envoier à Valence le men faisoir de puys duquel
à laquelle je ney pas encores faict travalher par ce
Mogeron est à Vienne, où len dit que porte la pais. Voilà tout
foulé et mangé ; quant à la compagnie de cavalerie, vous men
ma dit quil y avoit troys centz chevaus des ennemys et certayne troupe darquebusiers qui passarent vendredy la
la lecture desdites lettres que le roy a derogé à toutes ces ordonances
par ung petit mot de voz letres que je puysse, monstrer opportunement
et cependent, puisque par voz lettres du XXVIIIe du passé qui me furent
je me rendray hobeissant et en tous aultres vous comandementz comme celuy
voz bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner
de ruyne et incommodité pour moy et mes enfans ; dallieurs, il me seroit du tout
Mandés moy sil vous plaict si vous
au roy, il ny a heu ordre, dautant que lons avoit jà oui
sembloyt quil faisoyt faire de deux choses lune : ou bien conserver
lesquelles y estoient, me gardera vous en faire plus
Champsaur se assemblarent tous lungdy dernier à
requis, avons veriffié que dans ladite ville
la garde de notre ville ; et ains suyvant ce quil nous avoit mandé
de ce passage et de la vallée de Queras, que seroict
venyr ataquer dans peu de jours et se promectent le chasteau et lartilherie, disant
bien reconu, je vous puys asseurer quil ne depant
ce lieu envyron trèze harquebuziers à cheval venantz à travers
larrivée dudit sieur de Rousset en ceste ville, la suffisance
Jey presté le serement et caution certiffié à la
passé par la valée de Queyras et montaigne de La Croix , arrivez
pour y donner ordre. Je vous en ay escript par
dautant lennemly. Ilz viennent du cousté de Ribiers
recours. Je masseure que avant que de les vous mander, il y aura mis
en ce reaulme, voz actions precedentes et la grande fidelité
plus parfaict et asseuré amy que vous aurez jamays, ainsy que plus
monseigneur le prince, desquelz je nay aulcunement entendu que par votre
bonne volonté que très humblement je vous bayse les mains
feront tout leur possible à les empecher, toutesfois
dira comme je masseure que scaurez faire selon que
à ma table et neanmoins, sans occasion, il me vint presenter son congiet et me pryoyt par mesme moyen de luy
ce VIIme febvrier 1574.
est allé dès hier à Paris, dont vous advertira ausy
ay nommé ung audit sieur de La Tyvolière, duquel je masseure que vous aurés
vous pouvez promettre que ledit sieur cardinal Ursin sera tousjours et bien
et après sen va au lieu de Chorges à
querir de gens à la Val d’Angronegue .Ceulx
à Teux et Val Souze là oùt ilz ont excerssé toutes les meschanstés
Nous verrons dans deux jours sy ce sera verité ou mensonge. Bien ay je opinion
advertiray de toutes choses que jestimeray dignes de vous à mesure quelles
le commandement exprès quil vous a pleu lui faire de
greffier de Laval, ce quil ne povoit car cella est à votre vollenté et bon pleysir.
les gallères de Marcelle se souviennent de son oncle nommé le
Mon depeche ne segare ; et me reserveray à les rendre
monseigneur, en longue vie lentier accomplissement de voz desirs et
advis, le plus seur moyen pour metre luy et son reaulme
responce quil ny entreroit point quil ne vid ledit La Balme
contantement et de celuy de madame la grand. Je ne me doubte que
de temps sera ung peu adoulcie. Après, je vous
proumys de tuer son mestre, sa fame et aultres de la maison
bien esperer que sadite majesté efectuera ces louables desliberations. Jay veu la lettre que le negotiateur de la paix
qui prindrent cellui quon nomme Merle, et Redon se saulva, lequel avoit
dentretenir personnaiges suspectz avec luy a permis que on aye
attendent vous fère responce, quest cause que ne
des mains denviron six ou sept cens hommes harmez tant à
et mesmes pour ne mectre en danger les troppes
Prachoran et blessé son frère quilz saisirent et menèrent lautre
le pourrés faire. Ma petite compagnie se porte, Dieu grace, le
nous ne nous trovons tousiours à propos, mesmes quil loge
Lavoypière
dressez à Vienne et à St Saphorin ; si bien que
puys deux jours. Je vous leysse à pencer comme elle peult
sellon que treuverés estre raisonnable. Sur ce, nous prierons le
qui est cy enclos. Je suis marry, monseigneur, que je n’auy peu
six solz pour recompence de leur peyne. Lesdit consuls
son sont [sic] doné par les jours. A cause de quoy, je
son sont [sic] doné par les jours. A cause de quoy, je
nos dessaings. Jay bien affères à les rendre capables
sais bien la maison et ny trouveroys pour le regard
et nia encor rien par deça quy merite vous fère entendre, si ce nest quon fortiffie
les sus dis Desmarés manipulés et deliberés de me tromper,
pour venir en ce pays, je la luy envoyerey, sy vous
santé, prosperité et longue vye. De Grenoble,
assailly, quilz ayent moyen de pouvoyr combattre ; ce gaillant qui cest
château ne se peult garder avecq le nombre de quarante
m’a promis infaliblement de me despecher. Dieu les inspire de
de lamitié de monsieur mon mestre et vous le fera aparoytre
lui a faict tenir par ledict contorroleur Lionne, et cent quil en
donner,
donner,
que monsieur le visconte de Cadenet vous
de mon neveu Balthezard. Et surce, je me recommande très humblement
estre sur la fin du temps de suspencion darmes vous puissiez
est prisonnier et laysné blessé à Chorges par ceulx de la
Dieu veilhe quilz se monstrent plus obeissantz
de mon neveu Balthezard. Et surce, je me recommande très humblement
pour X m[ille] L. ts adressant à monsieur Moisi. Et si heusse
letres ou nouvelles de mon nepveu Laval,
de ce que ie me proposois me trouver à Grenoble pour adsister
là, car le nombre se augmente de jour en jour,
quil vous pleusse me donner commission de quelques souldartz tel
comme il y a quelques [barré : art] arquebusiers des ennemys dans une isle entre Sainct Laurens et Condoullet, estant
estrangers, des suspectz et adherans aux sus n
nen aient bien necessitté, mès cest
pourrois escrire. Il m’a bailhé X escus, la somme que luy
advertis que le seigneur de Montbrun faict paier à chesque viage passant sur
Jay receu une letre de monsieur de Maulgeron du VIIe.
de Queyras, au moings les jeusnes, si la guerre continue, delibèrent de ce declarer
la cocte que monteroit vingt huict sestiers froment,
sera conservé, reconnoysan bien que mes parties tienne bride
advis à monsieur de Gordes.
quon avoyt des aproches de lennemy et particulierement
atacqués, ce que ne mesbaye en rien car je me sentz assez pour me bien
en icelluy sans lettre pattentes du roy, quoy que vous aye escript
leurs depputez en Guyenne et lautre en Daulphiné, je les ay bien
devers les sieurs de Montbrun et Miribel conferer du lieu et du temps
se mien service vous seroit agreable,
pourveu, tant pour celluy du roy que de madamoyselle de Beaulmont
se pied à lestrieuf lons couppe ici dans la
[barré : la prié] luy a dict quil y avoit encor quelque chose
sa majesté men face appeler, iespère luy remarquer si bien le lieu,
quelque aultre chose de noveau ; et ny a que moy en Molines
hier au matin environ les deux heures avant jour pour sen aller à Dye
monsieur de Maugiron. Car quant à ceulx de Languedoc, ilz n'ont pas
ou autre superieur, se desbandarent et furent trouver ung de la pretendue opinion
et de ceulx qui se sont meslez bien avant de leurs affaires.
doné de mesmes comme pourés voyr par sa
dactendre le temps de troys moys espiré, ou pendant
Nous avons, monseigneur, ces jours passés volu conférer avec monsieur Lyonne
monsieur, en bonne santé, longue et heureuse vie. Escript
hier matin et est retourné ce jourdhuy après disner portant lettre audit sieur de St
satisfait à mon espeoir comme auparavant je husse esté
de tout mon povoir. Je vous remercye bien humblement
et munir de vivres et soldardz leur eglize et
voyr, me chargea de vous dire quil vous est très humble
advisé que sil vous plaisoit escripre au comte de Beynes que sy on
pour avoir du charbon pour luy faire tenir aussi. Jespère avec layde
accordé audit sieur de La Meaulce prolongation de trefves pour quinzaine pour les
de Vileneuve quelque choze pour vous dire. Je me
qui leurs seroit une bien grant perte, accompaignée dune manière de desespoyr ; et neanmoins, il fault couryr les fortunes
très humblemant à votre bonne grase, pryant Dieu,
lieu de Grane, disant ce jourdhuy
Villeneufve passa. Ar soyr, ainsin que malloys
retour dune mesaigier qui doit venir à nuyt qui est
dans une grange, là hoùt ly ont prins sesdits
ferons de toutes aultres choses que surviendront pour lenvy
pancer et retenu le paquet qui [barré : y] venoyt à vous
cestiers deulx cartaulx trois cars daultre,
sil y pourroit avoir moien de leur donner quelque extraicte. Je croys que
Je le fus veoyr hier quil fut de retour en ceste ville.
repoulcer aurions besoing destre mieulx armés que
Martin de leur secours et desliberation. Cependant,
et, avoir faict toulte dilligence, avons entandu que
la porte où j’ouys de diverses nouvelles. Tantost les ennemys
par ces costés, je me tyendrés tropt hereulx quil vous plust
nous eussions aussi bien le moyen de nous guarder à la pleyne car, à la verité, je crains denvoyer mes gens de piet hors
quelque aultre chose que ne vauldra guières. Je ne
employés, mesmes monsieur de Sanct André lest allé visiter
attaquer La Mure que je ne cuyde pas pour estre le lieu tel que jestime
sommes asseurez de la part des sieurs vicontes et de Serignac ; car, quant à monsieur de St
par mes humbles et affectionnés recomandacions à votre bonne grace
ditz ennemys estoyent mespartys en troys troupes, estant environ soissante hommes à cheval et quelque nombre
la venue dudit sieur Draqui ; de quoy vous ay bien voullu
et de frèche memoyre, ayant demandé, oultre ceulx de
heusse votre dite depeche. Mais je scai bien quelle ha esté
arivée an ce lieu an fort bonne santé, graces à Dieu, et toute ma
avec leurs magestés et à monsieur le chancellier qui
Jay apprins quelle est en querelle avec monsieur de Chevrières
et ce pendant je men iray actendre mondit sieur le marechal audit
resoys tant de bien de monsieur [barré : Bl] Brunel que je ne depans autre
la cour du XVI et XVII. En somme, je voy que lennemy se
ou quatre hommes passans, entre lesquelz y estoyt
nous ferez netendre votre volenté. Je mande par la vallée de
commander, je feray fin à la presente par mes très humbles
Je metrey peine à scavoir quele fin ilz auront
commandementz, ausquelz nous obeyrons, après noz très humbles recommadations
scaurois escripre. Jentendz que et [barré : comme] ledit le [sic] brevet le porte, les deniers
rien espargnez. Il ny a poinct de canons comme
du roy et du repos public. Toutesfois, je n’en asseure rien pour le peu de foy que lon peult
partis, je croy quilz y fussent demeurés silz eussent pensé
de faire payer les [barré : compai] sèze sallades du sieur Jehan Baptiste
Je suis ici atandant le premier ou II jour de
service du roy et comme elle est dezirée des ennemys de sa maiesté
quant à le mettre à rançon, cest chose que je nay
d’Ambrun. A cest heure, lon debat à qui seront les chevaux de
en très bonne santé très longue et heureuse vie. De Grenoble,
mander coppies de deus lettres contenans lesdicts advis, lune desquelles
bonne grace et prie Notre Seigneur vous donner,
par ung de mes admys de la novelle opinion quil an avoyt
receu voz lettres, et suis bien jouyeulx que ayés receu voz letres de
devra et neanmoyns guider et fère bien son devoyr si
comande à Mens et incontinant que de ce jeuz advertissement, je me
et ledit sieur de La Tivolière ont estés davis de’nvoyer [sic] Le Vent [Du Vant] à
peuple. Lon feict courre le bruit que Monbrun a esté tué et
commandemant et intension. Insi le dit il. Je le vous
ce quil me promist faire. Tous ces messieurs mont commandé
de vous en fère le debvoir et vous demeurer
trover moyen de fère ungne bougne trève jusque à ses que
pour assayer de rompre les mollins, attendant comme il
certains aultres est encores dans une
commender à ce bal ; sur quoy, voiant limpertinance, mondit sieur d’Aurilly ne sceut faire
par escallade et ont tué le curé avec ung aultre
prins mon postilhon et le chival et deux paquetz que
là leur magasin. Despuys questes party
si je nen suis bien forcé et contraint, car jespère avoyr assez dargent pour
que lennemi veult venir assieger ceste vile et pour ce,
ceste ville et est sortit par le moyen de troys soldat
poinct, quy nous dist quil vous advertiroyt du tout. Despuis,
incontinent vous advertir. Je suys esté contrainct vous
puyssance les en enpecher, comme bien scaict monseigneur de votre
incontinent prisonniers. Nous sperions de fère leur
mirent le feu audict village et se vindrent camper à St André.
bien affectionnement luy vouloir donner ledit passeport afin qu'il
bien besoing. Et sil ne vous plaict dainsi le faire, vous supplye
donner votre commandement que nous suivrons
scay bonne grace. Je me recomande de bien bon cueur à votre
partir pour vous venir trouver, mays le roy ne la volu pour quelque
soit devant Ambrun avec XV c[ent] homes comme lon
coumande ; en mesme instant, madame d’Ourche ma
febvrier 1574.
remostracion que je leur fasse, pour quoei je vous voudrès
vous en ay ouy dire. Jay occasion davouer quil y a [barré : une infinité de] plusieurs
De vostra eccelenza
sua eccelentia mia chommandatto tire se quelli del
chevaulx légers
Beson, mais aussitost que nous l’aurons trouvé, je vous
nous retint au disner. L’après-disner, nous alames veoir monsieur le
et recommandé. Je n’ay poinct donné ceulx de messeigneurs
mon fait de Dieppe ; si ne peut-il plus guière tarder
que ce n’est à faulte de bonne volunté en vostre
l’ayder à sourtir de mesme avecq monsieur de Monestier et sur
qui m’aprent, quoy attandant, je supplieray le Cre[a]teur vous donner
non plus esté payées. Si vous n’aviez receu sa lettre, ie vous
de poursuivre l’effect de vozdits premiers mémoires que
là, je vous diray des nouvelles. Premièremant de monsieur de Garguas et de messieurs
a prins chemin et que le seigneur Jehan d’Austrie n’est
places frontières, en quoy les compagnies ordonnées de leur cousté et les légionnaires
dites navires. Si cela a lyeu, j’estime que c’est la bonne prise. L’on tient pour vray la prinse de
sans les novelles que l’on a receu des levées qui se font
et ne scavoit qu’il eust esté faict aucun nouveau reiglement là dessus,
de quoy j’ay esté estrêmemant aise, estimant une grande
si incertaynes et variables. Je vous advertissoys de la desfaicte du duc de Medinacelly. On a despuis
trésorier de l’espargne dict qu’il luy
après avecqz luy en l’acceptant après son décès en son lieu et
de plus grand cas, vous scavés qu’il ne va pas loing du calcul
asseurer avec le sieur de Molard, car ce sera tant moins de procès
Je scay d’ailleurs de bonne part que l’on pretend que
d’Espagne se fortifioyent tous les jours et demeurons
et l’on dit que la pluspart de la cavallerie
de la poyne en laquelle m’escripvez qu’estez
boticques estantz au près de la sienne, portantz tous l’espée au
par esdits plainctz, mais sommes tousiours aux despans
plaira doncques me faire responce et me commander comme
le roy de Navarre y arrivera ausy, qui sera
estrophié, comme je suys sans moyens, sinon que
le roy d’Espaigne. Ceus de la religion desireroyent bien que les choses ce passassent aultrement.
Monsieur, vous donner en santé bonne et longue vye. De La Tour du Pin, ce
armée navale qui est à Bourdeaux et an Brouage, doit faire voyle,
en dira comme sont allées jusques à présent, ne vous en voulant ennuer par lettre ;
quil vous plerra me fère. Au reste, Monseigneur,
faisans bruict que larmée estoict sortie du port de Messine et
grand nombre de bestail par voye dhostilité et quil
de Romans, saydant d’une provision de monsieur le legat d’Avignon,
tiramnizés en leurs maisons. J’ay veu aussi par letre escripte de la cour
pour fin de laquelle, vous avoir continué mes offres de
apprendre quelque autre chose, ne fauldray vous en donner
de parfaire l’armée du roy catholicque, néaulmoins, on ne
bien et d’honneur que moy et les miens vous en demeurerons à jamais
faire avancer monseigneur et madame de Lorraine, qui ont promis venir pour
que lieux circonvoisins, à coy je m’employerè de toute
Monsieur, en santé bonne, longue et contente vie. De Saluces, le VIme
à Messina et despuis allé à Corffu, ayant emmené
pour ceste année, revenantz à VIII XX VI l[ivres], XIII s[ous] IIII d[eniers]
madame la contesse sa femme. Madamoiselle
[ligne barrée] ne fut avec termes si
navoie rien de nouveau digne de vous, sil nest
vous diray pour recompence de ce bon ofice, sinon que nous vous en demeurerons perpetuellement obligés.
grarderey tougours ung bonns cheval pour se
que je ne fusse poinct amoureulx, [barré : comme] joseroys
on participé avec grands trihonhofes, lesquels je
chemin, soyt que lon prends le chemin de Voyron ou de
ma commission donnée, je commence en ce lieu à dresser
monsieur, receu de la mesme bonne façon que
chescun jour. Il vous plarra nous advertir du
ung pacquet de monsieur de Nevers que celluy des cappitaines de monsieur des Adretz
Andrea Doria attendoit à Gênes pour aller
Monseigneur en sa sainte grâce, vous présentant
eydes à cause de leur paouvreté et qu’ilz ont esté ruynés par
eschaufée en ce pays yci come elle a esté. Il ne
moyen, comme j’en hay la volenté, je n’espargneroye ni la
qu’il ne fault poinct faire penser de conduyre gens par deça s’ilz ne sont payez et
de Mondragon s’abillent tout de vert comme font
à Dieu. Je vous ay faict une despêche et adresse à
ausdits lieux avec leurs chevaulx, lesquelz
a de présent en mer 230 gallères et 100 galliottes touttes
qu’avés escrites à ma nièce, madamoiselle d’Ouches, j’ay seu de
à vous faire long discours des novelles,
et partiront ung jour de ceste sepmayne.
Ceulx de Vivarois se doibvent venir joindre
de ce pays de les establir aux lyeux accoustumez en ce pays. Il nous semble
à Famagoste, en qui y avoit esté prins, pour la rançon duquel en avoit demandé aux Vénitiens troys
et de ce je vous en asseure. Monsieur, le procureur du roy de
Truchon, mesmes que monsieur de Serrin, mon beau-filz, m’avoyt
la pareille à messieurs du pays) devers monsieur de Sauve.
de Condé, monsieur de Guyse et aultre jeunesse gailliarde, sont allés à Sainct
de Suze, ce XIIIIe de juillet 1572.
à Uzès avec charge de faire quatre mil hommes, sans que l’on
me dict quil ne faisoit effacoit le plaisir quil faisoit à prester pour redemander
avoit quatre mille hommes de pié et cinq ou six sens chevaux
qu’on ne l’eust peu porter sans l’offencer pour sa
mande quérir. Pour ce, je vous suplieray monseigneur,
qu’il ne fault poinct faire penser de faire passer gens par deça sans argent ou s’ilz n’ont
qu’il n’y a dangier de rupture de paix entre
passer en Briansonois où je feray quelque peu de séiour.
d’Ourche, comme le devoir me conmende, ie vous supplie très humblement daviser comme ie
Votre très humble et à jamais serviteur
volloir ayder de votre faveur et quil eust expedition car le
moyen, je suis résolu de faire faire monstre à touttes les compagnies de deça ;
fin par mes recommandations à votre bonne grâce, priant Dieu quil
lundy au soyr, mès je luys dys la voz envoyer ce quil
André à La Bucxière. Je supplie le Createur vous donner
lettre quon ma escript de Parys, pour quoy fairey
vous prieray, monsieur, de commander sil vous plaist, que mon pacquet
la tierce à Miribel. L’on m’adiousta qu’ilz avoient la nuyt
ma montre que pour nantrer poing en Piédmont en desordre
tragédie, il vous plaira entendre qu’environ le commencement du mois
vous obeyray et daussy bon cœur, que je prie Dieu
Monsieur, voz tenyr en bonne santé et longue vye, me
tenir prestes les monitions et lougies
qu’ilz ont tousiours fait au commencement des troubles passez ;
de vostre faveur en ce faict ycy de faire dire à monsieur de Mures par
l’arrivée de Balthazar et de ses compaignons à Paris
quelque chose, que je m’asseure que vous le scauryez. Ilz en sont
vous en estes quittes pour X mil IIIIc LT. Je loue Dieu du bon
advis que jen ay euz, suyvant lesquelz je delibère me tenir sur mes
Je feus hier à Gordes où tout
doler, que celle que me povoit causer
les endrois où vous plerra m’employer. Au reste, monsieur, je ne
tous ceux qui vous apartiennent par deça en sont exemptés. La jambe
disant que ce nestoit que les traictes et estappes acoustumées
Je ne fauldray, si je passe plus outre que
et tous nos aultres bons parans. Je vous suplieray, monsieur, me voulloir tousjours tenir à votre bone
je vous ay, par ma dernière, faict un petit discours, verrez quelles ne
n’empêchent beaucoup de bonnes et sainctes entreprises qu’on avoit
fauldra que trois aillent à Carmagnolles et puis l’une d’icelles de là
Nous n’avons icy aultres novelles, sinon celles dont vous devés estre plus tost
La despêche a séjouné es mains des secrétaires de monseigneur
dit que leur armée a levé le siège de devant Castelnovo, par ce qu’ilz
Vallence, ce XIXe juilhet 1572
encores, et estant par moy examiné sur ledit
ça compaignie, vray que ie crois quil nont
Il dict toutes les sebmaines trois foys messe. Je vous laisse penser quel
en si grande perplexité que je nay peu maquitter de mon
ce sont passées avec l’advis et conseil dudit sieur Bellièvre, comme ledit sieur de Chastellart vous escrit,
faire mettre monsieur le président Bellievre son frère en son estat
est sortie. Je vous en porrei mieux asseurer par monsieur de La Coste
Monsieur, vous donner en parfaicte santé, heureuse et longue
pour sa décharge davoir excédé voz commandemens. Beaucoup de
huyt jours. Monsieur de Corbans doibt aussy estre de
affection ce qui vous touchera en particulier ainsi que le
lettres adresante à vous monsieur, je ne faudrey les vous
suivant la volonté du roy, la nomination vous eust
panssions pas ; durant lequel tamps et jusques au
les mains et recepvoir voz commandemens, je ne feray ceste plus
à aultre, mais elle nous ha souvent esté rabatue par le bruict commung, mesmes
que le filz de monsieur d’Eseazs a esté tué
Monseigneur, en parfecte santé, longue et heureuze vie. De Lyon, ce XXIIe
quil a esté possible, comme jespère vous dire bien tost ; a quoy je
reiglemens, n’ay jamais séjorné une seulle heure, l’intention de monsieur
que ma joye a esté bien tost suyvye d’ugne tristesse,
a tousjours le ventre gros comme si elle estoit preste
je ne la feray plus longue pour ceste heure, si ce
assés bone esperance. Mais jay veu par une lettre du XIXe quaprès
parties, j’en estimerois le plaisir de tant plus grand. Je
son dit frère qui est isy à la suicte de
laquelle je pour suis et espère avecque layde
domaige que soyt foulle et à peyne se remectra
le nom de barron des Adretz et la dessante de ses troupes
Marc Anthoine Colonne et au providadeur des Venitiens
ses parties adverses, ains quil aist temps et loizir pour preparer
mains et suplie le Createur quil vous doint en par-
eu en leurdict du voaige de Angleterre, duquel
Et si tant est que sa commodité ne luy permecte d’y
esté cause que nous avons esté contrins par lespace de
dequoy il lest. Au demeurant, nous avons resceu tant
gendarmerye de Naples vient par la Lombardye, et que
devotion, je men voy recommander très humblement à vostre bonne grace et
je vous envoye et sur le poin, je lay regardé. Torcheffelon me vient
très aise, car laer vous y sera plus propre. Jay bien
des hommes] faire descente dhommes pour les envoyer
visite à lendroit de Monsieur le conte de Vantadoul, lequel est arrivé à La Voulte despuis
ne vous seray ennuyeux de plus long discours, si ce n’est
à la bonne vollanté et aussy regarder syl y a chose en ces
sy jay moyen vous pouvoir fère service. Je vous despecheis
letres de monsieur d’Evenes confermatives de ma prediction,
a tant affligés – de laquelle vous pouvés estre et juge et tesmoing pour
vous anvois ; présentement il ne me mandent chose que
servyttude que je vous ay voué et quant il vous
humblement à voz bonnes graces et prie Dieu vous donner,
daultant que les aydes anciennemant accostumées
très longue et très heureuse vye. De Grenoble, ce XXIXe
le pain aulx mulletz et le tout ferés escrire au petit
des peisans de Meilan, que nous estoit de grand prejudice.
estat, encor que ayantz banny l’estat ecclesiastiq de leurs
presence de la reyne sa mère et de mondit seigneur son frère. Au demeurant, le sieur de
retour de ce porteur que je vous envoye exprès. Et sur ce, après m’estre affectueusement
vostre très humble filz et très obeissant
bien et prant gout à la viande ; et que depuis
escript, je puis dire navoir heu bon jour despuis
Monseigneur, vous donner en santé longue et très heureuse vie. De
fais es prochains jours acheminer ma compaignie ordonnée pour faire monstre
de bon matin. Dieu a pourveu à vostre contentement
troubles, ma maison de Marches fust volé par aulcuns dont
mes très humbles recoummandations et à madame de Gordes, priant
fins de vostre maison de Laval, ce que je ne refuse, mais ce sera après
que ie tiens pour resu, si tant estoit quon me tint
plaict quon meyne ledit cheval lahault prez de vous où il pourra
en cest endroit, ayant salué vous bonnes graces de
chevaulx et je men yray à Laval, Dieu aydant,
ma escript pour luy prester ma littière. Jey dit à d’Aragoin quelle
quil nia rien desseuré en ce monde, sy ce nest quil
masseurant quau plaisir de Dieu, bien tost, serez
portent lintention du roy catholicque audit sieur Don Jehan de tout ce
ne vous en mande rien, ayant desja douze jours. Si je recoy
repceu monsieur de St Cerni et moy vostre despeche
que ne trouviez là-dedans toutes les particularitez des advis qu’il me donne,
de Matz y a esté, le sieur Fortias d’Avignon et Alixi Geoffroy d’Aix sont aussy
service de sa majesté. Tous les preparatifz qui se faisoient
altération et les troys jours ensuyvans de mesmes, jusques à la
de tous coustés de lever companies, nonobstant
mareschal desdits logis pour avoir moien entretenir les soldatz qui sont
qui luy est deubz de reste desdits quatre moys, tant
esté et estre assez mal traictées. Je y remedieray pour ma
vous aura faict entendre de ses nouvelles, comme il
la verité, c’est tout ce que je dezire, vous
toutefoiz receu cette gratification de vouz quil vouz
estés tous desfaictz, ormys ledit seigneur de
marry, Monsieur, qu’elle i vint pour vous
comme est pourté par ledict denombrement, je
ay incontinant faict coppier et les envoye audit sieur
hommes vollontères où il y a beaucoup de Grandz d’Espaigne,
presque faire un tourt de schanbre quil nayest quelqung
je feray fin par mes bien affectionnées recommandations à votre bonne grace,
à credito siamo pur troppo lontani dalle nostre
esté deux ou trois jours bien fort tormenté, car la challeur
à servyr ; et pour garder que monsieur de Laurys nobtienne
ha faict de son estat avec monsieur le viballif de
de vostre guerison. Ie remés à vous fère paroitre
d’Herbeys ne sont guières scavantz, ne expertz, ni les
faict pour la Sainct Luc. Je vous supplie aussi faire mectre sus ung
du nombre et souffizance des serviteurs que
Je m’asseure aussi, Monsieur, que vous aurés esté adverty
ce quelle contient. Je obliys par cy-devant, vous escrivant ce
par jour à laide de quelcun de nous aultres qui le tenons soubz les bras.
avés esté tropt mieux informé, je ne vous en feray aultre
rien à la susdite depêche pour ne pancer avoir
comme je le supplie ne sera de durer. Mon
de plus ; touteffoys, monsieur de Veynes a fait venyr
Monseigneur en santé longue et heureuse vie. De Lion,
daultant que la monstre a esté remise à aultre
une grande fascherie car à mesure quilz prenoyt mal, il me falloit
en ceste court qui ne sont guyeres assurées ; encores
lenvie que jay vous faire humble service, comme jen ay beaucoub
La despance que j’ay faicte là en faysant la levée [de] mes conpaignies, la
quil est exent de fiebvre ; et sans ycelles, je
que j’avoy baillé ung maistre d’escriture à monsieur de Gargas et à ses
ladite pretandue religion et pour les rumeurs qui ont cours, tant pour la
mesme etat, ne pouvant avoir les papiés qui luy
eu trois ou quatre acsès de fièvre tierse du XXII
deliberations de ces choses se traictent comme ceux des fames en Terence :
neveu, monsieur de Laval. Nous luy
hyer par icy le duc de Montalte, nappolitain,
jusques à ceste heure, neuf, tellement quil na disné de si bon appetit
avoir presenter mes très humbles recommandatiosn à vostre bonne grâce.
despleysant comme aussi je suys, de ce quil ne peult
une lettre à monsieur ladvocat general qui a mes procès
matin, il montat sur la petite mulle pour prandre lair.
très humblement
Brianson, encloses dans ce pacquet, pourrés entendre
depuis trois ou quatre iours, à maller promener le matin à
qui a promis de le faire conduire seurement
en fort bonne disposition, feut vouer madamoizele
faisant, oultre lobligation que ledit sieur Dubosc vous en aura, je le receuvray
allé ung sergent du cappitaine Pellisson, lequel a desbouché
et de cellui de madame de Gordes et de mes nepveus
votre dit paquet. Nous navons chose de noveau digne
ny sejourner vostre compaignie. Monseigneur,
guerre et quil ne veult que paix. De Lyon, ce
justiffication que de la droicture de voz actions qui
sen sont allés et ung en mourut lundy dernier et quil
pauvreté et pour estre exemptez, sil estoict possible ; je leur ay
comme vous vertus et services meritent, il vous faille defendre de ces
demain le matin à Allières voir monsieur de St André
là jusques à mardi pour sen aller demeurer deus jours à
salue votre bonne grâce des plus humbles recommandations
Le Mazel, disant qu’il ce tenoit en Daulphiné au prieuré
comme je luy ay faict entendre jà par deux lettres. Aultrement,
Ledit marechal des lougis me parla que ses gensdarmes seroient
ainsi de bout et me sentant assez mal pourveu, combien que
digne de vous escrire, qui sera occasion que ne la vous feray
pour faire tenir par lettres de change en Flandres ;
president Bellièvre. Je vois bien quil tascheroit de prendre
et du mandement pour le faire signifier et ayant receu la partye vous
our nous en revenyr le jeudy icy, de nous en cheminer
Monsieur de Montleue est ordonné commissaire pour votre compagnie
par sadite lettre que je vous renvoie. Je loue Dieu quilz laient regretté
de retour, ledit Roucoulle me monstra le[s] cicatrices
fère response à votre seigneurie et masseure que
Jaunage ; bien pretandons nous mardi aller à St Prie et revenir
je me sens touts les iours renforcer et treuve fort bon
je me sens touts les iours renforcer et treuve fort bon
oster ma cause du grand conseil, en ayant charge lon a les
faire ceste faveur solager notre ville de ladite charge, joinct
est querrée de present en ses mains et y sera jusques à ce qu’elle soit
plaisir que en considerations des troubles passés
lequel doibt faire le payement de vostredite compagnie à Moyrens.
de leurs serviteurs qui venoit querir des vivres
Monseigneur en parfaicte santé très longue vie sa grace.
tenir l’ediffice couvert, y comprenant ce qu’avez ordonné de
notre frère de Lyon le IIIIme, jay seu la convallescence de mon neveu
Mures qui est ici. Monsieur d’Hourches y est [barré : icy] aussy despuis
de mon neveu et ie nen ay receu meins de ma part ; ie loue Dieu de sa
santé et tout le reste de sa conpagnie, dont ien loue Dieu et le
de la presente pour vous supplier, comme je faiz bien humblement d’avoir
passera, je ne feray faulte den conferer avec luy. Je suis en oppinion
qui les entretien plus en esperance dudit voyage. Jay oppinion, mon seigneur,
hocasions quy le faict contenter de ce quila.
ainssy et par ce moyen vous advés contanté lu[n]g et satisfet
Votre très humble et très hobeissant serviteur
pansant aller treuver moy mesme, je ne vous ey pas anvoyé si
memploier. A quoy je suys tenu des long temps.
de ceste pour vous supplier comme par icelle nous faysons
Dieu le vueille, entre les mains duquel la disposition
les palephenières. Je suis estée en grand peyne ayent entendu
Ie suis esté trèsaise d’antendre la guerison de mon nepveu
Son commis a dit à monsieur de Chaponnay quil pence que
mais mesdits seigneurs, par plusieurs bons respectz qu’ilz m’ont
Monseigneur très heureuse et saincte vye. De Grenoble ce XXIIe jour de
bonne volanté pour leffect, laquelle ne sera
fournir pour votre pention (comme il ma dict) mil livres vous en
jespère que dimenche ou lundy au plus tard, Dieu aydant,
qui me pria de se faire. Je nay encore receu
mais en tout ce quil vous plairra me commander et
prethendue reformée, combien quil est à croyre
monsieur d’Allières et ma seur sont tombés malades
disposition en laquelle il est maintenant, esperant quil sera de jour à
Chastellard et ay grant regret que je ne suis encore en disposition
recepvoir voz advis et commandementz.
vouloye faire et fère gaiger aulcuns de ceulx qui
me tenir tousiours en votre bonne grace, à laquelle
peuple, car le septier se vand jà deux escus. Je
serviteurs que vous ayés. A present, navons rien de nouveau
plasse dhome darmes, que se soyt mon nepveu de
vous die que ce pandant que jay esté ça hault, lon ne ma guières
mescredy 27e jour daoust 1572
Savoie, lequel puisquil at prins le chemin de Paris,
les Reynaulx, comme je fus sur le ponct du Rosne à
que partir pour men aller à Allières où je vois disner, les
à leurs amys quatoliques de peur que soubz le preteste de ceste nouvelle
de monsieur de Suze est ordonnée en garnison à Pierrelate et mont prié de
ous avons treuvé qu’on l’a très mal faict exploicter
clerc qui se rua sur les Suisses assés indiscretement, mès
vous a pleu m’envoyer, pource qu’on ne trovoyt home allant
gardes que nous y continuerons jour et nuict,
aultres armes n’estans guyères loing d’eulx, attandant votre
formée ; je ne veulx oublié vous advertir comme j le jour
les consses de septe ville furet averty de seus de
de soldartz ; et nayand treuvé personne dedans
Je n’ay poinct heu de responce de Monsieur de Rosset,
avoyt faict entendre, il alla coucher lundy de Chambery et que
à lautre. Je ay trouvé à mon arrivée deux despehes votres
le luy voulloir ainsi permettre, comme jestime que le
les [barré : uys] trois cent livres pour lesquelles Mizaud mavoit
chemin et mon incomodité my font beoucoup
avant, qu’en brief, je pouray avoir recouvert ceste perte, que sera l’endroit
celluy quil treuveront bon, je prandray car puis quilz sont
estat que les desains quon prandra de sy long tamps
lundi prochain et la fera siner, à ce quil ma promis. Pour le faict
pour le servisse du roy, monsieur de Sauve ma
si jeusse plus tost trouvé la commodité d’ung porteur pour prandre mes lettres,
lofficio ch'io havea deliberato di fare subito doppo il mio arrivo a
monsieur d’Aix en faveur de ma ditte tante est sinée ; il
le marechal de Danville pour navoir mon cas prest
à sa magesté, et à vous et ne se treuvera, comme pourront tesmongner
à laffaire de St Sernin, quest ce quay advise pour
prouchasser, vous suppliant, monsieur, de croire qu’il n’y
troys jours, sur paine de la vie. Il a faict constituer
le tout, en leurs en rendent bon conte. Comme ilz auront la vollonté meilleure pour le service du roy
deux beaux motons pour descouvrir de moy s’ilz auroyent
de tout ce que il vous dira de ma part, car par
tant dhonneur que de me viziter ; et vous puis bien
ou cinq jours pour ce pendant donner ordre à tout
de lanvoyer querir vers vous car je le leur balheroy
commandé et par mesme moyen esté respecté d’eux, je vous vouldroys
la soudayne mutation de temps que nous avons eu en ce pays et des froydes et grandes bises
prestz faictz au soldart, il sen sont dispencé et le luy
conte qui dict que monsieur de Valavoire a esté tuhé dans Paris
et prudence. Bien vous diray-je, monsieur, que
aussi hors de paye et dont je suis prest en lannée dudit compte
vous navez personne en ce monde qui desire plus les
sy vous y faictes sy long séiour. Surce, me recommandant à votre
vous plese me tenir à vostre bonne grace, à
derniers troubles, il auroyt suivy le party de ceulx de la religion
que ma compté Collin, lequel vint au soyr
sy jeusse sceu quelque chose digne de vous et aussi que
suivi les trouppes et porté les armes ès derniers troubles, ce
son chemin par terre suivant le conseil de monsieur de Sainct
estre interessée en ce quilz ont [barré : h]en leur pouvoir ses maisons
auquel estoit Don Joan quand il partit de
ces desseings. A present, nous attendrons à veoir ce qui surviendra, et pour ce que je ne
charrettes, batteaulx et aultres choses dont ilz auront besoing pour
suivant votre commandement, lequel à notre très grant regret n’avons ousé exeder.
envoyé, comme vous verrez par sesdites lettres, coppie des lettres que le
est allé à Napples pour negossier quelque
depesche que je feis lors que je le vous recommanday. Messieurs
parce qu’il est si grand que pour s’y garder de surprinse, il
suramant sans luy donner cete dépanse quy luy
dicelle continuer comme jay veu par plusieurs foys
d’Amville, lequel je vous envouye. Seus de
sepmaine prochaine. Surce, me recommandant bien humblement à votre
voir plus tost que je ne feray puis quil nous
bon voloyr de [barré : ne] vous, monseigneur, et le nostre
Nous avons bien d’aultres passeportz par vous sur ce expediez, mais parce
porta hyer au soyr, que je luy renvoyay incontinent pour ne
con effetti il molto desiderio c’ho di farle ogni
tendans a mesme fin, ne portent tesmognage de voloyr oublier
l’authorité qu’on veult dire que je me suys attribuée
les autres pour leurs amis, autres pour moy et à mon refus pour leurs
que puissiés mettre en effect votre dessaing. En ces
de peur de me travailler. Je ne laisse pas pour cella
monsieur de Mandelot à ce qui sera necessaire, et de là m’en aller par
face merci, car je massure que monsieur de La Coste nobliera rien
de Provense que de Dofiné o[u] Contat, et de quelques
bayla et que depuis je fus à Laval et ne me
la damoiselle qui les chante si bien. Je ne scay rien de nouveau
la moindre surcharge du peuple que se pourra, de quoy, monsegnieur,
charger noz grephiers d’en envoyer [autant] par toutz les balliages,
ne fère ce quil doibt à mes enfens que je l’y veulx
le mareschal de Dampville, je ne fauldrey
anquores prest. Nous irons bien an plus petites
dicelluy. Il reste que votre bon plaisir soit
leur en avoyt sucitté ung aultre de plus grand callitté,
de Lyon, mès le devoement que jay heu ses jours passés
car je n’ay plus que cella qui me fasche de la suite de ma maladie
recomendations. Priant Dieu
assurement advis comme l’armée chrestienne avoyt entierement
ne dautres particularitez. Je ne vous en puis [barré : rien]
et chevaulx tous prest car y se fault metre en campanye et se amasser
à votre bonne grace, priant Dieu
en payant raisonnablement. Je vous prie dy envoyer,
que vous n’en serez jamais payé sans leur mander despence à bon
votre seigneurie y adviser et me conduyre suivant vostre
honcle qui est malade. Et si ce pendant, il surviendroit
que monsieur le cardinal d’Armagnac a advisé ; et
nouvelle de telle importance, je vous en ay bien voullu
Là où je nay encores peu entendre quel seiour il y
je ne creyns que Lourioul, sy par fourtune hon n’y
Et quant encores mondit sieur de Rosset meust plus tost envoyé
huguenaultz, et moy, sentant la furye du popullas et entendent
ilz mont leissés. Jay coumansé quelques purgations et regimes, dou je ne serey
il rompit une fenestre ferrée. Je l’ay faict suyvre de tous coustés pour le faire reprandre.
ier, les messieurs le conte de tende, de Joyeusse et de
une letre de monsieur Gentil une heure auparadvant, que hyer maîtres
une letre de monsieur Gentil une heure auparadvant, que hyer maîtres
recommandations à votre bonne grace, comme je fais aussy les
ne debvoit arriver que jusques à dimenche prochain à Lyon.
que, avant que davoir donné ordre à mes affères et mesmes à certeynes requestes que jey près
Saou, et me le mena en ce lieu ; lequel je interogey et
jour esté saigné à rayson dung catarre quy mestoit
malade, et ung prebstre fort homme de bien et bien catholicque,
mieux, Dieu graces, se est-ce quil est à la main destre et ne
la maison de Tournon pour le recepvoyr et ay advizé
quavés faicte dresser sur la lettre que dictes, monsieur, avoir resue d[barré : e vous]u roy,
me de Gordes soyés en bonne santé comme aussi sommes nous
droicte, de telle fason que à peyne pouray-je signer la
le depart de mondict segnieur Alphonce allant vers vous. Monsegnieur
faire tenir le pacquet cy enclos, car je nay point moien
vous asseurant que oultre que vous satisferez en cela à lintention
Bien tost après, nous receumes les letres de messieurs d’Argentenant
que prierè Diu
feu monsieur le conte de Tande. Je vous puis assurer que je
graces, les quelles je salue de mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner
moyen de vous faire très humble et aggreable service ; à quoy je seray toute ma
s’ilz eussent aussi impourté tant soit peu le service du roy, je ne me fusse point faict ce
hier à Gargas, s’en allant vers vous en poste.
Je vous supplie luy envoyer ma letre que luy escrivois
pour luy et pour moy, que pour veoir son ficce qui y feust le vielle.
demeyn à Saint Poul trichasteau. Il pretans
commandement de laquelle les lettres se dressent, avec experance que
advient tous les jours quelques maladvisés se pourroient
respondu à la lettre que monseigneur le mareschal de Dampville m’escrivit
necessaire repparation deppend de ce que il vous plairra de commander, encores
ejourné deux jours ou environ à Maroles chés
Votre très humble et hobeisent serviteur
peys par la poste. Ne scavons si lavés receu
que le verrés, je ouvris sa letre où, comme se vous a pleu
recepvoir voz commandemens, mays la diète ma
Il a esté extremement plent et l’est encores bien
escript Villefranche, je ne me puys
service que je desire luy faire toute ma vie que je
et me mectant en debvoir de faire ladite creue, jaurois esté attainct
de loger lesdits soldars ny aultres gens de guerre quelz quilz soient
peu en ce quil vous ha peu me commetre et dezirent bien
pour vous dire à Dieu et vous suplier très humblement que ie aye tant de bien
graces de mes très humbles recommandations, comme faict ma seur et mon frère, priant nostre Seigneur vous donner
pourroy jespère venir meller icy en possession
à messieurs d’Evènes et de La Roche que
L’ons m’a script plusieurs foys que à La Breoulle y advoyt
ay tenu propoz, nayant volu laisser en arrière le service de sa Majesté soubz coleur de leur
letre que je receux hyer au soir de monsegneur le duc de Savoye du
comme jay entendu du Cheilard qui sest gecté dans Nismes
par trop retif ; oultre ce quil est bien à craindre que telle
que je me debvois pulger a cest aucthonne. Pour cest effaict,
ung autre pacquet cy encloz, avec la lettre quelle a receue de
sergent majour d’Ambrun, desquelz, monsieur, il vous
impossible d’en revocquer le peuple. Et leur
les deputés de Nymes, ausquelz il a envoyé sauf-conduict. Ilz
ne voys plus que je y puisse longuement endurer, mesmes que ne scey
afin de prendre garde à vous, mesmement aux passages
Marcieu et à moy de ce qu’aurez aprins de nouveau en votre voyaige,
Vostre très humble et très obéyssant
Je reseus je voustre paquet adresan à
deceus qu’ilz sont en France. I’espère, Dieu ay-
de vous une sauvegarde, laquelle je vous supplie
que les uguenaudz qu’avoyent peur, s’en debvoyent
Monsieur, qu’en parfaicte santé, vous doint
m’an vois demain à Bonnevau avec le seigneur du lieu
dit mardy dernier à vostre disné à Montoyson. Pour n’avoyr aultre chose qui mérite vous escrire
me renvoirés Lainnette, laquelle pourra raporter de
pourter l’obéyssance à quy l’on doit. Vray est qu’en toutes les
que, en ce lieu d’Orpiarre, toutes choses y sont
par terre demain pour le jour. J’ay heu plusieurs plainctes et requestes pour sauver
Laval, je m’en iray là unne mastinée vous béser
réduitte à huit moys. Quant au nombre des six vintz soldatz, je
lequel a passé pour s’en aller en Provence et me
à lentour de ceste ville, tellement que monsieur du Chastelois, visénéchal
messegneurs de parlement en la première chambre, contre ung de
roy, mais je tiens pour certein que ce
prompt à ouyr et tardif à croyre l’ung, sinon ne pouvez vous refuser ;
la veniés voir, mais que ce soit asteure là, ce sera moins mal.
très humblement de la bonne souvenance qu’il vous plaict avoir
et heureuse vie. De Paris, ce XVIIIe novembre 1572.
n’ayant les moyens comme vous scavés se pouvoir
trouvé que depuis le septiesme de septembre jusques au
comme me semble l’est nécessaire. Monseigneur a, ce jourd’huy
six jours à revenir. Monsieur d’Evènes et moy demeurons à cause
pour ce qui a esté nécessaire à monsieur de Gargas comme livres et
du roy, que le commung disoit estre party pour leur laisser
playra. La Provence en faict autre quatre et le
partie. Nous avons à faire à un conseiller Clausonne, qui est un terrible homme,
l’esmotion qui est pancé survenir ici despuis le partement
porroys estre informé par aultres que par ledit
Dieu de la continuation de vostre santé et de madame
responce de cela qu’il vous a pleu m’escripre du VIIe du présent
tousiours en alarme et comme scavés trop mieulx les
sieur de Pierregourde la luy a baillée pour la porter et randre au sieur de
l’affection que j’ay de vous faire très humble servise, et mesdits
petit mot. Dieu grâces, en ce pays, tout le monde
de sa magesté que por le votre. Mosieur de
très humblement les maintz, priant Notre Seigneur vous donner
priant Notre Seigneur vous donner
voldrois ne ozeroys escripre s’il n’estoit bien verité et [effacé] moingz
communautté et le sieur Chapanay notre second consul y estant que ainsi le trouvés
quar le Ronne e[s]t sy petit que il fust gameys.
précédente, je vous direy qu’il n’y a peys ne prouvinces
présant porteur, pour vous suplyer bien humblemant, Monsieur,
non plus que du dépêche que je receu naguères du roy pour aller
que j’auray affaire pour le service de sa maiesté. S’il m’apporte quelque
à respondre de sa charge. Il a à rendre compte de quelque partye
Monsieur en très bonne santé, longue et heureuse vye, saluant voz bonnes grâces
ensemble la patente de sa magesté que l’on fera publier ce jourd’huy. Je vous
de son monastère, votre cousine la conselleire et moy en
et instance que j’aye sceu faire devers noz consulz de faire couvrir
d’en disposé en tous événementz, comme il vous plaira duquel datte.
trouvera jamais maulvays ce que l’on fera pour son service, et ne seroit pas temps
vous donner
bonne santé. Je crains fort que les grandz froitz qu’il
de ne m’opresser de si près comme ilz font, joinct aussi que
entendre. A tous coups on nous donne des allarmes de
quy hont esté jusques à présent avecques toute la vigillence que
le mareschal Dampville, suivant ce qu’il m’a mandé,
papiers de lamonytion despuys que voz fustes à La Coste
novelles que madame la duchesse d’Uzeys serat
suplier lur donner homme por lur commander
tenent six souldats ordinairement audict chateau, à quarente
a fleue de l’esgout des
qui se présenteront, scoit pour le service de sa Majesté
soulaiger qu’aucun desdits habitans, encores qu’il soyt de la nouvelle opinion
aussi se tenir prest chacun pour la levée de quelque nombre de
infinye vers vous deux. J’auray donc, Monsieur, seullement à vous
faire service à sadite Maiesté et à vous, lequel i’espère
soit paié l’argent s’il en aura à faire pourtant me pourrés mander le
advis audit Grignan à cele fin que je vous atande
lesquelles vous pauvres subgetz vous remersient
cent hommes bien armés et vieux soldars desquelz
très humblemant, Monsieur, croyre tant ma lettre précédante, que la créance que
après m’estre humblement recommandé à voz bonnes grâces, vous donner
vois avoyr me le faict juger. Je n’ay point encores reçu des nouvelles
possible, mais tout est si extrêmement cher qu’il n’est
courtoisies que vous luy avez faictes, qu’il vous en demeurera toutte
continuer à la forme de votre ordonance. Je fis incontinent retirer Galhardi suyvant
et hors de commerce, nous aurons peu de commodité recepveoyr
puysse icy quelque chose pour le service de sa magesté
et des Cantons, et la responce ambiguë que vous a faicte le sieur de Montbrun, que
vollentiers la requeste que je leur en fais ; ce que me
bien assaillis et défendus. L’on a faict aussi de fort belles masques et
pence que monsieur le présidant Belièvre vous
le mareschal de Montmorancy qui a perdu sa fiebvre.
ma fame est réduicte et constituée, l’ayant trouvée
pour tout ce qui vous appartiendra. Sur ce, je prye le Créateur, après
XVI livres et huict soubz la charge. Je n’en ay encores point vendu, n’est
et mesmes comment il s’en vont à demye poste
tousiours qu’il vous plaise nous faire ce bien que
lequel, sy je n’avois cogneu très affectionné à vous,
vous discourira la teneur de la dépesche dudit sieur de Lombes et mes résolutions, auquel
L’armée turquesque, estant assiégée soubz Modon, sceut
vous supplier me permettre d’en faire tirer ung ou
Monseigneur en parfaicte santé longue heureuse vie. De Gargas, le Xe décembre
tousiours de son papa, qu’est tout ce que je vous puys escripre pour le présent
de Laval troys cens frans que monsieur Maniquet s’en allant
d’aussy bon cueur, comme je prie le Créateur
d’Orenge, et moins d’auctorité la mettre en ses mains, car
vous serés. Monsieur, je vous suplie très humblement
Monsieur d’Apt ne faict qu’arriver ici d’Apt où il avoyt
amitié qu’il vous plaise me porter. Vous
ce que ne lui ay peu refuser, bien que
mettent en poine et les leurs, Dieu seul y peust
et viend lire à l’heure qu’il luy plaict et s’en va de mesme. Le voyant de si bon
vous et madame de Gordes continués tousjours en bonne santé,
me recommanderay très humblement à votre bonne grâce et à celle de
l’affaire ne soyt retardé, ay laissé ladite lettre au logis de
le bien ecclésiastic, car il n’y en ha ung seul qui n’en
receu elle que vous dittes m’avoir escrit par Bourgel. Quant
service. L’on faict icy forces levées et préparations pour combattre ce
faict payer aux communes portées par ladite commission.
veoir par l’extraict cy enclos. Touttesfoys, ceulx qui ont donné
Genevoys luy avoyent mandé deux gallères à Florence
le paouvre peuple est entièrement ruyné, mesmes tous les villaiges
j’ay faict pource que l’on sceu en ceste ville que vous
plaira à quoy je ne fauldray d’obéyr. Au surplus, il
ce XVIe décembre 1572.
baillès la commission qu’il vous avoyt pleu me
Monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vye. Au Monteilhimart, ce XVIe décembre .
pour entendre de luy si l’aura agréable ce que
de nouveau deça, fors la continuation du voiage de
nécessaires pour mesuis nous en pouvoir estre advertis
bien servir d’excuse en vottre endroict. Je me recommande bien humblement
ce mardy IXe décembre 1572.
ville où le roy sera de retour demain, comme l’on estime. Ses
dernièrement en ceste ville, nous permectre et octroyer traicte
troubles, pour recongnoissance desquelz sa majesté luy a accordé le
comme vous m’avés escript du VIe. Sy d’aventure vous
monsieur de La Coste qui n’oubliera à
de nouveau qui ne vous soyt vieulx ; et sy y laisser monsieur
pastés toutz les dimenches. Si ma santé et le temps le me
monsieur en parfaicte santé, longue heureuse vie. De Gargas, ce XIXe décembre
a poinct voulu escripre pour luy. J’escripvis à monsieur le président Truchon par
excusé s’il ne peult présentement satisfaire à ma sommation, d’aultant que son honneur
pour vous asceuré. Notre Seigneur veulle le tout conduire. S’il vous m’encroyés,
et m’y vois plongé pour le reste de mes jours avec
livres de rentes sur la recepte généralle, à raison du denier douz,
pied, et que à Genève en font quelque nombre ;
monsieur, en par faictte santé, longue très heureuse vie. De Gre
donne aultre advertissement que de nous asseurer du sel
n’estes pas si soudain que quant bien vous ne recevriés si tost la
ceste-cy par les postes pour vous donner advis que je tiens d’ung parent du sieur
ceste peine. Mais nous craignons que cela apporte longueur à
vous faisoys antendre come monsieur Maniquet nous avoyt
procéder contre les désobéissantz comme contre criminelz de lèze
avoit tort, encore qu’il aye son serviteur. Monseigneur, je
monsieur, qu’il luy plaise vous conserver en la sienne, avec très parfaicte santé
garder de faire les mauvais, qui seroint comme je pense bien aisées
qui y vindrent avec une requete soubzsignée de tous les autres, par laquelle ilz me
conservé celle de banque que les votres, car la pluye l’avoit touchée ;
mes amys qu’ont cognoyssance en semblables affayres, et je trouve
desdites compagnies. Il y a quelques jours que vous letres de
j’ay employé pour monsieur de Gargas. Je vous l’eusse envoyé comme
du présent, de sorte que vous demeurez jusques à présent du tout satisfaict
escris, les affaires du Languedoc sont les mesmes affaires
Recepvoir vostre commandement daussi bonne
monsieur de La Voypierre qui est aussy banquier, lequel m’a dict
que je ne me treuve en ce pays pour vous acompagnier et
amena l’artilerie // [// de Lion] avecque monsieur de
mon amitié, je ne luy voudrois conseiller chose ny à son désavantaige, ni
attandant que les chemins soient plus deslivrés, pour vous
d’en avoir en brief d’autres novelles,
deux moys de ladite année, Bragelone le quartier d’octobre
appareillez de luy succéder en cela et de vous faire tout le service qui sera en notre
absenti subito arivati faremmo la mostra, è il
cette grâce de me mander de vos nouveles
et briesve expédition de sondit procès que faire ce pourra et de ce en parler
Je m’asseure monseigneur, que vous n’eussiés trouvé bon que je m’en fusse
capitaine Marc Virgile qui, avoir ouy
il arivat tout in continant et les separat. Il ny
à Tholose d’où il est. Il est à present encor en Alemagne où il fut
audict voyage, auquel jespère (avec l’eyde de Dieu) que tout yra
fin je seray contraint demployer la lettre de banque que m’avez en-
s’achemine selon que ses affaires leur peymetent, vous
vous tenir en sa saincte garde. Escript à Paris, le IIIIe jour de janvier
monsieur de Sainct Sernin et monsieur de Cabanes
et très hereuze vye, me recommandant humblement à votre bonne
scavoyr comme cest que nous avons à tenir scachant
Toutesfoys ne demeurons pour cella à faulte de bons passetemps
Votre très humble serviteur
contenir dans le lict le 3e jour après environ les sept
à votre bonne grace, priant Dieu vous donner, monsieur de Gordes, en
parler à la Grand et ma dict que le
mère est toujours en sa chambre mais nous esperons la voir
dernier, monsieur le conte de Ventadour heust une
le passé, daultant que je nay aultre appuy ny aucune esperance
empecher la descente de lartillerye quon faict descendre de
avoyr faict. Il y a assés temps pour en estre entierement esclarcy affin de decouvryr
la garde dicelluy, sy bien quil se treuve avoyr
qui estoit en eulx, de laquelle nous desistames suyvant votre bon voulloyr, et
volonté mayt cuydée estre très mal recogneue ayant passé les
si li plaict par quelque bon moyen que sera la fin de
sabàs sy extreme quil nestoyt possible de voyager.
faire la reverance laissant icy ung de mes gendres accompaigné
despuis informé avec plusieurs notables personnes contre
commandementz comme je n’ay jamès eu autre volunté et prieray
cour et encor plus en celle de Rome. Nous en somme allé parler
hommes de pied et IIc chevaulx près des notres qui sont à Covisson,
le bon jour,
convienne faire telles procedures, et moings que leur bien requière
ressort, sperant ny havoir holmis peyne à lexecution
très humblement de les pouvoir de quelques aydes,
que je suis après à faire dresser aux despens du pays suivant la
aultres, sentent pour le reguart de la noblesse de la nouvelle opinion et de ceus qui les
liberalité, nous octroyer ladicte permission et traicte de bled, faisant cesser
choses devant [barré : que] quen ordonner ; ce pendant je vous prie [barré : cri] fayre
humblement en dire à mon frère de Monfrot votre
et alarent quocher à un port de Souyon. Ung de
repasser la rivière à le voullunté, qui me faict vous prier bien
quelques lieux, ainsi qu’a faict du cousté de Thoulouse monsieur l’admiral qui a
le bon plaisir de sa magesté a esté tel vous en fère la declaration
est si sage et de si bonne grace et quil y fault en cores donner ung an à passer son
escripre qui me fera fayre fin par mes très humbles recommandations à voz bonnes graces. Priant Notre
Madame, en parfaicte santé longue, heureuse vie. De Gargas, ce XIIIe janvier.
de prendre mil trois cens livres suivant le contenu de laditte lettre de ban-
du Daulphiné, lesquelles lesdits conseillers eschevins vous
la commodité. Je vous diray, monsieur, comme les estatz
de bruict, frappementz, batteries, blesseures et aultres choses qui se commectent en ceste
oquations quy seront de son contantemant que pour aultre de mes
pour vous y fère service que pour aultre affaires que
au souer que il[s] chargarent aucuns marchans
une grand aumosne et sollagement pour les pouvres
forny plus de vims arquebouziers que il ne
la volunté de sa magesté ne se peuvent asseurer
Aymar de Chaste
poinct et sepandant il vous pleira me commander et croire
avecque sa magesté, mais lon ne scavoyt encores
procès verbal de leurs oppositions et puis vous renvoyerè le
les enfentz vous feront service ung jour, Dieu aydant. Je vous supplie
humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner,
Monseigneur, vous donner en sancté, heureuse
patante addressant audit commissaire ou aultres deputés par vous ou
besoingt de support, faveur et ayde que jamais. Car les grandes
que me donnés par toutes vous lettres de y estre bien
chose que je neusse jamais attendu deux. Attendu mesmes
monsieur, quil vous doint en parfaite santé, très heureuse et longue
et qui daillieurs voz demeurera toute sa vie
singulière recomandation et me tenir en votre bonne
auxfins quil vous plaise en ordonner à voz bons
le Createur vous donner en sancté, heureuse vie. De
seingnorie dantendre que cest et me comander
Vostre très heimble et hobeisant
de la guerre avec les aultres et moyens de conseil
archier sollicteroit lhors de lexcès commis contre moy,
du roy. Ce faict, jay arrenté pour ung an au plus
my treuve. A ceste occasion, monseigneur, ie vous suplie très
qu’elle sera dans peu de jours. Venant icy, les ennemis s’estoient mis en campaigne, feignans
sentons bien peu de froid, estant toutes les neiges et glaces fondues,
contantement de leur majestés de y intervenir,
au Vallence, ce sera mon droict chemin pour allé voyr
il a usé à mon endroict qui macroist
aurois fait ainsi que par vous m’est commandé. Nestant toutesfois cependant en sejour,
frais et despences, je serois bien content et me feriez plaisir si par
Villeneufve de Berc à Aubenas. Il y a perdu quelques
supplier luy faire ce bien de luy donner une saulvegarde
me[r]ssy. Yl la fet le puls est[r]eme fret quet posyble pour
paier. Vous savés que monsieur de Suse [barré :les] a obtenus à
de ne perdre plus de temps, je vous prie donner ordre de les me
à monsieur de St André la copie d’une lettre que j’ay receue de mon frère
Au moins asseure il qu’avant son partement de la court,
de Clansayes, des Torretes et de Roynac. Despuis suis esté
avoyr preseance jesques je husions esequte la
lartillerie de Lyon devoient de party lundy, elle
de voulloyr comprendre iceulx ou semblables esdites saisies ; sur ce je
avez receu fascherie et desplaisir de lune, que vous recevrez par le
supplions nous advertir de ce que nous aurons à faire audit faict
que je n’ay eu le moyen d’abandonner mes homes et je mesforceray
corde à mesche, les consulz dudit lieu ne mont vouleu aulcune chose bailler sans
de Joieuse se porte ; tellement que sy ce nest que
tousjours à votre bonne grace et croyre quil ne
ce quil a peu pencer estre agreable à sa maiesté
nouvelles, que ie prie Notre Seigneur quelles puisent estre telles
par terre. Monsieur de Mandelot ma monstré la copie dune lectre du Jeune du Bourg à monsieur le
sa majesté avoyt envoyé à monsieur le premier president
y obéyr daussi bon cueur que je veulx faire en tous
demeurons aulcunement en peyne de la santé de madame de Gordes, et nen serons relevé
aultre edict du roy publie en ce siège et quil y en a aulcuns qui
publication a esté faicte par les caresfours de ceste
monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue vie.
à ramadouer, car au paravant que men escripvissiés, ilz men
de reste. Lon pourra voir par son compte en quoy elles
longue vie. De Gap, le XXIXe de janvier 1573.
le seigneur de Cugiez, de lettres et faveur et recommandation
qui se presenteront. Sur ceste confidence, monsieur, je
la Seigneurie de Gennes affin daccelerer la levée des Corces quilz ont promyse et mande
très bonne part tout ce que mavez mandé, et garderay soigneuzement
et que en temps de guerre mes subjectz ont accoustumé se retirer en ladite
à ses parens et amis suivant votre intension. Vous
letres de Grane, bien que jespère que asurement monsieur
de Cugie, en laquelle je pretens resider quelques années, ayant pour cest
feray autre discours que pour vous dire que jatendz voz compagnies
trois moys, tant seullement mais nous les ferons bien
ont demeuré sur les galères depuis quatre ou cinc jours en ça jusques
regret que naions moien vous escripre plus souvent mais vous nous
son service en payant raisonnablement. Sa
cesteci à monsieur de Langes, m’assurant quelle vous
tousiours tant asseuré, monseigneur de votre bone faveur
pour satisfère au coumendement quil vous plait me fère
quil nest. Toutes fois, comme je leur ay dit, il ne luy
seigneur de Carcès. Monsieur D’Entrecastraut a 10 livres tournois par tout
amasse beaucoup de gens. Se ne sera où je le
à Chartres. Je nay poinct de novelles du camp puys celles
pour n’avoyr le moyen d’en entretenir si grand nombre comme elle me sont bien necessaires
ne fust retardé et que les desseins et entreprises que jay faictz
de Monluc regente, quar monsieur de Tavannes ne si est peu randre à loccasion de sa
provinsse veulent revenir et bien tost jespère estre
promesses dont on luy a escrit aussi quil soit maieur car autrement
bonne santé et man suis veneu en seste ville
très bonne vie et longue. Du Montelheymar, ce XXVIe
au long de toutes novelles et de nos estatz,
Je me suis tousiours doubtée que mal aysement vous poryés resouldre
assuré de la continuation de la santé de mon nepveu de
la maison de votre maistre, je vous eusse
vous prye escripre ung mot à monsieur de Pierre Gourde
partit le XVIe, qui me fera fayre fin, après vous avoyr baysé
me gardera vous en faire plus long discours. Sur ce, en
Mirabel, pour des inteligences quilz ont dedans, et mesmes de ce lieu
monsieur le president Myllet en sa lettre cy joincte, où il ny a pas
lieu de Montellimard, à vous en escripre. Presentant sur
oppinion aux catholiques de ceste ville, tellement
Pourquoy lon se remect à vous de ce que vous estimerez estre affaire en votre gouvernement.
le marechal de Dampville mande toutes voz quatre compaignies de gens de
lesdictz Arerés ; et vous peux bien asseurer que
Alleret, jay opinion quil a receu la votre dans Pierrelate,
humblemen de me vouloyr esqueser si je ne
aux granges près le bord du Rosne, hou aultre que
quelconque, je nay peu avoir aultres pièces
monsieur en santé, bonne et longue vie. A Saint Leger, le dernier jour de
avecq’ eulx pour secretaire ; lequel conseil sassemblera dordinaire
à laulbe du jour, il y entra quelque nombre d’hommes
nayant jamais pourté les armes et ne faict aulcung acte
feu monsieur ladmiral. Le dit Rosne asseure aussy que larmée de mer du prince d’Aurange
garde ayant esté requis par lessudictz consulz et en vertu
comander et vous feray humble service
quavec une eschelle de douze degrés on pourroit facilement
soucy que cela vous apportera, avec travail et despence à notre pouvre
à quatre cens hommes de pied, lesquelz se myrent en debvoir me forcer,
de ceulx du Pousin et tacher de [mot barré] savoyr [barré : sy] sy je puys
monsieur en parfaicte sanctée, longue et heureuse vie. De Baiard, le
que destre atandant une entière ruyne et perte dicelluy.
des Turcz et ayant esté rachepté par ceste dernière
Quoy entendu, je ney vollu faillir de vous le fère
fust larrivée de la Motte et d’Ercules qui est celluy qui
que vous avez à Grane et de deux compaignies quil y a en Viverès soubz la charge du sr de
de laultre jour et pence que cest à Uzestz
majesté en aultres charges pour son service comme
Je suis en lieu bien muni de telles gens et
bien asseuré cedict mien amy que ceulx de la religion ont intelligence
ne sont trouvé sy empêché, conbien qui soient en montagnes
Horenges pour entendre de luy sil vouldroit prendre la charge
procureur de roy audit siège reserver des plus ci[g]nallés de la nouvelle oppinion
pris par les huguenotz qui le tient en grand
et se dict que se sont Anglois foruscilz et François
facillement dresser une escallade ou sappe de ladite
fesant mine de voloyr passer ; quoy voyant, j’ay
coupé la gorge à leur garnison. Surquoy l’on peult approprié le common
du bas Vivarès estoyt dedans ce qu’il se pretira dans une mayson
Lesdictz huguenaulx du Pouzin ont assemblé quelque pionniers
estant au lieu où je suis, car on n’y a pas touttes les
qu’il ne s’en trouvoit rien sur les registres de l’espargne. Pour entendre
conciences aussi qu’ilz s’acquitassent des [barré : selles] sollennelles [barré : p] promesse lesquilz ont faict à monsieur
moqueries, ils disent « foy de roy ». Je me suis informé plus
qu’il y aye ung secretaire de la chancellerie qui en a pris
les huguenaulx qu’estoient allés devant Challançon
à craindre que vous ne soyez en grande peine, veoire telle que vous
amy qui en reçoyve plus de contentement ; et monsieur je vous remercie
trouver mauvès si je man vois quant et luy.
et madamoiselle d’Hourches et là,
cousté des Suysses et de Genève et m’a dit qu’il tient le
dilligence vous assembliés tout ce que vous sera possible et
chose du monde, vous assurant ma seur Margerite
murailhes de la vile près de l’ugne des portes et
que les riches et personnes aysez y accoroit et desfraudoit les povres
Vous n’ignorés leurs deportementz et rusez et
dont je n’ay voulu faire grande instance icy pour nous y estre
Sancerre demeurent en semblable obstination qui n’est pas la
que j’y seray [barré : icy]. Vous vous pouves asseurer que je vous y serviray de tout ce que
me sera possible et de très bon cuer. Je n’ay sceu autrement scavoir
de retour de Thoulouze où il fault qu’il retourne,
de Saint Benoist où avait le sieur abbé d’icelui monastère apperceu sa suffisance
si porrai avoir quelque chosse de ce que vous est deu.
faire service à mes seigneurs don vous tiens des principaoulz.
estre très bon vous advertir comment n’a guières de jours que
et maulvais predicateurs, qui ont esté souffertz et tollerez en ce
mandois que lundy monsieur de Cabanes et moy esperions
advertiz de monseigneur de Rousset, de la rage de nous
j’ay faict contraindre les contribuables de l’estappe ordinaire à ung homme
monter ses forces avec tant d’artillerie que ce fust assés pour en delouger
ay escript par mon courrier exprès pour le secours du sieur de Logière qui sera
Savoie, aiant trois mois qu’il est abaz et n’en
d’entendre des novelles de ceulx qui sont au campg de La Rochelle.
volu les accompagner de ceste lettre pour vous rendre tesmognage
j’ay et de faire chose qui vous soit
chefz avec leurs ministres se rejouyssantz
cosin de ministre Perron, principal conducteur
ils disent et le font entendre en mandant querir et enlever leurs
asseurance de quelque inconvient, s’il n’y est bien tost pourveu. J’estois sur le
recepvoyr vous commandemantz, à quoy ne voulant riens obmectre
femme et le sieur de Montault saulvés. Quoy estant
tellement que ceulx des villes qui ne sont allez
leur escrit du IIIe que ceux de La Rochelle offroyent de se remectre
à qui elle a sy bien servy et l’esperance que j’ey de
rien plus que mes actions et services vous puissent estre agreables.
ung aultre larron qui estoyt avec luy ; et non contant de ce, ilz sont
gens qu’il ha par le monde. Asseurés vous que ce que je
servyce de sadicte maiesté en ce peys, nobnobstant que je me reserve de me treuver
monsieur que je doubte fort La Voulte car
si je ne me trouvoys angaigé de despence comme je suys pourveu
entendre l’estat de ceste ville et pour le regard des gardes lesquelles se font la plus
ledit de Beaulmont, et d’ailleurs que je suis de jour à aultre attendant
supplie bien humblement m’aider et à ces fins m’expedier la comision
à trompe qu’on ne les en peult garder à faulte d’advivres.
ne vous ouvroit les portes dudit Vallence vous ferez tenir les champs à votre
Votre très humble et
comander à luy et à moy, serés hobey.
quant à present en grand repoz au païs des Ligues s’estant depuys
que je [ne] vous dictz pas cecy sans en estre bien certain ; et
je vous envoye l’extraict qui nous corrompt toute nostre joye et
avec le double de la lettre que m’a escripte
je ne fairey faulte vous en advertir et en cependant
semble qu’il seroit bien propre pour cest effaict. Je ne luy en ay
de ce moys, monsieur du Rousset trouva bon que je dressace
nous dict icy que le pape a accomodé le duc
arqyuebusiers de ceulx du cappitaine Coulon. Je voys audit Montelheymar
tout ce que j’ay en ce monde. Cella me faict que m’augmenter
des sceaulx pensoit sceller, il fut mandé et tous messieurs
semblera dudit advis, et plustost par homme exprès pour me donner ocazion
et cours du marché, lequel mondict segneur de Rousset treuvent excessif, je crois
l’a pressé fort s’acheminer vers luy et aussy
Puis que me mandé, que ne pourés desandre an
monsieur en très bonne santé, longue et très heureuse vie. De Bayard,
passé par votre gouvernement ^[^ pour serete] pour gaignié le Pont
luy faisant par ledit sieur de Mures les promesses qu’il desyroit avec cautions
Je vous ay escrit du jour d’hyer amplement par l’ordinaire
quelques lettres puis quelques temps des quelles il n’avoit point de responce, dont
monseigneur, vous donner en perfaicte santé, longue et
de gens de pied fut bastante pour ce faire, il en y a icy
monsieur vous donner en santé, heurese et longue vye. Du
pelle melle avec eux, mais ilz n’ont jamais heu le ceur de sortir, vous
pour soudain m’an aller an Provance car pour le premier
est quils nont peu tirer le bateau du port pour estre
pour en attrapper quelques ungs et les vous
vingt livres de plomp et de corde à lequipolent que nous envoyons
je ne fauldray incontinent vous en tenir adverty. Le porteur qui est monsieur de Davit,
receues ; et si votre bon plaisir est les exempter de la contribution ordonnée
que monsieur Brulart escrit du Xe que depuis monsieur d'Aumale y a esté tué
de vous faire toute ma vie tous les servisses quil vous
aultres chose à nous en avertir, come ferons à vostre endroyt.
acheminer et y employer ses credit et faveur pour la dellivrance
le bestailh du Pousin et le menarent à La Voulte. Sabmedy,
que deux ou troys bastons ferrés et deux
ou quatre sans baptesme, que est treuvé une chose
entendu de luy, lestat des affaires des rebelles est bien
la compaignie desdictz Suysses de cinquante
lhobeissance quilz doibvent à sadite maisté. Je menvoye faire ceste
le XVIe de mars 1573
tousiours congnue estre telle que la despence extraordinaire qui ce faict audit pays
den achepter et sortir de votre gouvernement deux
suplier très humblment, monsieur, quil vous plaise [barré : luy] macorder ung passeport
que je suis interrompu de ce myen dessing par
bon plaizir de escripre ung mout à nouz aidés de nouz
Rochelle feirent pour enclouer lartillerie, où monseigneur de Guise
de revenir comme tout seux qui les aiment desirent. Iay esté
compagnie, je faictz tout debvoir dacomplir ma promesse et ne leur mentir
tenir comme je faye, ayant assez dexperience comme ce quil
roy; et pour ce, continuons la garde et faisons reparer les murailhes
bone grace, je prie Dieu qui vous done
très hu[m]ble et affectionné service sous lequel je veux finer ma
ladite provision de salpestres luy soit deslivrée sans difficulté, attendu que
que les cappitaines desdites compagnies ne vous advertissent
volunté aye toujours estre employer et vies et
nous croyons quavez esté informé par monsieur d'Heyllins ; pour
y ferez tout debvoir, et que vous nous ferez souvent
Je me repose sur vous de la conservation et garde de mon pays de
si on accorde es villes quilz tiennent exercice de
pour le myeulx, y usant, pour eviter longueur, de toutes les contrainctes necessaires
au Montelimar. Cela estone fort le peuple pour estre en saizon extroicte
propos den faire semblant sur mon depart audit seigneur. Je plains
à quoy peussions pencer que votre seignorie print
en peine de mondict procès et que, en mon absence, lon ne y fasse une
leur advis et deliberation en ma presence, feust estimé necessère pour la
Charles
venus de Lyon et sen iront jusques au camp. La compagnie qui vient de Lyon
datraper Grane, je y fus avantièr, hou trovey monsieur de
les mesme novelle [barré : et]. Inia novelle sa bas qui merite vous escrire. Les huguenos estoyt
avoir presenté mes humbles recommandations à votre bonne grace et à celle de madame
de Gap ma escript quilz en font contenance, ou quilz leur vinst
affection de se conserver et garder des surprinses des ennemis
monseigneur, que je sallueray voz bonnes graces de mes très humbles
par une despeche que vous a fet auiourduy madame d’Ourche tou
de tout mon pouvoir] la supplie très humblement croyre que je y velle de tout mon
desquelz on ne luy veult donner main levée que premierement il ne se soit
ne se puissent effectuer en votre gouvernement. Il vous a très volluntiers
Depuis soubzlevé et sen servir [barré : et dy entreprendre daventaige, il me seroit impossible] jespère neantmoings le leur
de venir quatre mil hommes de pied et environ mil chevaulx, ramassez tant à Berne,
quil vous ait en sa saincte et digne garde. Escrit au camp de Nyeul près
javoys tous ceulx de la nouvelle oppinion de ce païs sus les
esvantées. Il ne fault toutesfoys donner occasion à ceulx de ceste nouvelle
sans toutesfoys mectre en oppinion ceulx qui sont demeurez en leurs
suis constreint de accommoder les viles de votre gouvernement des
et neantmoings en Daulphiné, le quel vile et chasteau estoyent
que ce soit, je vous peulx asseurer, sire, quon ne leur en a donné occasion ne
forces que vous pourrez le passaige dudit sel, affin que mesdits
de vous en secourir au plus tost, mais, cependant, en ceste necessité, il fault
et vous prie, comme je faictz, avoir loeil si ouvert en tout ce qui depend de
prie Dieu vous donner, monsieur de Gordes, la sienne
en leurs maisons, joyssans de la grace faicte à eulx, indignes dicelle, ainsi que je
Caterine
et bien souvent moings, de sorte, syre, que par mon advis, puis quil
frère dont, pour lasseurance que jay de votre consonance à son intencion, je
je faiz très humblement la me vouloir accorder
et là, je feus blessé dune arquibusade au travers du
bouye ; quant à la promesse de monsieur de
ou manière que ce soit ; et vous me ferez en ce faisant saingulier et agreable
soullager le pauvre peuple et eviter les crieries et desordre, je desire et vous prie
je sois payé, je ne poursuivray plus ; et quant à la
gens pour en descouvrir quelque chose. Je vous envoye la copie dune lettre
nouvelle oppinion et autres tendans au bien de voz affaires et soulagement de voz bons
de Provence, Contat et Daulphiné quil avoyt receu
[barré : pour ceulx que jay en ce pays, car autrement il seroit impossible de les]
et necessité où [ilz] en estoient les assiegez et y conduisant une bonne trouppe auroient eu rancontre
que ilz ne recevront grand secours desdits de Geneve. Je vous avoys escript
il sen acquictera comme personnage vertueulx et très digne. et ne vous
mesmes de gens de chaval pour tenir la campagne et leur ayder à faire
main forte à lentretenement et exercitation dicelles ; priant Dieu, monsieur de Gordes,
volu advertir, afin que en doniés avis à ceulx
de scavoir dire à combien il pourroyt revenir et quon pourroyt tirer dudit
et par consequent approuchant la ryvière, ilz se
duc d'Anjou, auquel nous avons escript pour cest effect. Je prie
de sen retourner. Vous regarderez de vous en servir et lemploier en tout ce que vous
Gay auroit esté depuis executé à mort en ensuivant le jugement donné de ma
il appartient. Vous me ferez scavoir comme vous en usez, vous priant faire
possible ; et pour ce que ce bien, grace et faveur advenu par la bonté de Dieu à mondit frère,
des advis quilz nattendent que leurs commodités pour
à les retenir en quelque sorte, ce que je vous prye de considerer et adviserey par
juing 1573.
celler, sire, le bon debvoir quil y faict pour votre service, sellon les bons
miraculeusement preservé et quil soit aujourdhuy en la mesme bonne santé que
XVIIIe jour de juing 1573
madvertir de ce que jauroys à faire. Ce que [barré : jauroys] ayant faict entendre par ledit sieur de Virieu et sieur de
pour deffendre le passage avecques les forces quil a
volunté quil en a, qui me faict vous en supplier de rechef très humblement,
autres votres posterieures et du XIIIIe, portant creance quil ma faict veoir par ses
je masseure quil y satisfera très voluntiers au contantement de mondit
que pourrez eu esgard à la necessité où je suis. Je suis bien ayse que vous ayez donné
château de Boullongne, le XXVIIIe jour de juing 1573
de neufville secretaire
à votre service de vous informer au vray de la qualité et condition
accordé pour tous mes subgectz qui ont prins les armes pour mesme cause que eulx
luy escrire pour estre renforcé de sa compagnie. Le seigneur
et vous prie, monsieur de Gordes, de tenir la main et faire en telle sorte
il eust à se departir de telle façon de faire et mieulx user de lauctorité quil luy avoit
jacoyt que mondit frère ayt pource faict depesché vers eulx, je me suis advisé de vous
et contantement, pryant Dieu, monsieur de Gordes vous avoir en sa sainte garde.
estant sur le poinct de retourner audit voiage, qui ma meu descripre presentement
que de pied que je vous ay cidevant mandé mectre sus, aiant à ceste cause
le contenu en icelle et tellement exhorter lesdits de ladite
communicquer, je desire scavoir quelle resolution ilz auront prise sur icelle
vous asseurant que je serois très aise de scavoir quelle resolution
lieu de réception [coordonnées géographiques] : non
leur ay accordé par ladvis daucuns seigneurs et cappitaines qui sont près
faicte et ne scay pour quoy le seigneur de Virieu vous a proposé
païs de notre Sainct Père sur peine de desobeissance, ains se comportent envers eulx
magesté a [marge gauche : a metre la lettre du seigneur Montbrun], la suppliant tres humblemant me
absolue de son intention après que les depputez quil a envoyé à
Vostre bon amy
à Paris, le XIIIIe jour d’aoust 1573.
et chastiez. Nayant rien qui me soit tant recommandé que destablir par le
en feray plus grande recommandation, vous pryant seullement user en cella
Caterine
guerre, remectre ledit pays en repoz et donner occasion à ceulx de ladite nouvelle
accorday et prolongey la suspenssion darmes. Mays hier, ilz
de largent quil fault pour faire faire monstre aux deux compagnyes
comme vous requerez sur lallienation de mon domaine, pour le dommage
ny ay [barré : p rien] aucunement proffité et si nay rien innové qui les aye
la licence a prins telle habitude et auctorité, ou que la negligence soict telle
que je ney esté davis quil portat à Grenoble, attendu le
plus par ce quil semble que la licence a prins telle habitude et auctorité
ny ferez faulte, je supplieray le Createur en cest endroit, vous donner,
ma donné advis queles sont si dereysonnables quilz nespèrent
et ce qui viendra de sa part que vous avez tousiours en ses semblables et ceulx qui
icy davantaige que pour prier le Createur, monsieur de Gordes, vous avoir
jamais riens que au grand avantage et bien de mon service. Par la dernière de vosdites
Votre bon amy
me mander promptement ce que trouvés bon que je fasse,
la somme de huict mil livres t[ournoi]z ez
ait esté chose dure à executer, ce neantmoins dautant que le service du roy nous
le sieur marechal de Retz, gouverneur et notre lieutenant general
gouvernement, de manière que le voulloir de sa majesté soit suivy ;
desseings sur ledit lieu comme en temps de trefve ont faict
du service du roy monsieur mon filz qui a estimé devoir donner la charge dudit
peu entendre comment le roy a depputé meseigneurs le marechal de Dampville, duc d’Uzès,
entre ledit feu Guillaume de Chaste, en son vivant
teste et tout de mesme accousté le capitaine Montz et saisi
dudit peys appartenantz à nostre Sainct Père et estans soubz [barré : lasile]
Chateauneuf d’Izère : Xm pains XXV p v –
De XX ou XXV chevaulx, passèrent sur les dix heures de la nuict
en ostaige entre les mains de monsieur d’uzès sur la parolle duquel nous
estre plus expedient et opportun, masseurant que vous luy ferés tel
prier de prendre la charge de Languedoc pour estre leur
feu et pour chacun moys et à ce ne ferés
pistolletz, lesquelz vous nous envoyerés
ung [barré : f] qui est frère de votre baille, lequel ilz veullent fère
ilz seront plus de deux ou trois mylle. Le capitène La
cinquante hommes que a faict coucher sur lestat
le service de sa maiesté audit Taulignan et ayant commandement exprès
lequel au pourchas des henemis qui luy dirent que jestoys riche et
et se saisir des villes et lieux fort des environs dicelluy pour
que le gentilhomme ny aultre que je pourrois commettre sceut
Mustapha Bassa, plus docte qu’accuse le Bartole,
paix, ny surceance darmes. Toutesfois mondit seigneur a accordé de surseoir
duc d’Albe soit sorty qui debvra estre à ce que lon discourt par tout
bonnes nouvelles, autrement je crains que nous ne tombions de fièvre en chault
Charles
de ce qui leur appartient, ou en trouble ;
foy. Fait à Orange, ce XXVIIIe desambre 1573.
la personne de son procureur et negotiateur pour payer promptement
que sont à Fressignière sont descendus et ont
sommes contrainctz d’importuner noz bons amys, et entr’eux particulierement
Pour Orpierre : la compagnye du cappitaine Bragart : C XX hommes
executions, seullement sommes nous attendants
de Dieu et pour navoyr nul reffuge, secours, ny ayde
dung sept ou huict toizes de myrailhe qui rejoindra ladite
donner de les crier qui les vouldra arrenter.
general des galères d’Espaigne, vingt deux gallères qui marche
gallaires davantgarde, ausquelles commande le seigneur don Chenchio general des
et pitié avec effect en plusieurs sortes pour vous supplier
et comme toutes choses passent par deça, ie ne vous ennuyeray de plus longue
terres commil appartient, autrement où il usera de dissimulation, je prendray
grant compte de sa plaincte. Lesdits articles contiennent aussy comme lon m’a dict
de votre faveur aulx replicques quilz pourrons
ne sen palle pas beaucop. Lon atent le retour de monsieur de
Lyon, le XVIIIIe aoust 1571
raisonnables et m’ont promis de me bailler assignation pour vosdits estatz pour
en feroit difficulté, mais que sur la nomination
grace. De Sallon, ce XXe aoust 1571
je salue vous bonnes graces de mes très humbles recommandations et
à Lyon, le 23 d’aoust 1571
des villaiges, sans que je m’en mesle en rien. Quant au denombrement
de logis dict quil la leur laisse faire entre eulx. Mais
d’Arces à faulte de meilleure commodité. Je
moyens de recouvrer quelques estatz de gardes des petis seaulx pour deux des votres.
Davantage, vous honnt fet antandre que les feus
firent leur debvoir. Le temps estoit calme. Sans ce, le feu [barré : est] heust faict
de Gordes vous escript bien au long de ses novelles, que
Glandaige pour vous, combien que par le discours dicele,
d’aoust
pour prier Dieu
ce matin mandées à Gargas et receu celles quon
repassera par icy à son retour. Monsieur d’Ourche a
tant que ma dite dame y a demeuré et
mande rien que notre fille soyt grosse. Vous n’aurés point dez
jen auray apprins. Sinon, je massure que lon vous
et trois tant pour les estatz du seigneur Alphonce que des pensionnaires ;
quil y avoit plaisir, encores que monsieur de
de Carpentras et mon cousin de Saincte-Jalle me forcèrent de passer par
à leffectuer et antretenir, Dieu le veulhe. Je ne sache
année que je luy fis vente dung molin que javois
le conte de Grignan et le lui porte se laquai de
Jay trouvé icy monsieur de Craponne qui masseure
faire ce bien et faire adresser la commission à maître Repara procureur du roy au
que pensionères. Il est vray (comme je pense que ledit monsieur
conseil qui sont à [barré : Chen] Bloys pour nous expedier promptement
grace et souvenance, suppliant mon Dieu vous donner
assignation par monsieur le tresorier de lespargne sur le donné à entendre
afin que si ses advis sont bons, il puisse audit Gênes se fortiffier pour la sceuretté de
de farine de seigle la hault quilz apporteront
Monseigneur, je vous supplie commander à celluy qui ne
Dorie ni alloit point, qui fut loccasion
en avoyr dernyerement parlez et faict entendre la nececitez en
de Monsieur qui pourtoueyct les bagues et aloueyct trover
[barré : et] oultre le respect que jauray tousiours à tout ce qui sera
donné advis quil y avoit de nuict plusieurs coureurs de pavé parmy
de jour à aultre, je suys adverty de continuation
à raison de deux solz et an chacung des hostes des caporaulx et
en assés bons termes. Nous scaurons en brief à quoy l’on en sera. Dieu par
grand desir que iaye sest davoir se bien de vous voir,
lesquelz, comme jentends, ne se veulent pas tant fier dudit de Barchon, ny du commandement
huguenaulx de ce pays ont de la mort de Piegros
je vous ay despeché le sieur de Gessant avec que ung des leurs
nostre seigneur vous donner
monsieur, vous maintenir en santé et vous
q’ung jour il fera [barré : ch] quelque chose de bon. Je nen sentiray bine fort
que je meyne avec comme procureur de Gap à Agnières
compagnies de celes du Languedoc et les cinc qui restent sont
chemin et diray à Dieu de loing. Je ne puis departir de ceste
et recepvoyr voz commandemens daussi bon cueur
an mon androyt la bonne voulonté et afesion
plus quilz ne peulvent. Ayant par cy devant faict appeller
se vollant approprier ledit boys ; et à ses
pallier de pailhe pour vous chevaulx. On naura troys
Brigandières, monsieur Faure et Lobsenoé, vestus en mariniers qui
comte de vous rantiers que je apportey lors que y
de La Terrasse que vous sont venuz parler, je
ce que mes souldas debvoynt et comme jay pryer le premyer conse
à votre bonne grace et supplie le Createur
Et en tous endroys que je auray comodité et moyen de
ne avés receu des miennes, mais estant arrivé icy à Bleis où je ay trové
à son service. Mais parce que ce matin celuy qui faict
passant par les villages et villes de votre gouvernement,
monsieur, qu’au partir dicy vous voulliez aller à Thurin pour
en peux escripre. Je masseure, monsieur, que par lecttres de messieurs
les reparations plus commodes et fort necessaires
vous serez tres aise d’acommoder mondit sieur votre frère et moy comme
de Montmorancy et de Dampville, escriptes à Chenonceaulx
par icelluy, affin qu’à mon retour, je le puisse trouver en cestedite ville,
Et pour le plaisir que je massure que vous aurez de savoir des nouvelles
chose, je croy que nous ant serions plus
Dieu pour votre santé et prosperité, que nous le
Monseigneur, je panse que votre exellance ne trouvera pas mauvais
de latrapper pour luy baiser les mains, quest tout ce que
à moy mesme, et men sentiray tenu en votre endroict
silz nestoient aulcunement soulaigés. A cause de quoy et veoiant
macheminerey incontinent et cependant se je aprens quelques
du passaige des gens de guerre. Et actendant sur ce votre responce,
lequel est feable pendant que nous vendangerons
à monsieur de Cabannes que sont deux myle que na heu, quest
que nous havons par ces quartiers pour le present. Jay mandé
madame de Gordes, ce sera par le moyen
service, vous supliant davoyr pour jamès mon
Dieu par sa grace le veulhe amander et vous donner
pardesa jearey moien de vous fère service, vouz
ordre [barré : se] pour iceulx presser, car je me crains
rue, je trovay une dame qui me voloyt dire je ne scay quoi
quil vous a pleu nous faire destre venu sceans, vous suppliant
quil ara apprinses en Avignon, mesmes de
eue ceste année de bled et vin à loccasion quilz n’avoyent peu semer
humblement à votre bonne grace, je supplierey le Createur
entendre ne la [barré : laisser] licentier et debander, ains adviser
entendre ne la [barré : laisser] licentier et debander, ains adviser
Dolcigno et du danger au quel est [barré : le] Catane. Pour la
à votre bonne grace et supplie le Createur quil
et telz quilz ne me permettent si promptement partir disy, je nay
aujourdhuy à Chambéry, dont jattendray aultre novelle
neusse failli de vous en advertir, comme je ferey en toutes
grant fruyt et que Notre Seigneur le consservera
que nous avons à vous faire service ; qui sera
ce que je vous puis escripre, après avoyr prié Nostre Seigneur vous donner
Madame de Gordes, coume pouvés pancer, trouve le
pour la veoir. Notre frère, monsieur d’Evènes, est aussi après à se purger.
bien. Madame de Gordes, par advis
supplie très humblement, si lavez trouvé bon, de ne
Nevers le trouver en chemin. Le sejour de cinq ou sis jours quil
envoyé, et nay peu vous escripre parce que javoye
G de portes
la presente et vous supplier très humblement les faire
plest de moy aider dicelle, ce me sera un argument de prier
monseigneur de Nevers, que vint voyr son père, que
quil m’advertira de rechef du premier seiour quil fera à
allez en bas à ces fins ; et lors quilz seront de retour,
de Briançon, en toute lestendue de notre ressort, a très que
de Nevers me dict en Avignon que monsieur de L’Aval
fère de ce dont vous le requerés. Quelque aultre
deffence de terre, laquelle par troys ou quatre foys leaue ma [barré : t] enmenée ;
je ferey encores si ssainsi vous plaict men advertir par ce mien laquès
fera pour les obsèques de feu monsieur de
de vostre faveur à ma requeste, encores que je
peu de gens, je ne scay rien que vous escrire, sinon
pour me tirer hors d’icy, me renvoyer devant quelque autre, ou bien,
volut bien charger expressement et il y avoyt une miene
lessa des lettres pour vous, lesquelles ie vous envoie.
aussi presque senblable fiebvre ; et madamoiselle
[barré : et] pour parler à mondit sieur de Mandelot, lequel, avoir veu
treuver argent en ce paouvre païs icy, mais sommes allés à Thurin et
trouver. La vieillye de la trezorerie a achepté ung
comme est bien adverti monsieur de Chaponay ; que sera pour fin,
en un mesme fueille de papier sont dun mesme
à lanniversère de feu monsieur de St-Marcel. Si je y
il les a couchées et estime que quant vous y aurés pensé, vous ne voudrés
pero fallio fini’ desiderandole ogni contente. Va di Roma
darmes, laquelle je ferey observer de tout mon povoyr,
soumes ; et sy votre seignorie ne leur comande tenir les
chouse de grand poix et faitz insurpotable [sic] à ce
lieux, comme sensuyt, faict ce VIe
font, mesmes quilz prennent les femmes aux maisons où ilz
que en cest endroict, me remectant de ce que je pourrois
lesdictz de la religion ne vouloyent obtemperer à icelle
bon catholique, lequel se retire en sa maison à Tharascon,
mattières, me fera vous suplier de ne demeurer
estre cejourdhuy eslargy, sera encores detenu, attandant
dict : « vous nestes pas saige de parler de cela ». Lors il se teut et par là ne
aultre endroict à leur dommaige, ilz vous veullent aller attendre entre Ours
de la partie de XXVm livres prestées au roy par les ayses en lan 1567 ; de regler les nouveaux
seigneur César pourtant une lettre du sieur mareschal des logis
point de vous ayder de moiens pour mestre fin à la guerre que vous avés
tresoryé seras icy dans j[e]udy. Je
Le Fau est blessé, de quoy est fort fasché monsieur Du Puy.
je vous escripvois quavois receu letres de monsieur de Langes
Chiverny n’en est pas, ouy monsieur levesque de Paris et
sans cesse pour occasion du sejour que les companies de gens
le consellier Emé comme lesdits de Mollines durant ladite
avec copie du procès verbal que jay dressé sur ladicte reparation
votre plus humble à vous fère service
sur laquelle fault qu’on extende les bulles en cancellerie) et ycelle fère
ordonnance, il ne y a heu moyen havoir et a falu que
leur fut prins qui ce despartirent entre tous, dont
pour vous travallier davantage que je vous ay bien volu
ont mené la plus part du bestailh du
Votre très humble et très obeissant serviteur et filz
votre très humble et très obéissante fille
mescrivés touchant Gargas. Je vouldroys que ce fut dez demain
re depeche que luy ferés, et sy tant est quil feut
chambre. Il a accreu notre court qui nest pas petitte, car reste monsieur de Nemours
il est très necessaire de ce fère, car si lle temps ne
mesme forces bien [barré : int]injustement, et Dieu sait
faict en cela, sinon pro caetera sua sapientia. De ma part, j’ayme mieux estre
sur luniversel, dautant que cest plus tost charge du roy que du pays. Toutesfois,
pour revenir et quil r’apporte depeche contraire à la sienne première.
qui sest faicte pour la guerre, outre ce qui a esté ordonné par messieurs du
prompte resolucion que sa magesté devoit prendre . [ajouté : .ou] pour restablir la paix dans le
Thoulouze, ne aultre, ne vous feront dommaige. Jait
de ladite ville et en balhent si peu de proffict revenant bon au roy, que je ne le vous ose escripre,
la nouvelle oppinion et catholiques se sont bandés
faict ne vous en faire discours par ceste, laquelle, pour navoir
consulz en ce païs icy ; et ci treuvés bon men rescripre ung
dessus. Dallieurs, sa majesté nest informée de la valeur et importance
receu voz lettres du jour dhier et rendu celle quescrivés à
mes affaires ne peuvent comporter, par quoy je
pensions et de celles que feu madame ma laissées ; vous povés,
ce meschant traicte de Château Rodon qui voloit si bien traicter la ville d’Ambrun, car notre dict
si joinct soyt mendé seurement
receu voz lettres du jour dhier et rendu celle quescrivés à
servyteur
voulloir donner conger à ladite compagnye
André et du pays, envoyé le sien à monsieur de monsieur de Laborel,
aultre contenance, je pensoys beaucoup plus de leur conduyte
soyt en ayde, car vous ne serez sans poyne,
quon avoit desseing de prendre la Chaise Dieu, Arlenc et Ambert, et que cela se debvoit
en escripront assez. Surce
me renforcer de gens, car en despit de tout le monde,
Poet et sont dessus là, que parlamentarent avec
aller par ses montaignes. Ma fille de Balançon [barré : est]
toute la noblesse. Ceux de Saverne que le duc de Lorrayne deffit peuvent servir dexemple à ceul qui voudroyent
si non que cest le commun bruict. Lon mat asseuré que ceus du Contat ne veullent donner point dargent
vie. De St Saph[orin], ce IIe febvrier.
pour entendre les derniers arrievantz de noz affaires, nous offrons pour
le mardy IIe du present. Ce sera lendroit où je
par quatre, assavoyr ung chanoyne, ung des gresfiers de la
recepvoyr audit chasteau cinq soldatz catholiques, gens
effect comme la rayson le veult. Et à tant, je
de lordre du roy, gouverneur en ceste ville de Grenoble
de sa lettre que je vous envoye. Et ce jourdui, monsieur de Rosset sen
bien tost après, le Mas passa allant bien
vous supplier très humblemant vouloyr fère ce bien à monsieur
je vous avois parlé ; toutesfoys avant que
que ceulx de ceste ville ont esperance obtenir de
ce que je vous dirè, fores de me recommander humblement à votre bonne
discourés bien à la verité par votre dite lettre et veu le païs, il sera très
Durance pour aller faire une extraicte à la compagnye de monsieur le mareschal de Retz ; mays ladvertissement du
et aux derrogations des derrogations et ne lerra pour tant de
à messieurs les gouverneurs et commandantz aux gens de guerre de deçà ;
rendues hier vous m'en demandez mon advis, il me semble que vous en
qui est votre très humble serviteur et sera, priant Dieu
monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. Au Mon[telim]ar, ce Ve febvrier. Voycy la deuziesme que la
impossible de vaquer à ladite charge où vous mavés ordonné, laquelle jestime mieux
en entendés rien à Lyon.
et respondu à tous les deputés des provinces qui estoint
et remectre en deffence lesdits chateaulx, ou bien les desmanteller de
longue lettre. Et nayant aultre chose en ce pays par delà
Mens, qui sont environ cinq ou six centz. Ilz saccressent
na aucunes avoynes et bien peu de foings et chairs
du vingt seysiesme janvier dernier pource que navons argent
grand preiudice pour le servisse du roy. Et si la guerre
que cella leur est assuré et promys, ayant desjà proveu, si leur cas sexploicte
que de // [// lintention] de quelques ungz des soldatz que y sont quil ne
champs du costé de Combovin, sans sarrester sen sont retorner par
desquelz nous gardera vous ennuyer de plus long discours
chambre des comptes et au parlement. Je les vous
au fort de son haultesse appellé la Tour de Myrabouc quil a
monsieur le conseiller Emé du XXIIIIe du passé
et sont logés à Thens et Remolon, en nombre de
au dessus ses lettres dattache et quil vous a couché les gages sus son
et affection quavons consneu en vous durant tout ces
particulierement jay prié ledit sieur de Montatayre le vous faire entendre
lettre ; et sil vous plaict me fère tant de bien et faveur de me mender
et prye le Createur,
que sy cestoit votre volonté, ilz soffrent de tumber
congnoistrez lintention et service de sa majesté ; et en cest
volloyr signer, ce que je fis, me disant au surplus que si ce nestoit quil ce presentoit une occasion pour son advancement,
Votre très humble et très hobeissant serviteur
de toutes choses. Il y a deux jours que le roy garde
contentemant et luy avec. Jestime quil vous faict bien particulièrement
affectionné à vous honorer et faire plaizir ; et de ma part, je feray
cause que certains soldatz de La Bastie
de Mollines ne cessent se fortiffier dans
et rançonnement que personnes peuvent fère à landroict du pouvre
Qque ledit sieur de St Romain nen a esté consentant, mais je ne scay sil sera obéy.
succederont. Sur ce, me recommandant humblement à votre bonne grace et priant
nabandonner poinct mon faict jusque à ce quil en soit
Aussy en y a aultre que messire Estienne Belle, prebtre jà dès long temps decédé,
patron Pellan je luy auserois fier jusques à mon honneur,
De bouche et plus à luy fère service comme jay mon
en après sa grace et à moy la votre. A Grenoble, ce VIIIme fevrier 1574.
en repoz, car ne voulent les fouls ce chatier par
et cognoissant que son entreprinse estoyt decouverte, deulx
dune modiffication, mays cela ne seroyt suyvre lintention du
feray scavoir quelle responce je auray eue.
pour randre le chasteau. Il a esté exsecuté. Aulmoings de
vous ha escrite. Vous avés bien des frères qui marchent en votre endroict de meilleur piet que luy. Je pensoys que le
aposté six soldatz acoustrez en paysans qui se debvoient rendre
desplanché du tout ledit château et rendu et rendu par ce moien inhabitable.
vous importuneray de plus long propos, vous suppliant
cheval que à pied, lesquelz puys le septiesme de ce moys
que vous porriés envoyer sahault. Si de voz troppes
audit lieu de La Bastie neufve où il a esté despuys detenu
mieulx du monde. Vous verrés de leurs lettres. Je vous envoie une
à Poissi et va par fois à Paris don il vous en a
les paouvres habiyantz dudit villaige sont reduictz
estre , elle ayant receu voz lettres, cella la fort rejouy de façon
Createur,
plus tost satisfaire à voz vouloir et commandement, mais
disent quils mettront de leurs catoliques au lieu
pense, sauf votre correction, que vous ferés justement
pense, sauf votre correction, que vous ferés justement
de ce qui en est. Je men vay en une journée qui se
de ladite maison à redire. Reste le [barré : tresp] bas aage
tousiours Nihons avec extreme diligence, où monsieur de Montbrun fet fère une belle exploitation
ancores que autans leurs autres afères hisont contrées sus la
le trovés bon ; e[t] mesmemant sy la trève est prolongée,
ce XIe de février 1574.
randu aynsi meschament, faict beaucop de dessaingz. Toutesfoys, jestime
cinq soldatz quil avoyt au paravant. Messieurs du païs
bien faire. Jay envoyé votre lettre à madame la grand et par mesme
en tottes les ocation que se presanteront, come
reapura par la lettre de monsieur Fortias seront IIII cents despuis le
monseigneur, en parfaicte santé, heureuse longue vie. D’Apt, ce XI febvrier.
monsieur, [barré : m]en santé longue heureuse et contente vie. D’Apt, ce XIe febvrier.
tinst de monsieur de Sainct Martin et de
à votre bonne grace et prie Dieu,
faire quelque difficulté de les laisser passer, ilz mont requis
Bastie Neufve. Comme lon dict, cest à vous dan fère
à icelle quilz ne sont bon observatuers de la trefve.
à votre bonne grace et prie Dieu,
heu loisir, vous en heusse mandé ung double. Il en
nous en faire part, car seit chose que je
audit estat, encor suys ie contrainct pour le peu de temps qui sera
et viennent là tant de Mens, Serres que aultres
nombre quil plairroit à votre seignorie ordonner pour metre
en nombre de deus centz, dont certains marchans avec leurs bateaus et marchandises ont estés prins et saccagés.
ommez ; et avant-hier à nuyct, estans les consulz de ladicte vallée
pour la consiquance, javès acttendu
aviés presté. Nous sommes après à relever les dettes
la rivière du Rosne quatre livres pour muy, quest ung grand
Jay mis ung mot de response dans ce paquet.
pour le service du roy, encores que jusques à present, ilz se soyent renduz et
vingt huict sestiers avoyne, dix charges et demy de
à leur movèze volonté pour le respet de vous et n[barré : efe]
Ilz doivent passer en Freysinières pour
dentreprise sur la ville, nous ont prié pour lundy
deffandre. Bien vous diray je, monsieur, que quant il vous
monsieur de Chastellard, car cest directement contre les ordonnances.
voulu accompagner de ce mot pour vous prier de me faire entendre
quon porra negotier. Encores monsieur que je vous supplie de
comme ie le desire. Son mal ha esté
et y avons mys cinquante soldatz, sans y comprendre le cappitaine et son
besogne comme lons veult sans sen querir des
à luy faire entendre et la prié de retourner devers luy
le temps, ses parolles et touttes les circonstances quelle sen pourra
en poyne par les gens de la novelle opinion car, après cestre
et vous pouvons asseurer, monseigneur, que nous avons presentement
encore (que je saiche) resolu la conferance en laquelle je debvoys faire
qui les attendoit à St Germain qui delà les mena en Angrogne où
Je tiens quil leur peult persuader une bonne paix que Dieu
letre. Sil en est quelque chose, je veulx masseurer
icelluy, envoyer à la court pour obtenir seconde jussion,
notre receveur, quelz deniers pourions avoir en fondz pour soustenir la despence,
à St Germain en Laye, le XIIIIe jour de fevrier 1574.
Romain, de la substance que verrés par le contenu de celle que mondit seigneur le marechal vous
requis dy employer se peu de povoyr que soit en moy
des nouvelles quil vous a pleu me faire scavoir. Le procureur
clochier, quil ny a poinct de faulte, quest la cause
et affectionné serviteur et de vous resouvenyr de ce quil vous
avoyt besoing de [barré : faire] sa compagnye au premier mandement que nous
de Dieu quelle se portera bien. Je masseure que monsieur de
diocèses de Nysmes et Uzès aux fins de la conference. Mais la quinzaine sera
recommande humblement à votre bonne grace, suplient Dieu
qui en despendent comme la saysie [barré : de] que les ennemys en pourroyent faire, laquelle oultre la callomnye quelle
monseigeur, vous tenyr en parffaicte sancté, longue et
au matin à porter … audit Grane,
coucher, madame de Soyon et madamoyselle
conduite par quelques ungs de Tain. Ce qui en sucedra
pacqués et en sa presance houvers et desserés ;
quavons vous faire très humble service en tout ce quil vous
ou à monseigneur de Gordes, et menassent de plus fort.
vin vingt cinq charges, foin [barré : cinq] cent quintaulx,
les compagnyes de messeigneurs de Savoye, prince daulphin, comme aussy celle
Il me dit que jeudy, ilz porront regarder à ma
ne sommes, car la première excuse que nous mectent
je vous supplierey me donner les moyens de resister
pour certain vous advertissant à jour prêt compté
venoyent assieger Grenoble, tantost Gap ou Ambrun ; une foys
venyr prandre votre meyson. Et nestant ceste à aultre
dicy pour sembusquer entre Denmons ou Alleyrac, sachant bien que les ennemys nont faulte despion et que leur
vous ferey plus long discours jusques adce que lon
et offra tout ce quest à son povoir, tant du votre que du scien.
quilz ny feront que perdre gens et temps. Jay veu ces jours passés que
Romain, il semble qu’il y ait bonne volonté, comme jay veu par les lettres qu’il escrit à
et prie Dieu vous donner,
de genz de piet qui demeurarent long temps en notre boys [barré : dud] dauprès de Sainct Gervays, dont le dit sieur de Vesc mat
advertir pour en fère ce quil vous plarra me commander.
sa garnison, vingt homes de renfort, lon luy en ha
lue devant le roy et les informations mises en meins
compagnie aussi. Et a esté nostre voyage bien heureus, car nous
ma bien sceu dire que son filz archevesque de
le jeune, quelle pretent luy avoir promis mariage et avoir,
Beaucaire, tant est contrainct pour la continuation de
vivres an sette vile que des voutres ; aussi an voutre faveur, lon
prepare de toutz costés à la guerre et la font. Je croy
ung de Guylhestre venant de Grenoble, portant quelque
Graisivodan de faire assembler des melheurs soldatz que
recommandations à votre bonne grace, priant le Createur
faict et incontinent vous advertyrey. Jay prins
à voz bonnes graces, nous prierons Dieu,
provenuz de ladite allienation du doumaine estre affectez au payement daulcunes
vous scavez quilz ont esté envoiez à monsieur le
mectre aux hommes durant ce temps miserable. Au demeurant, j’ay sceu dudit sieur de
y profiter. Nous avons doné alarme à toute la valée. IL ny
comme les aultres qui sont en ceste ville. La dificulté na procedé
caresme pour aller à St Germein recepvoir les
qui ont praticqué et praticquent ordinèrement les catholicques et jusques
oncques pencé ; et quant [barré : il] adviendroit, ce ne seroit
ceulx qui sont prisoniers dont leur capitaine me vint hyer fère
ce 21 febvrier 1574.
est dune grande dame habitant hors ceste province adressé au sieur
monsieur, en prosperité, santé, heureuse vie et longue. De Grenoble,
unne trahison dans ce lieu de Taulignan et que ne
la chatellenie de Grane. Jey adverti ceulx de Chechilienne de payer leur cocte
loccasion sy presente. Mès, je pense que ledit sieur Du Van
saisiz desdits soldatz, dont il y en a troys de Savoye, lung
messieurs le conte de Beynes, marquis de La Chambre et de La Roche pour
quatre ou cinq aultres entre Tain et Sainte Agreve. Des mulletiers
recommande monsieur, comme ausi feis je moy humblement
de pourter les lettres quil vous a pleu escripre à monsieur le
serviteurs ; qui me fet vous supplyer
Dieu nous aye donné la grace que nous soyons en
vous plairra puis den fère. Jey ouvert la lettre que monsieur
tour que combate. Les cappitaines de ceste ville
de moins que de luy dire quil estoit ieune et mal appris ; à quoy le susdit ieune et
prestre et ung nommé La Gerbe et Bertrand Bouquet
vous anvoyez, ung à monsieur Mestral et à ung monsieur
de Vallence, ilz nont falhy jour de battre le
mon retour duquel je ne vous puis rien mander d’asseuré jusques
monsegneur, quen ceste dite ville i a peu de gens et mal armés
qui lon envoyé queire la ranson dun prisonnier qui tienne,
hyer sur le tard, heusmes quelque advertissement que le sieur
envoyer mon laquès par ce que les consulz ne mont poinct
compagnie, monsieur le consellier Emé, encorres que nous
prossès pour le vous envoier pour y prevoir comme [barré : bon]
Je nay peu descouvrir pour encores leurs desseingz. Ce pendant,
puisse faire conduire plus librement et en toute seurté lesdites leynes
très humblement commander à ceulx de Donzère ne les mettre en despant
de tout notre pouvoir, vous suppliantz considerer à
bone grace, priant Dieu qu’il vous douint,
affaire que sa majesté a, de laquelle elle l’en veult charger pour en estre
ma escript, où sil ne peult venir à son deseing
mandé aussy par ung de vous subyectz de Seynt Gervays
Royse.
seuplier très humblemant vouloeir leur escrire pour commander aus
choses rares et principalement de belles femmes, et à bon
Mandés moy, sil vous plaict, si vous
humile et perpetuo
detto locho di Grenobel non mi tratavianno chomo
cinquante chevaulx légers ordonnés pour demourer
en advertiray et du commencement que je donrray à
conseiller de Bellièvre qui a présenter audit Gargas tous les plaisirs
les maréchaulx de Montmorancy et Dampville car monseigneur
et crois que dans dix ou douze iours, i’an saray ce qui
endroict. Je ne vous feray narration des advis
tout voloir tenir la main quand l’affère passa le plus doulcement que
Monseigneur, en parfaicte santé, très longue et heureuse vie. De Paris,
prie le me faire entendre affin que ien aye une autre
pourtoint de déclairer qu’il vous semble raisonnable
ses compaignons, qui se portent bien à soulhaict, Dieu mercy. Sans ung malheureux
encores party et qu’il attend l’armée d’Espaigne. J’ay taiché
louez par monsieur le baron des Adretz se pourront sentir.
Lisle de Mille de bourc où Beouviés estoit dedans, gentilhomme flamant fort estimé et aymé du
au Milanois. Plusieurs me disent par ceste court
me priant vous en escrire affin qu’ayant égard à telles raisons en
paine d’avoir prousès ; Ie ne vous escripray aucunes
esté asseuré qu’il n’en n’estoit rien ; bien tient-on pour certain que les navires du prince d’Aurange ont
suffist vous payer de son année
à la coustume des ligues, usitée en tel endroit en touttes
de maître Girard. Outre l’incommodité que ce vous eust couté
et tant moins entamer votre terre. Nous avons eu icy les mesmes
certain personage espagnol a demeuré
par nos tems sur nos gardes sans toutes foys
de Naples marche en ça. Mercredy de
d’en scavoyr ce qu’en est. Ceux de ladite religion
poyng, m’est venu demander si j’estoys le cappitaine Chastellard et
de messieurs de l’Albert, qu’est la cause
j’ay à me conduyre en leur endroit, d’autant que
cause, à mon advis, de retarder [barré : mant pour
une pouvre pay de roy. Au reste, monsieur,
Je larray ce propos pour vous dire que la reyne mère du roy ce pourmenat yert longuement avec
[barré : p] second juillet 1572.
mais cest sans dire non plus que jusques icy quelle routte
et aussi comme après avoir cherché tous les moiens de paix pour éviter
vous entendrés du sergent Père et de Bolomeau
à la vite est rentrée dans ledit port ;
y a en lestat de [barré : Milan] Milan XII m[ille] hommes de pied
est venu à troubler sa possession et le deposseder par force et
de son altesse à monsegneur d’Ambrun, qu’on estime que les rumeurs et
perpetuelle servitude, je prie Notre Segneur vous voulloir
advis. Ce pendent, sil y a chose où je puisse servir
scait encores en quoy il pretend d’employer ces forces, ou bien
très humbles serviteurs. Et sy le tresorier qui a porté ladite adsignation
le mariage de Madame. Le roy de Navarre arrivera mardy, aiant couché
ma puissance, pourveu, comme j’espère y veulhe tenir la main
jour de juillet 1572 .S.
les Allemans et Spagnols qui nous avoyent donné quelque
pour moys. Je scay bien pour certain que l’estat de
d’Ourches ma niepce nous a faict part de
creus comme je mestoys oublyé à le vous escrire quar je vous respons sur mon honneur que leurs
quil est arrivé ung gentilhomme revenant de
Je partz ce jourdhuy de ce lieu avecq madamoyselle d’Ourche ma filhe, pour mener ma filhe de Penet
rendre en lendroet houe voutre companye
dyre que je tiens ormis celles que je doibs [barré : reserver] respeter,
remetz aulx escrips de mon frère de Bressieu qui vous
Moyran ; si vous partés ung peu mattin, nous aurons
ma compagnie où aussi tost marriva bien bonne et grosse
désiriez et que jesperois. Sil y a autre service que
jour de despart des compagnies de monsieur des Adrés
qui est tourné devoit apporter de la court avec une lettre que mondit seigneur de Nevers
treuver la susdite armée, ne bougeroit de
mes très humbles recommandacions à votre bonne grâce
la tempeste il y at deux mois, il ne pourrons fournyr mesmes
se parle à présent que d’accompagner monsieur le conte
personne ni le bien pour le secourir. Si je n’avoys promis
s’ilz n’ont moyen de vivre pour les raisons que je vous ay escrittes par autres miennes
aussy tous les aultres. Quant à moy, ie yray si je puys,
notre fille, madamoyselle d’Horches, pour la mettre à la
font le service et portent pacquetz
armées, mais que pour ceste année, il ne fera rien par
voz nouvelles et de celles de madame de Gordes et de toute votre
les remettant à monsieur de La
Monsieur de Montbrun les doibt conduyre
avec heulx. J’ay parlé à homme qu’il n’y a que
que ledit seigneur du May ne se soucie guières de nostre Daulphiné, se contentant
villes d’importance. Il a semblablement relaché pour les mêmes considérations trois grandz seigneurs
Romans ma adverty que quelques remonstrances quil face,
adverti qu’il estoyt guéry. Quant au faict de la justice,
Lesdits seigneurs m’ont escrit n’avoir receu ma depêche
-Germain en Laiz despuis troys jours pour courre le cerf et aussi pour
Votre plus affectionné
scache pour vray le lieu où ilz doibvent estre employez,
le sien avant le terme escheu. Il est à excuzer, daultant quil me mande
prest dudit lieu de Montz et que ledit duc d’Albe esperoit
foyblesse. Je suys tousiours atendent voz comandemens
favouriser de tant mondit sieur de Ballagny et moy
d’eux mesmes le myen de s’entretenir et vivre. Je ne saurois, sinon vous réiterer
luy et nostre roy, ce qu’il a faict semblablement
Cependant, si estant audit lieu ou aillieurs, il vous plaict
my dois conduire. Elle fet bien son conte que ie vous yrey voir après les nosses de monsieur
du teil
terme est court et monsieur le comte et moy mettrons ceste
et nayant autre chose à vous dire pour ceste heure, je feray fin par mes
vous doint
ma redys. Cyl estoyz autre mens, il vous plerra à men
monseigneur, en parfaicte santé, heureuse vye et longue. Du Thouvet,
fin, après vous avoyr supplié me commander
soit couru en toutte extreme diligence. Je vous advisay hier de larrivée
fossoyé le cimitière de Chereyn et mangié ung corps y enterré.
et mal accompagné, non poing que je ne
de mars dernier passé, s’adressa à nostre maison ung de Sainct
Monseigneur, vous donner en santé ce que desirés.
recomendant très humblement à voz bonnes grâces, ma
à ce lieu de Vizille, pour les recepvoir et
désirant à ceste cause ledit seigneur de Joyeuse scavoir de moy ce que
quelqun des votres, de recepvoyr son argent moyenant laccord que nous
et prye Notre Seigneur les volloyr tenir toutz en bonne santé
bien fort en alarme. Je croye que ce sont quelques particulyers
pourtement de monsieur de Gargas et de sa compaignie.
gardes ; et en ayant autres, je vous en despartiray et actendant men veoys recommander
va bien et y attend-on une bone récolte. La sepmaine
mon impaciente. Si et-ce que ie fey ce que ie
vous scaurés dire l’aise que j’ay receu des bonnes nouvelles que
de monsieur de Cabanes nest encores fermée, toutesfoys, il ny
avec ung reffuz du séiour qu’il prétend fère audict Brianson en
dela, à vous tenir adverti de tout ce que je
grâce, à laquelle, très humblement, me recommande et à celle de madame de Gordes, come faict
sont entièrement conformes, donnant à penser qu’il ne se fault pas
deliberées. Je prie Dieu quil y veuille mettre la main, et y donner
à Savillan, esquelz lieux elles ne peuvent aller sans passer sur
et myeulx adverty ; à scavoir que l’on branle tousiours en court sur la paix ou sur
le prince daulphin. J’attens l’opportunité d’en attacher leurs
ont veu que ce lyeu nestoit forçable. Ç’a esté toutesfoys sans
Vous très humbles et très obeyssantz serviteurs
faict, il a advancé que du temps que ledit sieur de
ancores beaucoup profité à l’estude et nont
contentement je y recep[v]oys, Dieu me doint grâce de bien le
debvoir et bonne volanté et ma constraint venir en ce
à la suffisance duquel je me remetray quar il a eu le loysir de vous en escrire au long, aussi que j’espère en brief
de premier président, et monsieur de Pressins en celuy de tiers, d’autant
qui me dit au soyr qu’il despartiroyt dans quatre ou cinq jours
vie. De Brianson, ce XXIe jour du moys de jullet
plainctes me sont arrivées à loccasion des aides qui refusent de
la partie si ses trobles ne l’empêchent. Je
mien propre les effectz vous asseureront [barré : tousiours] du désir
mander et me recomandant très humblement à votre bonne
esté renvoyé libre pour la faire par-delà en faveur de qui
lundy 21, nous avons gardé le médecin de Monluel
longue que pour vous salluer de mes très humbles recommandations à votre
des plus grands, que le voyage estoit rompu, et sans la venue de monsieur de
à Marches, incontinent men suys encheminé illec
juillet 1572
neusse failli, neust esté lindisposition de mon père, que jay
des Adrés estoit les faire passer en Piedmont sens séjour, comme, monseigneur,
mays jespère, à layde de Notre Seigneur, que vous en serés
à acoucher, de facon que les médecins ny scavent
n’est pour me recommander très humblement à vostre
sestre mieux porté, son mal avoit rangregé. Je vous promets
vous prie dong de faire en l’ung et en l’autre tous les bons
monsieur lamiral, est sur le point an
Dieu et de mes bons seignieurs et mestres des-
il jamais, toutesfoys, je y fairey tout ce que
faict remuer terres, bastines et bastions par l’Itallye et ung chascun
que, par resolution du roy Philippe, il ne pouvoit passer
et avoir les moyens concernens la justice de sa cause, vous
faicte santé longue et heureuse vie et que nous
je me taix car leurs responces ne sont
venir quil vous plaise d’y commectre ung commissaire extraordinaire ;
troys jours, avouer troys medecins pour le pansser. Mais
dhonetetés et courtoesies de monsieur et madame la generale
sestant desparty, ledit Dom Jehan d’Autrye assez soubdainement,
prie, Notre Seigneur, quil vous doint
voyr et heumes de grans proppos ensenble. La fin a esté quil
voulu vous le renvoyer pour vous tenir tousiours
en Flandres. Voyla tout ce que je vous puys escripre
quinze jours en sa. Au retour delà, jen useray de mesme à lendroit de Monsieur de Suze, je
pour me recommander très humblement à vostre bonne grace,
quartiers oùt je vous puisse servir, me faizant cest honeur de
dernierement ung pacquet par la poste pour response dune vostre,
lesquelles je vous envoye dès maintenant avec une depeche
en avoir plus senti au cœur que tous ceux qui ont perdu en leurs biens
ne saches, qui me ferat finir sete par mes très humble
playra den faire la preuve, vous le cognoistrés par
Monseigneur, en santé et contente vie. De Lyon, ce XXIX
à contribuer en ceste vallée ez estappe de Valcluxon
juilhet 1572
messire Pierre et retirerés sil vous plaist ladite clef ;
Il faloyt faire une henqueste qui heut acés couté
republiques et semble n’y demeurer que deulx estatz, car
Chastelart vous escrit pour le regart du cayer que Cavaignes a produit au conseil dont je
recommandé à vostre bonne grace, je prieray Dieu vous donner
serviteur
hyer, nous avons donné congé à nostre medecin ordinaire,
que y suis que despuis deux que prins une
Valence, ce dernier juilhet mil cinq centz soixante douze
en Daulphiné. Je vous prye estre gracieux envers icelle en ce que vous pourrez.
et au mien, à la santé de monseigneur le president Truchon,
ung nommé Pierre Crestin dict Berchet et quelques aultres
Dieu
que jauray ung peu gous[t]er de lair de St Jehan de Moyrene et du Thouvet,
promese, ie navois qua fère dan fère venir de dela sur
susiourner, on y fera aussi aller le mareschal et le plustot
mes très humbles recommandations, ielle suplie de bien bon cueur qui
lequel après vous avoyr bien humblement baisé les
nest encores de retourt, davoir amené vivres. Iay tant la teste
nia aulcu[n]g contentement quil ne soyt suyvy de bien
debout ; et sy vous plaiseyt venir icy changer
quil a affaire, faisans courre bruict que cest pour marcher en Levant.
quelques nouvelles de ma part, ne feray faulte de vous en advertir
du XVIII que monsieur de Cabanes lui a
je ne vous en feray plus longue lettre, estimant que d’ailleurs vous estes adverti
pour auditeurs. Et monsieur ladvocat Joannés a esté choysi pour curateur en ce faict.
à Milan pour le doute de guerre sont esvanouiz, comme aussi
nuict venant au jeudy que vous suâtes fort, que à mon advis
que nous ayez escrit cy-devant que les companies seront bientost
icy barré : ass av], lequel en façon que ce soit ny a voullu entendre et
en unze cens livres que ce pays luy a presté que en
part en ce que je pourray et sy croys que cest lalarme
commence à se bien porter et en esperance de monter
estimant tel seigneur que vous ne voudryés
est pleu en cella vouz souvenir de moy sans i havoir
Genly qui cest saulvé avec tout cinquante ou
y eneuier et contre vostre bone volonté,
panse quil ne se parleroyt daulcung geulx à
president par le maistre de la monnoye dudit
entre aultres le duc de Nagero, lequel sen va
auprès de luy ; et bonemant, ne ce peult il remuer.
priant Dieu quil vous doint
case é dove potiam noi sperare d’havere haiuto
estoit si grande, ne pouvant sortir, quelle luy randoyt une
une evocation contre moy au parlement de Dijon,
Vienne, pour la somme de quinze mil francs. Ce
la voullonté que jey de vous fère très humble
drogues des appoticquayres. Si je me tiens ung peu
bateau les grosses postz de la grand’porte que vous avez faict faire
vous y avés à commandement, il vous plerra
de la poursuicte que font icy les deputés de ceux de la
que Marron, secrétaire de monsieur de Joyeuse, m’avoit
Il espère ung de ces jours estre assez fou pour se promener sur la
discours par la presente pour ne vous servir danuy. Jay treuvé
rien oublier et fineray ceste par mes plus humbles
nepveu de Laval se porte tousiours de mieulx
icy la mulle que luy avés ballyé pour le faire commancer
VII daoust 1571 [sic]
temps. Monsieur de Montleue nous escript comme
loyer des chambres pour les separer, qui est grande despence. Il ny a plus
na guyères quon a faict mort monseigneur le comte de
dobligation à votre endroict. Monsieur de Bressieu a, ces jours
somme n’et pas si grande qu’elle me puisse beaucoup endommager, et ne cera
demeuroys en ceste peyne de le croyre toujours fort
compagnons, qui leur vient monstrer en chambre tous les jours à ung
seureté de ceste ville que aultres de ce païs. Quant à ce qu’il nous a
faut, ausi ne veuti debourser un sou. Iay ofert argant
du pasé, ce me sanble. Le tout me tient an une
« modo pax bellum pax cursum ». Ce qui nous tient toutefois en plus desperance
en sommes en toustes les peines du
revenant d’Espaigne, qui confirme la deffaicte de
quil avoit faict ces jours passez. Nous verrons comme il souppera bien. Ledit
De Grenoble, ce XIe aoust 1572
estre expedié maintenant pour le desir que nous avons de vous
rièrre luy pour conclure et qui me garde mon bon
Il est encor ung peu foyble, dequoy ne fault estre
Monseigneur, de commander que la justice en soict
les contracts ausquelz ne [barré : avons] a esté faicte response,
cheval et me sens renforcer, Dieu graces, touts les jours. Je com-
et avec telle escorte qui sera necessaire, voire
sa fame pour la remercier de tant de biens et
à singulier plaisir, dont en autre endroit, je me revancheray daussi bon
quelque troupe des soldatz, deux [barré : jours] ou troys jours (barré : avoir]
et niepce. Nous en sommes de mesmes, Dieu graces,
vous estre escripte. Monsieur le premier president
monsieur de Laval ma mandé par monsieur de
XIIe jour daoust 1572
les convaincra assez et le tesmoignage de tant
avoit despeché messagier pour en aller querir en leurs places
dict quilz se retyrassent à vous et que silz vouloyent, je vous en
calumnies. En quoy neanmoins vous avés la fortune comme à plusieurs autres
qui y est despuis hier. Nous ne fairons faulte de
Seinpri et trois à Jonnage, pour puis continuer leur voiage.
de ma femme et miennes, priant Nostre Seigneur vous
de monsieur de Sansac à Salèzes ou bien à la maison
je ne le pourray faire pour la grande charté qu’est en toutes choses,
contrainctz tenir les champs en Daulphiné si cela advenoit ; il
lon face courir bruict daller entreprendre sur Alger ou Thunys.
plus longue que de mes bien affectionnées recommandations à votre bonne grace,
l’aultre partie ha esté pourtée avecques
encores le terme de toussainctz prochain. Quand il sera icy,
fournir lesdits mil livres deubtz pour les six mois de vostre estat, à quoy
le vandredy ansuivant à nostre voyage de France et
et pour celle de monsieur de Maugiron. Je ne scay le nom
vif. Quant à sa santé, elle est maintenant meilleure quelle na
pour scavoir si on y pouroit remedier pource quelle
bien tost vous en aurés de novelles, que sera cause
ici jeudi matin pour tout ce jour là dire nous adieux
goust aus viandes et au vin, ayant bon appetit et, le ventre
goust aus viandes et au vin, ayant bon appetit et, le ventre
moyens et que pour plaider au grand conseil javeois assés
que par lordonnance du roy, ledit sieur de Bellegarde nest nommé
levée par mandement du trésorier ordinaire des guerres duquel, si le
et des grandz ruynes et pertes par nous souffertes,
Monsieur de Montleuc en doibt faire les monstres comme je vous
qui me donna volonté de aller audit Montavil
De Grenoble, ce XVIIIe daoust 1572
nouveau y estre acreu. Et pour le bail des pris faictz, commys
de Laval de sorte qua ceste heure, je panse quil soit du tout bien
dimanche au soir et partira après disner
bonne convallecence et le prie le voulloir conduire et lavoir en sa sainte
supplie quil me fase sy heureuse de fère perpetuelle demeure
pityé desdits pauvres et pour cest effect qu’il vous plaise accorder
que ceulx de la religion pourront obtenir une chambre en ce parlement,
que cest pour les tenir encores ensemble, affin dattandre sil se presentera aulcune
Au demeurant, monsieur, je nay heue aulcugne
lautre. Vous porrés dire audit sieur de Veaulne que ayant
De Rame
toust que je devoies et nayant pas veu homme de voustre meson
Et nestant ceste pour aultre, je prieray le Createur
très humblement, de pourvoir sur ce audits de Cesanne, aynsi que
de toutes choses demeure. Monsieur, ce ne vous est
la maladye de Laval, mais Dieu ma faict tant de grace
Charles et aussy de monsieur le president Trouchon ; monsieur
pour le jourdui vous recevrez mille francs et que
declairé et que vous eusse escript s’il fut esté besoing,
[barré : me] daoust 1572
jamais aultre que pour vous faire service et en cest
pourrez faire sollicyter. Je vous supplie mon seigneur me mander
je me pourroye acheminer à Moyrens si le contrerolleur
mon asinassion, vous assurant monseigneur que
daussi bon cueur que je supplie Nostre Seigneur vous
quilz n’ayent point de religion car silz
et mesmement ma seur, laquelle est au lit despuis
aultre de bien en mieulx, tellement que jespère entre cy et peu de
de veoir tels fascheux articles et de vous dire sur chacun mon advis,
Icy n’a passé aulcun d’Orenges qu’on aye peu scavoir.
sont obligés particullierement de leurs grains et meubles
je me recommande aussi humblement comme je prie
feray fin à la presente par mes très humbles rescommandations
de part de ça digne de vous escripre. Surce que prions Dieu
Chasteauneuf, pour advoyr esté de votre compagnie
bien faict besongner à Grignan. Vous cognoissés la facillité du personnage,
Vostre perpetuel, humble et très asseuré
nous narons de long temps en ce pais ; cestoit bien
huict heures de matin, trouvey qu’on fermoit les portes de ville
lesser à monsieur de Pressins, mais sur ce est
mutation, il n’i eust quelque contrevantion et vindicte partiqulyère, voyant
vous suplier les vouloir faire exempter du rolle de la contribution. Je vous en ay
de luy avoir faict donner adjournement personnel contre
ce que ledit clerc est catholic rend le faict moyns maulvais.
à Dye, j’ay employé le vicayre de monsieur de Grenoble à
actandantz aultres commadementz de votre seigneurie ;
ommandemant. Et despuys monsieur de La Tivollière arrive
que vous depa[r]tistes dicy, je fis entendre à maistre Girard votre
Vienne de premdre guarde de leur ville, quoman il
à qui parler, ay faict lever la sarreurie. Ce que jen
lacquelle j’attans tous les jours et mestonne de sa longeur.
monsieur de St André l’avoyt dissuadé de prendre leau, luy
du XXVI aoust, ausquelles ne se feit autre response pour
trouverez bien raisonnable, dont il vous aura obligation
baillé un lettre adressante à un banquier italien. Jay prins
panser, sans les dangés qui ce peut presanter sur
où je prieray Dieu
icy je ne feray rien que par leur λ [λ advis] et commandement. Au surplus
ce pourront bien rompre. Ie voudrois bien quavant le
d’Apt, je ny ay encor rien fait, mais je commenceray
dit que lons vous les envoie, si est ce que en
vous suppliant bien humblement madame que jaye cest honneur que destre
Carpentras, di visitare per hora vostra Eccellenza con questa mia lettera, et offerirle
est vray que je ne l'ay peu encores recouvrer, mais
et ausi quà sy grande troupe ie heuses [barré : peu] bien me trover
beaucoup de gentilhommes cathollicques, que par nous s’en soyt ensuyvie
le mieulx defort, que ne pance pas que la pièce
aura jamais gentilhomme en France qui vous soit plus
prisonnier à Suze ung soliciteur de l’admiral qu’on dit avoir
qu’ilz n’ont faict paroistre jusques asteure, il me semble bon de les contraindre de fournyr en leurs
dangier ; ce que luy remonstrais sellon mon oppinion le mieulx qu’il
la fiance que jay en luy, ne vous en ferey ceste plus
asseurer, monsieur, que je ne leur ay veu aulcune
ce quil ce porroyt présenter passer par le Dalphiné
yssy et le surplus, je vous envoyerey ; au demeurant
et ay desiré et désire vous obeyr daucy bon cueur et meilheur que
dont [barré : je] plusieurs ont estées surprins. Je vous supplie très humblement monsieur ne vous en
ont empourter entièrement et pansant avoir repondu
et trahiné et gecté dans la rivière comme aussi monsieur de Cuges et
sil nest ung peu mercurialisé, il tiendra
et pour tous autres deniers, il ny a à employer audit faict de la
accomplir que moy quant il vous plairra men honorer,
bonne grace et à celle de madame de Gordes et priant le Createur
laquelle presante de bien bon cueur mes humbles
reformée, contrainct à ce faire pour evitter et se saulver de quelque
de la court mès je masseure que vous
en ce peys toutes choses y sont transquilles, ormis que
neantmoins ne revellent que d’espées de nulle valleur, et
André et addresse quil luy a baillié pour avoir chevaulx et
chateaulx et forteresses et y ont libre accès à toute heure, ayans
Messine. Le sieur duquel vous escritz dernierement
veulx retarder le partement de ceste depesche, je remettray à une autre fois
cest effect, en poyant de gré à gré ; et ce sera augmenter de tant plus
Vray est que nous estions resoulus de noz dispancer de les arrester icy, vous
roy luy a escriptes depuis son partement de la court, desquelles
chose avec monsieur le cardinal de Grandvelle.
d’Argentenant et Catinel vont ce jourdhuy coucher à Romans pour
fault faire deux sentinelles, l’une sur le dehors, et l’autre sur
et tant grande, cont y seret ancors de porson et vous
que j’y ay esté ; et mesmes le jour de la sainct
Nymes veullent fere les facheus et se
bonne grace et à celle de Madame de Gordes et priant le Createur
fault tenir pied, mais attendu que dieu m’en [barré : feyst] donne
par vous commandementz à luy faire tout honneur
qu’ilz sont surannez, et que de noveau la France est troublée, j’ay
trover home seur qui alla, et me doutant, pour avoyr veu les
piaceré, et con questo me le offero et prege ogni conten
le passé et rabilier le present ayns à chatoulier et movoyr
d’eslargir quelques prisonniers de ceulx de la pretendue
amis touchant ledit office. Je verray ce que le roy en ordonnera. Vos lettres
cartiers, Dieu graces, tout y passe doulcement [barré : ma]
de me trouver très bien, graces à Dieu, mais cest que
votredit pays de Dauphiné, pour aussi ensemble y donner ordre
de vous escrire. Bien vous assure que jen suis esté bien fort fachée
troupes qui sont asembles alés.
sovins pas de le vous dire, il me bagla cent et
qui soit digne de vous escrire, sinon qu’à Nismes font rompre
je vous tiendrey adverty de lieu en lieu. Je n’ay fally rendre
combien que cela ne serve guieres pour ce païs. J’en feray de
ouster tous moyens de mescontentement et sous le
vous aller trouver pour vous faire compaignie
iournées qui ce puise dire anquores ne say-ie sy
ordonner suz les reparations très necessaires
qu’ilz seriont tous bien hereux ; et voyant cella, j’en advertis
ma causé une grande lasseur avec ce que je lay heu telle
et me semble que ce rheume me retarde de me renforcer. Surce,
Monsegneur vous donner en bonne sancté,
rompu l’armée turquesque, ne disant aulcune particullarité.
mander aucune chose mais ce sera au premier jour que jen
fort a Montbrun". Je ne scay out veullent aller et que veullent faire
[dessin d'une croix à six branches]
sil vous plaist incontinent la presente receue, affin quau plus
essyent, ce que je suis d’advist que vous faictes ; et quand ilz
volonté, attendant laquelle je ferey seiour près le Rosne pour
quelque'aultre chose de nouveau, ce neantmoins monsegneur
après, entrerons dans votre gouvernement vers Pierrelatte.
advertir en l’absence de monsieur Boyvin et n’ay voullu
pourra faire ny moins quel jour certain il pourra
remuet en Douphiné. Il font pluzieurs asamblés
d’argent, il eust fallu pour ce faire quil en eust envoyé
leur intention, me suys forcé qu’ilz ne fissent aulcung desordre
dehors de quelques jours, si se n’est que vous vinsiés en sa et que estimisiés
Monseigneur, ceulx de la relligion de ceste ville ont faict une cotte entre eux pour paier
Suze, arrivarent en ceste ville, d’où monsieur de Joyeusse
Fustier et Rossignol, estans à Saynct-Martin veirent passer quinze
Fustier et Rossignol, estans à Saynct-Martin veirent passer quinze
miennes très humbles, priant le Createur vous conserver
Monsieur le conte est encores malade à Barbentane, sans fievre
la court touchant mesdites affères, je vous fusse allé trouver, mais jespère que je
recogneus fort effrayé et ce contrariant en presque touttes
tumbé sus lespaule droicte, de laquelle jestoit
qui estoyt tousjours près de luy. Je n’ey failly à luy dire les
porroyt tenir la [barré : de] bride de sa monture. Je vous laisse
dattendre scavoyr quel chemyn il prendra vous
non plus est elle avec la lettre que mavés envoyée pour le vibalif de
tous par deça, attandans larrivée de mes petis neveus
présante, tant san fault que je puisse monter à cheval ;
le cardinal d’Armagnac a dressé notre chemin par Moutier et de
de ceste ville de le luy ranvoier. Je vous supplie aussy
de leurs majestez et de mondit seigneur et obligerez à vous ces gentilhommes,
et de Catinel avec advertissementz du costé du Valentinoys
Monsegniur vos doner eruse é longe vie.
suis bien fort marrye à pryé Dieu luy doint son St reppos. Je vous
Monsieur, en parfaicte sancté, longue heureuse vie de Gargas ce XIIIe octobre
vie deseyé d’essayer, nattendant que votre heureulx commendement, saluant en ceste
tourt de les vous seller. Quant aus passions siennes et de ces semblables, je me fie que
Je pense que monsieur d’Apt vous escrit par luy. Il
à son prieuré de S. André de Rousans ou à Voppais. Vous
A la mesme heure, jay envoié ung des miens vers monsieur de Carces
que vous le verrés de meyn ase que il mat
trouverés le jour bien pris aux fins que ung chacun avant festes se
ruer sur ce qui mapartient encores que vostre intention fut
de Moulins et par mesme moyen faict response à la votre escritte
que par provision, ung chacun sesvertue de faire tout le posible. Toutesfoys,
monsieur de Saint-Mesme, houncle dudit sieur de Bonevaux ;
Geyssans
Monseigneur, nous prions le Createur vous tenir en sa sainte
me mander se treuve plus de menasse que deffect.
rendu si debile que je ne puys me tenir, qui servira
fort de la noblesse en se païs. Sa mort fut
persuader que l’oncle de mon beaufilz soit
vous supplie luy presenter de ma part et prendre pour
dune fievre que mauroit contrainct denvoyer au cappitaine Mornas mon
heu esgard a ce que se meslans des affaires publicques comme ilz
vous satisfayre, monsieur, du mesme coeur quil vous ha
et heur que destre tousiours à vostre bonne grace eet souvenence et me comander
Monseigneur en parfaicte santé, longue heureuse vie. De Gargas, ce XVII
monsieur de Vivyers pour ne scavoyr quand
jay laissé à cachiet overt pour cest effet ;
eu nombre de troys hou quatre centz. Je vous puys
paovreté ; comme mesmes je ne y espargneray jamais ma propre vie ny en tout ce
XIIIe, contenant l’equivoque de la prise de Magayer, qui se retira
où je pense quil achevera sa malheureuse fortune. Je
contumace n’augmente en mon absence dicy à Grenoble où jespère
jey envoyé querir monsieur Thomas qui me
monsieur de La Coste, quelle a bien vollu que je aie veu avec
plairra de prouvoir du remède que vous cognoistrés
ayant desclairé qu’ilz seront enfermez s’ilz
luy ont envoyé une lettre plaine de passions et de bonnes parolles.
quel moyen tenir pour y entretenir les soldatz, estantz en si peu de nombre
du Rosne, parce que, comme ilz se ventent, ilz espèrent
nous le recepverons à grand honneur. Sur ce, presentant mes humbles
Filz et à jamays serviteur
monsenyeur le maréchal Damville, le quel
dant, de prandre dimenche mesdessinne
très humblement luy vouloir accorder et faire expédier. Nous
aller [à] Orenge, portant (vigilate nescitis dies
longue et heureuse vye. Du Sainct Esprit, ce
atandre de vos nouvelles. Le séiour ne m’est veneu
je salueray voz bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur
cel II esminnes, les quelles pourrés fère prandre cheux
partz que je serey, vous pourrés adseurer d’ung vrès, bien
conduictes avec telle modestie que, loué soit Dieu,
soixante ou quatre vingtz maisons appuyées aux murs, desquelles, j’ay gardé le nombre
les mains et à madame de Gordes. Et en attendant
vous estime si homme de bien que je n’en doubte poynt, aussy avey-je
mande par icelle que le roy a porveu aulx
de nostre compté seroit bien nécessaire ça bas. Par une aultre miene
mes subjectz de Pradelles bien turbulant et vicieulx, lequel,
qu’ai demandé en votre nom vous sera outroié.
mais la persuasion en demeure après subgette aux preuves, ausquelles
Les vins blancs s’en feront cepandant plus clercs. Je vous suplie
de moy, ce m’est tousiours renouveller l’obligation que j’ai de vous
Vostre très humble et très obéissant filz à jamais
par trop fendre en despence, aussi qu’il n’en désire avoir que
quatorziesme de novambre la depanse cest monté
enquores proumis à monsieur de Causeins et moy que ie
que mon attirayl n’est pas prêt pour n’avoir charre-
accoustrementz et de qu’il a despendu en sa malladie la somme
faire. Mais, Monsieur de Nevers, qui estoit demeuré
Lyonnois deux. Le roy veut que leur payement se
comme vous pourrés cognoistre par des responces qu’il a faictes à monsieur le sénéchal
de leurs magestés, de laquieulle l’ons parle diversement.
monsieur le vybaly, qui ne sont pas si bien
de Gordes, ansamble de l’arivée en mesme
que j’ay repceu despuys troys jours, en la quele vouv vous
surprinses soint dangereuses et ne peult l’ons à
Montbrun, avec exacte deffence ne la bailler à aultre que à luy.
nepveus vous demeureront perpétuelz serviteurs. Je acompagneray
y est en bon repoz. Les huguenaulx de Charmes s’en
Vyviers vous escript se qui se présante en ses
Monseigneur, en parfaicte sancté longue, heureuse vie. De Gargas, ce XXVIIIe novambre
Monsieur en parfaicte santé longue, heureuse vie. De Gargas, ce XXVIIIe
impportuns par ma prière, sy n’estoit la spérance que j’ay que
bon le pouvoir advancer à l’assamblée des estatz leur souffizance, nous fère
Le cappitaine Coullon e[s]t arivé avecque une bonne
dans se royaulme quy se puysse dire hors
croyre que j’ay bonne sovenance de la promesse que je vous ay fait
en Suisse. Nous attendons deshormais d’heure à autre le retour
chose digne de vous, je ne fauldray de vous en faire part.
pour le regard du péaige et aultres droictz de Baix et pource que sa
par mes très humbles recommandations. Au Montelhimart, ce XXVIIIe nouvembre
promectz, Monsieur, que je tiens advys d’ung grand nombre de bons lyeus que ceulx
pareil estat par sa grâce, comme sont mademoiselle de
et accomoder les lieux des corps de garde d’icelles), il est
Touttesfois, je vous supplye très humblement me faire advertir car ma
de les lever quand la nécessité s’en offriroit, qui est évydente, car maintenant nous
Monsieur, en très perfecte santé, heureuse et longue vie. De Viene se
faict despuis jours ne vous entetiegne daventaige là-ault.
je n’ay pas le revenu en ce pays pour porter une telle charge.
la surprise de quelque ville en Daulphiné, hyer de Pierrelate,
je i hey peu employer, hont esté tousjours si foibles et innutilles
et me hasteray le plus que je pourray pour estre
Saint André en l’an 1568 ; povoit estre que monsieur
bien tost en se peys. Monsieur les conssus de
avecque le nombre de vint hou vint et sinq
huict livres de gages tous les mois, oultre le bois
couvertz des meson et grange y appuans ;
ou vostre, désirant vous faire parestre de la affectionnée volunté
et si obstiné et partial qu’il n’a espargné son bien ny ses moyens pour
gens, et ce pour les soupçons en quoy ilz estoyent entrez les ungs
supplier comme je faiz bien humblement, voulloir entendre de madite dame
aussy fidelle qu’homme qui soit de ma
nom s’il vous plaict. Cependant, luy pourrés escrire que ayant à faire de
labàs, hou que je vous alhe trover à Grenoble
humblement, lesquelz prient Dieu continuellement
vous pourriés estre mieux servy que d’autres deux
je donnay à Bompar, qui la pourta au deffault de mon juge qui ce trova mallade,
Monsieur, en très parfaicte santé, longue et heureuse vie. De
de monsieur de La Coste, ny argent, ce que je désirerois bien. Je me serviray
possible ; de plus, j’ay fait une cédule audit sieur Maniquet
sa vie fort redevable serviteur, comme personne qui n’est poinct ingrat
votre volunté. Je n’ay rien faict faire au chateau de Pontaix pour ce que Achiles
voz commandemens et vous donner advis de ce que se présentera
et pour le vostre, je m’y employerez fidellement et voluntiers
sans plus tarder vous debvez faire levée de six compaignyes. Le roy ne le pourra
promectant de votre bonne vollunté et n’estant la présente pour
passé ces troys de jeusne pour le jubilé le caresme prenant est
aura adverty de notre voyage de Beaucaire.
Lesdits seigneurs de Vènes et de Laval sont en fort
en une telle extrémitté que les médecins ne savoyent
avoir présenté mes humbles recommandations à votre bonne grâce, vous avoir
point pour faulte de marchandz, mais je suis résolue n’en vendre
à plus de soixante dix chevaullx, que sera
de nous y acheminer de bien en mieulx par vos très
je cuiderois qu’il veust le vous faire trouver
m’en remectant, je n’alongeray la présente que pour vous pryer de vous approcher
si bien prendre l’occasion de se retirer, qu’encores
deux de mes gens desquelz je respondray, attendant
Votre très humble et très obéisant serviteur et filz
[après] avoyr pryé Notre Seigneur vous donner
en Dauphiné luy a délivré espérant que luy seront
Monseigneur qu’en santé vous donne très heureuse et longue vie.
nous craignons du cousté d’Allemaigne, où ceulx de Naussau
de ne prendre en mouveyse par sy je
demuré despuis le St André, ayent ung fort bon prescheur
me feriés tort de penser que ie [effacé]
scai n’en aie de besoing, où il faira ce
remédier et changer leurs cueurs et qu’il vous
naturel, je luy donne toute la liberté qu’il me demende en ce qui ne luy pault nuyre.
dequoy j’en loue Dieu et le prie vous y conserver bien longuement.
madame de Gordes et de notre frère monsieur de La Roche qui se
monsieur Dumotet qui la vous présentera et retirera la responce
soit frustré au moins qui ne fait profession de la
aux moyens que monsieur d’Evènes mon oncle a de me fournir ar-
pays de Viviers, ce qui me semble qui se pouvoit faire sans se
Le chasteau a esté esmantelé du costé du levant
cest advis à mondit seigneur d’Aumalle pourroyent prendre plus
et l’ont receu fort honorablement jeudy dernier
aux envyrons des villes come de cestecy et des circonvoysines.
désirés d’en estre adverti ; et n’ayant de quoy vous faire
n’est rien survenu puys mes dernières lettres qui soyt digne
Vostre plus affectionné, perfaict et antien
bailler, affin qu’ilz sceussent par icelle et vissent
Vostre très humble et très hobéyssant filz et à jamays serviteur Hourche
j’ay fait en cedit pays touchant sesdits affaires et s’il escrit
La Rochelle, où au plustart Monseigneur s’acheminera au
des agentz dudit seigneur, lesquelz n’entendent tel
à votre bonne grâce et à celles de madame de Gordes et de notre
Vostre perpétuel, humble et plus obéissent serviteur
jours passés, on estoit en quelque bonne espérance que monsieur
jusques à la quantité de mil asnés bled du païs de votredit
contenu esdites patentes et oultres cela encores une pensions ordinaire
avés ordonné aultres deniers pour cest effect, vous
vous advertir de toutes novelles et de sa
le conte de Carssès et madame avec fort bonne compagnie
permet, je suis en propos d’aller faire ces bons jours avec
Votre très humble et très obéissante fille à jamays
votre dict laquay, qu’il sera cause qu’il n’aura poinct de mes lettres maintenant ; et n’estant
luy commande de vaquer à la charge du Hault Vivarey que monsieur le mareschal de
vous donnerés ordre que l’abbaie nesse perde, car avecques le tans vous
juste et grande ocasion, tellemant que, anquores que
qui sont trente six mil francs. Mais ladite recepte est jà sy espuisée
et ne scaict-on pour quoy c’est. Que sera la fin,
noble, XXe Xbre 1572.
si ce n’est qu’on faict préparations pour le siège de
présente, vous voulussiés vous haster de ce fère. Je vous en
de Montbrun qui a esté avec luy deux jours entiers, qui m’a dict estre tout certain
la levée et que les compagnies n’en seront pas si belles, mesmes
forny quatre cens livres au moyen desquelz nous
majesté ; et combien que je pense qu’en vouldrés conférer avec messieurs
ne m’en yré poinct de se Paris que je n’em porte l’assynasion
loongue vie. De Lyon, ce XXIIe décembre 1572.
à exécuter. Vous userés en ce faict des sages résolutions dont vous
supplioient, non seullement de leur remettre et pardonner la faulte qu’ilz avoient commise,
toutesfois elle ne lairra pas de servir commes m’a asseuré
que ladite abbaye à Rome, elle est en taxe quattre mille ducats délivrés
don de Granes sont sur le sceau, mais monsieur le président
je vous avois escript sans ce qu’il vous pleust m’escripre que vous
à ce que vous pouviez désirer en voz susdites dépesches. Vous n’aurez lettres
du Daulphiné où, si le danger de noz villes ne nous arrestoit
Volunté que je prye Dieu
qu’elle est en taxe à quatre mil escus ; quant aux
servir quant vous estez allé bayser les mains à monsieur le
Size et je vous montrè deux cegret
pour l’esloigner. Il l’a prins ne plus ne moins que vous faittes, et m’a dict d’en
aller saluer de plus près, nous vous baisons les mains
priant le Créateur sur ce
68] [ainsi l’ay vérifié par les mémoires de monseigneur, escrites de sa main, expédiés au sieur de Gallifet le 30 d’aoust 1569. Par lesdits mémoires, il est deu six moys de l’année 1568], [souligné : Petremol les quartiers de jullet et octobre 69. Quant à
pouvoir, ce que nous vous prions bien fort de croyre, d’en voulloir faire estat
paese sara remborsato è se il tesorier lo vole
et si vous viendrés poinct à la court ce
et de vous anploier de ma part auprès desdits sieurs presidentz, advocat
retourné sans congé comme je n’en heu jamais fantasie quant
la lecture de ce que dessus, m’a dict que
heut parsonne de blecé ormis ung manteau dung
envoyé après lexecution de ceste ville du quel costé on [barré : m] n’a rien
bien pour vouer nostre petit equipage asés en bon ordre. Depuis
voyée de XIII cens livres car monsieur d'Evènes mon oncle qui devoyt re-
assurant bien qu’il y en aura trois sepmeines après
1573
ce que mes dictes pour le leur fère savoyr, dequoy
grace. De Chabeul, ce Ve de janvier 1573.
aulcuns des plus factieux de ce lieu s’estant catholisez
et treuvant le sieur Denizet Dauzet s’en aller vers vous, n’ay voleu perdre
Francois Joubert juge mage de Valence
heures de nuict trespassa et hier 5e de ce moys,.
bonne santé heureuze et longue vie. De Beaucaire ce VIe
gentilhome l[u]y avoit mandé prier quil tint
bien tost. Au reste, monsieur, jay bien le playdoyé par
grand alarme. Pensant que ceulx de Pryvas voulussent
que de vous. Ma paouvreté est si grande quil fauldroit tout le
Lyon. Comme la descente se fera nous le favoriserons de tout
ceus qui sont doubles, et par mesme moyen faire estat deus à ladvenir comme ilz meritent.
à Vance quelques deniers à l’exateur diceulx, desquels
du despuys par aultres raisons que vous pourra dire ce pourteur, Et parce,
dangers que jay passez, lesquelz ont estée en bien grand nombre et
ma letre sinon pour vous suplier me commander et
Lesperence que jay advoyr ce bien de vous voyr bien
dune belle et bonne trouppe de soldatz dignes de commander.
ceulx de la novelle oppinion qui hont absanté puis les
Nostre Seigneur,
ce matin à monsieur de Villeroy, lequel a trouvé ce moyen trop
feignans de voulloir venir au combat, et de voulloir advictuailler
Votre très humble allié et serviteur
d’y employer gentz ainsy califiez si nest le sieur de Saincte Colombe,
pource que, en ce bailliaige, je y cognoys le monde
comme il vous a pleu de pouvoir en daultres lieulx,
commission que le roy men a envoyé, de laquelle je vous envoye
adhèrent lesquelz persistent plus que jamays en leurs oppiniastreté et reverye. Je vous envoye ung
une infinité de prinses de tous vivres, jusques aux œufs et beurres
de sorte que le service du roy ny soyt aucunement interessé pour
bonne volenté, à laquelle ne veulx deshobeir sy-
Teyn nomé Rosset avecque qinze sordas en
affectionnement denvoyer demain icy de bonne heure le plus darquebouziers
prins Malauze et Belleperche qui est sur la rivière de Garonne, et est allé
quil vous pleust mescripre et le communiquer à monsieur de Saint
temps et seront VI ans quil aura ; il me semble que sest trop faict car
Seigneur vous donner,
Madame, avant la reception de la votre, je vous avoys faict ceste petite despesche dictée de [barré : moy]
que, lesquels je menageray le mieux quil me sera possible. Au demeurant,
envoyent. Et parce que cest chose qui est contre les edictz
de ce païs avoint esté mandés le VIe du present à Aixc, et
ville et jour et nuict sans le mauvais traictement que leurs hostes en reçoyvent,
amys. Et nestant ceste pour aultre, je supplyerey le Createur quy
je y aie ; de quoi monsieur il vous plairra madvertir,
se retirant en leurs lougis et sem trovat ung
jans et seront tenus à prier Dieu pour vous, et
me fist faute pour la guarde de septe
sinon que lon en facent justice, ce que je me
quil ny a seigneur an Franse à qui ie fase de melleur ceur servise, vous
quilz vouloyent dire. Tout hier les huguenaulx furent
tout. Nous ne avons aultres nouvelles ycy dignes de
monsieur les havoir pour recommandés. Aussy vous vouldrés bien fère
monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. Au Monteilhimart, ce XVIe de janviert.
et longue vie. De votre maison de Montorsier, ce
par votre commandement, à celle fin quil me laysse mon bled votre
charges et succides que nous avons ordinairement tout
tost sera cause que je vous y attandrey, sil ne
que leur fin ne tend au service du roy et asseurance du repos
vye, vous beysant bien humblement les meins. De La Coste,
très humble, très obligé et très obeissant serviteur,
grace, à laquelle je me recomande bien humblement,
voulontés, peult estre plus prolixe que voz
Lyon, le XVIIe janvier
ce que me faudrè fère, ne faudrey à vous hobeyr,
serviteur
ne deliberé de fère, comme monsieur de Grenoble et
du quel je demande reparation ; lequel procès ledit
offrant et dernier encherisseur au proffit de sa
humblement ne treuver maulvais si pour quelques iours
de voulloir combatre. Mais m’estant presenté et entré bien avant dans leurs limites
qui me faict esperer votre arrivée bien tost pardeça Je panse que les
affin que leur intention soyt en ceste endroit
monsieur de Saint Chaumond, comme Il vous a pleu maccorder
ladictte obligation pour vous supplier
ains faisant procedures contre certains non toutesfois en grand nombre qui estoient
votre moyen et en ceste consideration, il pouvoit estre recogneu de
ungs et de ses gens et ny a rien faict. Lon ma
et exemption de son logis affin que sil vient quelque
XV jou[r]s, mès mey[n]tenant le vans [= vent] set byen fort adosy,
celles de Viviers qui montent bien aultant en ceste
envoyer le plutost que vous pourrez, pour le moings quelles soient dans
le XVIIe de ce moys qui me faict resoudre à lattendre si je n’ay
le dit sieur estoit jà si bas que son filz aisné estoit
adverti que aulcuns vivandiers du champ de mon seigneur
santance arbitrale ; que ne puys fère à lamiable
ne[s]t point arivé en septe ville. Je pence
prie Dieu vous donner,
contraire joye et plaisir de lautre. Partant, monsieur desirant
et nous comander, à quoy nous hobeyrons daussy bon cueur
de satisfère à voz comandementz par le service très humble que je
votre comandement, quelzques remonstrances que je leur aye peu faire, exhibé mon
je vous puisse faire quelque service, je delibère de
se presentera jamais chose, non seulement pour le
et à tous ses ministres de justice ; et neaulmoings pour
que ie dezire. Et en cet endroit, ie sallue voz bonnes graces
duc d’A[n]iou escritte à Venise le XXVIIe decembre par la quelle il advertissoit lesdictz sieurs des affères
unne commission pour allienner troys mille frans de
autres Commandementz vostres, et prie Dieu pour
que par le retourt de mon laquay que je vous envoye expressement. Je masseure que vous
qui se sont retirés après le temps dudit premier edict, toutesfois
ville et aultres lieus du resort comme vostre seignerie
De Gap, le XXVIIIe jour de janvier 1573.
avoient desja faict parler, et me mandarent si je leur
ont esté employées, dont je ne fauldray en retirer
Vostre très humble et plus obeyssant
à vostredicte seigneurie addressantes, tendantes aulx fins que vostre bon plaisir
vous diray que monsieur de Cugy qui est vassal des
aux sieurs de Carces, de Gordes, et Mandelot quilz me feront service très agreable se
votre lettre pour me representer à toutes heures votre bon advis
forest nayans aultre refuge plus commode ny asseuré, joinct que sil
mexcuserés aurreste monsieur, si n’avés despuis notre
de Chatellart remediera à tout et donrra ordre
effect envoyé querir ma femme et mon mesnage, vous suppliant derechef
de Daulphiné en bonne devotion avec celle de monsieur de Maugiron à ce
renoveller comme iespère. Jay aussi les lettres de
à hier, que tout se desembarqua parce que [barré : dura] les quinze jours durant,
excuserés sil vous playt nous ne l’avons moindre pour ne pouvoir
majesté vous en escript. Lassurance que
sera seurement adressée. Je pance que nen aurés
que quant il sera besoing joindre la votre avec celle de mondit seigneur
par vottre lettre que ie vous tinse adverti des nouvelles
manquoit rien. Il nous est veneu bien apoint de
acompaigné du sieur de St Estienne aultrement le terme, Rogiers
pense sans saquager tout ce quilz pourront de
que ie receus et vous envoya le XIIIe de ce moys. On tient
aux despens de ce pais ; et voilla pourquoy sa majesté vous en a voullu escripre comme à
ne puissent entrer en excuse que les commoditez que jesperoys
maladye, nestant encoures hors de dangier. Je vous asseure que lon bat vivement
certayn de ce quil en est dens deux jours, surquoy je vous
son conseil porte quil ne se doit tenir à lobligation dun mineur
parse que monsieur d’Antrequasteau et de Moisac sont
de febvrier 1573.
qui me gardera vous fère cestecy plus longue,
de vostre partement. Il sera quand il plairra à Nostre Seigneur.
Laval, comme entendrés par les sienes, je vous dirai
envoyé quelque chose, mais je ne vous envoyeray
disant que, quant mon filz de La Roche partist de sa maison,
très humblement les maintz. Priant Notre Seigneur vous donner,
attandant vous commandemens, je prie Dieu,
icy qui ne leur sera mal aisé pour estre la pluspart de la religion.
grand-chose ormys des aprectz de la Ligue. Et en escrivant la presente,
ce mes très humbles rescommandations à votre bonne grace.
que nous serions dadvis, soubz votre bon plaisir,
Priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript à St Leger,
pied, et si le pays consent lentretenement de deux autres pour departir aux lieulx
ce fust ung malheureux acte et vous
parquoy je pence que vous pouvés tenir asseuré de sa
puys si tout partyr por aller resevoyr vous
je troverey plus propre et fère aprocher la compagnie du
sinon lextraict dung arrest portant condempnation
fevrier 1573.
deulx fois la sepmaine au pallais en la chambre St Louys
passant la rivière près du pont en un endroict où lon
dhostillité ou guerre comme aussi ne pourroyt ou
est merveilleusement fourte, et que le dit prince d’Aurange ha des reytres et lanssequenetz
de la commission quil vous pleust m’adresser advant
daussy bon ceur,
monter sur le toict dudit bastimant et dudit toict presque
province de Daulphiné. Je suis infiniment deplaisant pour lamour de
mais avec une petite trouppe des gentilzhomes de ce pays, nous les
de leurs dessayns au moings et leurs forsses, et du tout
premier mars 1573.
Je suis certain quilz suivront et en cela et en toutes aultres
batallhe, vous priant très humblement, monsegneur, me volloyr
entendre. Et aussi comment vous scavés trop mieulx que le
conduict ledefice de ma mayson, qui arrivarent quelques jours
Laugière y usant de la plus grande dilligence quil vous sera possible, me tenant pour asseuré
ou à ung chasteau qui est à une lieue de là. De
de tous temps nous desire de nostre
en grand nombre qui toutesfoys ne font nul
sur ledit lieu de Pignerol, quilz le tiennent pour tout asseuré à
car y ne lesse dy fère la guerre et courre et prandre
du gouvernement de Pignerol, layant despeché ceulx de ladite
et qui nous ont tousjours donné maulvayse conjecture deux par le passé
peine, ne sachant ce quil peut fère pour se rendre
qui sestoient retirés audit Angleterre. Toutesfois,
maison ; que comme au long vous en advertissent
anvoyé à ungne compagnie ung nomé La Croys qu’aloyt
proverbe que d’une buze l’on ne fera jamais ung bon esparvier. J’en
dans ladicte ville qui e[s]t à monsieur de Laul[ ?]. Je panse qui soyt
faisant le bruict de volloir passer en Daulphiné. Cependant ilz les
commoditez qu’on pourroyt bien desirer ; mesme depuis
que montoit leur paiement et n’en sceuz jamais riens scavoir que sur
le president Bellièvre. Je vous plairra aussi d’user ung mot de recommandation pour ce dit affaire
particulierement de leurs actions presentes pour la crainte
la charge. Elles ne peuvent plus guières tarder à estre
et en a esté tué bien six ou sept vingz et d’aultres
n’y donerez pas ordre quant vous vouldrez. Et parce que je m’asseure
de la bonne souvenance qu’avés eu de moy et de l’honneur
Toutes fois si vostre volonté est autre et qu’il vous
nous prendrons deliberation de nous en aller
secours aussy seur comme Dieu est en paradis, qui est
passant par Vauvet qui n’est qu’à troys lieues de là, vous
que le feray d’aussi bon cœur que si c’estoit pour
tient encores là dedens et monsieur de Montaut
et pour mieux establir lesditz reiglementz, la cour avoit enjoinct
comme on s’y fier. Je [barré : v] prie Dieu vous y assister
ceste air contraire. L’on faict courir bruit depuis deux
guerison de nos misères. Madame Bellièvre, son filz et sa fille
me sera possible et de très bon cuer. Je n’ay sceu autrement scavoir
le temps qu’il pretend estre icy pour y pouvoir aussi envoyer de votre
et avant partir par l’advis dudict de Chattillon,
l’auroit peu après envoié à Chamberi pour poursuivre en leur procès contre un certain
J’ai trouvé icy madame d’Horches et toute sa compagnie
Vous me ferés s’il vous plait monsieur, cest honeur que de
ung nommé Robert que m’avoyt esté serviteur que votredit cognoist bien,
royaulme à notre grand regret. Au surplus parce que vous ne nous
partir disy pour Prouvanse. Il fait bien son conte de
circonvoysins rebelles et de ce qu’ilz tandent contre nous. Monseigneur
pour feu actandant ce qu’il vous plairra en ordonner, pour estre la
les rebelles, ruiner ce lieu (j’entens les murailles) et chastier bien les coulpables.
cause que je ne vous en feray autre redicte masseurant que vous y
avoir heu que une lettre, et à ce que je puys
Je prye à Nostre Seigneur les volloyr tenir en sa sainte garde et protection
[barré : moings] coment ilz ont fayct toute diligence
agreable. J’espère, mès que Dieu ne m’oste
de quelques nouvelles qu’ilz avoyent receus
de Pragella, il en a mandé les premières
meubles qu’ilz ont dans icelle, et encores [barré : pour] vous dire monseigneur
poinct de vous donner aussi advis qu’il y a quelque entreprise sur le château
ains y amployer du tout notre pouvoyr pour la maintenir à l’obeyssance
adverty, je feus yer matin au Montelhymar me
à la messe sont serez aussi bien que du commencement.
en l’obeissance du roy, chasser les ministres et vivre catholiquement,
vous voyr bien tost en ce pays me faira faire
Monseigneur je prie Dieu vous donner en très bonne sancté longue et
dessenduz la mesme nuict par [barré : dessus] les murailles ^ [^ de la ville] et comme ma
vous en dis ne sont point fables. Je ne vous en direy aultre
auprès de vous quand il il vous plaierrat me appeler et aultrre le servyce
ses jours passés il c’est trouvé par dedans
que [barré : je] ce fut avec vostre contantement je quicteroys ma plasse
partz par des paysentz qui fault qui allent au travail le jour [barré : aque] et en tient assés
l’expedition et fin du procès desdites terres (du moings une main levée
que je vous envoye pour avoir argent pour soldoyer huict soldatz
Ledit sieur de Rosset m’a envoyé ce jourd’huy en ceste ville
compaignye et [barré : la] vivre à discretion, chose que je ne veulx vous celer
hobeissant serviteur
Je vous ay bien volu advertir come mon frère de
naguères tenus une journée à Lucerne par les huict cantons
asseurés vous que cy vous n’avés loelh ouvert que vous
esperance. Et toutesfois, le courrier qui estoit party de la cour
le seigneur Carlo, vous suppliant humblement
vous supplie me commander votre vouloyr pour
jamais parlé. S’il vous plaict monsieur, de l’entendre de luy et de
ma compagnie à Allez et que luy envoyasse douze soldatz pour
d’Urbin avec ses subiects pour assoupir un feu
pour voyr et pourvoyr à tout ce que je porrey. Il seroyt très
la vollanté que j’ay au service du roy et votre en tout ce qu’il
du conseil pour aller trouver le roy à Chanteloup
et moyen de pensser à temps à ce que j’auray à faire, par ce que ledit sieur
que il y mectra taux raisonnable que le soldat puysse s’entretenir pour empescher
que la vostre comme m’advés script sera tantost
Prouva[n]sse dequoy je suis bien marry car ie
le XIIe de mars 1573.
St Esprit là où j’entre dans le gouvernement
jusque à ce qu’il eust son adiudication de decret. A quoy iceluy sieur de Mures
de la poste. Je vous envoye la quittance de
je vous ay bien voulu advertir.
hereuse vie. A Lyon, ce XIIIe de mars 1573.
une qui vient d’arriver pour aller trouver mondit sieur le
Mazel, ce 13e mars 1573.
assurant monseigneur que s’il heussent faict que ledict Pouzin n’eust pas cousté
coup c’est par trop visite son ostesse. Je ne say que l’on poura
enffonssé et enfiché dens le Rosne et aussy que le jour
mener, nous vous prions de permetre la
querir par ce pourteur exprès, et seroit bon que le cappitaine chanteperdrix
qui vien du camp, vous fera entendre le surplus, attendant voz commandementz, je supplieraye
par monsieur de Moydieu pour lentretènement de voz gens de guerre au camp
dun coup dartillerie. Monsieur de Mandelot adjouxte que monsieur de Chavigni
plairra me commander ; et sil vous plait de voir les
Lhome qui nous a averti e[s]t home de credit e de nostre
desditz enfans, cequil ma accordé, prouveu que se soit avecque votre
monsieur de Rosset et le cappitaine Mestral firent rompre
arquebuzes, que le tout ay faict remettre entre
scandaliseuse.Et nayant aultre chose pour le presant,
reduict au petit pied. Et parès vous avoyr presenté très humble
Suysses pour le service de sa magesté.
sepmeyne saincte au lieu que vous treuvates propre pour faire pasques,
Votre très hummble allié et serviteur
soit comme en autres manyée par ses commis et clercs et les acquitz dressez soubz son
cens boeyseaux, et en recognaissance je vous
bien ample, car ledit sieur de Roisse ne voudroit sy acheminer autrement pour
divers commandemens que jay receus du roy
seconder de quelques nombre dhomes pour quelques jours pour obvier
fust fort bien pour les soustenir et receut une harquebouzade
auiourduy à Sainct-Gervais où iay laisé madamoiselle d'Ourche ma
une seule heure. Allant au Montelymar le jour des rameaus, je fuz à rencontrer
vous plait descrire se treuve tous jours veritable. Au
dicelle à toutes dilligences quil noz est possible et pource que le temps
Monseigneur très longue et très heureuse vie. De
vie, en suppliant le Createur vous doner
cest pour le service de sa majesté. Cedit pourteur porte ledict du roy faict
jamays qu'ilz ne soyent arrivéss en ce pays et quil est
biens pour le service de sa magesté, avons
à quoy, monseignur obvyer, sera votre bon playsir y remedier et
scavoir de voz nouvelles. Pryant Dieu, monsieur de
Daulphiné. Je suis aussi aseuré qu'i [sic] ferez tout debvoir pour empescher
la pretendue rellegion.
que verrez pour le mieulx, comme très bien le scavez faire ; de quoy vous me donnerez
et aussi quilz tiennent la cotte fort grande, si bien que ce povre vilage
et crains monseigneur le mareschal que ce malheureux Sommières
plaisir, en ferions de mesme, priant le Createur
surprinse, je vous supplie pryer messieurs les presidens men garder.
moindre charge que vous peult arriver sur les bras. Monsegnieur, les
Pinart
cest couché ceste nuyct à La Vache. Je nay poinct heu encores nouvelles des
Briansson qui sen vouloyt aler à grenoble. Je larrestey jusques
à soyr aut près de la Bastide de Cussol, quatre anseygnes [barré : de gens] et quelque cavalerie.
de Gordes, et prie le Createur
quelque force sus les bras quilz ne se treuvassent bien estonnés
que ceulx dudit Estoylle qui, à ceste occasion, ont
recommandations, priant Dieu,
touchan quelque chose pour ledict sieur de Leugière. Ie vous
pouvoir de façon que jespère elle en recevra contantement.
presenté par devant vous suivant icellui edict; et dautant quil est en ceste
accordé leconomat dont luy avez et à moy escript pour six moys, encores
[barré : sire avec si peu de forces que de troys compagnies quil vous a pleu me laisser] fayre rompre comme les autres. Jay au reste à toute
Genesve, que es envyrons, dont le sieur de St Romend doit estre chef; et doyvent
La Rochelle, le IIIe jour davril 1573
bras, comme votre magesté pourra veoyr par une coppie de
oppinion, lesquelz sont demeurantz en leurs maisons de penser que lon leur
maisons adhérens à leur oppinion que lon veille rien entreprendre au contraire
cappitaines queles ont pour agreables, attendu que le païs porte la
desmantelés, mays à la preservation du seigneur de Vilefranche quy avoyt
faict on encores à ceulx qui se trouvent en leurs maisons [mots barrés] dont le nombre est bien petit
rebelles ne sen puisssent saisir et soient contrainctz mesdits subgectz
mettre toutes pièces en oeuvre et faire de façon que vous aiez moien de
la conservation de votre gouvernement, quil ny puisse advenir aucune chose
saincte. De Paris, ce XXIIIe apvril 1571
voy maintenant à mon grand regret. Vous aurez veu par mes precedentes quelle
de Neufville
vous playst me commander de le vous fayre entendre, je ny voy
ne vous en feray la presente plus longue, sinon pour prier Dieu, monsieur de
pour ung mien serviteur nommé Jehan Rivat
pied, de la quelle, à leyde de Dieu, espère bien
Roysses de me baylher ung cheval, il na jamès
plaisir pour lamitié que je porte audit sieur de Bellegarde, qui de sa part
et ordonne que vous madvertissez au plus tost du nombre desdites compaignies, quelz
reconnoissance, je prieray mesdits sieurs et dame
que le sieur de St Romain ma escrit. Ce pays faict tous les effors quil peult
subiectz ^[^ et despenses quil y a soustenues] et desquelz il auroys cy devant pleu à votre magesté me donner esperance
là, mays ce a esté pour renforcer Montbrun
car autrement il me seroit mal aysé
desdits rebelles qui les ont chargez et mys en routte, tellement quil [barré : y] en est demeuré
par ma dernière et avoit esté respondu à Chastellart sur les memoires
estant la presente faicte à autre intencion, je prie à Dieu vous avoir,
prochaine recolte qui me faict] je vous supplie très humblement, sire, [barré : quil luy plaise]
quil vous aict en sa garde. Escript à Fontainebleau, le XIXe jour de
dudit La Sauve et St Nazaire, lequel St Nazaire
impost, on ne [barré : le] scauroyt, si non en tant que la verité sen faict, tantost plus
pouroient saysir des bateaus qui sont encor sur
Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa sainte garde. Escript à Fontainebleau
estimerez quil sera plus utille et propre pour le bien de mon service et auray
court de parlement ; et pour ce que je suis aucunement meu de faire grace ausdits
le meilleur mesnage que vous pourrez. Vous avez bien et sagement faict de
suivant les grandes merites et valleurs augmente aussy beaucoup à ma reputation par toute
remuer. Quant à ce que votre magesté se repose sus
ensemble en lestat où seront reduictes les chooses lors de son arrivée par delà, ce qui
Caterine
moyens quil y a, qui me faict supplier très humblement votre majesté luy en toucher
si la chose nestoit point advenue. De quoy jay estimé bien requis de vous advertir
Caterine
Geissans, enseigne de ma compagnie audit sieur de Montbrun et autres gentilzhommes de
assemblées là hault, qui fut esté mal aysé à autre que à luy
sire, et vous redire et asseurer que si ainsi est votre bon plaisir,
instructions ; et sen est allé devers monsieur le marechal Dampville dou il
sieur de Savoye // [marge gauche : // au quel je suplie trèshumblement votre magesté luy en escrire] pour laffection quil a au bien du [barré : votre] service de
la charge de gens de pied au sieur d'Ourches, estant asseuré quil sen acquitera fidellement.
Charles
desdits estatz, qui est quilz pourvoient ordinairement aux charges et
et tout ceulx qui sont de leur oppinion ; toutesfois, nestant si bien asseuré
de Lestan, son lieutenanent, est depuis XV jours icy, avecques
qu’aucuns desdits gens de guerre, ne aucuns quelz quilz soient n’entreprenent de loger
donné ; mais davantage, ne faillist à faire restituer tout ce que par luy ou les
envoyer la coppie dudict eedict affin que vous puissiez communicquer à ceulx à qui il
Escript à Gaillon, le XVIIIe jour de juillet 1573 .s.
aux chanoines dudit chappitre à ce quilz ayent à lexcuser et dispenser de
advisé vous envoier, comme je fais presentement, ledict et lettres de commission necessaires
nouvelle oppinion quilz reçoipvent les conditions portées
avant que de vous renvoyer ledit sieur de Virieu, souhaitant grandement quelle
il auront prise sur icelle avant qu’on vous renvoye ledict
date de réponse : non
de moy et de [barré : luy] ung conseillier de votre court ; car, à la verité, syre,
permetre ausdits de la [barré : relligion] novele oppinion depputer [barré : vers vous]
comme envers les miens, et en cas quilz en voullussent user autrement, et pareillement
faire entandre sa volunté et bon plaisir
Montauban où il se faict une generalle assemblée de tous ceulx de leur
henry
Caterine
moyen dicellui un repoz très asseuré par tout mon royaume œuvre
de la dilligence possible et de croire que vous luy ferez un service très agreable
De neufville
pretendue religion destre assurez de leurs vyes et de lobservation de mon
mescrivirent et prièrent de la prolonger jusques à la fin
dhommes darmes qui sont près de vous, à quoy je nadjousteray
que j’en recepvrey ; pryant Dieu, monsieur de Gordes, quil vous
peu aygrir ni alterer et tant sen fault que jey creinte, syre,
que personne singère dy remedier, comme si tout estoict habandonné et
reffus que font [barré : les] les susdits de la novele oppinion dy obeyr et
ou que la negligence soit telle que personne singère d’y remedier, comme si
monsieur de Gordes, ce que plus desirez. De Paris, ce VIIe septembre 1573.
pas les obtenir, mays que ce quilz en fait ce nest
ont en pareille devotion que luy, asseuré que vous ferez chose qui me sera
en sa saincte garde. Escript à Paris, le XXIIe jours de septembre 1573
lettres, jay entendu comme votre deliberation sur ce fait estoit rompue au moien de la tresve
Henry
aussi, monsieur, de faire dilligenter largent de Thoulouse
meins de monsieur maître Sebastien Lyonne
doit estre en singulière recommandation, craignans en icelluy negliger quelque chose,
audit peys et admiral de Levant qui est de present
à quoy masseurant vous satisferez ; je prieray Dieu vous
apparoyr et que audit Dye y a peu de personnes #[# habitantz dudit lieu apprové] desquelles
licenciement à icelluy sieur de Mandelot puys quil se doyvent aprocher dudit
de Caylus et president Truchon pour conferer avec noz depputez de toutes choses
heritier de feue damoyselle Françoyse de Culain
ses armes et dict quil les prendist, sur quoy a respondu quil
protection de sadite magesté.
Chabeul : IIIIm p. III p. v. – fourny : IIIm pains
Du XXVie près La Voulte, sen allant au Pouzin.
nous reposons entièrement. Monsieur de St Ravy partira demain matin avec les
accueil et traictement que les gentilz hommes et autres mes subiectz de sa
chef, ce que jay refuzé, ne desyrant pour lors que de vivre
faulte, à peine que vous serés visités par
dans huict jours, à peyne de nous y
ransonner à cinquante escus au solheilh ; et oultre cella, prindrent
Garene aen voié en diligence querir de la poudre et
comme bien estes adverti, que semble si la
dudit sieur Du Pègue de ce faire auroyt dict et remonstré à Mathieu
de bonne mayson les ayant constitués prisoniers les relaxa et
troubller le repoz public et continuer leurs courses et pilleries
scatisfaire à ce que [barré : demandez] vous demandez pour lentretien de vous
a dict clerement à leur baylo que par la
toutes choses pour le regard de Florensac jusques à ce qu’ait esté debatu
le moys qui vient et pasera par ce pays.
mal. Je continueray à vous tenir adverty de tout ce que surviendra.
Fises
comme se comportent ceulx de ma noblesse :
Montbrun
la somme de quarante deux livres en qualité daisée.
passer la rivière à Sainct Crespin et tienent
vous prier bien affectueusement nous obliger encores de ce plaisir icy, d’employer
Plus XXC morte payes au chasteau
le seigneur Don Jehan d’Austria d’un costé, et monsieur
et bien peu de gens et moings compagnie en ce quartier.
murailhe et flanquera et deffendra lesdits bastions pource que le
Quant que je les bailhe je naurey bien [barré : et] la-
avec luy et douze galères pour son arrière garde ; et les aultres
gallères d’Espagne, vingt deux gallères qui marchent avec luy et douze gallères
très humblement comme je puis me volloyr fère rendre
lettre me recommendant bien humblement à votre bonne grace, priant le Createur
ce faict en main pour en faire poursuytte allencontre de luy, comme se cela
qu’on ne faict aucunes informations des delictz des catholicques et que les poursuites
faire si ce pourteur en a de besoing, et
Fois qui est allé en Engletere. Voila, monsieur, tout ce que je vous
votre bien humble amy et
six mois dans peu de jours, je ne les lairray en patience jusques à ce quilz
que obtiendriés du roy en votre faveur, il y aura moyen
votre à vous faire très humble
suplie le Createur quil vous doint
Votre bien umble amy et serviteur
des vivres, je vous en voye ung double de celluy que je leur ay bailhé,
quoy quil en soiyt, je lay chargé vous envoyer incontinent
nay poinnt (sic) veu la (sic) cappitaine Cazette à son retour
Vray est que ce ne sera sans finance, pource que tout tourne au prouffit de la royne.
quy nous sonnt balglés par eydes, on leur
plus grand domage. Priant Dieu
me gardera vous en faire aultre discours. Nous atendons
il semble quil heust heu parcy debvant sesdites lettres, la
Vostre très humble et très hobeissante fille
monseigneur, vous donner en très bonne santé très longue et heureuse
vous escript. Dieu soit loué que vous et mon nepveu
faict tenir lauttour que mandiés à madame de Gordes.
la lougée en sa maison. Vous aurés par ceste
lettres de votre frère Evènes pour maintenent. Il est parti ce
y fera issi bonne justice. Monsieur de Mandelot estoit
vous suppliant en cella, monseigneur, commettre commissaire et contreroolleur pour faire
Sainct Goart feust venu le rencontrer à Ambrun
chez eulx, m’allegantz que je voyois plus souvent madame de Gordes que je ne faisois eulx,
chose digne de ce costé de vous estre escripte, fors que
tout auprès d’Albigny, tellement que je ne devrey
monsieur d’Ourches. Messieurs de La Coste et d’Evènes
partira dans deux ou trois jours pour la court et
Montellimar, il y sera pourveu de telle facon quil ne se commectra aulcung
Froument vous aura adverty) que nous a esté retenu par monsieur
et favorablement sans s’arrester à aucune difficulté
monsieur, en parfaicte santé, heureuse, contente et longue vie.
du prest que vous avez ordonné de semblable somme voire plus grande, ne sachant
son pasage ; sepandant, il a prie des fregates bien armées, lesquelles vont de conserve
aussi pour mesler avec du froment pour
Desirera jamays que d’obbeyr à votre volunté et de telle
que je nallay point jusques audit Gênes,
laquelle je savès en estre, je me voys cy infortuné que cella
le roy qui deyia estoueyct aconnpagnié des princes de Navarre
recommandé de votre part. Lon ne parle que du triumphe
ceste ville, et partant je continuerey monseigneur sil vous plaict vous
de plus grandes pertes, tellement quil nest
aultres sergentz le semblable. Pource mesmes que les aulcungz
sa grace conduyra le tout sil luy plaict. On ne parle en ce pays que
quoy attendant, ie vous supplie très humblement me tenir
quil a de les traicter doulcement quilz, ou la pluspart nayent abandonné leurs maisons
qui trepassa hier, vous asseurant que leur
pour vous rendre conte plus particullièrement vous asseurent quil
Monsieur, hureuse santé, très bonne vie et longue et à moy
donner très longue et hereuse vie. De Pierrelatte,
tenu à vous,
pour ung boys que jay là, quon me depopule.
esté envoiées sur les frontières d’Espagne, que sera cause, sens
que environ le XVe de ce moys et ne masseure destre à Grenoble
que je vous supplie me tenir du nombre de voz
quil vous plet avoyr à landroy de monsieur de
tous les consulz desdits lieux pour adviser tous les moyens
fins, se y transporter avec monsieur le juge
ou quatre charges. Il peult valloir quinze francz.
cherchoyent par leurs escriptz une nimphe nereyade que Neptune avoys perdu
fus avant Pasques pour voyr le donaige [sic] que vous
ne scay pas en quant de jours nous porrons
avent que ma compaignie soyt sortye voyr par le quartier, cy quelqun
quil vous donne en toute prosperité, très longue
vous faire service, je me employeray de aussi bone volunt
celle-ci si commode à vous scripre, ne ay voulleu faillir vous advertir des
[barré : m] voz affaires par deça ma dict que nen aviés aucunes
tant à laller quau retour, jay treuvé que toutes choses
le voyr, vous aurez moyen de le voyr plus près de chez
de Grenoble et de Bellyevre vous aurés antandu les masques qui
en vousdits prez, aussi en lesgluse de votre molin ;
ung de vous plus antiens serviteurs et affectionné à faire service
le vingt et sixiesme du passé et ne ly parle que
et qu’à ceste occasion, je puisse acourcir mon voiage de France, duquel
de mondit seigneur, à ceste cause, je nay voullu faillir, soudein estre desembarqué,
tot paier et le peys dechargé de
supplions vous vouloir longuement continuer
si je prens quatre ou cinq jours pour aller jusques à Lyon fère
je vous puis escripre. Je fus dernièrement à Gargas pour
pour memploier en ce que vous touchera. Et sur ce, je
que ce temps de vendenges est plus commode à ceulx qui vouldroient
novelles autres que celles que vous pourrés entendre par
nous finerons par noz très humbles recommandations à votre bonne
aux Coustes. Quant aux thoneaulx de Lambin et
V myle et IIII sans lyvres. Je panse acheté, sy blet à Dyeu,
lez souldartz que votre exellance mavoit commandé au Montellimard
qu’adviseront messieurs de Sainct Savin, de Cabanes
humble fidelité et servitude pour agreable, comme
Monsegneur, en parfaicte santé, très heureuse et
povés asseurer, monsieur, que je continurè allanciene
quil ne le failhe tirer ceste nuict mesmes
qui ne vault guières de la cour. Jentens sur ce mot de discorde
ne perde la volunté de y retourner quant il vous plairra
ce quil ara entendeu dez gentz de monseigneur
ne cultiver ne les terrres ne les vignes pour le temps de guerre
vous donner
lentretenir pour encores, attendant la responce quil en aura
lentretenir pour encores, attendant la responce quil en aura
defaicte dudit Sarra que partye de larmée des Turcs
vous done en toute properité très longue
voulu faillir vous fère entendre par cettecy les propos quil me
dudit sieur de Montfort, bien croy-je que darriver, il vouldra
choses estant dignes de vous, me recommandant en cest
aussy bien là qu’alhieurs. Monsieur d’Ambrun ma script
pour fin de ma lettre, apprès m’estre bien humblement
Monsieur, en parfaicte santé, très heureuse et longue vie. De Gargas, ce XVe ceptembre
dit voiage bien estrange et le remet souvent
Jay veu par la lettre que vous a escrite monsieur de Lessein, le voyage
de maître Jehan Guilhen comanse ce jordui
lespargner. Je vous en heusse mandé, mais je crains
a faict en Avignon [barré : est] a esté pour attandre quelque atgent
céant madame de Sassenage. Je receu harsoir une
vuyder hors dudit pays, sacheant que telle est votre
Dieu pour voustre grandeur et prosperité et de toute voustre
nous dict que Laval sestoyt embarqué pour aller
Chambery ou au près si lors ne l’avés encores veu et
je vous advertirey de ce quilz auront faict. Il
mal recuilhy et mesmes en grains. Et touteffoys lavarice
avoyt entreprins ung voyaige oultre sa vollonté et que
que vous monseigneur, luy eust dict pour le restreindre
et il a environ quatre jour quelle me en a faict aultant, tellement
que je vous envoye exprès. Au regard de mon filz de Pomet, Dieu
Bressieu mon père. Monsieur, je ne veulx oblyer
ne vous aye jamays faict service ; mays si jamays
que ce matin monsieur de La Frette mest venu veoir si doulant
monseigneur, me permectre de prandre dans le pacquet ma commission
letre sur laquelle jattendoys response de votre volunté.
Ie suis bien marrie que ie ne les vous fis tenir ; quand
d’Anbel at passé deux jours sens fiebvre, quest
votre lettre, accorda au sergent qui conduysoit ladite trouppe, huict
lavons prins à quinze et sèze pour cent. Jay escript à monsieur le prieur
quartyer de veau et une portrine, qui me sanble estre fort
priant le Createur vous doner en perfette santé
style et trouve la lettrine bien forte, eu esgard que dun
entens quelque chose de nouveau, je ladjouxteray à la presente.
appeler vous segondz filz a seulement au cas que laisné venu à deceder
a VIIII di genaro LXXIIII
vous priant bien fort en faire le semblable et de regarder
treves, jay peur quilz ne nous contraignent à nous
pouvre pays come vous plaira antandre par ledit
de janvier 1574
ne peulvent aprehender les hommes, icelles lyent et attachent
vous escrire à la suffizance dudit sieur Durozier, je prie
suspention et se compouter sellon son contenu ; auquel cas,
parquoy gardés de luy faire, ni souffrir luy estre faict
pas en si beau chemin et redoubler vos prières
le traictement qui sera faict audit marchant, pour
se peult entendre que ce soyt aultre ville que Grenoble. Despuis, en aultre lieu
et Sezanne, à lendroict de ceste petite montaigne et boix où il y a maulvaiz
officiers qui pretendent avoir privillège dexemption des tailles ; le faict des evocations et
des Italiens, contenant comme monsieur le gouverneur de Grenoble
sur les bras, ouy [sic] bien pour sacheminer une paix qui estoyt la presence
suis bien merry que je ne pourrès
Jay parlé à voz officiers et, à mon retour, qui sera dymenche,
et que nestois enquores resolu de parler au frère et père
celuy d’Auxerre, grand aumosnier. Jespère que monsieur
de cheval font en Daulphiné, mais ie ny puis faire autrement
suspension ont saisi leur eglise et comment ilz la fortiffient
pour vous faire eonnoiste de quelle façon je y ay proceddé et
Laborel
voir à monsieur le dataire, layant ainsi vollu ledit seigneur cardinal, ce que nous
ceux de la ville ayent faict la garde avec le peu
les charretiers furent contemps. Au demeurant, monsieur, le
dire pour advis et parce que cela a retardé ce gentilhomme
chamsaul a mené à Mollines aussy ont
Charles de simienne
Marguerite de simienne
que vous y puyssiez venir faire residance, on ne se hactera rien
parti ou an chemin , je vous prie faire adreser mon
et les princes qui sont allez en Poullongne, tous les autres y sont. Le roy veille
se change, lon ne se [barré : peult] pourra de fère des greins que sont
quel tractement ilz font fayre à notre bien, tant à
comprins au nombre des presidens et conseilliers quil menace que s’il m’en
ledit pays y a tousiours interestz en ce que ceulx des bonnes bourgades
Je laisse la depeche à messieurs du pays ouverte afin que vous
pays dont je leur compteray les roolles des monstres de deux mois
pays, ou pour donner moyen à son lieutenant general de sasir de lafaire et de
despuys communiqué votredit affère à monsieur Montellon,
parce quilz offrent huict ou dix livres de ce qu’a cousté de faire deux ou III m L.ts. Toutesfois, sest
contre moy et ne veullent obeir, et masseurant
chose digne de vous escripre, je fineray par presenter
petit mout pour les fère parachever, car ladite reparation est
de la chose donnée do[n]t besoing seroict quil en apparut par les
madamoiselle d’Abbeau avec laquelle jay discouru sur le faict duquel
vous supplie très humblement luy faire trouver bon quil
monsieur, en faire estat comme de votres. Nous ferons de la
vibaly est ung peu tymide et necessiteux. Dieu veulle quon luy ayé donné la tourture pour
et vous mobligerés beaulcoup
madamoiselle d’Abbeau avec laquelle jay discouru sur le faict duquel
Geysans
de se retirer et où il y auray je vous
auquel jay aussi escript et faict tenir une copie de la
que de mon discours, et vous diray seulement ce mot
et vouldroys estre sy heureux de vous pouvoyr
faire par des gens du pays. Lon ma dict au jourduy que Montjelz estoit avecques
monsieur, nous prieront le Createur vous donner en santé
les gens de Toulignan cens allarent parlementer en nonbre
les huguenaux comme verrés par les informations
mest veneu voir. Son mary sen retourna son chemin
reprendre ces mauvaises toisées. Et si tant estoit quil y en eust encores dulcerés qui fussent compousées dune si
pour avoyr la tresve avec les huguenotz. Jattens ce jourdhuy icy le sieur Du Pelous à ce quil mat mandé,
Votre à jamays obeyssant
cesdits estatz faire toutes remontrances pour luy, tant en general que en particulier,
supplieray le Createur,
cour ou des comptes et deux des citoyens marchandz, ainsi
responsables et habitans de ladite ville, en ensuyvant
prie Dieu vous donner
et balliage de Graisivodan, par les causes resultantz
va au Crest pour entendre du seigneur de Mirebel ce quil
viste, qui alloyt à Pontaux et ne voullust
de Tancy mon nepveu ayant espouzé eugne de mes niepces de
partir, jen donnay mesme charge aux consulz dudit
vous, monsegneur, quelle ne soyt poinct abattue,
grace, suplient Dieu vous donner longue vye. De Tournon, ce IIIe
requis de les accompagner de quelque nombre darquebuziers, mays
dit seigneur de Carces vint si à propos à monsieur de Momperon quilz eurent moyen de ce retirer en lieu fermé. Il ma
representer aultre règle demain, non obstant les conclusions de
ne voulant sur ce poinct obmectre de vous dire, monsegneur que sans
devez faire bonne lettre de remerciement qui soit en françois, attendu que le
monseigneur, vous donner en santé hereuze et longue vye. Du Montelimard,
marée nous ha manquée. Ma femme eust yert ung accès de fiebvre bien fascheus
aveq le bien de la patrie que non cent francz quon me voudroit donner pour la susdite
On assure aussi que à la fin
icy, comme vous aura fait entendre monsieur de Chastellart
tout, mesme que nestant que bien peu ouvertz, ilz se pouvoyent
qui merite vous advertir, je prie Dieu
tous les jours, car tous les soldatz qui sont estés
à cause que les habitans dicelle ne les ont
luy mandasmes deux de la ville avec procuration pour lun
dure, cela importeroict grandement au bien de ceste
bien, dun gentilhomme de leurs pour gouverneur dudit chasteau ; et si sont resolus
le randent à lanemy, oultre la volonté du cappitaine,
le mesme chemin et ne scavons quelles gens sont. Nous faysons bonne
si nest pour prier Dieu
ferey tenir au plustoust que ledit sieur de Granieu
faict faire en teste des valez de Benby et Engrongne à leur frontière
en confiance quil vous en aura informé plus
six ou sept cens, conduitz par Ferrier et le
estat, comme ainsi il le ma faict entendre et quil vous en a escript.
troubles, nous asseurent assés en la responce que ferés
sur lequel me remettant, je prie Dieu vous donner
le lieu et ceulx qui ont commis les faultes, puys que vous ny voulés
monseigneur, vous donner en parfaicte sainté heureuse et longue
une tour que y est encores, laquelle est facille de
endroict, je supplie le Createur, après mes humbles
quil ne me larroit point pour ung aultre, mays que je ne seroys pas marry quil allat prandre lenseigne du cappitaine La
De menon
le lict pour cestre ung peu morfoundu, [barré : mons] la royne sa
entendre comme le tout a bien succedé par bonne fortune et lentreprinse
aussy pour votre service et pour les vostres tout ce qui me sera possible
Neufve sont venus treuver Pierre Chaurain
leur eglise comme vous escripvis dernierement,
peuple, fors que de meurtres ilz nont rien oublié et à nuict
Cependant, ledit sieur de St Romain escrit de rechef à monsieur de Lhospital pour le faire
le Createur,
venu à bout, dont ie vous suis perpetuellement obligée ;
tenoit soubz le vocable Sainct Jaques, que fauldroit aussi provoir
et vous supplie croyre quil nen feit jamais consentent,
Devoyr et à sa vertu et à tout ce qui vous atouche.
Votre très humble et très obeissant serviteur
doulceur, il fault les fère sages par forces. Dieu veuilhe
heures après minuit, il sortit du château faignant allé en
roy. Je nay poinct sceu des novelles de madicte dame despuys
Monseigneur, je vous mercye des nouvelles quil vous a
mes gens passent par là veirent les eschafaulx
susiourt quil ha faict à la court reformeroit son bizarre et incivil estille, mays je voys bien que cest une
à la porte dudit Chantejol comme il saisiroit ladite porte, mais il se trouvarent
Il se veult excuser quil ne pouvoit contenir ses soldars,
très humblement croisre que je ne ay rien tant en recommandation
se sont gectez dans ce balliage d’Ambrunnois, continuant tous
estoient arrivées à Ambrun, je panseroys bien avec
prisonier sans quon fasse estat ainsi que jay entendu
lettre du chevalier de Caumontz. Il me semble, monsieur, quant vous
fayt quelqune. La miene dernière feut avec une de
à toute paouvreté et necessité par le moyen des
quelle pretend que cella sera sa guerison, et vous remercie
monsieur, vous donner en santé, longue et heureuse vye. De Grenoble, ce
quelque diligence que j’aye sceu faire, ne m’a esté possible le
desdits defailhans comme ils soloyent faire avant quil y
dordoner qu’elles seront mises es mains du
dordoner qu’elles seront mises es mains du
tient à Bade où je ne faulliray pas den estre
de madite damoiselle votre fille. Ladite damoyselle [barré : c]est
des arbres quy estime autour une harquebusade près ; où sera lendroit qapprès [sic] mes très
pasation dune tranzation que nous havons paser an esequtant
de quoy je vous supplie me fère entendre votre
Votre très humble et hobeyssant
et vous puys presques asseurer que sa meschanceté ne reussira que à mal
et moy lavons augmenté de cinq soldatz davantaige, quest
escrit lestat de ses affaires, actendant davoir arrest, duquel aussi
aussi vous puvés prometre de moy come de vostre affectioné
moys de juillet quil en aura eu et enfin despuis le premier de
Votre très humble et très obeissant filz
Mon frère Laurens salue voz bonnes graces de ses très humbles
moy, desquelz je me sens la conscience bien
monsieur, quil vous doint la sienne et en parfaicte santé longue
vous faire la presente à vous supplier affectueusement leur permettre
raison et nom point quilz la facent deux mesmes. Laisant
car, à quoy que le sieur de Monbrun vous aye escript
monsieur, quil vous doint la sienne et en parfaicte santé longue
faudra advertir le dit Moisi. Le tresorier des
desire de tout mon cœur antandre quil soit
entre cy et là demeurer [barré : enco] bien que iaye faict partir mes coffres
pars ; et ont envoyé par tous nous villages des
dans le château ; vous assurant, monseigneur, quil seroit aultant
Je nay encoures peu apprendre par quelz moyens ilz ce sont gettés dans ladite isle, aussi ne vouldroys je donner
logez à Arvieu, veneutz en ceste ville pour pourter les
vous escripre pour vous y pouvoyr
le plus que lon peult, mais n’estant les bleds
suscide duquel ilz pourroyent faire grand force contre sa magesté et ce
Je vous supplieray humblement au premier depeche que
monstrés refroydis, quelques commandemens que lon leur ayt faictz. Et pour
vin, douze quinctz troys vingtz livres chers et
hoze si apertenan declaré ; et puys qui vous plet savoyr
[recep]voyr quelques hungz d’Angrongne
et mardy matin sursoyr la tenue de laudience,
plarroyt me donner aultant de moyen pour les offancer que jen
Ledit sieur de St André et moy avons advisé, sil vous plaict ainsi, que en
comme vous vous gouvernerez en Daulphiné pour le regard de la surceance
menvoyer ledit saufconduict et commander quon laisse le nom
une fièvre continue iusques au iour
enseigne, que faict le nombre de cinquante deulx. Monsieur du
comodités quil y a. Jen ay dit mon advis à monsieur
demain. Monsieur de Villeroy luy en a dict de mesme
souvenir, et la royne sa mère, de la plaincte que ie luy en allis
saysis de leglise, lavoyr pertusé à plus de vingt ou trente
bien besoing de forces, actendu les menasses et grandz preparatifz quilz
trouver quelquun des miens pour traicter de cest estat, comme j'envoyeray
incontinent ung nommé La Forestz et trente autres de ladite compagnie les vindrent
nous veulle donner à la gloire et grandeur de notre roy et
que chacung fera son devoyr, excepté que si
ce que facillement elle peult faire. Toutesfois, cela despend
laquelle avons supporté puis environ une année pour ne estre en poine telle
Votre bien humble et affectionné
escrit, laquelle je n’ay voulu faillir accompaigner de la presente à laquelle je mettray
pour la garde des chasteaux de La Mure seux qui ont
Fleury qui fut prisonnier le jour que Maubec et
pour limportance que je cognois estre dudit lieu,
dict à Manas. Je vous fusse allé très humblemant beizer
luy ferions, de faire remonté sa compagnye pour nous en servir en ce
Villeneufve vous en doibt entrorer [entretenir ?] par ses lettres. Je ne meslognerey
passée avant que les vicontes et le sieur de Serignac en aient eu nouvelles
vous donner, monsieur, bone vye. De Tournon ce XVe
ammerroyt lincommodité qui sen ensuivroyent aus lieus circonvoysins seroit imtollerable. Jay, avec la votre deuxième
eurresse vye. De Chateauneuf du Mazant, ce XVI de
avoir envoyé troys pacquetz quil
d’Amauze me mandarent le filz de monsieur du
vous serés adverty, me recommandant humblement à votre bonne
et an apretz ilz hont panser prandre le sire
plairra nous commander. En cest endroict, nous
Nous donrrons ordre de faire obeyr à ses consulz pour
cher moytié beuz et moytié mouton treze
de monsieur le compte de Beynes, avoyent commandement de vouez soy
perte, laquelle a esté depuis une année de [barré : s] vint
avant ses comunes, mesmes à ceste heure en ce lieu
à leurs desseigns [sic] par interim. Je me servyrey des
le 16e febvrier doibt entrer au lieu de Freysenière
ilz estoyent toutz assemblés à Corp, une aultre foys à St Bonet.
fins, je saluerey vos bonnes graces de mes très humbles
retraicte leurs est grandement incommode, daultant que certain nombre de cavallerye les desferoit. Je salue voz
saiche leur resolution. Je supplie le Createur vous donner,
Je ne faiz faulte de laller veoir tous les jours et luy offrir tout
nous y avons esté quelques ungz avec moy, le desordre qui a esté faict
mondit seigneur le marechal. Le château de Montferrand est tousiours tenu par celuy qui la
asseuré les avoyr veu et de plus près quil ne volloit. Tout ce que nous craignons en ces quartiers, cest quà
Monseigneur, a bien que monsieur Froment ou Barjot ayent
mandé doze, choysis sur les deux compagnies. Sil faict
de monsieur de Limoges. Jay plusovent parlé à leur
avons heu le plus beau tamps quil e[s]t possible. Il e[s]t vray que an
Vienne luy avoit bien dit quil avoit heu advis que
au preiudice de ladite promesse, contracté avec la fille du seigneur
ma maladie de seigiourner en ceste quatre jours. Je
asr hoté les Suysses quetoyt logé sus ma chambre et monsieur
que sans prejudice de la paix, il se fault defendre et voy
pacquet, et tachent en toute fasson de nous fermer
nous y pourrons treuver, lesquelz se tiendront prest au premier
vous tenir,
de la poudre du magasin. Il y en a encore asés,
monseigneur, vous donner en très bonne santé, longue et très heureuse
compagnies dordonnance, les mandements nen sont encor icy arrivez [barré : que] vous
mareschal Dampville, mais bien ya quelzques
Saulsac ce quil avoit à me dire pour le païs de Velay ; et selon cela, j’escriptz au sieur de
aura grand mal pour les fère tenir sur leurs gardes et
que pour craincte de nous dispenser sans votre ordonnance. Vray que
comandements de leurs magestés pour aussi tost
aux consulz de ce lieu pour me surprendre soubz colleur de belles promesses
sans vous en advertir premierement et conserver en cela
une alarme, mès je luyabregeay que cela nestoyt de mon
Votre très humble et très houbeissant
Loys Raimond, lung des consulz, lautre est de monsieur le prieur de St
ce XXe fevrier 1574.
soyt vray, il ly a heu durant troys ou quatre soyrs de
du maguesin de ceste ville. Jey offert les lictz de canp à ma
nestoyt presques departi dauprès de vous que, par les
desquelz est à Mens et laultre est de Saluces. Je leur faictz
leur porter vous lettres et se tenir asseurés deus de leur volunté et de
venent de ses coutés le confirme, mès lon saict comme
à votre bonne grace, suplient Dieu vous donner, monsieur,
marquis de La Chambre et aultres pour scavoyr leur bonne volunté
bien humblement, monsieur, les voulloir
quelque bougne pais, ou bien de tout à la guère. Pour
le president de Portes vous escript, ensemble celle de
avec de leurs soldartz y sont allés
voirement mal aprins docteur ne respondit rien, mais deux iours après qui [barré : v]
et ung aultre quelle ne sè le non et dict ladite
de Madellot ; tellement que le postilhon cest treuvé
chemyn de Chabeulh à Crest et de Crest
à ce que je voye quel parti prendront ceus qui ont accompagné le roy
et qui ne font la garde que par force et aussi que les villages
beaupère dun // [// païsant] de ceste ville ; lequel mesagier jé bien
de Mombrun avoyt passé par le pont de Bairet, venent en çà
vollu fournir dhomme et sil vous plet les en escriprés ung
soyons plus en peyne à present que navons estés ces derniers
ceroit advisé par V. S. et ce a esté la cause principale
je sommes en nos gardes et ferey tout mon debvoir, estant
et oultre que vous obligerez ledit Sauvin, vous me ferez à moy ung
et ne les constraindre que de tout le besoing ny soit. Cepandant, ilz
notre misère[barré : té] et desolation que nous est mandé
monsieur, très bone et longue vie. D’Apt, ce 26 fevrier
porter de par deçà, ainsy quil me la faict entandre. Ledit sieur de Beloy
pour le prandre, pour le moingz sasseurent de
quest le consul, comme les dyctz enemys ont delyberé
consulz an vouloeir feire achater à seus qui aront le moeyen, masurant
marché. Vous pouvez croire asseurement que ce na poinct
en entendés rien à Lyon
affectionatissimo servitor
la ragion chonporta chomo fanno per che nommi [voleno]
audit païs dont a charge le seigneur Julien Centurion
mes estudes, quoy attandant, je prieray le Créateur
qu’il luy pourroit faire. Le jourd’huy, j’ay prins une chambre
de Montmorancy estoit party pour aller faire son voiage
en doit estre et si ie an suis prouveu, il m’y faudra
que sa majesté a du cousté des Pays Bas pour
fère se pourra. Monsieur de Saint-André m’escrit qu’il veoyt qu’il
Ce XXe de juin
de luy ; aussi tost que le capitaine Spily fut arrivé, ie parlès
que ledit procès feut évoqué du parlement de Daulphiné
mal de dentz qui m’a faict garder le lict troys iours entiers, je leur eusse faict
par tous moiens estant en ceste ville, d’appoincter monsieur
Sadite majesté fut lundy à l’hostel de ville, honorer de sa présence les prévost des marchans
duc d’Albe. Il endura quelque assault et en après rendit la ville par une composition fort belle
que de grandz affaires vous tumberont sur le bras si
légitimes excuses lesdites balles luy soient restituées ; à quoy je
nouvelles, se n’est faute de suget, mais, ne voiant
desfaict quelques marchans pourtuguoys qui avoyent dans leurs navires afforces marchandise et
et qui ne peult réparer les faultes
guardes des princes, tant en France que ailleurs et mesme ne
d’avoir un parier en ce lieu de Laval surtout à la maison,
nouvelles de Flandres qui vous ont esté escrittes ou à autres de
à Tholose par quelques jours en habit deguisé practiquant
bouger pour encor n’y d’une part, n’y d’autre.
l’autre sepmaine feust faicte grande
ayant veu la responce de monseigneur le cardinal
je luy respondis que ouy, alhors ledit Guillaume Brunat avec
Monseigneur, que vous prie nous y faire faire fournir
je désire de vous obéir et ne ferey jamais chose
moy] et sy né aumoins ie crains fort quà
je me recommande humblement, à votre bonne
dans le jardrin des Tuylleryes, seule avec monsieur lamiral. Ce pourmenoyr dura deus grosses heures.
Votre bien humble allié et afesioné
elle faict. Si nous perseverons en paix, il y a grand
de faire ung voyage à la court, je suis contraincte en fin de le faire pour ne
comme tout cest passé, lesquelz ont esté davys
Les gallères du duc de Savoye sont à Gênes ;
de guerre et que la cavalerie [barré : qui est à] de Naples y doibt
violence darmes, accompaigné de plusieurs entre lesquelz, ainsi quon
preparatif qui se font en Piedmont sont pour donner et courir sur le
donner
de deçà, vous me treuverés tousiours à votre bonne grâce
pour la Saincte Ligue, ou sil les vouldra dresser ailleurs. Au
feut passé par Lyon sanz que personne leut veu, vous seriés
à Palezeau. Sa trouppe est de deux mil chevaulx, comme l’on dict, et sera receu
et fère son debvoir, à coy je vous suplye très humblement
Votre plus affectionné à vous faire service.
craincte de guerre. Nous avons nouvelles que en la
monsieur de Joyeuse en est de mesmes. Vray que il a
celles que vous et monsieur d’Evènes luy avés escriptes
dites magestés trouvèrent fort bon de la fasson que je leurs parleys comme plus amplement
Naples où il avoit esté envoyé par monsieur le
en son mesnage. De là, nous en alons droict à St Gervays d’où madite filhe d’Ourche partira dans quelques
senchemynerat et atendant que quel que
quil ny a pas une femme de bien en Angletterre.
en mande par le menu, en attandant lhissue de ceste
fayct une promenade autour de ce lieu, attandant le
trouppe de soldatz, pour lesquelz entretenir, vous a pleu
je vous puisse faire, me commandant, vous trouverez
à celle fin que nous puissions donner ordre de fornir
escrit audit seigneur des Adretz, laquelle je luy envoye à présent par ung pacquet à part,
Espagne soubz couleur de voulloir aller en Argiers.
de La Tour du Pin, ce XIe juilhet 1572.
que je scey qu’il n’y at poing de vin ou bien peu. Je vous supplirez
notre gouverneur en Avignon et jusques à Caderousse
demain à ceulx de Vaulnaneys où je vays faire ma visite,
dont je ne vous feray icy reditte. Je viens de recevoir présentement des novelles qu’a eues
mais que je ne soys occupé à aller à la rédition des
poste au Montillimar touchant l’affaire de Cabanes.
que y sont adressés, sans qu’ilz se
mer ; que monsieur d’Ax ha heu crédit de sortir de
compagnie, dont je loue Dieu que tous estiés en bonne santé. Nous
Coste. Nous sommes encores attandantz
et ceulx de Vivarois se vont joindre avec heulx.
douze jours qui est party de la court
seullement de penser à la France qui est cause que beaucoup de couriers
chevaliers de Rodes, qui estoient à la chesne et a permis audit seigneur d’Acx rachepter trente chevaliers de Malte,
le juge tache par tous moyens le faire relayer, pource
j’ay estimé qu’estant notre compaignie si bien remplie, il n’y
du XXIIIe, par laquelle ie vous envoyais leur cation
prendre une certaine beste qui a mangé et deffaict beaucoup de gens. La reyne
et obéissant
chose qui mect en admiration les peuples de deça et me
quil est en bien grande necessité. Voz aulmosnes et charité seroient bien emploiées
mestre pour tout ce mois aien les Alemantz trente mille
auquelz ne fauldrey toute ma vie obéyr et vous
comme vous m’avez tousiours promis. Ce présentant
le mesmes et vous dire que je sois bien d’oppinion que ledit sieur des Adretz
entendre au gouverneur de Milan. Les nouvelles que
de me commander quelque chose, le me faisant entendre,
de La Bastie. Sil vous counoisiés que ie ne la deuse lesser, vous men advertirés sil vous
obligation avec une infinité daultres que vous en avons. Il na pas
affectionnées recommandations à votre bonne grâce, priant Dieu
Monsieur, en santé, bonne, longue et contente vie. De Saluces,
avertyr ; et cy voz ne voz enuiés, je vous resouviendroys
ce XVIe jour de juillet 1572.
votre voulloyr pour icelluy toute ma vie a-
icy des deniers pour le payement des compagnies de monsieur des Adretz, dont
A présent, maître Veran Paschal vichesteleyn dudit Saynct Geoyre
voulusse suyvre vous commandementz autant que je
Laurens nommé Genton, frère à Bonaventure Gallifet dudict S. Laurens
De Vizille, ce dixseptieme jour de jullet mil Vc septante
pauvre mallade et ma mère voz suplye resevoyr les leurs
trecter suyvant vostre ordonnance, laquelle
ceulx de ladite Religion font en ce mien gouvernement où comme je luy
fismes à Heyryeu et de observer icelluy advant de recepvoyr
et en sa sainte garde et protection. Madamoyselle d’Horches a envoyé
qu’ilz se veullent acheminer en Flandres, car sy la chose estoit
Je désiroys d’entendre par mesmes moiens des nouveles de mon
très affectueusement à votre bonne grâce, en suppliant le Createur vous donner
que monsieur d’Evènes partist d’icy, j’eus trois fois
puis pour prendre tout en pacience. Ie m’assure
avés eu de mon neveu de Gargas. Je prie en Dieu l’avoir en
sent aucunne douleur. Madame la contesse de Grignan ma escrit
protestation de lexcès de voz commandemens et ordonnances et
porray scavoir. Et por ne [barré : scay rien] scavoir autre
pareilhement madame ma révérente mère abbesse et notre bone niepce de La Coste, laquelle, avecquez
endormyr en centynelles, qui me faict juger que les bandes levées
le remède quil connoit y estre necessaire. Sur ce, je me recommande
les terres de monsieur le duc de Savoye où il ne fault qu’elles
la guerre. Lon tient quen cas de guerre, monsieur d’Acier doit venir en ces
magestés de bonne façon. Ce matin, monsieur le président
aulcune perte des leurs. Le seigneur Don Johan d’Austria
Les conssulz de Vallence
Chastellard estoyt en garnison en ceste ville, logé
fait election du colège où il doivent aler. Il
recongnoistre. Nous faisons toutz deux ici notre petit mesnage. Il
païs du Conté en ma maisons pour me purger, où je assamble
le vous faire entendre verballement. Le roy est party à ce matin pour aller courre le cerf du cousté de la Brye.
qu’il vouloit, lorsqu’il s’agissoit de voz mémoires, laisser
pour s’en aller en Daulphiné ; à tant vous présenterey mes très humbles
Votre humble allié et afesionné
contribuer nonobstants voz mandemens et ordonnances, notamment
vous anvoye letre de monsieur d’Embrun, lequel
et affection que jen ay, qui seront tousiours conformes à votre
grâce, je prierey le Createur vous donner
bon vous eust semblé, m’asseurant qu’en eussiés trouvé
qui la servy fort fidèlemant et par le conseil
bonne grâce et prier Notre Seigneur qui vous doint
Clermont, nous l’eussions presque tenu pour asseuré, mais despuys dix ou douze
pour surprendre iceux qui auroient faict lomicide
Votre très humble filz et très obeissant
entendu par ung mien frère, le quel sen est allé avec ses trouppes,
dès hier, vous en feis la despêche, et les forriers partirent pour
tost dehors, lequel je supplie vous donner
que dire, craignant plustost de sa vie que dung
bonne grâce, pryant Notre Seigneur qu’il vous
que je ne prieray jamais Dieu de meilleur cueur ce me semble
offices dont vous pourrez vous adviser, et le Créateur
faveur de mon dit seieur davoir une
quels je vous tiens du nombre, l’autenir en breif.
je y pourrey. Monsieur, le jour que mondit homme
se fortiffie. Il estet an asés male oppinion en ce pays destre
plus oultre pour aller en Levant, estant contrainct
asseurant, monsieur, que je me ressantiray de la faveur
ayons bonnes novelles de Laval. Cest à Grenoble XXVIe
guyeres perhentoyres mais le succès quil en
ou me faire entendre vostre intention par cedit porteur. Vous
la grace à Dieu, nature i luy a si bien aydé avec le
Grolyer, que à la verité, monsieur de Laval leur en demeurera
soubz umbre de peste qui estoict en leur armée, il a offert
Monsieur, en toute prosperité, très longue et heureuse vie. A St Gervays, le
vous et affectioné servitteur quant jaurey se bien que de vous
adverti de lestat de mon nepveu, lequel, graces
pour le faict de larmée ; qui me fera changer de propos
vous supplie recevoyr mes très humbles recommandations, priant Nostre Seigneur vous
en laquelle je vous supplie me tenir et je prieray
le fère scavoir, y serés hobeye daussy bonne vollanté que je
touchand les trois mil livres, sur quoy jespère despecher au
de Laval mengarde que je ne vous puys fayre plus longue
– pour la grande bonté et vertu desquelles Dieu vous a pourveu, oultre une
recomandations à vous bonne grases, je suplie le Createur
effect et ce sera byen daussy bonne vollanté que
juillet 1572
ont difficultierses à fornir suyvant leur rolle
Votre très humble et très hobeissant serviteur
et en cest endroict, je me recommande très humblement
et estoit fort douteuce. Il i avoyt deux lautz de quoy
les ministres sont encor trop petitz compagnons pour y tenir
ne suis que bien ayse quar la fin en reussira à vostre grandeur, veu limpression, estime et
Monsieur, en bonne santé, heureuse et longue vie. D’Avignon, ce XXXe de juillet
De Simienne Alleman
lequel touteffoys [barré : lequel to] na point lessé de
legière medecine estant auparavant travalhé
Voz très humbles et obeissans serviteurs
Et sur ce, je pryeray Dieu vous donner, monsieur de Gordes, en santé ce que
mais si autrement feust advenu, je loue vostre
en furent prisonniers par auctorité de monsieur de Chatelar ou bien
Monseigneur, vous donner en santé très longue et heureuse vye. De Paris,
qui me semble n’estre du tout sy penetrant que celluy de Laval. Quant à
quoy le plus tost que pouray, vous en donneray avis ;
sera le meilleur, et feroyt-on mener le cheval en main à cause
vous diont en parfaicte santé, longue et heu-
mains, je le supplie vous donner
ronpue que pour asteure je ne feray ceste plus longue. Lon ma
près de plusieurs tristesses. Je me resoulz que Nostre
dair, se me seroyt ung grand plaisir et honneur.
Ilz sont bien marris que le sieur Andrieto Doria soit party avecques
incontinant. Et surce, faisant fin par mes bien humbles recommandations
mandé où jay heu pour ma part cele quil
de la defaicte de Janlis et de ceulx qu’il mennoit avec luy pour entrer dedans
Puys quatre ou cinq jours, nous travaillons en la veriffication des meubles
sont ceulx que faisoit son altesse pour se garder dinconvenient.
sera la détermination de ceste fièvre, si plaict à Dieu et
en Piedmont de monsieur des Adretz ; si n’ay-je laissé encor
nous laisser largent entre mains de personnes de ce pays, vous
IIm VIc livres que monsieur Le Febvre a advancé audit sieur
du retour de ceste armée de Dom Jehan d’Austrye don
bientost à cheval, qui me gardera vous en dire
desguizer une choze de telle importance, m’asseurant
esté provoqué par aulcune prière de moy, je ne
soixante chevaulx et quant à ceulx qui sont
mès au contrère, bien aise pour vous y
dix lieux près de Flandres. Sur ce, ayant presenté
Grenoble qui me vint arsoir trouver pour me
embassadeur prez du pappe, et le duc de [nom en blanc]
Je ne scay si je en acuseray le tamps pour raison des
Monsieur, en santé, bonne et longue vie. De Pinerol,
se non da sua eccellenza ; tutti gli soldati et io
fiebvre. Maintenant, elle commance à sortir et il prend ung peu
qui me sont troys grandes impassiences. Au reste, jay
sera une perte inestimable à ceste court de perdre
service en quelque meillur endroit, vous supliant
mieulx, demain ou après demain, je mi en retournerey.
à Laval. Il ne se dict rien icy, mesmes de la guerre et est
me tenir pour ung des plus seurs et
nouvelle religion de vostre gouvernement ; vous ne y aurés pas
dict vous advertir que ce grand qui mande de lever gens
gallerie et à la fin de ce moys prendre lair des champs et non plus
icy à mon arrivée deux lettres de monsieur le president Bellièvre.
recomandation à vous bones graces et prier à
en mieulx ; vray est quil est enquores bien debile
demain à se promener à cheval, et come nous verrons quil se
Vostre très humble filz et trèobeissant serviteur
[barré : ilz] il y tiendra la main ; regarderons de faire
que La Coste que je n’attends que lheure quil tumbe. Jay retenu
Vantadour, ces estatz donnés, ces jandarmes à
passez, obtint de Monseigneur frère du roy pour nous faire faire
point trouvé desraysonable à ung conseil privé. Si ce commandement vostre
malade ; mays je loue Dieu quil en est quite
escu le moys pour chescung. Je vous supplie m’advertir si les ferei continuer
dict et don nous avons ouy parler des bledz levés par Lyonnois et
au cenc pour i anvoyer, il nan a point pris, il ma baillé
extrème peine et prie à Dieu que bien tos tian
de paix que de guerre est lambarquemant de larmée de mer que le roy
monde ; si pense ie aiant veu ce que monsieur
Jehanlys, disant quil y avoit beaucoup de catholicques
sieur maistre Nicollas dict que ce flux de ventre nest rien et quil ne durera plus
Vostre très humble serviteur
faire, et à tous les vostres, très humble service. Et après nous
droict et abreviation de justice, priant Dieu
esbey pour avoyr heu une si grand fièvre et soy estre
faicte ; et oultre ce que ce sera le service du roy pour
attendandz si [barré : en] vostredite seigneurie en a receup aulcung
mence à faire mes visites. Je ne fauldray de voir Arnolfini
de gentl gentilzhommes si besoing est. Aussi
honestetés quil la reseu de monsieur le general et delle.
cueur comme je me recommande affectueusement à vostre bonne grace, priant
après quil ont tiré la paye du roy ; et si ledict sergent avoict
et mon nepveu se ranforse de jour à autre et repose
at esté fort travailhé dun mal de ventre qui at
Chapponay que sy vous me mandiés de luy a
d’aultres personnes et de tant de sortes que le
et que estans venus, ilz firont monstre tout en ung coup
escriproys. Je ne scay silz y seront allez, mais je vous asseure quil
grands personages, lesquels, quelques sages et advisés qu’ils soyent en
vous aller faire la reverence dimanche prochain.
Je ay opinion que monsieur d’Ourches les trouvera à Lion
donner
de monsieur de Maulcuite. J’ay faict expedier pour voir
comme vous entendrez par monsieur d’Ourches. Voylà tout ce
s’en ensuivroit ung trop grand desordre, duquel au fort il
Mais pour cela je délibère me tenir sur mes gardes et ne
priant Dieu quil vous doint
eux en Levant, où ilz sont allés pour se joindre
je suis bien content de remectre le different audit sieur Bellièvre
monseigneur, il vous plaira tenir la main pour eviter à toutes longueurs
esperant de faire cy petites journées que il parestra
du contrerolleur. Presentement, messieurs du pays m’ont
esté depuis huict ou neuf jours, naient plus que ung peu de flux
estoit mal reparés, à cause que la racine des
que je finerey la presante par prieres à Nostre Seigneur
et vendredi aller à Vilefranche. Jespère en Dieu que nous
bon, je dors fort bien la nuit. Nous sommes resolus de partir
bon, je dors fort bien la nuit. Nous sommes resolus de partir
y envoyer mes pièces et homme suffisant pour faire la formalité
au roolle, du moings pour faire sa monstre en notredite ville.
tresorier de votre compagnie a son assignation, il n’y a nulle doubte que les
notoires à chascun dentre nous rabattre quelque partie
ay jà faict entendre. Je ne scay le nom du contrerolleur.
où hier nous demeurasmes à disner et souper et
Vostre humble serviteur
ledit sieur de Brianson avec le chastellain. Je feiz davantaige,
guery et quil commance à se renforcer, Dieu luy en face la grace,
en poste pour vous aller voir, qui me
protection et sauve garde et vous en donner tout le contentement que vous
en vos bonnes graces auquelles ie presente mes très humbles recommandations,
une permission de pouvoir extraire des terres et lieux de votre
comme ilz ont en Languedoc. Mondit filz vous fera veoir une
occasion de les employer. Mays cependant, ilz depandent beaucop et font bien
de vous nouvelles puys le retour de mon laquey. Je
antandu ce quil mavoyt dit, quen advés porveu monsieur
an ceste ville pour vous la fère tenir, mon dict frère mescrivoit
Monsieur vous avoir en sa saincte grace me
par cy devant, il vous a pleu en faire pareystre et entendre
pas chose nouvelle que la folle que le pouvre lieu de
quil ma faict entendre sa convalescence. Jay de ses lettres
le consellier Vidal lavoit faict mort par tout ce pais.
lui mandiez. Jay eu recours au payeur de votre compa-
ont esté d’autre advis, avec toutesfois ung retentum qu’estant
Votre très humble et obeissant serviteur
endroict, je saluerei vous bonnes graces de mes
quant delliberez faire votre dite monstre. Sur ce, je priray Dieu
qui a le despartement de votre compagnie ny est arrivé,
je ne fairè faulte vous en avertir incontinant
donner
en eussent eu quelcune, ilz neussent pas
deux jours. Je suis en volonté de faire partir demain
jours, le veoir aux champs du costey du Thouvet et Barrault. Sur
combien que la rectitude et lintegrité de voz actions porte tousiours
Bien dict l’archier qui ha esté audit Aurenges que Pierre Sené
de ce qui reste des XVIIc[ent] livres contenues en la dernière
prie [sic] Nostre Seigneur vous donner
à vostre bonne grace, en suppliant le Createur
Monseigneur vous donner en parfaicte santé et prosperité très heureuse
dès le commenssement ; et pour advoyr laffectionée
il ny a que ce remède de patience ; aussi bien si je ne fusse venue
serviteur et comme filz
tousiour votre oppinion puisque ainsi est. Je vois icy
et levarent le pont-levis ; et par quelques-ungs qui en
arrivé ledit chastelain, auquel je les donne pour
desjà plusieurs se remuer – j’ay, soubz votre autoryté et pour le dheu de ma charge
bien volu faire très humble requeste, aveq protestation, toutesfois que je ne voudroy
la teneur des lettres de relief d’appel, lesquelles ne portent
Une maulvaise novelle est tousjours prevenue par ceste beste que nous
les fère tenir par home exprès, dont monsieur de Grenoble
et y mettrons tout tel ordre, Dieu aydant, pour le
en ceste pour y commander de vostre part et ordonne que
procureur que jestois prest à fournir la partie de IIm livres. Moinsieur
firet et myret guardes au pourtes ; le cappitaine Lourian
ay faict sest cregnand une première saysie, que
Nous sommes au temps que si je ne fais faire des habitz à
avoyt asseuré les chemins par terre, lavoyt accompagné de quelques
estre survenu ce qui est. Despuis en ay receu une du
bien grande, En laquelle vous partic[i]pperez, aussi tout
les escus pour cinquante deus, car ilz ne se mettent que
les chemins. Lon dit que monsieur le marechal
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, longue et heureuse vie.
je vous asseureray de nobmectre rien du debvoir que je doibs à
partemant de mon dict sieur Danville, nous husions de vos
un de ces jours et ny épargneray aucunement ma peine,
parlant à la royne, elle me dit quil nestoit
commandé de vous pour me donner plus de moyen de vous faire très humble service
la persona mia con tutto quello ch[e] ne dipenderà sempre al servitio suo.
aussi tôt que je lauray, je vous lenvoyeray. Jay prins
des plus mal logés ; si est-ce que ce nest là locasion que
aulcune desobéyssance, ne que ayons aulcunement contrevenu aux
se puisse esgarer ; quand au fait de monsieur de La
serviteur que moy, ny que de meilheur cœur vous face
esté à Grenoble. Je ne scay quel il est. Il passa hier icy
tour d’un bon souldat catoulyque pour faire laditte guarde, et ne ce fier guières d’eus, encoure
feust possible, mesmes qu’ilz avoyent besoing de cesser les presches,
longue, priant Dieu
armes quune arquebouze, de laquelle ilz ont
pour porvoyr avec vous à tout ce qui sera necessaire
monsieur je ne vous veulx dire le contentement
je ne fistz jamais à eulx ; et me sembloit que, quant j’eusse
metre en peyne quar jespère aydant Dieu, quelle naura que les deus accès quelle a eu. Je
à monsieur des Adrés pour le moingz de cela, il sa-
a eu une lettre de monsieur de Vins, disant quil a esté bien découpé
tousiours ceste pauvre vallée où il est
guerre que Vm VIIIc l[ivres] provenuz de limposition du scel vendu es villes
oultre ce que le debvoyr me commande pour avoyr toulte
Monseigneur vous conserver tous deux en sa sainte garde.
recommandations, priant Dieu
querelle qu’il avoyt ; non par intention qu’il eust de vivre
les scavés comme luy et mesmes monsieur
en Triesves, lon dict quil y a des volheurs lesquelz, à ce que
aulcungz du tout rien ; et encores certains aultres, tant pour
recepvoir bon traictement par les chemins ; ce que ayans entendu,
la garde des prisons y estantz, dont, au temps des troubles,
ha faict bonne responce, se remonstrant avoyr
à vous envoyer ung chiffre, vous priant de commander, s’il vous plaist, que
mon obligation à m’employer pour vous quant le moyen s’en presentera à celluy
attendant, n’eust esté les advertissementz qu’avons en ce pays, comme plus amplement
j’ay bien voulu vous envoyer semblablement le double et
Ceulx de la Relligion de Nysmes s’en sont allés
le faict que scavés ; et pource quil ne se presente aultre, je
la ville, delaquelle je me doubte le plus, pour estre plaine des
pleset men charger, je vous an randré conte
Michel m’y suis transpourte pour raison de quelque
delybèrent de guarder leur ville. Monsieur
Monseigneur vous conserver tous deux en sa sainte et digne garde.
le moien. Je vous suppliera ne mesloigner non moins
possible à ceste province et dans icelle; ayant
estimé qu’il seroit meilleur de les renouveller, pour obvier aux difficultés
paraphes mis à la superscription qu’il y eust chose hastée.
to. Di Avignone à III d’ottobre LXXII.
ceulx qui se contienent. Quant à mon frère, je ne fays doubte
religion sans l’advis et commun accord des consulz et
ont esté rendues à ceulx que vous remerciés pour le regard de monsieur
mais par voz lettres, je congnois et vois à mon très grand
depuis ma maladie, la jambe menfloit plus quau
suivant le voulloir et intantion de sa magesté, que plus amplement
nous y avons perdu ung bon seigneur. Il sen fault toutz aller les ungs
Monsegneur, je vous avertys que le peuple de se pays
vint et [barré : sinq] six escus, cent et quatre pistoles et vingt
les faulxbourgs et semble qu’ilz ont envie de se faire battre.
voz lettres à Madame de Sainte-Clère en Avignon, laquelle
mesmes pour le regard de l’extraict de la letre du roy à vous escripte
tems hou nous sommes qui est asés mal asseuré, je [barré : les] luy
et très humble service. Monsieur Il ny a
ie y pouray fornir sans seiourner. Ie serois bien aise
pour la retraicte et demeure des soldatz dudit
incontinant monsieur le vibalhi à cause de Gap, messieurs
tout lesté que au lieu de vous y fere service, je ne vous
me recommandant humblement à votre bonne grace et priant le
longue et heureuse vie. D’Orpierre, ce
Je n’ay voullu fallir, oultre ce que vous en escrit mondit
seray plus amplement informé, en attandant je prieray
vous asseurant que ce que je vous scriptz contient verité et assurés vous
Monseigneur vous donner en senté très heureuse vye. De Paris, ce VIe jour
tost ilz puissent desloger de ce pays suyvant la volunté
payeront, ne fault que vous oblyez de vous faire payer XXVIII soulz
en après, suivant icele, me conduyre et gouverner. Je
par ce qu’en samblables affaires occasio est preceps
Surquoy nayant autre chose pour remplir la presente, la
faillir de vous en en [sic] expedier le porteur expres,
arriver en ceste ville pour ny estre encores arrivé aucun
du couté de Viverés. Je ey entendeu que
davantaige, car la plus grande partie de ceste somme
dans la ville ; avec les principaulx d’icelle, n’avons sceu si
que je pusse vous servir en quelque chosse, où je ne fallirey de mon moien
les soldatz qui sont icy pour faire la garde pour eux, laquelle est faicte ordinairement
ce jourdui est parti pour sen aller à Nismes où il
chevaux de marque prenantz le chemin, par notre valée, de Domène,
chevaux de marque prenantz le chemin, par notre valée, de Domène,
Monseigneur en sa très saincte et digne garde. D’Avallon, ce
toutesfoys, ayant mal dyeulx et une poulx que les medecins
dorrey ordre en brefz pour vous aller veoir et nest jà besoing envoyer
les demandes que je luy faysois. Il me confessa d’avoyr esté
du tout estropié, sans men pouvoir ayder. Je ne
bruitz que l’on faysoit courir de luy, et que vous en estiés
penser si jen suis en peyne, joinct beaucoup daultres que
suppliant, monsieur, commander à votre secretaire men
Viene. Jay bien fort grand regret que je naye se plaisir de vous voër et
et nièces, et suis esbahi quilz mettent tant à venir, si
conbien que Dieu grasses, despuis troys jours la postume
là à Pioulenq dont jespère venir jeudy aidant Dieu avec ces dictes
de commander qu’on baille seurement ung pacquet que jenvoie
je tiendray le support et faveur quilz recepvront de vous
que pour seur ceulx de la novelle opinion s’eslevoyent et qu’on
de Gargas, le 13 otobre 1572
puis assurer que noz enfens ne me scauroyent de rien desacommoder
Votre treshumble et très obéissante fille
androyt voz bonnes graces de mes très humbles recommandations à votre bonne,
le temps les fera meuryr. J’ay faict tenyr seurement toutz les paquetz que m’avés envoyé à ceus
a eu, à ce quil dict, meiher nuit quil
aurés seu par le seigneur Alphonse la mort de monsieur
qui estoyt parti d’Avignon le vendredi precedent pour aller
dict. Hont mast averty que monsieur de Myribel
puisse retirer en sa maison. Hier au soir avons receu ung pacquet de
de me le conserver et aussi que mondit seigneur sestant liberalement
à Voyron. Je ay baillé mes lettres à ung gentilhomme de la
le premier de vous commandemens sera plus tost executé que la bonne volunté
et de la ay-je heu letres d’eux. Mes nepveux
garde. De Vienne, ce XVIe octobre
Nous avons leu les letres de messieurs d’Argentrant et
sil vous plaict dexcuse et je prierey Dieu
fort soudeine, et par le raport des médesins, qui
si fol de se remuer ; et fauldroit bien qu’il jouast
excuse les occasions que vous dira ce pourteur,
enseigne du païs de Vivarois loriginal de madite commission et ayant
font soyt pour le maniement des deniers, administrations et
pleu de vostre movement vous servir de quoy vous baysent
en tous les endrés où auray moyen vous faire service et ie vous obéiray toute
octobre
en aurons peu avoyr le loisir et aussi
et commandés sil vous plait que ledit paquet
asseurer que tout cella est faulx, qu’ilz n’y en a heu
que pour le votre particulier, je me pourrey emploier. Je leur avois persuadé de
de ceste ville après ce dernier bruit de Paris : voylà le secretère de
receuz hier une lettre de monsieur le president mon beau filz,
men aller de brief. Ce quattandant et voz commandemens
ordonnera ce quil men fauldra, que je ferey, Dieu aydant,
mon filz. Je suys en peyne pour nestre encores arrivé
convenable. Bien vous recommanderey-ie le pauvre
n’obeyssent et qu’ilz seront privez du commerce de tous
Nous en atendons les effectz, comme nous faisons encor de ceux
et la paye reduict si bas et aussi qu’il vous a pleu nous hoster
que Monbrun yra se joindre avec eulx. Au demeurant,
recommandations à votre bonne grace, comme faict aussi madame
Hourche
je balles au chevaucheur pour le fère quourir.
pour cest effet, ie fois venir monsieur Toumas et
n’avons icy rien de nouveau, en attendant d’en scavoir,
ne que horans). J’ay entendu que monsieur de
XXIIIIe octobre 1572.
mal à propos, car i’étois bien las et mon palefrenier qui
vous donner
ceus qui en fournissent qui est les iubers poulle et l’on
affectioné et fidelle serviteur, vous suppliant, monseigneur, de
toutes choses y vont bien. Quant aux autres
de huict ou dix pour ne pouvoir aider ou nuyre à affaire quelconque
que j’aye ce bien, je me contenteray de prier Dieu
volu envoyer un commissaire conterroleur puis que vous
estaz du feu conte de Tandes, c’est-à-dyre
lettre, vous avois escript que ung de Privas de la nouvelle oppinion,
combien que je ne luy aye oncques donné occasion, a dict beaulcoup de
Si voullés donner plus avant, j’en feray comme
les ennemis dudit sieur viseneschal ne scauroint venir, mais au
bien humblement, monsieur, de vous contanter de faire mestre à la
faire servir, de laquelle déserant m’en aquiter, vous suplierai
B. de Simienne
par vostre moyen et commandement. Il vous contera toutes les
pour jour y comprenant le louage du logis
seroit sous monsieur d’Hourches. La nomination des cappitaines
te ni cheval pour la tirer, mais j’espère d’en acheter à la
de VIxx XVIII Livres ou environ, ainsy qu’appert par les parties que j’en ay
en ceste ville, manda en son lougis, dans le Louvre, messieurs
lève sur lesdites provinces à la charge d’en estre remboursées
de Grille. Je n’en espère pas grand cas, parce qu’ils se sont déjà bien
Le roy en a esté mervelheusement courousé, comme
certiffiés que l’ort que a peu veoyr que le
estat de monsieur de La Roche notre frère. Nous avons,
pleignés de n’avoir heu responce de celes que aviés escript à
point nomé c’estre advert de ce qui se demande
Il est vray, quant à la coulpe ou innocence dudict pourteur, qu’il nous
ce mot de lettre de vous assurer que ceulx de Nions font
allèrent lundy. Je ne scay demeureront guières, car
cartiers qui me gardera vous annuyer daventage,
Votre très humble et très hobéissant serviteur et filz
Novanbre
vous en aurez pityé, s’il vous plaict, et vous puys bien asseurer que leur
faire la présente avoyr prié Dieu
troupe de sourdas et feyt la guarde au long du
et plus net de tous meurttres et scandalles
despuys le commancemant qu’il vous pleust m’escripre ; or à touttes
de monsieur de Lombais. Je suys bien ayse de l’ordre que vous
Cependant, je me recommanderay sur ce bien affectueusement à voz bonnes
présence nous est grandement requise par deçà pour la conservation
Votre très humble et très hobéyssant filz et à jamays serviteur
de la saincte religion de ce pays n’attendent que leur heure et adventaige pour
Cazeneve avec toute sa bonne compaignie de messieurs mes
impossible de le y faire tenir et arrester en temps de
charge est de tenir registre de toutes choses semblables qui passent
pouvons croire que nous sommes à la guerre ; et tant plus nous allons en avant, tant
premier désanbre.
Il est ici bien fort extrème et havons désja heu de la nège ;
Vous savés aussi, Monseigneur, quelle ouverture c’est
aujourd’huy de Valance. Si telz bruictz vont jusques
qu’elles ne peuvent aller pys. S’ilz vous plaics, monsieur, apoincter
prest à vous faire compaignie quant il vous
de Brianson la leur povoyt avoyt par toute ou bien
septe ville hont coutizé monsieur de Gillie et
sordas et s’èt por la sureté de leur ville et pays
et les chandelles, et avons faict quatorze escouadres,
et faict prandre la muraillie en
que j’ey de vous faire très humble service, et pour fin de
entretenir et certiffier à son povoir l’exercice de ladite novelle opinion jusques
des autres. Et n’y a pas guères que j’ay receu des lettres de monsieur
le tout, et puis voulloir si à propoz desployer toutes sortes d’armes pour moy
qualité et au contentement du païs, encor que i’aye
toutte ou d’une partie de ladite somme, s’adresse à Parys à Jehan Estratta duquel
et j’oubéyrey à ce que m’en comanderés, estant
pour vous, actendu les grans biens qu’ilz resoyvent
centz nouvellement dressés ; ou bien, monsieur, sy tant
que ne seray aulcunemant double mais poursuyvrai ma première résolution et dellibération
La Tour d’Aigues, ce IIIIe décembre 1572
de ce que j’ay receu dudit sieur Maniquet pour luy faire quelques abillementz,
pour laditte somme. Je n’escris pour asteure à mada-
des bienfaictz qu’il reçoit. Et sur ce, je prie Dieu, mon cousin, vous
David me dict qu’après votre lettre escripte, en aviez faict dresser la commission
de par deçà s’il ne vous plait y provoyr par les adresses
en recevant l’ordonnance et commandement de vous, attendant
trouver que bon, comme il faict toutes choses qui sont faictes pour son service ; et
aultre occasion, me recommanderay sur ce bien affectueusement à
ouvert, encores que nous soyons devant Noël. Il ne se dict aultres
Despuys, j’ay esté à Aix et porté lettres et commission
bonne sancté. Monsieur de Lombes passa hier
plus à quoy recourir, quy sont presque les ordinayres
Monsieur, en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le VIIIe
point jusques à Pasques, mesmes que les povres gens n’en demandent
l’endroit que je supplieray le Créateur
advisés et prudens advis et commandementz, mais
bon. Monsieur de La Coste est à Leurmarin à la conclusion
de deça après voz estatz finys, affin que plus facyllement nous puyssions conferer ensemble, sellon les occurances qui nous survyendront ; et que de ma part je reçoipve
que la chrestienne n’en fut qu’à ung mille, la nuit
plus ample permission de sadicte majesté, à laquelle
Charles de Simienne
Monsieur, en parfaicte santé longue très heureuse vie. De Gargas, ce Xe
ranboursés de par della si esté pour la crinte que mondit sieur
De Lyon, ce XIe jour de décembre 1572
ont grande part ; tout ce que on en pourra rapporter sera
ey donner un coul de prézen jusques
qui presche tout l’Advent. Il a esté bien travailhé (et est
toutes chosses que vous ne scaviés comment
qu’il ha proumis à une infinité de ségneurs
doint avecques sa sainte grâce
Au reste monsieur, je vous puis asseurer qu’il ne fut jamays plus playsant ny de
Par sa grâce, nous sommes tous par deça en mesme estat. Vous n’aurés
contera s’il luy plaiit de cecy pour response à sa lettre car je luy
qu’il vous plaira faire ou tenir aux juge d’Ambun à fin qu’il
relligion nouvelle au découvert ; et si est certein
gent, je n’y en voy guères comme je m’asseur qu’il vous
mettre en si grand peyne et despence. Toutesfoys, je pense
et bize les murailles abatues ; de focez a comblé environ
avant que ceulx qui m’en donnent, qu’ilz soyent pour passer en voz quartiers
et monsieur le marquis de Mayne est passé Ferrare,
Les ungz massacrez, tuez et plilhes tant d’ung party que d’aultre que
ceste plus longue, je l’achèverey par mes bien humbles
de la faire plus longue, ce qui me faict supplier le
amy
votre intentin. Estre venu ung sire François Abel,
Je supplye les bonnes grâces de madame et de monsieur de La Roche de recevoyr mes très humbles recommandations.
à la court, que lesdites lettres ly feussent randues
comancement de caresme. Messieurs de Biron et
desbordement estre fait par ce pays, lequel nous
frère monsieur de La Roche, en priant Dieu
et comme filz Deurre Doncieu
de La Noue negotieroit heureusement la réduction de
gouvernement, afin que, par votre moyen, nous puissions estre secouruz
par moys pour luy donner plus de moyen de vivre et s’entretenir,
en userés de ladite lectre ainsy qu’il vous semblera
demeure à Lourmarin. Quant à ma senté, je
de gentilzhommes, vray est qu’il y en y a autant pour prossès
ledit monsieur d’Apt et mener toute la petite trouppe. Madame
Marguerite de Simienne
ceste pour aultre, ferey fin par mes très humbles recommandations à voz bonnes grâces comme faict
Danville l’a pourveu. N’ayant aultre chose digne de vous, je salueray voz bonnes grâces par mes
leur en pourrés ayder. Monsieur de Chessan vous vat trouver, qui est
j’ay mis douse ou trèse ans sans venir par de sa,
qu’il n’y reste pas pour payer les officiers ordinaires.
après m’estre recommandé très humblement à votre
Votre très humble femme et très obeyssante amie
La Rochelle, encores que le sieur de La Noe soit entré
envoyeray néantmoings deux doubles. Je n’ay encor receu les lettres du
qu’à mesme temps que ledit sieur marechal fera ses effortz par deça, les rebelles du
s’il envoye des gens qui ne soyent du pays ou que n’y ayent crédit,
avons commanssé à dresser nostre équipage pour La
de la court avant qu’envoyer lesdites coppies, toutesfois ce sera besoigne
pour le payement de votre compaignie pour le quartier d’octobre,
Vostre très humble et obéyssant serviteur
estes costumier, lesquelles je m’essayeray accompaigner du service que
ais de leur permettre qu’ilz continuassent à faire leursdits presches ainsi qu’auparavant.
celui à qui elle s’adresse. Je m’asseure que vous aurez receu
de la court de Rome, et que les bulles vendues en ceste ville de Lyon pourront
n’a cellé despuis quelques jours à cause de sa maladie
vous contentiez que mondit sieur d’Evennes le veit. Si j’eusse sceu le
de la royne pour ceste foys au moyen de quelque petite indisposition d’une
nous debvrions tous courir comme au feu qui, s’il n’est arresté,
Monseigneur vous donner en bonne santé
nouvelles qu’on a en ce lieu, c’est que le lendemain des Rois, Monseigneur
cardinal, cependant monsieur, vous me comanderez et je vous
de qoy vous me reconute bien dont je
faire dresser la responce ; et de fait, encor que je désyreroys bien qu’elle fust de
et à madame et vous supplions de recepvoir nous
monseigneur, vous voulloyr conserver
70, Le Febvre dict vous avoir payé pour toutte l’année.
et nous commander, comme à personnes qui désirent vous obéyr et sur qui vous
remborsare adesso, ch’ io mi contento sia remborsato
pandant que ie y serè car en quelque
et procureurs susditz, dont je me ressailliraye comme de plaisir qu’aurez
ores j’eusse veu icy quelques danger. Mais je veoy bien que monsieur de
en tout notre bailliage de Brianson ne y avoit aulcun
equollier que se perdit. Je en fis infourmé
à craindre pour la guerre, s’estantz despartis les ambassadeurs
nosdictes dernières lectres, nous avons recouvert le palefernier breton
cevoyr quelque somme de deniers qui sont deus à mon oncle monsieur
mal prests à desloger. [barré : Mes] Mon nepveu et moy
Caterine
ils vous en peuvent avoyr escript quelque
Votre serviteur à vous obeyr
pour le peu d’asseurance qu’on ha pour encore d’iceulx et
ceste commodite pour vous fère entendre de mes novelles et vous
fust solennellement mis en sepulture avecques grand regret
janvier 1573.
pié à sa mayson et que à leur avantage pour
escrit de que monsieur ladvocat Ruzé entend faire contre
surprendre sa ville et que ceulx du lieu leussent
pappier de ceste ville pour vous en faire le discours, et mesmes que
ce que nous pourrons. Perrionis de Loriot me vint trouver
Au demeurant, monsieur, je vous remercye très humblement de la peyne quil vous a pleu
pour les avoyr distainctz dudit Crest et bailhés en
monseigneur, que messieurs les commis aux comptes du pays nous pourroyent
aussi perilleux quil est possible de dire ; toutesfoys Dieu ma faict
narés iamais parante qui vous fase de melleur ceur
tost et pour ne fère tort à la suffisence dudit
En attendant ce bien, je supplieray tousjours le Createur
derniers troubles de Paris. Et icelle information veue et
Monseigneur, vous donner an parfète santé très longue et très heureuse
meilleur davoir une procuration de mondit segneur de St Sernin pour
le château dudit Covisson. Silz veullent atendre, il ne tiendra pas
G. Davanson A. Dambrun
pour raison duquel, en ceste et plusieurs autres considerations,
assés saige, graces à Dieu, jusques à present, auquel
pour ce que est ung lieu de paissaige ; et vous promectz
coppie comme aussi de l’estat suivant lequel elles seront payées
double de lapointement des cappitaynes Gobert et La Bastye. Si ny eussions promptement
que aulcuns qui se disent avoir charge de ce faire viennent arrester
aucunes passions particulières. Je despechey votre homme le lende
non à vous fère très humble service, comme bien
furent averty et prirent Bonyface et devalysarent
que vous pourrez, car qui leur donnera loysir de se retrancher,
assieger Terride lequel lon dict, que le sieur de Savignac luy mectra en main
André pour le me fère antendre et du tout asseurer, dont ce peu
maintenant il debvroyt estre sage selon mon jugement. Et nestant ceste pour
Monseigneur, en parfaicte santé, longue heureuse vie. De Gargas, ce XIII janvier.
moy mesmes. Mays par faulte de comodité, ne la vous ay peu mander plus tost. Jay esté
monseigneur, je reconnoys bien que la depence que jay faitte depuis
du roy faitz pour le regard du trafficque et commerce
le IXe y estent vne bone compagnie de la noblesse
lesquelz bien quilz ayent estés contrayres à notre prince, vous, et notre religion
vous donne,
vous asseurans que je ne fauldrey soudain me rendre
bleser à la tête. Ayant entendeu ses novelles,
moy de vous fère perpetuel service, vous merciant
ville. Je ey envouyer à monsieur de Tornon
asseure votre intention estre telle et de messeigneurs
mersiant très humblemant tant de biens que iay reseu de vous
au près de La Voulte. Je dictz Jusques à lescuyerie.
vous escripre, que me gardera vous faire plus longue lettre et
entendre comme ma mayson de Guysans où je suys à presant est yci à la
Votre très humble, très hobeyssant filz et perpetuel
XVIe janvier 1573.
mary sera contrainct den achepter pour y vivre et je mettray ceste obligation
le revenu de son abbaye ne y peult souffire. Je croy que monsieur
mest par vous aultrement comander. Ce pandent,
publicque, mais à leurs proffictz particuliers, comme vous
ce XVIe janvier 1573.
daussi bon cueur que je supplierey tousiours
priant le Createur, par fin de ceste, vous donner,
dignités ne requerroyent et causant que, par
Votre très humble et très oubeissant
ayant receu novelles de vous, vous priant
de Polliny
monsieur d’Anbrun vous en rendront serten. Au demeurant
seigneur de Meyrieu poursuit contre moy soubs le non
maiesté lesdits immeubles ; dequoy toutesfoys je
ie dillaye vous aller trouver, vous assurant que inconti-
avec II m[ille] bons harquebuziers pour les combatre, ilz se seroient retirez de nuict et depuis en ça
lettres que jescrivoys à notre frère monsieur d’Evènes et à mon neveu
suivye sans longueur et difficulté. Le tresorier
de laller voyr et vous mercie bien humblement les honestes
monsieur très humblement lavoir pour recommandé
et sont absentz de ceste ville. Et pource que par votre missive me recommandés la
quelque honnesteté par le païs. Quant à votre particulier, je masseure
escript que vient au roy douze mil Suysses. Je ne
compagnie audit Chabeul, qu’il vous pleust commander aux
Dyeu mersy. Vous povés asés pansé sy je ay anvye que
fason [barré : et a faulte] je cuide bien que Saint Veran sera
le XVme du prochain dedeça, auquel temps je faictz estat avoir
autres nouvelles. Jay bien opinion que mondit sieur de St André prendra
venu demander quelque part de ses estatz, dont
Dampville, soubz couleur des lettres que facillement ledit seigneur
por avoyr afère à madamoyselle de Anteville et son
que vous estes averty quomant monsieur le
monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue vie.
ainsi comme jay succedé en ladite charge de succeder aussi es obligations, particullierement
monseigneur, qui vous doingt en santé, prosperité, bonne vie et
vous doy et prieray Dieu,
pouvoir et lattache quil vous pleut me bailler sur icelluy en votre maison de Laval,
partyr au premier jour, toutesfoys avec votre advis.
service de sa maiesté auquel je veulx desdyer le
quelques particularités daulcungz ses mal veilhantz,
de mes très humbles recommendations, priant Dieu quil ly plaise,
de Pologne, entre autres choses que le fils du Moscovite estoit approché avec LX mille chevaux
rante de son domeyne. Sy ainsin il est, je vous supplierey
votre salut. De Briançon, en vous besant les mains, ce XXVIe
estes assés infourmé de la prise de Connysson. Les soldatz qui estoyent dedans sortys
aiant la expiration des quinze jours pourtés par le second edict,
verra par les actes cy enclos et comme on poursuyt
Vostre plus humble et très obeyssant
vouloys donner assurance signée de ma main que le roy leur
ung estat et icelluy envoyer à vostredicte
Serviteur
fust luy permettre libre et seure sortie et transmarchement de ses
seigneurs du canton de Frybourg, me vint ces jours
rendre près de vous pour my faire service. Je mande presentement aux deux premiers
et conseil, lequel je desireroys de bon cœur avoir aussi
advenoit une necessité, il ny a es envyrons aucuns boys qui peussent servir
partement de Paris heu aucune letre de moy, je
au fait de St Sernin, vous remerciant très umblement de
très humblemant la favoriser de tant, que avec ung passport de vous,
quil vous plaise les faire advancer. Aussi je vouldroys bien quil
monsegneur le cardinal de Bourbon à trois de messieurs
les marées seront si basses que le secours qui doit venir par mer
avoir si souvent de vous nouvelles et de Prouvence comme avons
jay de recepvoir tant de faveur de vous
poinct de mon nepveu de Laval pour ce coup car lors
le marechal, vous nous serés bon seyneur. Au demeurant monseigneur,
de madame d’Ourche, laquelle e[s]t en très bonne santé, Dieu graces,
paser le dimanche davant Le Pousin car, si nous eusions
à VIII livres, lavocat Macgaillet a VII livres, quattre comunes à
deça, et desià ilz en font courir le bruit qui
pour vray que quatre naufz sont entrées avec secours
monsieur de Carcès. Suivant cela, je vous prieray preparer les autres deux compagnyes que vous
ny mayent esté ostées. A ceste cause, je ne vous feray autre
Sancerre, de fasson que monsieur de La Chastre espère y donner l’assault dans deus
advertiray promptement. Il est besoing comme quil soyt de
pour un affère et une somme de telle importance ; et surce que de
à Grignan et pense lon quil paseront par isy où
Monsieur, monsieur le conte et madame la contesse
sinon pour me recommander très humblement à
Bien vous puis assurer que ne [barré : sceu] scaura estre si tost que je voldrois. Jay
que messieurs de Biron et conte de Rhets honnt par
rien que je ne scache pour certain. Mais je
vous donna charge de escripre audit sieur de Pierre Gourde que
monsieur, en parfaicte sancté, longue heureuse vie. De Gargas, ce XXVIIe
monseigneur qu’il vous doinct en parfaicte sancté très longue
Monsieur, je vous ay bien volleu parler de ce lieu icy pour m’appartenyr
jay receu celle quil vous a pleu mescrire du vingt sixième, par laquelle
Priant le Createur,
faire reserrer ceulx de ladite oppinion nouvelle de
le XXVIIIe jour de fevrier 1573.
plus necessaires, je trouve bon que leviez lesdites deux compaignies et que ledit païs porte
supplie bien humblement monseigneur de luy ayder
compaignie. Jay prié mon corrier vous faire entendre
coumandemens, lauquasion e[s]t que ma fame e[s]t alée
segnieur Santurion. Quant au cappitaine Sainct Auban, je croys
de mort contre eulx rendu par le souverain
Votre humble serviteur
pour pourvoyr aulx affères du cousté dudit Paris. Ce peult
tenoit pour seur quil estoit impossible que secours leur
scauroyt ;
prestz qui font le bruit de donner en Flandres, estant aussi en esperance davoyr des Suisses
Noel, j’ay ce pendant donné ordre d’avoir quelques ungs
monseigneur, que supplie Dieu vous donner
sans eschelle sur le mur de la ville et par consequant
monseigneur le mareschal au quel ce petit villain lieu apportera
chargeasmes si bien à propos qu’avec layde de Dieu nous les mysmes
je vous tiendrey adverty. Bien vous direy quilz sasseurent
Votre très humble allié et serviteur
chose, votre bon conseil et commandemantz. De ma part, je ne
ayder et commander se quil vous plairra, vous obeyray
chasteau d’Armieu est environé de toutes pars de gens
au paradvant que moy, ilz hussent mis en execution leur
quilz y ont pour encores sy peu de commodité que difficillement pourront ilz actendre le sr
quoy, il ne me souvient du nom. Monsieur mes
pouvoyr y satisfaire. Et daultant que monsieur
semblant et si suis bien mal accompagné de
eulx en faisant grand estat pour rayson des munitions et artillerie
et se saisit de touttes les petites bicauques et chateaux
religion deputé à ce pour lavoyr cognu homme digne de ceste
ce quil a faict et entre lesquelz maistre Jaques Gabet, jadis juge
seurement la part où sera monsieur le mareschal
la roine dudit païs dict que le tout ce faict à
lesditz consulz, je ne l’ay volu faire abatre, encor
au camp de monsieur le mareschal, pour le
suis le plus marry du monde. Mais ce sont choses ausquelles,
pris par se que la dicte mayson ne[s]t poynt forte et il ne compte
font travallier à faire une tranchée pour mettre l’eau au tour de leurs muralhes.
quelques jours qu’on a commencé à faire les
la fin de ladite année [1571], que tous les deniers de l’année
au sire Frommant receveur du dioceze de Vivarez. Le roy est encoure à Sainct Legier et tient on qu’il
qu’il sembloit qu’on advoit en Daulphiné qu’ilz ne fissent
scellées. J’espère partir demain pour aller la part où est
prisoniers. Dimanche dernier ceulx du Pousin en
que bien tost vous y viendrez donner ordre, mesmes par les lettres
que me avés fayct de me departir de voz nouveles et ne debvés
plaise me la fère antandre, je ne faudray ay
en Provence. Quand à moi je serois bien content
en nombre de douze mil hommes de pied et troys mille
essayez de le secourir. Il y a ung bonne troupe d’hommes audit
mon père propre, vous acertenant que vostre
tient l’eglise qui respont à la mayson. Monsieur
aux consulz d’assister à ladite aulmosne, ce qu’ilz ont mesprisé comme il
et tenir en sa sainte garde. Je cuide aiés veu
jours que ceulx de La Rochelle sont entrez en quelque
se portent fort bien qui est tout ce que je vous puys dire.
le temps qu’il pretend estre icy pour y pouvoir aussi envoyer de votre
part mais j’entend qu’il n’est pas bonne que compasse ses affères comme
il delibère tenter la voie amiable d’arbitrées
abbé où il auroit faict si bonne diligence qu’en moins d’un mois il auroit obtenu trois
en très bone senté, et vous attendent en bonne devotion. Mais a
faire estat de moy comme d’ung de vos plus obeissens serviteurs.
est venu devers Genève, où il estoyt allé à l’adveu du cappitaine
satisfaictes pas aux aultres poincts contenuz en nosdites lettres et ne sommes
ny faillir point, mais madame la contesse de Grignan
d’Ambrun aussy ne nous oblye pas de sa grace et nous extimons
ville d’Embrun voysine de beaucoup de vallées, lesquelles à ce que portent
Pour le moins feroit il grand plaisir à tous ceux qui ont interés à ce que la navigation
aurez faict tout ce que vous aura esté possible et vous diray seullement
cognoistre ne le pance voir de lontemps.
et luy plaise nous donner quelque bonne paix à son honneur et
et se sont mis en tout debvoyr pour ce fayre
l’entendement, faire en sorte que serés
et entre autres choses font bruict d’ung grand
nouvelles asseuréez par la lettre qu’il a escripte
que nonobstant le doubte auquel nous sommes d’aulcunes entreprinses
d’Exilles, et y a de ceulx de Genève qui y tiennent main. Je le say de bon lieu et
de [barré : sa mays] sa maiesté et gardé votre. Et n’estant la presente à aultres
doubtant de ce que je trovey que le peuple seroyt
Je vous prye me tenir adverty de voz nouvelles
c’estoyt qu’ilz ne vouloyent point de citadelle ne de garnison. L’un des
fin, après m’estre recommandée très humblement
heureuse vie. De Valance, ce IXe mars 1573.
escript monsieur le vibaly d’Ambrun, en ung vilage nommé Chancela
chose, me recommandant de bien bon cœur à votre bonne grase
du roie, je vous veus faire apparoiestre de quombien je suys votre à vous faire
la ville des trouz faictz à la murailhe. Il y a
à ung autre car je voys bien que je seray an ce pays comme l’asne
tart en garde. Ledit Chapponnay vous fera entendre les moyens qu’on peult avoir pour remedier
generalle), joint que j’ay esté adverty que le chastellain desmis
desquelz je me veux renforcer, car je trouve prou gens mais pas ung
à monsieur de Moydieu pour envoyer advivres, pouldre,
que j’ay trouvée estrange et aussy mauvaise qu’il est possible. Car il me semble
Prunier
Morges arriva samedi issi acompagnie de sonn frère le
catholicques en laquelle monsieur Bellievre le conseiller au conseil
recepvrés ung mal irreparable. Je vous heusse despeché
^ [^ avec depesche pour aller trouver mon frere] en parle autrement, disant que l’on y en avoit bonne esperance,
considerer le contenu d’icelle et m’ordonner
icelluy toute ma vie à complir d’aussy bon cueur
luy commander votre bonne volonté, je suys asseuré qu’il ne lexcedera
mettre aulx Tourrettes, ce que je fis ; et deux jours après
que en [barré : va] eust peu causer un plus grand en
nessessayre qu’anvoyssiés monsieur de Jessan en ce que porriés
vous plaira m’envoier de vous commandementz, que sera
près Montlehery. Ledit sieur garde des seaulx est revenu
de Carcès dict nommément que lesdites forces se doibvent venir joindre à celles
qu’il ne se debende comme ilz se promectent, estant poussés d’alhieurs de quelques
sabbas. J’ey leysse le cappitaine Coulon aveques
me prometois que vostre presance m’eut fait
Votre très humble allié et serviteur
de mondit seigneur marechal Davil ; et sy vous
estoit content de satisfère. Mais pour cela ne voloit passer outre à
Me Besson au profit de monsieur de La Coste.
Monseigneur, je prie le Createur que vous doint en parfaite
Votre très humble et obeyssant serviteur
marechal, qui seroit à propos de faire cela en passant
Votre humble serviteur
beaucoup de le reprendre. Ilz ont tiré quelques arquebusades et muscquetades
fère avec le dit Antrequasteois pour le fait de madame
les y a prins. Toutesfoys pour cella je ne bougerey dissy
sortye de dix livres de pouldre, vingt livres
[barré : poreus] se transportera jusques yssy, de tenir ce [barré : poinct] secré, sinon
le Createur
à Loriol et magazin à Vallance, aussi de la garnison de votre compagnie
y a perdu un bras, Ragni, Veins et La Molle blessés et que ce asté par une
lettres quil porte, je les luy ay baillées exprès ; vous
connoysance et duquel nous confions quil nous avertira
consentement, qui me faict vous supplier bien humblement
les batteaulx des mollins de La Voulte et les batteaulx
les mains des consulz pour les bailher aulx
qui merite vous escripre, ferey fin à la presante, priant
service avec mes très humbles recommandacions à votre bonne
A condition que le cappitaine prandra pour
lors, monsieur, que je vous accompagnois pour aler à Chambery, où
G. d'Avanson A. d'Ambrun.
nom, ainsi comme jespère vous en esclaircir encores dabondant par lettres de sa
feray service. Aussi vous supplie, si ceste année
hoster la doubte que lon pourroit concevoir que ce fust pour autre esfaict, vous
depuis mon partement de Soleure qui me
à ses entreprinzes ; me semble, saufz correction votre, que lon y
à labillement de veste qui lenfonça seulement avec un peu
niepse et monsieur de La Roche mon cousin et toute la bonne
à monsegnieur de La Roche [barré : seb] sebatant à cheval au chemin de Sainct Gervais,
demeurant, monsegneur, jestime que vous aurez jà sceu
se presente commode dans quinze jours y avoir tout reparé ce que y est
Lyon, le XVIIIIe jour de mars 1573
monseigneur, en prosperité, très heureuse et bonne vie longue.
pour ce regard pour vous faire veoir, qui me gardera vous faire cestecy
impossible que vous y puissiés envoyer commissaire pour les
depputé monsieur Cati, present pourteur, pour vous
donner quelque bon ordre sil y a moyen de les faire descendre
Gordes, quil vous tienne en sa sainte garde. Escript
les dessaings des soubzlevez. J'ay pour agreable qu'il soit donné main
Monseigneur vous presentant mes humbles recommandations, ie supplie
advis et du temps que lesdits deniers seront prestz et fourniz es mains du tresorier
nen sera quite pour cent cinquante escutz, et la vile de Nions pour plus
ne luy done beaucoup dennuy. Je crois que Mlle de St Pris
vous donner
Je vous diray encores que je ne me suis poinct servy de la commission
troys villes font le nombre de cent et deux feuz ou environ, desquelz ilz
quatre compagnies I [I : huguenaulx] qui sont della, quel chemin ilz ont prins, car ilz estoient
à votre venue. Il luy semble advoyr fort peu de souldats pour
Je ne scey si la prandron par se que selluy quest dedans ne sep point ancore declaré,
monseigneur, vous conserver tous deux en sa très saincte et digne garde. De Sainct Jehan
sans chef qui leur commanda. Vous verrés aussy monsieur, par
supporté aultant de charges et peult estre plus quaultre
monseigneur, vous donner en bonne santé très heureuse vie et
supplie mexcuser sy ie ne vous ay escrit par ladicte despeche
Sire, dautant que voz tresoriers font reffuz de payer voz mortes payes de cedit pays (barré : pour]
armée, y faisant actuellement service et vivant catholicquement en lobeissance,
que puis naguères il ayt faict une ordonnance toute contraire à cella, affin
[barré : estimant que ce sera le plus que je pourray] heure advertissemens que ceulx de la nouvele [barré : p] oppinion
descendre par la vallée de Grisvoldan pour se saysir de plus de villes quilz
Vostre bon amy
lettre que je luy envoye " [" en ayant rière moy loriginal] et de leur generale deliberation.
veille courir sus et ne leur tenir les promesses et asseurances qui
de ce qui leur a esté promis ; en quoy je masseure que vous scaurez
despence du payement des compagnies ; et davantage, monseigneur,
sa meyson léans. Je luy promis de fayre relever les breches tant
et que tous moyens me defaillent pour resister à telles entreprinses, [barré : comme
composer avecques eulx pour leur passaige, comme ilz firent une
chastier le premier qui bougera. Cela intimidera les ungs et contiendra les
au preiudice et au desadvantage de ses affaires. Priant Dieu, monsieur
Votre bien bon et affectionné
est mon intention et dont je me confie en vous. Cest en premier lieu d'empescher et
autre moyen que [barré : de remetre] dessayer de remetre le Pousin soubz
Gordes, quil vous ayt en sa saincte et digne garde. Du camp de Nieul près La
qui a, depuis le temps que [barré : vous monseigneur estes gouverneur de ce païs] je suis en ceste charge
tost guerir. Et pour raison de ce, de quelque temps ne
tenu compte car je naurès treuvé ung et
vous en demourera obligé, priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa
bons chefz et capitaines elles ont, quel debvoir elles auront faict et combien se
vouloir reconnoistre ce que je masseure ilz ne treuveront
pour donner entretenement aux forces quon a esté contrainct mectre sus et
quelle auroyt souvenance den recongnoistre icellui feu sieur de Fiansays, lequel se
[barré : pouvoir entretenir, ne retenir les soldatz sentants que leurs veoysins
sur le champ bien soixante ou quatre vingtz et quelzques ungs des leurs; et ceulx
quil a presentez que je ne pourrois vous permectre imposer sur le sel parce que
monsieur de Gordes en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant
ordonner les compagnies de messieurs de Maugiron et de Suze pour servir aux fins
may 1573
on ma dict que monseigneur de Gordes balha hier au
ou moings ; bien est vray quil ne semble pas que voz subiectz en portent
le port de Armyeu ; et come je croys que le sieur
le XXVIIe jour de may 1573
pour agreable la charge que vous luy donnerez ; me remettant sur luy du surplus, je
Revol et Guillermo en faveur dudit Chastellard, et des services que des predecesseurs
gratiffier ceulx du canton de Walay. Jay esté bien aise de veoir par les
la chretienté pour avoir moyenné avec le conseil de la royne ma dame et mère ledit royaume
moy de la dispensation des deniers quon employe à
sera bon de faire en cest endroict pour le bien de mon service que vous scaurez bien
Brulart
ung mot par escrit [barré : à celle fin quil congnoisse que je ne luy celle point le bon debvoir que luy et les autres font
de peur que si lon faisoit courir quelque bruit de mondit frère autrement que ce
Brulart
sa religion, pour moyenner quelque traicté au soulagement du peuple en attendant icelluy votre
den recouvrer sy bon nombre, quil a faict car certeynement,
que votre majesté congnoistra en cella [barré : la bonne union pour le bien de
doibt estre bien tost de retour pour, suivant icelles et voz lettres, sen aller trouver
votredite majesté et soulagement de ceste province, qui me faict vous
Je nay jamais penssé de mander au sieur de Mandelot aller en Daulphiné pour vous
de Neufville secretaire
folles du peuple esgallent et despartent justement toutes despences
que je deireroys quilz sen contantent jacoys que jen aye bonne esperance pour
moy avecques une douseyne de gentishommes de ladite compagnie.
es maisons, terres [barré : et seigneuries et seigneuries] dudit de Chapaix ne en icella
siens pourroit avoir esté prins sur mes subgectz et autres mes voysins et amiys.
appartiendra la teneur dicelluy et entendre leur deliberation et volonté pour, selon
Caterine
sadite non comparution, tant de ladite année passée que pour la presente et tout le temps pendant lequel il pourra estre absent à ceste occasion et oultre le dispenser
pour le recouvrement de la somme de trente mil livres, faisant ce que je vous ay
par ledict de paciffication dont vous a esté envoyé
soit telle que la doibvent avoir tous bons et obeissans subgectz, affin de
sieur de Virieu, pour le desir que j’ay d’entendre qu’ilz auront
Lettre[s] liées à celle-ci
depuis le partement du sieur de Vyrieu, partie se sont retyrés en
ung dentre eulx devers votre magesté pour fayre leurs doleances
ceulx d’Orenge, les en empescher par tous moiens, donnant assistance à
là-dessus // [marge gauche : // esperant vous fayre plus ample despeche après le retour dung gentilhomme que je delibère
opinion seront retournez. Vous regarderez à dissoudre par vives
De neufville s[ecretair]e
que je recongnoys deppendre après la declaration de mon voulloir de la
de tenir exactement la main à lobservation dudit eedict, pryant Dieu, mon
dernier edict de paciffication que je nay voulu differer davantaige à vous faire
de ce moys ce que je ney volu que jusques au XXVe, car
autre chose, pryant Dieu, monsieur de Gordes, quil vous
tienne en sa sainte et digne garde. Escript à Paris, le
que vous ne [mot barré] soyés mal satisfayct // [// de moy pour] [barré : que] la pacience
à la descretion des meschans ; chose qui me poise à bon droict tellement sur
ne fault pas doubter, syre, que votre court de parlement ne le
tout estoict habandonné et à la discretion des meschans, chose qui me poise à
Vostre entierement meilleur
que pour gaigner temps durant le quel ilz se fortiffient
très agreable, priant surce le Createur, monsieur de Gordes, vous avoir en sa
Caterine
que mon cousin le marechal de Damville leur a accordée pour tout ce moys. Je nay
parce que lesdits Suisses nont pas un solz, de
tresorier de ce païs ou daller tenir prison
oultre lasseurance que de tout temps avons eue de votre entière volonté et affection
en [espace blanc] pour faire monstre en icelluy
donner, monsieur de Gordes, ce que plus desirez. De
yl puisse tirer servise pour sa majesté et que le destituez
Lyon. Priant Dieu, monsieur de Gordes, quil vous ayt en sa saincte garde.
concernant le faict de la religion, noz seurtez, justice et pollice ; nous vous dirons
et lauctorité de messire Marc Tribillet son curateur
se rendoit et qu’on luy feist bone guerre ; mais come l’aultre
Dernyerement, estant en ladite ville d’Avignon communiquère avecq
La Bosme cornillaine : XVm p. XVp. vin –
Le XXIXe dudit [barré : moys] moys de novembre, jeuz advis comment ledit sieur de St Romain
articles par lesquelz entendrés plus au long le tout. Touchant lartillerie et
religion auront occasion de se departir de la doubte et craincte de laquelle
en repos audit Genève, suyvant le conseill de mes amys ;
noz soldatz. Priant Dieu qui soyt
trouvoit comme nous adviserons, nous asseurant
tout le bestailh de Sirone et dung aultre massagier appellé
souffre aient heu adviz quilz y vouloit ausi aller lasiéger.
neccesité nous pressoyt mestre nombre suffizant
Arnaud, Sebastien Giroard, consulz modernes dudit Taulignan, jehan Tourtel,
memist à leur place sans mandement aulcung de cez suerieurs,
à lendroict des bons subiectz de sa magesté ; surquoy, desirant prouvoir
gens de guerre et garnisons, sans que de votre cousté y commettiez pour
cession qu’ilz ont faicte de Chippres à son maistre,
sil est bien ou mal prins, et quant à Pommerol, daultant quil estoit
Le vingt huictiesme dudit, il remist son gouvernement en mains dudit sieur commandeur
Escript à Montpellier, ce XXVIIe jour de decembre 1573.
des querelles qui peuvent estre entre aucuns
Toutesfois, ilz ne considèrent que ladite damoiselle est noble
les chemins clos auquelz ne bouge, ny jour,
voz moyens et credit (si aulcun en avez) encores ceulx qui nous ont joué ce beau
Pour Rozans : XXV morte payes à la tour
le duc d’Alba d’aultre, le premier venant dez
Je vouldroys que feussent à Saincte Claire, celes que y soloys
lieu est plus dangereux
rons. Il fault reserver la prise des
dix galères remoque et font escorte aux navires qui porte
pour son arrièregarde ; et les aultres dix gallées remoquent et font scorte aux
ce que mappartient, suyvant les editz de sa maiesté
monsieur qu’il vous doint en pa[r]faicte santé très bonne et longue vie, de
me touchoit particulièrement ; et masseurant que pour lamour de moy vous
se font seulement contre ceulx de la religion. Vella ce qu’en ay peu entendre car
vous mobligeriés grandement à vous que sera
sarés dire, fores que je viz [barré : tou] toutes chozes disposer à la pez, me
serviteur
m’ayent tenu leur promesse ; je croy monseigneur que le roy vous a mandé
davoir votre expedition à Rome et que vous povés
service
monsieur, en très parfaicte santé longue et heureuse vie
Joseph Arnolfini
signé de ma main, surquoy, se sont faict les cottizations des feuz pour
avec ceste lettre tout ce quilz en ont faict ensemble, tant
de Beaucaire, mais il dict au chanoine du Puy
Je persiste à mon advis quil ne sera hors de propos que faisiés ung voyaige par deça.
demande près de qu[a]tre vyns quyntaux de foyen,
Monseigneur, vous donner en saincté très longue et
dhure à aultre Laval. Je prye Dieu le nous envoyer en
quele madame de Gordes a ouverte. Je ney point failli
Marg[ueri]te de simienne
vie. De Lion, ce XXVIIe d’aoust 1571
Balthesard estes en bone senté. Iay faict mettre entre
Je ne scay sy avés sceu commant madamoyselle
depeche letres de mon dit sieur de La Coste.
matin pour aller faire la reverense à monseigneur le conte de
deliberé aller en court suivant [barré : une] la permission que
les monstres desdites compaignies, lesquelz jactendray à Vallence où jespère
avec commission expresse du roy pour le fère
que si je ne la voyois là, je la pourroys bien voyr [barré : la] à Laval et en voz
la comette quon vit à Grenoble fut veue par tout
rien encor descheu que jusques à la feste Saint Jehan
sont parti se jourdui pour aller voir monsieur le conte
que infailhiblement passera par Grenoble suyvant
abus, qui me sera acroissement dobligation pour vous faire bien humble
le tresorier de lespargne quatre mil livres sur nous trois
pour la quelle ilz deussent attendre la venue du roy, ny
De la plus votre petite maison d’Allès, ce penultième aoust
qui peult avoir donné cest advis, si ce nest monsieur de Chastellart.
jusques audit Gênes, où nous esperons trouver encores monsieur de Laval votre filz acompagné
faire ledit pein des ven
affection que jen supplie notre seigneur vous donner
ains men retournay [barré : avec] trouver mon-
maist mys en votre malle grasse, quar jaimerès mieulx nevoyr
et Conndé ; et quil ne se feysoueyct pouynt ho bien peu de
de Tullins où messieurs de Grenoble et president Bellievre
demander comme cy devant de la part de ladite ville, quil vous plaise
sepmaine que les loups ne ravissent de
hont tenu que pour chescung soldat soffizoit à raison de ung seul
du prochain retour de monseigneur de Nevers, lequel doibt arriver à Marseille
en voz bonnes grases, que ie sallue de mes très humbles
pour aller habiter ailleurs, chose qui est bien grandement à deplorer ; et Dieu vueille
assemblée exède bien lédit du roy, comme ilz font
lya de la pitié de tous coustés et attandent ce que il vous
votre bonne grace, à laquelle très humblement me recommande.
ce troy[sièm]e jr du mois de septembre 1571
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grace et prie
De là, je men yray à Aurenge pour adviser à
faire plus de replique, [barré : quy] ma companie prandra la routte de Metz.
plustost que le XVe du prochain. Les royne et prince de
très humbles serviteurs et à votre bonne grace, à laquelle
Meulhon mon père, et lantière ammitié [barré : et lantière]
ensamblement pour leur soullagement, comme plus
pour y procedder. En ce faisant, on porra
La pailhe est bonne et en lieu aysé de charroit,
ce mot de nereyade feut mal pris de madame de St-Marcel et
avoyent faict les eaulx en vous prés ; et estant sur
avoir achevé en ceste ville. Toutefoys, je y ferey
ce plainderèt ou demanderèt aulcune chose, daventaige, jay faict
et heureuse vie. De La Boisse, ce
que aultre serviteur que vous ayés, au nombre desquels
nouvelles de ceste court où ons attent monsieur ladmiral dans quatre
nouvelles, jey tout aussi tost faict renouveller ladite
y passent et se maintienent fort paisiblement
vous et ne passerez ceste ville ny les montz, si aultre chose
se firent à Thullins dimanche dernier pour madame de Vyney de sa
et ce pendant que cela ce faisoit, il a esté fort
à vous et aux votres. Et esperant vous venir embrief, je me
du mariage de madamoyselle de Sault et dung gentilhomme,
je suis fort pressé. Toutesfois, monseigneur, si je pensois quil vous
vous en faire entendre. Et actandant que jaye ce bien de vous voir, je
la de pansse que nous fesont. [barré : S] Et ne
monseigneur, vous presentant nous très humbles recommandations
quelque chose que mimporte, vous adseurant que je laisserois la
voir madame de Casanove [barré : et] madame de Gordes et messieurs
finiray par mes très affectionnées recommandations
entreprendre sur le service du roy et liberté de la ville pour laffluence
monsieur de Chapponay present pourteur, je ne faudrey vous en
grace, priantz Dieu,
de La Terrasse, nous avons assés temps
hune pansion asés de sanc pystoles. Quest tout se que
et au Crest et sont estez receus des consulz desdits lieux de
et de Veynes, ausquelz j’en escriptz presentement,
de lun des plus afictionés qui puyssent estre à votre
longue vie, et à moy tant de bon heur que de vous
voulonté de vouz estre toutgior serviteur et de
quil prent grande colleur. Sil vous vient à propoz,
sil nen est rien, loué soyt Dieu, sil en est quelque chose, nous ne
et je metray peyne de vous y recepvoyr et faire la
de Nevers de mon nepveu de Laval. Je ne
ont advisé recouvrer à vous de nouveau et vous envoyer
monsieur, en très bonne santé, heureuse et longue vie.
de la court ; et se trouvant ja icy ledict sergent avec le
de la court ; et se trouvant ja icy ledict sergent avec le
est sur le golfe de Venise, ce qui rendroye peu
et très heureuse vie. De Grenoble,
tint, après mavoir protesté quil ny avoit seigneur en France, fussent
courir à son acostumée visiter les fortz de L’Anunciade et
endroyt, très humblemant à votre bonne grace. Je prie le
que les sieurs d’Ambres et de Crillon les jeunes
recommandé à voz bonnes graces, je prieray Dieu
Vostre très humble et très obeissante fille
devant ses yeux. Toutesfois, elle sen resoult
qu’a entrepris mon neveu de Laval. Je prie Dieu le nous ramener aussi
à se porger. Me semble que à presant elle
que ne layés trouvé bon. Je vous supplierey me tenir
pour son voiaige de la court. Lon ma mandé que lon a asigné
lettre de madame de Bressieux par la quelle elle
intention, qui sera lendroict où, après vous avoyr presenté
messon toute ma vie, priant le Seigneur
trover larmée dez Venitiens. Je prye à Notre Seigneur le volloyr
aynsi vous plait, je vous acompagneray à luy baiser les
est bien, si lesdits sieurs de la cour des comptes avoient
des hommes est si grande que ilz ne craignent donner occassion
pour prière quil luy sceust faire, il ne se voulsist
de ses trop amples ou vagues responces que vous nestiés
que je ne veux plus differer de la reabiller de muraille et quelle
luy doinct grace, estre tel et sellon la bonne opinion quil vous plaict
vous mercyer humblement la bonne volunté quil
loccasion ce presente, je vous puys asseurer,
de la mauvaise opinion quil plaict à monsieur des Adrés
et votre actache, qui est une chose si raisonnable que je ne feray
Cependant, je me recommanderay humblement à votre bone grace
monsieur d’Ourche vous escrivit se iour là [barré : if] il fut alla
la cause que ne vous hout peu faire responce et
jours à Annonay et Sainct-Pierre-de-Beuf, passant sur le pont
pour veoyr sil auroit moyen de satisfaire à la partie, mais je nay
bon, leque [barré : je p] jay ballye audict muletyer. Et
monsegneur très longue et heureuse vie. De Grenoble, ce 26 septembre
costé on affaire à une home de cour et supporte ; et que de laultre
Quant à monsieur le chancellier, ce bruict pourroyt
sans enfant masles, mais aussi au cas que après lesdits enfans masles vensent
di vostra segnoria moi
les moiens que jay pour vous faire service, le vous ferey
en revencher, que sera tousiours commencement de
seigneur de Montlehuc qui vous en dyra plus
Pour lhomme darmes chacun jour
et mènent avecques eulx et gardent nuict et jour en
Dieu vous donner, messieurs, en bonne santé, longue et
je serey tousiour très ayse qu’on leur rue sus pour les
aulcung arest ou empechemant, sur peyne de desobeyssance,
et recommandations tant et si souvant que
en recepvoir de mesmes. Ledit Margailler et ministre
feust dict par autre personnaige quon voulloyt faire ung mariaige dung lyon
passaige à ce que porte ledit adviz et avec layde de ceulx de Pragella, vous
celluy des pareatis ; le faict du sel pour avoir raison des restatz et deniers advancés pour
avoit receu une lettre de monseigneur de Gordes de ne relaxer
de monsieur de Maugeron [barré : qui] lequel estoyt envoyé tant en Languedoc
vous aller baisser les mains, à
se trouveront tout à Vortemyse ; et ilz font bruyt que monsieur
du personnage qui sount en ceste court, ayant ouy quelque
d’Ambrun est de ce nombre, que ne sera pas petit bien
remedier que par ce que le roy vous en a escrit cy devant
avec quelques estrangiers en sperance quilz seront secouruz
entens proceder, affin que vous en soyés instruict amplement
ha retardé jusques yci pour la multitude de affères dudit sieur dataire.
de nombre dhommes quil y a. Je prierey votre grandeur me
dit La Motte cest exampté de ce lieu et ny a remis de sa vye
de deux jours pour donner ung peu dordre en ce lieu où ilz
fortiffié leur eglise et y ont mis forces
darranter Caseneufve, il y a desià un qui est bien solvable
dict paquet à madame la contesse de Grignan,
fort aux affaires de son royaulme et ne sest fally guères de jours depuys la
à Gordes, et serons empechés, si Dieu veult que nous allions
Orpiarre que alieurs, lequel ilz ont tant en leur
avoit excepté. Je doibs avoir icy à ceste chandeleur les colonels et
baillies en ayde supportent la despence sans expoir de remboursement sur ledit
voyés ce que ie leur escris pour me decharger de vous faire une
pour les chevaulx legers de Savoye, dont il ne sest volu charger, sur ce quil [barré : ne] dict
la soustenir ; que sur ce quest de la despence supportée et des libertés et polices
premier advocat du roy et bien scavant, le quel a bonne
gaigner la despence que cousteroit au païs de faire la demolition dicelles ; et quant au
que mondit sieur d’Ourche vous escripra au long,
mes bien humbles recommandations à voz bonnes graces, faisant
grandement necessaire et non de grand coustanse. Mondit sieur
mesmes voyes que desdites deffences lempesche et requiers lobservation
vous mescrivés. Il semble quelle y a une singulière affection
envoye icy son enseigne ou aultre tel quil advisera
quarenteine le VIIIe de fevrier, comme avés escrit et le
descouvrir ses complices, car je me doubte fort quil en debvoyt avoyr dans la ville.
Votre très humble allié et
vous mescrivés. Il semble quelle y a une singulière affection
feray humble service particullier quelque part
letre du roy du XX. Jen ay faict de mesmes au sieur
que sa magesté nembrasse ce faict daultre sorte. Je ne
fère quelque bon service. Je pence bien que
des forces à Adyacq, St Quentin, Sainct Jullien du Chasteil et quil en venoit daultres
longue et heureuse vye. De Grenoble, ce premier fevrier 1574.
de plus de cent, tant quatholizés que papistes. Ie vous
que vous envoye ; yl vous hont donné en tandre
pour aller au davent du duc d’Albe qui passoit en
pernitieuse vollonté, ilz cen devroyent despartyr pour jamays, ayant desia estées deschargées des tailles extraordinaires
lequel men dirat toutes nouvelles. Je salue voz bonnes graces par mes très humbles recommandations,
serviteur prest à vous obeyr
selon les memoires quil nous mandera quant à ce que les
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie.
quest contenu au reglement jà observé des deux moys ; tellement
lordonnance sur ce faicte par monseigneur de Gordes,
monsieur, en santé très heureuse et longue vie, et
des actes, avons icelluy La Barre condempné
veult fère du jeune Truyère et du consul de Chateaudouble
passer à Guysans. Ilz menassent aussy fort
La Tour, de prier le dist sieur de Sainst Rens lan vouloyr
St Vallier, ne scachant si à ce ilz ont
ny les pans de lenceinte de leurs muralhies, semblablement
jour de fevrier 1574
vous voyés la seyson et aussi monsieur, quon est sus quelque confference pour
encoures faict entendre que si ledit seigneur ne ce fut trouvé ces jours passés à Aix, quil y avoit une eslevation
ces messieurs pensans y avoir esgard de passer oultre ; et sil
quil vous plaise nous despartir quelques forces de cheval pour nous
roy escrit ce mesme langaige et que les princes escrivent aussi en françois
ce IIIIme febvrier 1574
Vostre très humble filz et très hobeissant serviteur
administration, laquelle occasion aveq lesperance que jay de votre bonne volunté
monsieur de Farx est allé à
par celluy qui estoit ici pour le Comtat qui vous aura randu ausy
dans bien peu dheure fortiffier et mectre en deffence. Toutesfoys,
monseigneur, quil vous doint santé, longue et heureuse
licensiés en Provence se rendent avec eulx. Ilz
peu avoir de ceulx des montaignes engagez à
passer obligation des arreyrages luy debvions, nayant peu
province. Je vous envoie les lettres que les cappitaynes
qu’encor que le jour les surprint ou quilz fussent descovertz dautrement et nous forcèrent
lequel couche au bas, là où lons met ceulx de
garde et navons besoing de forces quand à present car sont arrivés
monseigneur, quy vous conserve en très parfaicte santé longue
me les aura despeché, que jespère estre faict
et pied dicelle montaigne en lieu limitrophe), y ont tué ung
au long et de leurs intelligences et apprestz
cappitaine Minand. Ceulx de Chanseaulx ne font point
Jey payé aux clercz en greffe et des comptes quatre testons pour les enregistrer
à la demande insciville sur laquelle navez besoing
monsieur de Gordes, en parfaicte santé, contente et longue vie. De Montpellier,
toucher, encores que vous tenés lieu où vous avés toute puyssance ;
vye. De Montellier, ce VIIe febvrier 1574.
tumber, comme ma dit et rapporté celluy que je y
recommandations à votre bonne grace, quil vous doint,
Balme qui est dans La Mure. Jespère qung jourt le peché le menrra où il merite. Ce nest pas [barré : daultre] dauiourduy que les nouvelles
mère le garde ausy pour quelque resantiment de mal
que le Cadet de Voguedemar avoit avec Lesdiguyères pour leur remetre ces
d'aussy bon cueur que je me recommande très affecteusement à votre
le vieulx et son plus jeune frère audit lieu
de quoy vous ay bien volleu donner advis.
se doivent randre à Chorges et ne bougent dung lieu tant quilz y
venir à la conference et le sieur de Lartusière sen va par le commandement de mondit
monseigneur, vous conserver en sa très saincte et digne garde. De
et si vous scaviés combien ce fait nous touche et plus
par le decès dudit Belle, de laquelle je vous avois par cy devant escript
et croy que monsieur de La Chevilliée vous en peult assurer,
Quant au faict de La Mure, tout est bien allé jusques
Thomasset
asister à sa magesté de bon conseil et luy fère la grace
son logis quil avoyt en la ville, prins ses pistolles questoient
des dernières. Je ne scay que lempesche à mescripre, si nest le
pleu me faire entendre. Vous scavez [barré : p] que lauditeur
dressés. Il ce fault bien recommander à Dieu estent en ung
maladye qui laccompagnerat jusques à tumbeau, quelles honnestes lettres que mondit sieur d’Evènes vous escrivis quil luy
tropt tardif ; et les trouvant comme il sen fuiyoit aux faulx bourgs,
mais pour le moins nous en debvoit donner advertissement.
que de men retorner au plus tost pour vous hobéir et rendre
actes contraires à la suspention darmes accordée jusques
quelques arquebuziers que lon porroit truver icy leur
de le relaxer, chose de très mauvayse consequence et
arés ceste despeche ne la fault envoier icy, nestent
monseigneur le prince dauphinnpar voie de la poste, par la
grandes folles et charges qu’ilz ont supporté et
bien humblement des biens quil vous a pleu luy offrir, et
Xe febvrier 1574.
recouvrer que ce jourd’huy, dont je vous supplie bien humblement
eust des soldatz icy. A ceste cause, ils mont
vychastellain et par luy employées es reparations
vychastellain et par luy employées es reparations
attaqué de diverses sortes. Cela a esté cause que le
celle qui a tant dict cy devant des nouvelles de
humbles recommendations à vous bonnes graces, supplie le Createur,
les santanses arbitrales et leur desein etoyt de me desezir
volanté et commandemant ; e[t] celon yceluy, je len
serviteur Prunier
pour luy, estant celluy qui est dedans bien homme de bien et non
le nombre de cinquante, le sieur Lagrange et son enseigne
ne feray faulte vous advertir. Jay esté veoir ce matin madamoiselle de
servitur et que ne desire sinon ocation de vous servir an tus
janvier de lennée passée seront Vic l.ts quil aura eu de moy ; et
Charles de simienne.
recommandations et ce plaing de ce que ne luy faictes responce de ces
nette, comme il vous dira, sil vous plaist
et contante vie. D’Apt, ce XIme fevrier 1574. Si la presente
la descente et passage de leursdites marchandises, sasseurans de
le reste à la première asseurance que je trouveray, vous baisant
par sa lettre, le double de la quelle mavés envoyé, quilz
et contante vie. D’Apt, ce XIme fevrier 1574. Si la presente
guerres atant dheure à autre de recouvrer cellui
an bonne santé. Je ne say sy monsieur d’Evènes
et touttes mes hardes par les voicturiers de Lyon et que iaye reduict
environs de leur porter davivres et munitions,
ou plus necessère den avoir icy comme Embrun et à Brianson,
telles nouvelles pour argent content. Nous en saurons bien toust la verité. Ledit seigneur de Maugiron ma dit que sil ce fut
ducatz deubz à sa maiesté à monsieur le trezorier ycy
mander la resolution, laquelle jey
requis à cause des troubles, lon ne peult fère
fortiffient journellement des soldatz quatholiques que se retirent
luy ferés la fère metre dedans. Monsieur Du
cest effaict, il vous plairra veoir une lettre que nous a esté escripte comme à
quarante deux quinctz foin ; que seroit chose
letat de mes afères et de ma santé, hobeysan à vos
qui leur doibt venir.
afin que librement chacung puisse vaquer à la
ay de me bien deffandre, je spereroys que le service du roy en seroyt
me fournissant du mandemet de messieurs les commis du païs de
darmes. Et nestant la presente pour autre effect, je prye Dieu vous donner,
en blanc, je vous diray que ledit trompette me rapporte
septiesme, et depuis estoit double tierce ;
Monestier est allé à La Mure, lequel visitera les chateaux pour y faire
de Montmoranci et sil vient à propos en parleray à
et luy a parlé [barré : des] dung depeche general pour la negotiation
faire bien tost après ; je masseure que vous troverés aussi mal
pertuys de canons et faict de barbocanes au clocher pour soy deffendre,
font contre nous. La suffisance du porteur nous gardera vous
au lieu où lesdits sieurs de Maugiron et Montbrun s'aboucheront, si vous
trouver ; et despartans dudit Angrogne soubz la conduicte dudit La Forestz, passarent par
repoz de ses subiectz. Nous verrons que prouffitera ledit sieur
lon ne se jette dans le Graysivodan, que
de sa volunté. Je luy en ay escript bien au long suyvant
quavons esté si deniers manquent au plus gros de noz affaires, lesquelz
à vous faire service Fisses.
fin par mes bien humbles recommandations à votre bonne grace, priant le Createur
cherché toutes les occasions de demettre cestuy La Balme
Bourgel furent tuez, revynt hyer comme jestoys de garde
leur accorder ce quilz vous demandent par
les meins ou je vous heusse envoyé le sieur de Condilhac mon
que sera de besoing. Nous avons heu aultre advertissement que lennemy se
de ceste ville, actendant de voz nouvelles. Pour le present,
et faict response silz seront de cest advis ou non. Je vous ay escrit que
fevrier 1574.votre humble et obeissante
receu celle de monsieur de La Roche. Le cappitaine La Couste, present pourteur, ma particulierement discouru de lallarme
febvrier 1574.
avoyt receu le jour de hier entre
Pelloux et le petit Amauze et avoient heu
grace, suplient Dieu vous donner, monsieur, longue vye.
Rippert du Montellimar, quy san alloyt an poste
prions Dieu,
mander gens aulx avenues. Ceulx de Valoyze hont
quintaulx trois cars et tiert daultre, que seront
rendre icy en cas de necessité, quilz nen ferroient aulcung reffuz. Et parce
solz tous les jours. Je dis du moyns et quant je
du Monestier oùt ledit cappitaine et moy sommes, est
gentz de ce pays avec layde de monsieur de La Casete,
troys centz arquebuziers, desquelz prethandant
Le lendemain, qui estoyt hyer, nous eusmes nouvelles quilz estoyent
recommandations, pryant Dieu quil vous doient en sancté
bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner
monsieur, en santé longue et heureuse vye. De Grenoble,
tout ce quest à la Tresaurerie et scavoir delle si elle a faulte daulcune
dans ce chasteau qui est tel quilz ny ont du tout rien layssé à
surprins, lequel ne veult obeir aux lettres dudit sieur de St-Romain, ny à celles du[barré : dit] sieur de
Oultre la garnison questoyt audit lieu de
mezure quilz ne trouveront prisonnyers, quilz sattaquent aus meteries, laboureurs et bestail, dont la paix que
prins des deniers en peys pour payer la compaignie que vous
son devoyr, jestime que lennemy ny gagnera que le froit
magestés de ce particulier que de nul autre ; de mesme
ce mois de fevrier, il a fait de si grands frois que ma fille et
ce nestoit grand-chose de la dite entreprise. Je ne
de St Jeran ; toutesfois, elle ne men a riens dict, mais il
ne faudrey vous tenir adverty de ce quil surviendra, cependant
de Seint André me vizite tous les jours de voutre par et
messieurs de La Tivolière et du Monestier en bone volonté
ce passage. Ceulx de Chorges sont encores là en
mandement. Sil vous plaisoyt de faire commandement au cappitaine
monsieur, en très bonne santé, très longue et heureuse
mais non de corde pource que sen guate
vie. De Grenoble, ce XIXme febvrier 1574.
avés à escripre à monsieur de Chart[elard] de les solliciter, car avant silz soient
couleuvrines et balles dicelles avec environ [blanc]
Sainct Vidal qu’il me mande les moyens quil peult avoir pour après prouvoir à la
arières, mès ce ha esté sans despense. Je prieray surce le
par provision actendant votre bone volunté, nous avons commandé au
men retourner par devers vous. Monsieur de Chatellard
quilz leur font. Qui me faict vous supplier très humblement, monseigneur,
le droit et la raison dun chacun. Jeusse pieça suivy
gibier. Il me dit que tout chaut il aloyt vous trover. Je
serviteur
Vallier adressé à monsieur l’enfermier de St Pierre. Nous avons mandé
Votre très humble et aubeyssant
quatre à cinq centz arquebuziers ycy au près pour me
damoyselle et tous les meubles que avés en ceste ville, oultre le
mienes du XX et XXI, je vous fesoys entendre comme le
former leur procès par Bonvert dont confesse quil est vray
ce quilz porront fère sil se presente quelque occasion à celle fin que silz
se a esté [barré : qu] ny qu’a faict ceste heuvre. Je heus hier des lettres de
longue vye. De Tournon, ce XXIIIe fevrier 1574.
et à ce quilz se tiennent preparés au premier advertissement,
en cella gratiffyer de quelque choze vers
autent je vous prie, monseignieur, di vouloyr considerer,
monsieur de La Tivollyère et du sieur du Monestier,
pour les secourir. Et masseurant que
feut hier, incité ou supporté de ie ne scay quelz, il dressa une [barré : emp] embusche en
avoir veu mort et le nonbre de gens qui peuve
parmy eulx sans quil as peu eschapper. Quant au courrier,
à Vallence. Sy je ne pençoys estre importun
de Pologne ; et selon eus, je me resoudray si ce nest, monseigneur, que
ne me fournissent que de païsans qui nont jamais pourter les
examiné du nonbre qui pouvyons estre et quel gens,
avec sinq cens harquebuziers et ce matin, sur les deux heures,
mot quil en fournisent quand sera de besoing et pour le
troubles et que lennemy se prepare nous en donner devantaige,
que navés plustost esté informé. Il est despuis
tousiours prest recepvoir voz bons plaisirs, priant le Createur
singulier plaisir pour la recommandation qui m'en a esté faicte de
auroient moyen de recouvrer ce que monsieur de Moydieu leur doibt
par ladite lettre. Quelcung de noz vous fust allé
1574.
est bien fort savant de tout ce qui se traicte à la court pour vous
Briançon pour estre le lieu foible et mal garni de
[ajouté : aussy] dans troys ou quatre jours ce seysyr deste vylle et de
que ne faudront in continant vous houbeyr. Ne sachant autre
esté sans vous en souhaicter quelqu’une, de laquelle jespere
Corradino vacca.
pagar le sopra detta cette celatte per questo desiderando
faict à Blois, le XVIe jour d’aoust 1572
vous donner
à l’université à la rue des Amandiers, à l’enseigne de l’Autruche, en
d’Angleterre, lesquelles je garde pour leur porter, voiant
aller au plus tost, dont ie n’espère partir de quelques
l’assurance que j’ay qu’elle vous en aura autant escript
ne sera pas aysé. Je le prie surseoir l’affère sans prendre
vostre très humble et très obéissant filz
à Monseigneur de la levée de monsieur des Adrés pour descharger
bien que les causes de récusations feussent par trop frivolles,
compagnie au Landy avec ung coche que Monsieur de Montmorin me prestoit.
de Pourrières et monsieur de Lanois et n’ay rien advansé
et eschevins de ladite ville de Paris en leur collation qui y fut préparée et par mesme
et honorable. On luy gardoit la foy et à toutz les Espaignolz qui estoyent avec luy ; l’on dit que le
la guerre avec le roy catholique se déclaire.
n’ay voullu faillir et de vous en prier de tout mon cueur si c’est
point le cours du marché, ie n’en pourois parler
d’argent à cinq ou six centz mille escutz. Toutz ceus de la religion ont asseuré leurs magestés ces nouvelles
de ses compagnons. Croyez Monsieur sil
seroit conforme à la lettre que à sa faveur sur la notre nous avez
encore que de droit, il eust esté raisonnable de ne faire division
Paris et de Lyon et depuis n’ont continué. Tout ce que je vous puis
et estant festoyé en certaines bones maisons.
solempnité en Ast avec feuz de joye et
que je vous envoye, ne s’en contantans,
plussieurs aultres de la religion me chargarent à coubz d’espée
et aussy nous prolonger le temps qu’il vous
qui pa[r] vous ne me soit commandé. je vous suplieray
la fin il ni ara rien de bon pour moy, il faudra
grâce, quil voz plaize davoir pitié de moy et de
Comme ladite reyne mère du roy sen allast à sa salle pour soupper, monsieur lamiral ce retira. Ainsi
Serviteur
apparence quelle sevanoira. Si est ce que jentens
laisser perdre mes droictz sur les faveurs qu’a ma partye, aulx quelles
et moy avec eulx, de ne passer ledit Beaufort
Les douze gallères qui ont naguières passé en Espaigne
bien tost arriver. Les sieurs de Briquemaut, de Teliny et
me faict entendre apparoir des informations prinses par le vibailly
Montferrat, sur lequel elle pretend, combien que tous les potentatz d’Italie
Monsegneur, en parfaicte santé, très heureuse et
commandement et de la vollonté me recommander
demeurant, Monsieur, je masseure que vous estes averty commes les
desia esté payé des premiers, comme celluy que je dézire
à Paris pour lieu de plus grande commodité. A ceste fin, lon desloge
monseigneur, les voloir exorter et vous verrés
Lodovico Birago
dite armée, il y a oultre les armes ordinaires pour
six ou sept mil livres tous les ans que les estatz de
le IIIe de ce moyz, qui nous ont apporté
je vous satisferay à mezure que jauray ce bien destre près de vous. Quant aux nouvelles de
comte de Tende, lequel dict avoyr veu larmée
jours après pour s’en aller devers vous et madicte dame. Je faictz beaucoup de regret que je ly ay
auquazion se présentet pour resevoeyer vous
Je masseure, quant il seroyt bien disputé
assamblée du roy de Navarre qui est arrivé au jourdhuy
disner. Et en vous attandant, je ferey fin à ma lettre
mottroyer quatorze jours pour faire contribuer ceulx dudit
en moy toute dévotion et obéissance, partyes que
nous estappes et nous garder de inconvenient,
attaché à cestuicy affin que s’il est entre cy et là, il le puisse recevoir.
Ledit Doria ayant esté mandé pour aller treuver
Votre très humble serviteur
bien humblement comme aussy je fais messieurs de Laval, d’Eveynes
au rencontre de madame la comtesse sa femme,
je me feusse treuver à Grenoble pour veoyr messieurs les
l’ambassadeur de Venise résidant près monsieur de Savoye, desquelles je vous fait part
comptes de monsieur d’Aubignay touchant mes couzins messieurs
Madame la présidente de Fuveau en demande cinq mil
soient hencour bougés et remués ailleurs
prison et des mains des Turcs, trois chevaliers de Malte
sommes encores à recevoir la despeche qu’avés faicte par l’homme de
la response de monsieur le président de
Monsieur le comte de Ventadour doibt estre
et laissa le roy à Mardrit qui s’en
sont quelques foiz contrainctz d’aller à pied à faulte de chevaulx. Je
qui semblablement estoient à la chesne, ce qu’il a faict de ses deniers, disant sur plus que son voiage
quilz sont tous parentz ; qui sera la fin, actendant vous
adviendra aulcune faulte et soubz ceste opinion à se, avec
obtenue contre monsieur d’Uriage au parlement de
-mère et Madame sont à Sainct Mort. Tout se doibt rassembler dans
Suze
donne soupson que ce ne soit pour ceste ville ou pour le pays du
là. Je prieray Dieu
hommes de pié et huit à neuf mille chevaux an canpaigne
faire umble service d’aussy bon cœur que je prie à
l’ocasion de m’en donner quelque village bel
ne s’avanceast tant que premier il n’ait receu luy mesmes argent ou qu’il n’ait
le siège aye esté levé devant Castelnovo se
je vous obéiray comme celluy qui désire vous estre à jamais
plet, conbien que se me seroit un gran contentement destre en votre conpagnie et que ie vous
long tamps que jay heu novelles d’Apt. Tous se portent bien. Mon cousin
Monsieur, quil vous doint en santé bonne et longue vie. De
le XVIme jour de juillet 1572 .S.
de loyseau et cy le me donnez, il sera tous jours votre ; cyl
Votre très humble et très obéissant
complir daussy bon cueur que me recommande
je masseure quaurez receu ma lettre et pour cela, nayant pour ceste heure,
m’est venu trover exprès de la part de la communauté avec
pourrey de la mesme vollenté et affection que je
et par luy envoié pour nous supplier de bailler la cure dudict Villette
deux
très humbles. De Vyfz, à votre meson, ce XVIIe juilletz
jensuyvrey et hobeyrey de poinct en poinct
ay mandé, il n’y a aucun de leurs cappitaines, sinon quelques
son dict argent, lequel il recepvra, ayant faicte déclaration comme
ici ung laquay et m’a mandé une lettre que vous luy escriviés
généralle, vous l’auriez jà sceue. Je me recommanderay humblement
cadet. Ilia plus de quattre moys que je n’ay aulcunes
Monsieur, en très bonne santé, longue et contente vie. A Marseille, le
la collicque qu’est vanteuse. Et y avoit bien une année
piésa de fère icy les III mois qui seront
sa sainte guarde et vouloir conduire en bonne santé messieurs
que monsieur le president Truchon estoit malade à la mort et
que plustost il vous debvoit avoir faict entendre celle resolution
digne de vous estre escript, je finerey la presente
moy est en fort bone sancté, grâcez à Notre Seigneur, lequel je prie vous doner, monsieur, en très bone
en votre gouvernement pour Piedmont ne seront si tost licentiées. Je
bien humblement à votre bonne grâce et prie Notre Seigneur quil
séjournent ne aillent à la fille, sinon en trouppe et tout à ung coup,
cartiers pour lever vingt compagnies, et neantmoings, déià soubz main et sans
Fléhard a dict publiquement avoir heu lettre du XIIe
est à Messine avec ses forces . On ne sçait encores quel
Borye
en la maison dudit Brunat, qui pour lors estoit
me samble que ce sera bien tost. Je nay
va voyr toutes les sebmaines monsieur de Cabans. Jay sperence en Dieu
ce pandant tant de soldats quil mest possible ; et panssant
La reyne, mer du roy, est partye ce mesme jourt pour aller à Monceau y attendre madame de Lorrayne, laquelle
son frère en arrière, et ses propres poursuittes, pour donner
recommandations, priant Dieu,
serviteur
de ceux de Bardonèche qui n’ont voulu obéir jusques icy pour eux
je nay esté encores voyr. Je vous supplie monsieur,
contentement daussy bon cueur que je prie le Créateur
Monsieur, an très bonne santé heureuse longue vie.
davantaige, ou que du moins le compte eust esté rond
duquel illa esté sègné, au moyen de quoy je pance
Monsieur en parfaicte santé très heureuse et longue vie. De Paris, le
jours qu’il est icy, il nous en ha demy atté l’opignion, mais non toute, car
et informer sur ce. De ce que naura esté faict
serviteur à jamais
vous suppliant, monseigneur, me pardonner si je me suys dispancé
aller à Fenestrelles, comme aussy au matin quelque nombre des compagnies
Monsieur, en parfaicte prosperité, très bonne et brefve
enfantement. Jay entendu comme le roy met sa
veuille donner
que pour la prospérité de ce bon personnage. La perte du quel
après m’estre bien affectionnément recommandé à votre bonne
grâce pour luy. Mon dit seieur amiral
Jay toute ma vie heu a surence que vous m’étiés
party dicy pour aller querir loyseau, receux votre lettre
de la Religion. Il ma fect ceste honneur de venir loger
s’arrester pour la guarde et deffence des royaulmes
que luy ferés comme faict à moy memes ; et là où jeauray
jullet 1572
adviendra sera pour tesmoinsgniage. Au demeurant,
estes assés adverty de la publication des monstres de
bon regime quil la tenu, que sans avouer prins aucune
beaucoup redevable, daultant que par leur moyen,
aulx Venitiens trante gallères avec six mil soldatz
XXVIIe juillet 1572
voyr je vous conterey de nostre discours ; je ne vous puis
à Dieu, est très bon. Le jour que lhome de monsieur de
pour vous remercyer bien humblement et aussi Madame de
donner
encors ung coup Nostre Seigneur quil vous veuille donner
desire estre recommandé très humblement à vous bonnes graces,
premier jour ung gentilhomme en court, lequel passera devers
grace et suppliray Nostre Seigneur vous donner
prudence et advis don[t] avons telle asseurance, que toutes leurs assemblées
Monsieur, vous donner an pefecte santé, heureuse longue
je sallue vous bonnes graces par mes très humbles
Vostre très humble filz et très o
et que mesmes au lieu de fornir font leurs
De Rame
à vostre bonne grace, priant Dieu vous donner
ce sont hobligés et des arrerages. Je n’ay satisfet d’un
rang. Nous vous avons envoyé la copie du cayer de la
asseurance que leurs magestés et mondit seigneur ont de voz bonnes accions, comme ilz
1572
venyr vouer ce jourdhuit mondit sieur de Laval,
de mal de teste et de reins. Nous
les consulz de Valence
plus desirez. De Paris, ce dernier jour de juillet 1572
deliberation et que vous eussiez parlé avec celuy qui
de messire Claude Corréa son lieutenant, les quelz, pour les occupa-
Ce [pas de date]
me trever en vostre logis de la Tresorrerie, jen confereray avec madame de
et davant ne sera besouin sil vous plait vous metre
de sadite charge ou [ennyellerie ?] et les mulletz emporteront sa scelle
reuse vie. C’est à Grenoble, dernier jullet 1572.
monsieur, en santé, heureuse vye et longue. De Grenoble,
donné deus perdreaus que je vous envoie. Le cappitaine La Perrière ma dit de-
Seigneur faict pour le mieulx. Janvoye ce porteur
Jay veu par vostre lettre comme monsieur de Laval
les gallaires de Genes sans les attendre ; que dans peu de jours,
à vostre bonne grace, je prie le Createur vous donner,
vous a pleu de mescripre, laquele et celes que
Montz en Heynault, selon ce que m’en est escript de Paris par lettres du XXIIe du
descris en l’inventaire, en quoy jay telle assistance des seigneurs que dessus,
Il y a quatre jours que la fievre tierce la prins. Les accès en
comme je len prie de bon cueur, si est-ce que jen seray en grand
de soliciter qu’il vous feut mandé et au sieur Ludovic
asseurant que nay voullu faillir memployer pour ce faire suivant
Julles, que non pour labsence du lieutenant et quelque nombre
je vous ay escript ; je ne vous responderay riens quand à la
icy aultre chose. Au reste, monsieur, vous pourrez
aussy que monsieur de Montbrun n’en fera pas moingz.
puiz de moinz que de men sentir grandement vostre
prisoniers, lon masseure que le duc d’Albe
fère service et par vostre gré et consentement,
mes très humbles rescommandations à votre bonne
dire que ce matin, il va audit Montpellier après
sen va vers lempereur. Ilz ont surgy à Sainct Lazère près
grandes chaleurs qui ont esté en ses quartiers, ou bien
le Vme jour daoust 1572.
la suplichiamo per honore de Dio di volere
plus de repos que auparavantz. J’advertiz monsieur de La Roche
tant faict ce matin que Monsieur ma accordé de me
ung tel personage que mondit sieur de Portes. Nous nous
de croire que le plus grant désir que iaye
Les novelles quon ma dict en ceste ville despuis
lardeur de noz huguenotz presque refroidye. Je vous scay dire
affectionnés et qui vous obéira toute sa vie,
esté oublyé. J’en ay dict ce que m’a semblé, premièrement au
et qui après contremande est, comme ledit Marron me dict,
tost. Il vous prie ne prendre encores ceste peine de luy escrire des
Lune du XXVIIIe juing et laultre du XXe jullet dernier
Dieu de vous donner
et si ne jugeriés pas à le voir au visage
fortiffiera, nous nous en pourrons aller à S[ain]t Prie pour quelques
à jamais
mectre les acquitz en mains seures pour [barré : prys] relever
des chambres au collège de Bourgongne qui ma semblé le plus propre
monsieur le comte de Mallevrier, son gouvernement à
nostre monstre de pardeca. Je croy quil vous en donne advis par les
a esté faict par inportunité des aydes et que pour le regard de ce qu’il
pour le mal auquel je supplie vous donner
jusques au moys d’octobre qui sera le commencement des lescons de l’année
aultres aux marchés de Lens et aultres qui soloit et dyscoustument fournir
une depeche adresant au viquère de monsieur le chevalier
puise resevoir les nouvelles que ie desire. Me
a mandé fère puis deux ou trois jours par monsieur de St-Geran, laquelle
d’Evenes vous escrit du XXIIe passé quil
qui nont heu guières meilheur marché que les aultres.
longuement que ce jourdhuy, dont je seray bien joieux, car sil ne dure
Grolier
estre très humblement recommandés à vostre bonne grâce
Monseigneur, qui vous doinct très heureuse santé et
si bien purgé, non par medecines, mais par nature de son
lexemple, vous mobligerés toujours davantaige
advertissement de tel passaige. Monsieur du Chastellard,
et une infinité d’autres qui mont beaucop obligé à eus pour en
tost quil sera arrivé, je ne fauldray vous
Il feult cherché parelyemant monsieur de Lanyes,
Dieu quil vous doint
faict ce quil avoict peu pour en deboucher plusieurs aultres
bien la nuit. Quand aux valets, nous en soumes [barré : de mesmes] comme
commmencé à sesser. Monsieur de Beaulmont fust yer
avansé voz estatz, sy je le feroys. Je luy ay dict
contrère contreprisera tousiours plus que ne pourront
pour deux moys. Nous luy dismes que nous vous en advertirions
y a bien de la pauvreté et une extreme chereté pour estre sur
toutes leurs actions, ne se peuvent garder d’estre hurtés et travaillés
Cependant, vous aviserés si ie vous pourray servir icy
car il debvoibt partir le lendemain que je partis. Tout
Monseigneur en parfaicte santé très heureuze et très longue
pour voyr [sic] s’il y estoit, mais il ne n’i est pas.
que je pence que desirez scavoir pour le present,
faudroit que le reglement sortit que seroit de faire ung taux ;
mendormir en centinelle. Au reste, suyvant le commandement que
Monsieur en santé bonne longue et contente vie. De
à l’armée de la Lighe. Il s’entend que le Turq a
pourveu que ce pendant il passe la revente. Nous verrons
et afin que dun mesme moyen jaye dequoy payer la compaignie du sieur
à monsieur de Laval estre ung eybat de promeneur.
envoyé les mandements et acquits que leur doits la compagnie
de ventre qui luy donna pour prendre congé pour ceste foys une
dentz avoit esté offensée et commançoit en la partie
quil luy plaise vous donner
serons à bon port et prandro[n]s le chemin à lese entre ci
mardi matin et aller à St Prie où nous demeurerons jusques
mardi matin et aller à St Prie où nous demeurerons jusques
du procèz et quant il seroit de besoing dy aller, [barré : il me]
Toutesfoys, nous nous soubmectrons tousjours à ce quil
deniers-cy ne luy en soient fourniz ; et si vous estes asseuré qu’il soit
desdits arrerages passés, comme ont faict aulcuns
On ma envoyé le despartement des compagnies de monseigneur
après ledit La Coste et moy vynsmes coucher
Daragon
car je visitis le mollin dudit Granne, lequel je treuvis en
tout ainsi que vous et tous nous desirons. Par tout ce pays y a un
gardera vous faire autre discours,
en desirés, ensemble de tous les autres et croyés que ie participeray tousiours
priant le Createur quil vous doint
gouvernement jusques à la quantité de troys cens asnées de bled, qui
lettre que jay receu du dixiesme de ce moys, par laquelle vous
peu pour le service du roy. Pour le regard de mon frère, je ne plaindrois pas la
vous supplie très humblement men fère part, anssemble
de Jessan, duquel il sera plus hayse que daultres queussiés
que si on [barré : devoiest] fesoiest dificulté de me bagler ledit argant,
recommandant bien humblement à la votre. De Grenoble,
vostre intention audit La Casette et leur en donner une ordonnance
Pierrelatte et ses aydes ont soffert pour la garnison
escriptes de sa main du Ve du present de Lyon. Vous nous
I’ay touiours dict que [barré : ilz] leur advient comme aux prelatz,
gnie, lequel, par ce quil navoit largent prêt ainsi quil
venu, il passera le guichet. Je vous renvoye la missive
Pillet payeur de votre compagnye
très humbles et affectionées recomandations. Je
vous donner en parfaicte santé
dequoy sil vous plaict, vous me ferés advertir, d’aultant
et par mesmes le contreerolleur. Surce, je prierai
Monseigneur en très bonne santé très heureuse et longue vie.
offencé un qui leur havoit saulvé le gibet
monsieur maistre Nicolas pour les aller voir et nattends
ce poinct, monseigneur le presidant ma demandé auquel jay faict
sa deffence, quant et soy. Vray est que jay ung peu de regret
dit Motet, dudit lieu, luy dict [que] il vous plaisoit envoyer
obligation de fère aussi gaiger les consulz des arrerraiges
Monsieur en très bonne santé longue et heureuse
Monseigneur vous donner en sancté heureuse et longue vye.
et vie longue. De Marseille, ce XXVme aoust 1572
volonté et moyen de vous fère service et davoir lequipage
ça ault, jestoys si mal que je fusse tumber en quelque inconvenient
d’Eurre d’Oncyeu
retirer tout mon petit mesnage jusques à liver
sont sortis, m’ont dit que c’est pour raison d’ung corrier
vous les rendre. Nayant aultre chose à vous escripre,
de balif et par l’avis du proqureur du roy et aultres de sa justice de ceste
vous aulcunement importuner. Ilz sont si pouvres que cela m’a persuadé vous
de l’adjourner à comparoir en personne ; et à ceste cause,
appellons fama malum, car le bruit estoyt jà en ceste ville
c’est chargé ce jourd’huy matin en la chambre, où je l’ay prié
service du roy et votre execution de ses edictz
tous les catholicz prinssent les armes et sur l’instant le
d’Uriage vint et amena ung nommé Le Bastard, mitallier, qui na
fist asembler les catouliques et firet grant guarde
fust esté grand prejudice du service du roy et du
ses enfens, ilz tumberont mallades. Je ay aussy quelques
gentihomes, avoyr envoye par tout de favoriser son voiage
premier et septe votre, laquieulle vint bien à propos car
le corps de cestedite ville, et pour mon particulier, seray
pour ce pris depuis lordonnance du roy ; j’en ay fait une
de Danville san ira bien tost. I haroit grande sureté
De Paris, ce XXe septambre 1572
linstitution de monsieur votre filz, lequel est en fort
letres qui nous peusent du tout arêter à ce quarois à
laquelle je désireroys bien quelle y peut proufiter quelque
temps enquores dy metre la mein. Je luy
Car je n’arey jamais chose en plus grande recommandation que celuy là pour le
pregandola ch[e] se degni accettarmi in sua buona gratia, et tenermi
les trois cent livres que Mizaud ma fait fournir et
ie ne suis parti et si ie man vois, ie man iray bien tost
esdictz de sa magesté, et à ce voullons continuer et obéyr très humblement
Roche, je vous supplie crère que je nay eslogné de
service, lhorsqu’il vous plairra de me commander.
ung gentilhomme espagnol qui m’asseura que Janly avoit
qu’ilz disent s’estre catoulizées. La vérité est que jusques asteure, les catouliques ont faict la guarde
à quoy n’ey peu cognoistre qu’ilz ayent volunté de s’en desister. Et,
Monseigneur vous donner en parfaicte santé et prosperité
hosté le rouet pour ne contrevenir comme ilz
pour lentretenemant de la volonté et intention de sa
que ce m’a esté entendre que monsieur de Vence n’a esté
faict quelque faulte comme tous hommes sont subiectz, ne procedant
vous tiendray adverty de jourt à aultre de noz nouvelles. Quant à Jean Grec, je croys que Dieu
vansa de Carmagnolle, lequel tant sans fault
et ce que dessus monsieur le conte sen va dans trois ou quatre
chef à son pié et sans auser halener, car
de Vienne et Vallence, de laquelle somme il a esté paié par
ma vye tant receu de bien et dhonneur de vous et des
De Barraulx, ce XXXme jour de septembre 1572.
Monsieur quen santé vous doint longue é hereuse
autrement que catholicquement ; et ne se trouvera que depuys ung
de Sassenage trova au soyr ung courrier que
jentendz, seront fort aysés à attrapper car ce sont de bellistres.
conserver celles qu’ilz ont que cuider plus ayseement sortir hors
nous sommes pensés que ung messagier à pied passant par les
ils se trouvèrent saisis de quelques ungs desdits chateaulx comme
toutte confiance, mais pour cella ne faict semblant
mon pacquet soit couru en toutte diligence ; et me recommandant sur ce à votre bonne
qui, se recommandant bien affectionneement à votre bonne grace, prye Dieu
pourrés veoyr par la lettre que monsieur de Truchenus m’a escrit, laquelle je vous
vous dire que tout presentement, je viens aussi de recevoir lettres
et ont laissé les portes ouvertes. En Allès,
feray fin par mes humbles recommandations à votre bone grace, priant le
plus meschans huguenotz qui soient en ce pays, et dont la
quant yl vous plarés le me commandé et a tout
advertissement quilz avoient heu dequoy ne sorte
de Goueuze s’y enchemynent avecque les
De Barreaulx ce IIIe jour d’octobre 1572
de votre bonne grace que je desire vous en faire service
trové la commodité de ce messager de Gap, je ne
et empeschemens qui nous pourroient survenir. Ce que je m’asseure
Ce matin les gens du roy nous ont monstré une letre à eulx escripte
Di Vostra Signori illustrissima
quil obeira justement à ce que luy ordonés par votre letre.
conseil de notre ville, je vous puis asseurer que
de La Roche votre frere. Je vous ay escrit cy-devant ce que monsieur
regret, les Provanseaux plus oppiniattres que les Daufinois.
parant et de peur que cella ne continuat, jen ay
je vous feray entendre, comme aussi elle me l’a commandé. Je
après les aultres quand il plairra à Dieu. Ceulx d’Oranges ont mandé
est bien fort animé contre seulx de la religion ;
deux escus sol[eil] ; parquoy il vous plerast an decharger
Tous les huguenaulx des Sevenes s’y sont assemblez. Quant à
est en fort bonne sancté et ne m’a voulu honorer de ses lettres.
tochant Romans et la defence de ne tumultuer par cy-après, mès
heusse par ledit sieur des Vignalx anvoyés. Celon que vous
que deulx jours que vous ayt escript
dantandre à Lyon la part où vous serés et si voulés
lieu et suivant votre comandement, mon lieutenant
de Serre, d’Orpiarre et de Saint-André, car ainsi que entandons
y ferès que donner que ennuy. Jay receu ce jourdhuy une
Createur
sixième octobre
sieur, vous dire avoir veu ce que par deux lettres luy en vient
Dieu
bien que doibt estre au champs dans cinq ou six jours pour le plus tard
doctobre 1572
de sadite Majesté. Et nestant la presente à autre effect, je feray fin
que j’ay despendu pour les mander solissiter. Ilz me mandarent que
prierey Dieu
et la dernière preiudiciable, je me suis resolu vous faire
fineray par mes bien affectionnées recommandations à votre
baisant les mains avecq reverance à votre excelence.
de son train domesticque. Mais à mesure que jen entendray
monsieur de Goueyeuze ad envouyer ung genthelliomme
se despendra pour accoustrer ses enffens en habitz qui leur
bien faire qu’il n’ayent tué Le Bury de Vaneau et sa femme,
et dausi bon cœur, que je supplye le Createur
par les catolicques, desquels le nombre est assez petit, oultre ce que ce sont gentz mal propres
espère entrer sans difficulté ; et monsieur de Suze part
Versol [barré : ted] et tendant à Savoye, et que certeyn hoste avoyt [barré : dellibe]
Versol [barré : ted] et tendant à Savoye, et que certeyn hoste avoyt [barré : dellibe]
XIme jour doctobre 1572
ne trouvent pas fort bonne. Monsieur de Carces est parti pour aller
aulcungs de voz chevaulx puis que je ne soye en deliberation vous aller trouver,
en plusieur lieulx, et toutz suspectz, pour le commandement
scay si la nouvelles de la mort de mondit sieur le conte
assés adverty et messieurs de la court, et ly ey remonstré
vous povés pensser. Dieu en soyt loué, jatendz noz enfens de jour
donner adviz, vous remerciant très humblement vous
beiser les mains, si tant est que passiés à Viene, mais je serey esq uzé sil
nest à cause du séiour quilz peuvent faire avecques
cest ouverte et comence fort à se purger. Jay remis
troupes au lieu de St Pol forvoyant Pierrelate ; et prenant le chemin
au seigneur Guiot Henry. Au demeurant monseigneur, le
en cest endroict comme sil estoit faict à moy mesmes pour le recognoistre,
se tint sur sa garde. Je ne scay si ceste alarme se refroydit
Vostre trèsumble é obeissant servitur
tant sen fault que ce mest ung grand contentement ; et en cest
Marguerite de Simienne
Suppliant le Createur vous donner
à qui ilz s’addressent. Nous sommes toutz en bonne santé, la graces à Dyeu, que sera l’endroit
n’avoit eu despuis lanflure de sa main.
le conte de Tande ; et à tant, je me recommande
orassoné ceus de la religion qui se trouvoient tous esmeus pour
abandonnet sa meyson. Je ne le tiens de lieu bien
la cour dans lequel estoyent encloses plusieurs lettres adressantes à
offert et emploié pour mon bien et conservation, je nay voulu refuzer
compagnie de monsieur de Suze nommé monsieur de Monceaulx,
de ceulx qui le desirent. De quoy je vous supplie très humblement nous
et toute la petite troupe sont en très bone sencté,
Voz très humbles serviteurs les consulz de Vienne
Catinel et celles du roy avec le memoyre de sa volunté.
Monsieur, qui vous doinct très heureuse et longue vie.
le firent ovrir, à monsieur de Montdragon, on le doute
à la desesperade. Je vous promectz que j’ay esté
vous priant croire que, en tout endroict quil vous
toutesfois receu une coppie affin de son costé faire dilligence de
comptes des greniers à sel que pour avoir en charge et tenir
très humblement la mein et supplient mon Dieu vous donner
ma vie de si bon cueur que ie présente mes très humbles été bien affectionnées
Votre très humble et très obéissant serviteur et
pour des resons que je vous direz, vous
où elles sont, sont mis dans la première
dix, et s’estoyt après que l’ons heust tué à Sisteron troys
se retirer à vous car crains que lesdits sieurs de la court ny veullent men toucher,
monsieur l’admiral qu’on disoyt avoyr esté arresté par son altesse et
escripte jeudy dernier à Vallance si brefve que jen suis en
je prie Dieu vous donner
lequel je prie après vous avoir beyser les meins
le procureur Michallon, par lequel je puisse entendre la
sergent majour, lequel à la verité, monsieur, par
coustez, s’en remectent au plaisir de Dieu.
du Pouzin, Privas et Aubenas, lesquelz ne sont encor venus. Monsieur
le boys de La Garde que ne scavons comment entretenir, estant le lieu froit
je vous prie m’envoyer incontinent sur la rivière par bateaux,
de Marcieu et priant le Createur vous donner
Le senyeur Alfons arivat ce souer en septembre
l’apouticcaire, à cause que ie messuis trouvée
à votre venue. Et après mes très humbles recommandations
Montbun se prépare à partir pour faire voylle,
Votre bien humble voisin et serviteur
tomba malade à l’arrivée et l’un de mes chevaux boiteux,
Monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vye. Au Monteilhimart, ce XXIIIIe
la leur contera sursse que yl vous est deu se que il a
ordonner oùt connestrés que je me pourroy embarquer
affaires, despuys quatre jours en sà, le
n’aians ny flancs ny tours et ce de l’adviz de jugemens que le sieur
pour fin de ceste ci, qu’il vous doint
estes l’ung de ceulx qui tenés la main que abbus ne s’y fasse
le gouvernement de Provence à monsieur de Tavanes,
au moyns il en estoit de la mort de feu admiral, soubz
maulvaises choses de moy, dequoy pourrés estre adverty, si vous
me manderés. Quand à ce que m’escripviés de monsieur
contraire je puis temogner de certaine science qu’il n’avoit
première despêche, que fairés à monsieur de Evennes ung
très humblement adviser le moien que je pourrai avoir de vous
nouvelles qui sont yci, qui ne sont guyères grandes, fors
quatre livres dix sous dont je me suis panssé
vous est remise avant que les autres compagnies soint
première commodité qui se présentera, encores que je soye
faictes au menu, lesquelles je vous envoyeray quant il vous
du conseil privé, présidentz de la cour de parlement,
après. Le sieur de Lombes est encor yci. Messieurs d’Evènes et
fort déclarés, jusqu’à renommer la reine d’Angleterre leur protectrice.
vous pourra tesmoigner monsieur de Truchenus qui feut
bruytz qui en a esté fét est contre une vérité
par un laquay de monsieur d’Ourches, receu une
mesieurs de St Sernin et de Cabanes, que dittes que j’avoys
et moyns se souvient l’ons des proumesses passées
a dict qu’il ne scavoit que dans ladicte cire y heust aulcune lettre.
toutz bon devoir à bien et sogneuzemant garder leur ville et chasteau,
ilz trouvoyent bon le logis, que sera la fin après vous
remetant au porteur serteines pratiquhantes
Charles de Simienne
Votre très humble et très hobéissante fille
voullanté seroit bonne s’ilz avoyent la puyssance, et que vous les trouverez tousjours
Monseigneur, vous donner sancté longue et très heureuse vie. De Vallence, ce
Ronne. Les ardes qu’avés voullenté d’envoyer sà-bas,
que cestuy cy, chose de quoy en fault donner la
les responsses que j’ay continuées despuys et espetiallemant despuys
avés doné à Valence sans vous arrester au commandement du roy,
grâces et prieray Dieu vous donner monsieur de Gordes en parfaite
des chasteaux et villes dudit Baix que j’ay remis soubz sa charge
Hourches
remuer mesnaige. Toutesfoys, les principaulx sont de sy bon lyeu et de sy bonne race
petitz cousins et messieurs d’Apt, de St Sarnyn, de Cabannes et
pluye ou d’impétuosité de ventz. Ce néantmoings, pour
par mes mains. Je ne désire en ce monde plus, Monseigneur, que
plus elle s’eschauffe de deça. D’aylleurs sa majesté m’a escript qu’ayant envoié le sieur
Votre très humble et plus
et en tout ce païs n’y a pas ung grain de blé sorti, causant le
en une maison de payer telles choses, quy me font vous
aux oreilles de leurs majestés et de Monsegneur, se debvroit
la dicte requeste avecques la réserve des douze carporals payés à
plairra descendre là-bas, qui m’excusera de me
il dyra la raison pourquoy, car de mesmes comme il
m’ayont à leur contribusion des sourdas pour leur
que sont toutes les nouvelles que puis savoyr à
desquelles en y a deux qui font la guarde ordinaire
priveté jusques à terre de
ma lettre, je prierey Nostre Seigneur
à donner ung champ de terre tout joignant les murailles de la ville pour y faire
de La Fontaine Gaudart, ambassadeur du roy audit pays, qui ne me
que je puisse parvenir à l’honorable fin que je désire, demeurant assuré
la fiebvre quarte car les grands vomissementz et
aura nouvelles de quelcuns de gens de monsieur de Nyvers du lougis auquel se
résolu de ne reprandre la montagne que je ne vous
de vous.
est que vous n’en ayés faute comme jusques icy par
dès les premières lettres qu’il vous pleut m’escripre, quant mesmes tout le monde ce
Votre humble voisin et serviteur
attendant qu’il en envoye comme je luy ay escrit.
me de Gordes, d’autant que j’espère vous escrire
donner très bonne et longue vie. De Thurin, ce IIIIe jour de décembre
au séneschal de robe courte. Quant à recevoir les catolizés à faire garde avec
et voyes que verrez estre à faire. Je me suys pensé monseignieur
lequel je saluerey voz bonnes grâces de mes très humbles
si j’estois en vostre place, j’en uzerois de ceste façon. Je vous prie au demeurant, si
votre bonne grâce, priant le Créateur qu’il vous doinct
nouvelles que vous ne scachés bien, fors que monseigneur de Guyse
de monsieur de Carces pour les faire sortir du
en poste qui venoyt de la court et va
et acostumées réceptions que l’ay à ma maison puis dix
jour de décembre 1572.
point. J’estoys quand ce porteur est arrivé sus le point envoyer
Monseigneur vous donner en bonne santé très longue et
iceulx attendant, je prie Nostre segneur vous donner
des comptes. Je ne scay sy en ceste despêche, vous
ce plaisir d’avoir voz bons advyz au besoing. Au demeurant pour ce que je ne puys
avecques bon vent frais fit plus de cinquante
messieurs de parlement m’ont renvoyé. Il me semble que
décembre.
de Veynes avoyr désir toucher ancores cinq cens
Votre bien humble amy et serviteur
quelques lettres au gouverneur d’Orenge favorable pour les
en ma meyson houn je n’ey demurer que
encores ung petit) dez flornoncz et de galle. Si est ce que
ormis ce qui conserne ma consience
qui, à son besoing, lui hont fait office d’avis
monsieur, très bonne et longue vie, saluent
meilleur grâce come vous verrés si plaict à Dieu. Quoy adtendant, je vous supplie me
pour ce coup point de lettres de madamoyselle de Caseneufve ny de
escrivis hyer. Je prie Dieu
ne face plus de difficulté. Sur ce
qu’il y en ha qui se sount voulus catoliser qui ni
pourra dire plus au long. Pour le fait d’Apt, je y feray ce
que monsieur le mareschal est pourveu de bon advis et conseil.
quarante pas de longueur, sappées, minées et mies le feu
et que m’en advertissiez, je vous envoyeray d’icy le plus
qui doibt arriver tout à mesme temps, que sera endroit
plus on en peult avoir, en façon que si Dieu n’y estend sa saincte miséricorde
recommandations à votre bonne grâce et en supliant le
Créateur qui vous doinct
H de Montmorancy
marchant de ce lieu, fict tourner revoyr votre dicte
Ilz m’excuseront si je ne leurs escritz pour asteure quar je n’ay vollu arrester vostre dit laquays, lequel est party d’icy
par voz despêches ou bien à monosieur d’Evènes à qui je les
d’Estroz y sount désja logés et tranchés à ung mille
suplions à votre bonne accoustume avoir en recommandation
monsieur, qu’avecques la sienne, il vous doint en parfaicte santé longue
La Rochelle, mais on en pert du tout l’opinion, et tant s’en
et redimez de la faim de laquelle nous les voyons assiégés.
dont il est tousiours payé par mes mains, j’ay bien voullu
meilheur. Il me sera neécessaire recovrir la
vous diray monsieur que je cuide avoir prins
que pour plaizir. Monsieur de Pourrières me dit lors que je prins
de Gordes se conteintera, s’il luy plaict, de veoyr la présente et trovera
mon frère, priant Notre Seigneur vous donner
très humbles recommandations, priant Nostre Seigneur vous donner,
unn aussy mauvèse bague que moy. Monsieur de Bressieus est aussy
je puis dire y être arrivé trop tost ; sur quoy je ne
Monseigneur, après m’estre humblement recommandé à votre bonne
bonne grâce, priant Dieu,
Laval
dedans pour traicter de la réduction, après avoir prins
roy, pour séjourner encor icy quelque peu de temps, dont m’a
Daulphiné se remueront en votre gouvernement, et qu’ilz ont des intelligences sur des
dont mondit seigneur le marechal est bien marry. Quant à monsieur de Montbrun,
Rochelle. Et parce que nous avions plus de besoing de
faicte. Madame de Gordes et monsieur de La Roche font bonne chère.
ainsy comme l’on dict, que la gendarmerie doys faire
Alexandre de Tourrete
je vous désire fère en ce faict et en tous aultres où il vous plairra
Sur quoy, tant s’en fault que je le leur voullusse accorder, que de rechef je leur en
celles que je vous ay escrit par ci-devant, par laquelle je
couster cinq mille escus de moyns. Je n’ay poinct cognoyssance ne mainyement
et sa fame dont elle est morte despuis deux jours.
despart du présent pourteur ung peu plus tost, je vous l’eusse envoier.
défluxion qui luy est survenue, de laquelle j’espère qu’elle sera tost
se jettera sans doubte en noz maisons ; mais aussi il est bien
très heureuse et longue vye. De Saint Vallier,
partira pour la Rochelle et monsieur le duc pour Sancerre et
hobéyrey daussy bon ceur que je salue vous bonnes grâces
vous en ren grâce, prien Dieu, après vous
meilleur accord avec monsieur de Saint-André et qu’elle se voulut servir d’autres conseils
très humbles recommandations à vous bonnes grâces. Je prie
en bonne santé avec longue et heureuse
La Gorse m’a baillé sa certification que toutte l’année
avez toutte puissance. S’il vous plaist donques, Monsieur, vous accepterez cest
mi hano fatto proteste di spese danni è iteressi,
lieu il faut que ie vous voye, estant
faict à mon gouvernement et m’assurant qu’en cella me vouldrez bien
Saint André doubtoyt que les affères n’allassent icy autrement
qui se fut absenté à loccasion des derniers troubles
tout incomtinant par monsieur Quorery pour
du comte palatin et de plusieurs autres princes protestans davec
qui souloyt servir monsieur de Laval, et lequel sen revenant
de La Roche, n’est pas asseuré de les recevoir. Bien vous asseureray
esperons lestre de partir deux jours après que
Chantereau
resolution. Au reste je vous supplye de croyre
Giulio Centurione
qu’allans par cy par là, ilz pourroyent beaucoup entreprendre.
pryer me tenyr en votre souvenance et bone grace ; et pour n’avoyr chose
de tout ce peuple pour avoyr esté treuvé ledit sieur
Votre plus affectionné parfaict et asseuré amy
acetheure ne pourvoint prandre les armes,
le sieur de Boyvyn sur le don quil a de la terre de Moras. Il
vendue, il fust tout le long du jour et la nuyt
nous navons faict que six monstres de toute lannée ^ [^ passée] et sommes
il y a troys ou quatre jours pour me pryer de permettre
prandre de parler à monsieur de Brigaudyères pour lasseurance de mon voyage de la
ayde à ceulx de Dye, ils s’en trouveroient frustrés.
faire quelque difficulté nous admectre et allouer ladite partie et de la
la grace que jen suis sorti et mesmes par arrest de la court et à la
servise et de telle affecsion que ie vous baise très humblemant
sieur president me fera finir ceste en supliant
qui vous doinct,
communiquée au procureur dudit seigneur roy, ordonne estre procedé
vie. De Vallence, ce XIe jour de janvier
resigner et remettre sadite abbaye ez mains du roy ainsi quil fit
à moy que nous ne facions quelque chose pour le service du roy.
jay commis ung des advocatz du siège de ceant à icelle fin
je prie le volloir illuminer de continuer et daussi
monsieur qui de ce qu’il soulet estre ung bon villaige,
par moys. Elles seront de deux cens hommes chacune où il y aura
pourveu, ilz faysoyent grans escadrilles tant dune part que daultre. Il y a ung gentilhomme
jusques près des faulxbourgs de ceste ville, tellement quil semble que
main quil fut arrivé et voyant que toute linteligence que
humblement je vous presente mes très humbles
les deus damoyselles. Elle[s] me vindrent trover ;
il sera mal aysé de les avoir sans amener la canon. Si je heusse
à l’amyable proveu quil luy soit faict rayson par monsieur le mareschal de
de nobles et aultres que restons en ce païs du dauphiné de la
autre, feray fin, après vous avoyr bayzé très humblement les maintz, priant
Monsieur, depuis la presente escripte, je en ay receu une de madame de Gordes par la quelle jay
bien ayse davoyr entendu de voz bonnes nouvelles et vous mercie très humblemt l’honneur
que suis parti daveques vous est fort grande mais, monseigneur,
qui doibt estre libre entre ses subiectz dune province
[barré : y] ont estez contremandez. On na peu savoir [ déchiré : l’occasion ?]
toutesfoys sestans remys suyvant le commandement de sa magesté, sont travailhés,
monsieur, en perfecte santé, heureuse et longue vye. Faict à Viene,
auprès de vous pour obéir à ce quil vous plairra
je en voy[é]s apeler monsieur Quorery pour y
bien humblement les novelles de la court que
daverty seus qui anverront lartilyrie de
de la court ; et ayant entendu cest acte, je vous
par la bonne souvenanse quil vous a pleu avoir de moy, qui mest
Monsieur le conte sortit avec quelques gens et ilz
sera lendroict auquel vous presenterè mes humbles et très
gorge des lops de tous ceulx de la relligion, estant au millieu de
serviteur
Votre très humble et
avecque ung million daultres que je vous ay. Et le temps, ceste à
Mazet vous en escript ung mot affin quil pleut à votre seigneurie
je supplierey Notre Seigneur vous donner,
feray entendre plus par le menu quand, avec votre permission,
Votre très humble à vous faire service
Notre Seigneur vous donner,
monsieur, heureuse et longue vie. De
votre commandement, mestoit mandé de
serviteur
de croyre que ayant entendu ces bruictz de guerre
en tout ce que vous plaira me comander, ne farey faulte
de Charlin, chose de peu de value et soubs couleur
vous puis asseurer que sadite maiesté nen pourra
nent estant de retour, ie ne ferei faulte vous aller
la campaigne m’est demeurée. S’ils en veullent venir là d’oresnavant, je leur feray beau jeu.
de Laval, questoyent dans la despeche que receutes par le moyen de
ma faict très mauvaise responce pour vos
offres quil vous a pleu me faire et vous en serey toute ma
en tous ces affaires qui ne sont pas
despence, je ay choisi le moyen par lesditz messaigiers de venir fère fère declaration à
que pour lamour de moy laurez et sadite compaignie en recommendation. Au
scay sy avez sceu la mort de monsieur de Montpezat,
consulz que personne ne logeast à sa maison, [barré : et quil]
vous é madame de Gorde vyenes an ses cartyés, é à se quon
bien content vous y aller faire service puisqu’il y a
mon artillerye et toutes mes forces prestes. Quand pour leur payement
opinion de venir. Sur ce, presentant mes humbles recommandations à votre
on luy avoit seulement accordé la compaignie, donné
Balhe, se licentient de trans marcher ou vendre leurs grayns fors
fis, les quels ne se il veulent entandre ; et si
marechal Damville est aller à Monpelli[e]r pour il
De Gap, le XXIIe janvier 1573.
à celles que mondit feu frère vous avoit, pour les continuelles
longue. De Vienne, ce 23e janvier 1573, heure après vespres.
monseigneur, vous donner an parfaite santé, très longue et heureuse
ensemble les coppies collationnées aux originaulx de la lettre du roy pour envoier lesdits
Cependant je vous supplieray me tenir en voz bonnes
reste de mes jours, mais en votre particulier, je
il est privé de la liberté delaquelle vous permetés
monsieur, vous donner en très bonne santé, heureuse et
pour favoriser son election avec le mariage de la soeur du feu roy dudict Pologne, ayant laissé son père avec une autre
très humblemant me disperser de votre faveur pour
janvier 1573.
espée et dague, et la moytyé restes de nostre part. Le cappitayne Montmeian, sergent
je suis en difficulté si je doibz reduyre le bien des gentz de
lesditz absantz en vertu de vostredicte commission et
serviteur
donrroyt une sauvegarde. Et que sur la promesse que
segnerye pour après faire entendre le tout à
B : Ollier
biens, famme et fammille pour les conduyre pardeça eux sans perturbier
passés rencontrer comme jallois de cestte ville audit
quilz vous envoyent chacun les quatre compagnyes que vous leur avez demandées, voullans
bien de bouche comme par escript, et quil fust loisible
à la fortiffication de nos places fortes qui y sont, jay bien voullu pour
n’en ai heu aucune comodité n’ayant seiourné ny
ce quavés fait pour moy à l’arrantement de Jaunage
elle se puisse conduire en toute seuretté jusques en Savoye pour, delà,
vous pleust sur toutes choses avoir souvenance de me faire recouvrer
le[s] cardinaulx à Rome fort affectionnées. Je retireray
de Angleterre à ceus de La Rochelle ne pourra entrer. Cependant, on
acoustumé. Quand à [barré : ux nou] celles de ce siège, lons aproche
pour lenvye que jay heue toute ma vye
que jay sceu le partement de ce pourteur, je voulois
ce present porteur est envoyé des consulz de ce lieu de Piegon
et tout le reste de sa conpagnie ; et vous puis adsurer
atandu au landemain comme la jardinière de monsieur
IIII livres chesqune. Par tout sont esté deputtés pour aller feliciter
pourroyt avoir moyen leur oster leurs bateaux
despuis dans le port de La Rochelle. Ceulx qui veullent deguiser
dictes avoir departies pour les menvoyer le plustost que vous pourrez et actendant leur
redicte par ceste cy, sauf que je vous prieray de rechef de
jours. Je vous escriray plus particullyerement de Parys, aydant Dieu, auquel je supplye
tenir leulh hovert mesmes à nous montagnes, estant
moy mesme je luy ay fait une ouverture, si dadventure ledit sieur
madame la contesse de Grignan a bien voulu quaye
de Grignan vous baysent très humblemant les mayns
voz bonnes graces et de madame de Gordes et
escript au rentier de Cabryères pour entendre sil estoyt rebdevable
deux jours esté en parlement avec monsieur de La Noe
cognoys bien que votre amytié ne mest pas si
si je vouloys son corselet ou bien votre frère de Saint
fevrier 1573.
et très heureuse vie. De Vallance, ce XXVIIe fevrier 1573.
en partie comme il faict, encores quil ne soit pas de grand efficace
jay veu les contre novelles de Sommières, et comme vous vous debvés bien
Monseigneur, vous donner en sancté, longue vye. De Romans,
ladite cité de Vienne tant catholizés naguières,
Caterine
ceste despence encores pour quelque temps. Jacois que je desirois plus quil s’en peust
de vous faveurs et je tiendrey ceste obligation
plus particulierement les affaires de sabas et doubtant
à Roumans et mène de mes chevaus ; que jespère
quil ne luy sera permis sen revenir puys quil est hors
senat de Savoye et du despuis exequutés
De neufville
que sa majesté (après avoir faict une course à son Charleval)
peust arriver par sest endroict là. On na peu ne sceu
que le tout a esté faict comme on pretend par secrettes menées
et que ceus que le roy devoit avoyr ce sont refroydis. Je prie à Dieu quil renverce le dessain
des contribuables à ceste estappe d’Ambrun pour solaiger
en très bonne sancté très loncgue et
ayseemant dresser une escalade. Oultre ce, que de nuict
beaucoup dennuy et de destourbier. Bien me deplait il encor devantage
en fuytte et la pluspart diceulx mis en pièces et beaucoup de
davoyr secours d’Alemagne et sy cella estoyt, je tiens que
G. Davanson A. D’ambrun
vous puis offrir que mon bien et ma vie pour le service du roy,
tellement que cognoistrés que j’ay envie de parvenyr,
suspetz qui ne demanderoyt que de fère quelque chose
volloir. Mays ayant entendu leur arrivée, ils desistarent.
du Peloux, quy est au hault Vivarez, vous y pourra secourir ; et de ma part sil estoit
pauvres subiectz de Beaufort me sont venuz prier
le vybaly de Briançon nous sortantz de notre
gardes quar les principaulx chefs des maysons
que sont dedans ; et sans que je m’asseures bien que ma lettre vous
et chatelletz. Je ne cay qui veullent dyvyner à tant
charge là et aussy pour estre estroppié ne pouvant ailleurs ; et maiant
royal de ceste ville qui à present est detenu aux carces du roy audit Vienne.
de Danville, par devers lequel il a commandement
son desceu. On construit ung fort contre La
qu’elle soit bien prejudiciable à la garde de la
fère revenir et à celles du seigneur Centurion et
avec l’aide de Dieu et le temps, on reviendera le moins mal qu’il sera
de Ville neupve iusque audit Possin que troys petites lieu. Vous
Le sieur de Pierregroude y commande. Il n’y a pas cent ou six vingtz
trenchées [barré : car] parce que on y est ordinayrement. Je
estoient jà assignez et euz encores assez de peyne à leur faire paier
viendra bien toust à Fontaynebleau pour n’abandonner guières ceste ville. Je ne say si avés entendu comme monsieur La Chapelle des Urssin a quitté la lieutenance du gouvernement de monsieur le marechal
quelque levée pour venir audit païs en faveur de ceulx
le roy, encor que ^ [^ aye] en ceste ville de la matière
menacèrent les mollins de monsieur le conte de
que vous avez escriptes à monsieur de Rousset, lequel je veis dimenche
scavoyr mauvays gré sy on reserchoyt votre mayson pour garnison
oubéir. Ce sera dans lundy à midy s’il vous plait
de partir samedi prochain toustefois ie
chevaulx et que ilz ne se sont saisys du Pouzin que
païs de Viverais qui vous aideront et favoriseront en tout
affliction et facherie est la mienne. S’il est
du Telh m’est venu trouver pour advoyr de jens
vous plairra veoir par la lettre cy joincte, et au contraire ilz ont susicté
monsieur de Cabanes qui debvoit arriver ce IIIe
parlement, et que Monsieur leur a du tout couppé le
part mais j’entend qu’il n’est pas bonne que compasse ses affères comme
vous faictes et le faudra prendre selon ses bouttées. Mondit sieur
pour raison du different qu’il a avec vous et
arrestz contre ledit abbé, lequel de ce jorite[ ?] auroit instigué ledit reverend père à le faire
ce que ie puis voir vous ne partirez de Grenoble que après
Je vous avois escript une feulle de papier pleine de
Bastian et l’escuyer son frère, pour leur admener de chevaulx. Lequel
pas assez esclarciz de ce que nous desirons scavoir de vous, nous vous
m’a prié de demeurer jusques à ce que monsieur de
bien hereux d’avoyr de telz seigneurs pour nous et sy affectionnés
plusieurs advertissementz, font semblant de voloir entreprandre et exequter
du Rosne soit libre. Il sousteroit une grand[e] espine du pied, delivreroit
que ces jours passez, j’ay receu lettres de monsieur de Mandelot par
Mès que il soit au près de vous pour vous
gloyre. Il est bruict en ce païs que toutes les Alemacgnes se
et par ce monseigneur qu’ilz nous rendront conte
contant de ce que m’aurés mys en charge.
nombre d’Allemains tant que jamais ne seront
à une sienne seur, laquelle m’ayant esté communicquée
sur nous ou nos voysins, à grand peyne puys je tant faire que face
seur, et que l’execution s’en doibt faire à ces Pasques si ce n’est plus tost.
fins, prions Dieu,
effrayé pour advoyr des voysins inesperés et les
le plustost que pourrez et m’employez en tout ce
gens de Monseigneur de Morvilliers escrit à monsieur de Langes dudict IIIe
à votre bonne grace, je prierey Dieu,
Monseigneur si il vous plaisoit m’envoier
trante ou quarante argquebuziers le sont venuz [barré : assalir] recepvoir. Vous
et prie Dieu vous donner,
servyce de mesme voulanté que je vous supplie bien humblement le vouloier croiere
esté prins deux huguenualx qui sont de Beaufort
qui porteray le travail et autre aura le proffit. Parquoy
à cella. Ceulx du Pouzin debvoit venir coupper ceste nuict les cabres et cordes de notredit
doibt bien tost venir pardeça, lequel après avoir entendu, je
qui veuilhe venir sans paye. Mondit sieur de Gordes a faict payer
plomb et cordes pour lesditz soldatz. On ha treuvé
que pour le service du roy et mon absence audit païs vous y debviez avoir recongnu
sieur de Ravel et de monsieur du Perce[ ?] qui vont luy conduyre
privé s’est trouvé. La levée debvoit partir pour commancer
ung home dexprès sans le despart de ce porteur et
et que par mesme moyen que certain seigneur d’Estran (ainsi
une creue telle que cognoistrés raisonnable.
que me recommande très humblement à votre bonne
en chose quelconque ; et à son resfuz, monsieur, vous avés monsieur de
m’envoya m’acheminer au Monthelliemart avecq ce que j’aurois de
Italie.
de votre compagnie sabas car je vous puys ass[déchiré : assurer ?] ne je
l’encroict où apprès vous avoir baisé les mains, je prieray
ce jourd’huy en ceste ville où nous esperons qu’il
de deça pour me combatre et selon ce que vous me manderez j’en viseray.
indignités et mecontentemens envers leur cappitaine. Pour obvier, n’avoir heu si tost moyen
des soldatz qu’ilz advoyt jà assembles audit Montelheymar
resevoir moins mauvès visage de madamoyselle
G. Davanson A[rchevêque] d’Ambrun.
plaict m’acordé de passé par votre gouvernement
fère par devant le vicaire ou official de monsieur de Lyon les confessions
de c[e] l[a] je prie Dieu,
Santé, très longue et heureuse vie. De Lyon, ce XIIIe jour de mars 1573.
Columbat
si vous le trouvez bon ; de quoy il ma semblé vous
Le Mazel, C[apitain]e
et Dieu a vollu par sa grace qu’ilz n’y a heu aulcungs soldatz blessés, ny [barré : led]
la contesse de Grignan. Je n’an espère pas gran chose. Je luy
pour encores, cregnant quilz nen recouvrent des aultres
de plomp et de corde à lequipolent que nous
à ceulx que le meritent, nous recomandant sur ce à votre bonne grase, prions
Monseigneur quil vous preserve en bonne prosperité, heureuse vie et longue. De
dès hier receue, attendant sur ce votre bon plaisir et commandement ; et ce
sallie. Aucuns y en adiouxtent bien dautres. Ce que le Rosne a dict se
suppliant derechef me tenir au nombre de vos plus affectionnés
sil entant de plus sur ; et après nous estre recommandé
luy octroyer ung sauf conduit bien ample. Je vous laise pancer
du port dudit Pousin, qua esté ung grand bien, et
catholiquez anciens qui font les gardes. Jay
Dieu le Createur
grace,
chacun moys quarante escus à quatre
je prieray Dieu comme je foys par la presante quil vous veulle
majesté que jactends de jour à autre. Jay pencé ne pouvoir faire election de
vous avez plus de tierselletz et dautours quil
asseurant que si ce nestoit pour le desir quil a de faire plaisir à mondit filz, moy
contraignent de nabandonner les chemins des
pourra avoir plus grand assurance et men fère bailher quelques
de geneure. L'ambassadeur du roy [barré : escrit] près de lempereur
companye an bonne santé. Nous vous atandons an bonne devosion.
lequel masseura la convalescence de madamoizelle d'Ourches, laquelle, ce jour
comme lundy dernier se treuvarent dix huit ou vingt
necessère et remis ladite ville en seurté; et parce, monseigneur, vous
Votre très humble et très affectionné
De Louriol, ce XVIIIème de mars 1573
plus longue que de mes humbles recommandations que je presente en cest
conduyre quilz nayent foulle la pluspart des villages
aller ramonstrer notre impossibilité et pouvreté,
par eaue, si tant est quilz soyent pressés pour obvyer à la grand
à Fontainebleau, le XVIIIe jour de mars 1573
levée au sieur de Lugye des biens de sa femme qui ont esté saisiz
le createur vous donner en saincté heureuse vie.
de lextraordinaire de noe guerres qui est delà pour cest effect. Et sur ce, monsieur de
de quatre centz. Cela les estone fort, ayant desia faict despance et font
aura reprins le chemin de Grenoble, parce que je ne lay
monseigneur en santé ce que desirés. Du prioré
que monsieur de Rousset me mandat pour renforcer la garnison de ce
desirent fère cesser toute contribution; suyvant voz comandemens pour
arsoir tout tard auprès de La Bastie Carsot. Attendant voz commandementz,
la garde du chasteau ; et à la verité, le nombre nest
qui est monsieur de Rocolle, lequel ont ne tien pas trop assuré. Illon bien quelque
de Moirenc, ce XXIe jour de mars 1573
la lettre que mescript le vibaly d'Ambrun qui est cy joincte, la division
petite ville du Valentinoys, sans quilz aient heu aulcunes
longue. De Loriol, ce XXIIIe mars
parse que ie matendois à vous escrire plus à loisir par ce porteur
à cause du comandement quilz disent avoir de votre majesté de ne payer aucuns de voz
fidellité et affection quil doibt au service du roy mondit seigneur et frère,
de vous faire congnoistre en quelle estime il vous a et desire votre contantement,
Faire avec icelles compagnies, la
pourront aux montaignes de mon païs de Daulphiné; et après avoir secouru ceulx
Henry
Je ne puis encores decouvrir si ceulx de ce gouvernement
leur ont esté données affin de ne les esmouvoir à pis, mais seullement
si bien suivre sa vollunté et intention quil nest besoing vous en faire
quil est bien requis dy mettre cappitaines qui cognoyssent les humeurs
seulement de la ruine et de muraille sèche ; et à esté trahi par
ce que jey nay point icy de chevaucheurs] nayant au moings de quoy fournir à la despence
autre fois, dont ilz tireroient grande commodité et advantaige,
autres ; ou, silz se peuvent assembler sans empeschement, ilz se feront si fortz
de Gordes, vous avoir en sa sainte garde. Escript à Chaleau, le XVe jour
filz d'Angoulesme
rompre leurs pernitieux desseings et graces à Dieu vous nestes destitué demoyens, de bon voulloir et advis pour continue a vous y conduire tressagement
votre obeyssance, et croys que monsieur le mareschal de Dampvile
Rochelle, le XXVIIme jour d'avril 1573
et auparavant estoit soubz moy et faict
pourrey fère service à pied. Je vous supplie très
laveys amené, pansant que, suivant sa promesse,
saincte et digne garde. Escrit au camp de Nyeul près La Rochelle,
monte leur payement par moys, dont dresserez ung petit memoire et estat que
mauvais, attendu que je suis chargé de faire renouveller
ont empruncté argent dans Lyon à grand interest ; et ma fallu, sire, imposer
promectant ce bien et sen trouvant ses veufves et heritiers frustrez par le moyen
feissent monstre et non pas eulx aussi [rayé : ne scay] pour ma compagnie
dudit chasteau ont esté contrainctz se rendre [barré : à leur main dont aucuns sont prisonniers]
javois deliberé me servir dicelluy, toutesfois, selon que jay veu par votre lettre
La Rochelle, le XVIIIme jour de may 1573.
en ce pays, attendu quelles ont accoustumé dy tenir garnison et que monsieur le
Charles
consul commision pour le faire entierement esmanteller.
grand foulle ne sen repentent, attendu que tous estatz y sont comprins,
de La Motte, commis au gouvernemant de ceste ville,
Caterine
prie Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript à Fontainebleau
ont faictz aux roys mes predecesseurs et à moy faict des [barré : ordonnances] armes et comme
coppies des lettres que vous ont escriptes le sieur de St Romain et du Cheylar
à mondict frère le roy esleu de Polongne. Il fault que la louange et graces en soient données
lentretien des forces qui sont en ce gouvernement
juger comme je masseure. Priant Dieu surce, monsieur de Gordes, quil vous
à votre service]. Voz subiectz de Pragella promectent assés de ne
qui est contenu cy dessus qui est la pure verité, vous ne le croyez, mais la
edict ; [barré : lesq] ilz mauroient envoyé le sieur de Roysse qui mauroit presenté de leur part [barré : le]
sire, il y est aymé et respetté.
votre service] la bonne union et intelligence qui est entre nous
les sieurs de Montbrun et de Mirabel, envers lesquelz je [barré : me doubte] crains fort
en supplier très humblement
assister et secourir ; et quand jeusse eu volonté de ce faire, je neusse esté retenu de
et fournitures deschargent et recompensent ceulx qui se treuvent
estre si raisonnables quilz sont. Jescriptz à mondit frère vous advertir comme
Votre magesté aura entendu par ma dernière despeche les
prandre, enlever ne fourager aucune chose que ce soit, et tout ainsi que je
En somme, monsieur de Gordes, il ne se pourroit exprimer ung plus grand regret que
cella leur pourveoir de ce qui sera necessaire, soyt pour lestablissement et entretenement
De neufville secretaire
de sa residence en la ville dudit Dye durant ledit temps ; et pource que je desire
escript par mes dernières, vous priant, monsieur de Gordes, si tost que ledict
coppye, ce que je m’asseure quilz feront, et que je
pouvoir, par le moyen dudit edict, aussi bien remectre le repos en mondit pays
accepté les conditions portées et contenues en icellui, affin de
leurs meysons, autres aux lieux quilz occuppent. Je leur ay
et que ce pendant la suspenssion darmes continuat, car il
mon cousin le cardinal d’Armaignac en tout ce quil aura de besoing pour cest
envoyer devers ledit Montbrun pour entendre plus clayrement
remonstrances et persuasions ceste societé sil vous est possible, sans
prudence et vigillence des gouverneurs de mes provinces et autres qui
cousin, vous avoir en sa sainte grace. Escript à Paris, le XVIIIe
scavoir que je suis content que vous leur accordiez ce quil demandent par
je cognoys, syre, quilz ne veulent embrasser la grace que
treuve en sa sainte garde. Escript à Paris, le
XXVIe jour d’aoust 1573.
que jey eu de leurs actions car quelque suspenssion darmes
le cœur et m’est si importante que je ne seray jamais contant que il ny soict
fasse publier, comme aussy je feray, quant on verra leur intention
bon droict tellement sur le cœur et mest si importante que je ne seray
Amy francois de bourbon
et attendent lyver qui leur est fort favorable, ayant
saincte garde. Escript à Paris, le XVIIme jour de septemnre 1573
Fisses
poinct encores entendu de luy la consideration pour laquelle il est entré en ladite tresve,
sorte que je suys en peyne de leur faire payer la
en Portetreyne à Grenoble, disent avoir
en notre endroict, nous avons, en ensuyvant les commandemens, bien voulu marcher
pays de Provence et y tenir garnison, et desirant que
champigny, ce Vme jour de novembre 1573.
des forces quil a à presant audit Dye, le ne peult conserver
Escript à Vitry-le-François, le XIII jour de novembre 1573
encores ce mot que nous avons congneu tant à sa majesté que tous ceulx de son
decerné par justice ayant reprins le procès
le poulsant au bas de la montaigne qui est fort precipitée lont
monsieur le cardinal d’Armaignac suyvant se que sa magesté
Miremende : Xm p. V p. v. –
auroit passé le Rosne à Champagne et coucha ce soir-là dans
les Corses, il nest besoing qu’ilz marchent plus avant pour ne mettre
ilz se sont laissez saisir, car mon intention nest que de tandre les bras
et à ses fins, jenvoyay querir ma femme en Daulphiné à
en votre garde. De Mens, ce Xe de
que ny ferés faulte, nous prierons Dieu
Pierre Allement et lont mené vandre à Serres, et mille aultres
Dieu luy donne le myeulx garder que Ternons. Je
pour la garde du lieu, veu mesmes que
Pierre Durant, Loys Tauperas, Jehan Aulbert le Vieulx, m[essir]e Jehan
ny des myens, encores que je lieusse dict que jestoys appuyé de
et choisir quelque bon, vaillant et esperimenté personnage à nous
ensemble se respondre sus le contenu dessusditz IIIIe, Ve et Vie articles,
il n’entend pas de leur avoir reciproquement
incertain si on avoit jà commencé à le battre et quil pensoit lartillerye
et dix jours auparavant, larmée de monsieur de Belvoir estoit partie
Truchon
deulx portant consequence ; lordre qui est
et exempté de telle contribution ; ne considèrent que ladite
ny nuyt. Nous [barré : an] avons esté advertys que
tour là, à ce quilz remectent la ville et château d’Orenge en l’obeissance de
Et la compagnye de C XX arquebuziers à la ville
Napples par Gennes à Nyce, pour aller en Espagne,
estre qui me donoyt plus de envie de me y retirer
Item audit lieu pource que la murailhe est fort basse et
arbres saulzés et pinez parce quilz sont
les vivres de ladite armée. Jay veu aussy lembarquement
navyères qui portent les vivres de ladite armée. Jay veu aussy lembarquement de
conformes à ce, je ne peux penser raison particulière que
Paris, ce 10e d’aost
vous y employerez bien voluntiers, je ne vous en feray ceste plus longue, que
je ne scavois rien de toute sa poursuite jusques au jour d’hier. Je partiray dans
pour men revancher à vous faire service quant
recommandant bien humblement à votre bonne grace, suplient Dieu vous donner
Joseph Arn[olfini]
le liecenciement des bandes francoises et quil n’entretient que les Corses pour
asseurer que le nom de monseigneur de Gordes
de crapponne
cest à Gargas xxe aust 1571
la forniture de la compaignie de mondict sieur de Suze, entre eulx,
des cotisaotions [sic] que de ce quilz font dellivrer pour homme darme
quil avoit baillé la mémoire au dattaire de
Nous en deviserons de bouche sy n’estes departy avant que je soye arrivé en Daulphiné où je
ce que vous puys asceurer nestre ryen. Je
heureuse vye. De Valence, ce XXVIe daoust 1571.
bonne santé. Et en cest endroit, je me recommande
luy mander que nestant point vous à Grenoble, il
vostre très humble et très obeissant
les meins de monsieur de La Barthelasse celle que
de Caderousse cest afollée pour une freieur quelle
Nous partons demein ensemble pour aller voir
Tande, ensemble monsieur de La Coste ; quest tout ce que je
le roy luy en avoit bailhé. Depuis, il a changé dopinion,
machemyner demain, aiant entierement receu ladite somme.
honorer et recepvoir partout. Mais je
aultres maisons, de manière que les remonstrances que je leur peux faire
ce pays en mesme heure menant ung espouventable
prochain, auquel terme je ne fauldray. Maître Rambaud
avant son partement pour la court et na[u]rés à se
la prière que je luy en ay faicte de votre part
service que je feray toute ma vie d’aussi bon cœur que je vous presente mes
mois. Je croy qu’a esté repourté à la court que nous havions
declaration de sa volonté. Pour ce second point, nous
1571
Monseigneur, je supplie le Createur quil vous doinct en parfaicte santé
de messieurs de Crylhon et d’Aubres, lesquelz des sont partis deppuis quatre jours pour
danges de sabas
Monseigneur en parfaicte santé très longue [barré : vie] et heureuse vie.
dit seigneur de Nevers, duquel jay prins congé
jamays estez capitaigne de gens de piez que destre veneu en ce
deypeches à la cour pour reysoun de ce plusieurs solsitans sestiont
sachemineront, lequel departit hyer pour La Boisse. Je voys prier
permettre et entant que de besoing, ordonner estre prins par tour ou à
troys à quatre enfans et sont les païsans
les aultres de cinq lyardz et la plus grand partie emporte
de jour à autre. Pour ne scavoir autre chose qui merite vous escripre,
recommandations, priant le Createur
quil n’en advienne pis, et que sa majesté nait à se repentir de ne nous avoir creuz, ou que nous nous
en toutes aultres choses. Quelqu'un ma dict que
plaira en ordonner. Je me recommenderey bien heumblement à votre
Du Thouvet, ce IIIe septembre 1571
voz très humbles et obeyssans
Dieu vous donner en très bonne contente vie. A Grenoble, ce
mes affaires ; et si je puys trouver à qui
Ien escribs presantement au cappitaine Lamenon ; et suivent votre commende-
Navarre estoiet partis de La Rochelle pour aller en Beard.
très humblement me recommande, priant Dieu vous donner
quil vous a pleu leuy pourter ; vous seupliant
amplement et particulierement vous informera ledit sieur
veuyder quelques aultres matières
Daultant quelle est au près la place de La Terrasse.
de leposé qui croyent qu’on appelat leposée noyre, mays jacoustoies
le lieu, il a faict faire une petite reparation du long
la plus grande dilligence quil me sera possible,
offre à messieurs du peys que laouh il vouldrèt et de telle manyère
Ve jour de 7bre 1571.
je vous prie, monsieur de me tenir de si bone volunté que je
ou cinq jours. Messieurs les princes sont en Biar [i.e. Béarn]. Ils ne se trouveront
depesche que je vous envoye aveq ung extraict
et ny ay poinct entendu aucune plaincte, de quoy
ne vous y appelle. Et nous aurons ce bien de jouyr en
compagnie de par messieurs de Brigandières et Faure, qui me guardera
molesté dune fiebvre tierce de laquelle il nest
recommanderey bien humblement à votre bonne grace, suppliant
de quoy ne me recorde du nom. Je vous escriptz dernierement
pleust m’honorer de voz commandemens en quelque chose, je ne fauldrois
finiray, apprès avoir supplyé le Createur quil vous doinct
sachant autre [barré : fo] chose dynie de vous escri-
à votre bonne grace. De Grenoble, ce VIIe de sepbre
ville avec regret, sil nestoit que je vois le tout en sy bonne
vous frères, lesquelz se portent très tous bien, la mercy Dieu,
à votre bonne grace, priant Dieu vous donner
des estrangiers qui y abordent, à cause desdites vendenges que absence
fayre part vous presantant en cet endroit mes très humbles
Monseigneur, vous donner en très bonne santé, très longue et très heureuse
de les faire relier ainsi que nous y vendangerons,
vous puys escryre, ormys que je me recommande de byen
bonne vollanté. Quest tout ce que vous puis dire pour le
luy mandant la lettre de mon lieutenent quy
service et hobeyssance. Monsieur, jespère que vous
faire comme je desire, très humble et bien agreable service.
vouz obeir daucy bon ceur que je presente mes heubles
lon porra commenser audit Lumbin demein de grand
le scaurons que trop tost pour mon regard je ne les volus
melheure chère quil me sera possible pour le moins sera
puis trouver aucun [barré : po] quy soit propre pour
exprez le cappitaine Marcheyer, present pourteur pour vous fère
De Serre, ce XIIIe 7bre 1571
commisaire Bresson en deliberation davoir à ensuivre ce
commisaire Bresson en deliberation davoir à ensuivre ce
croyable ce que mande de monsieur Mesant de la
ce XIIIIe jour de 7bre 1571.
les mareschaulx mesmes, à qui il voulust ceder pour le commandement,
B[o]urg ; et après son retour, il porra fère quelque seiour
Createur,
se sont anbarqués aveques luy et quilz luy hont
monsieur, vous donner très heureuse et longue
Marg[ueri]te de Simmienne
très sagement, et madame de Caseuneufve de mesme.
tost en la santé que vous et tous nous souhaictons. St-Veran et
repose assés bien et mange de bon apetit.
du nombre de voz très humbles et obeyssans serviteurs
les mortes payes de Provence pour ceste année sur la recepte
me prie de me vouloir trouver aux obsèques
noz très humbles recommandations à votre bonne grace, nous prierons
monseigneur qui vous homnante an toutes ses graces et benedictions.
tenir en sa sainte garde et protection. Jay faict entendre à
meyns . Cependant, après mestre humblement recommandé
faict prier messieurs du pays de les en acourder
au pouvre de morir de faim avant laultre recolte en
jamays desister de son voyage et se desroba de luy
pas pour le vouloir rechercher de tant de choses
soit à perpetuyté. Mays je ny veux toucher sans de rechef avoir
avoir de luy et quil vous face service,
vous plaict me porter sans lavoyr merité.
monsieur, que je vous fairey cognoistre que vous
avoir de luy. Je ne doubte quil [barré : v] ne vous avoiye
difficulté de vous en requerir, massurant qu’en ayant comunicqué
et prieray le Createur
cha[s]se si tar quil fut contreint coucher au Montelmlimar et ne
mont chargé vous escrire la presente et vous advertir
de Vienne pour y aller, et huict jours au pays de Lyonnoys
heu encores nulle responce de luy. Je le fusse allé treuver sil ne
daultant que je pance que monsieur de La Mothe vous
1571
cousté, [barré : qu] ces jeunes seigneurs seront bien peu advisés quelque addresse
avoir esté mys sus aussi toust pour luy i[n]citer envye que pour aultre
à deceder sans enfans masles. Cela depend de voz voluntés, les quelles
Come fratello
daussy bon cueur, etc …, des Diguières, ce IIe janvier 1574 [mot barré : signé]
doleur. Toutesfoys, de ma part, que contraincte
et bien au long come layant veu que ie vous
Pains : six, trois blancz et trois bis de
leur lougis sans permettre qui soient accompaignez
heureuse vie. De Montpellier, ce IXme janvier 1574
fère obéir par la force silz ne veulent faire de bonne
ains le favorizer en son passaige sy besoin est ; sy
vous leurs faciés si grand peurs quil ne
escripvent au gouverneur dudit Vitrolles et eulx demandent
et dune coulleuvr[barré : in]e ; et demmandant celluy à qui il se disoyt, que cestoyt
tailler en pièces . Ilz se veullent servir des armes des catholicques qui sont
les gabelles et faire imposer silence aux procureur de sa majesté en la commission du sel
lesdits Margaillier et ministre que pas mesmes ung marchand [barré : d’Ar]
que Daulphiné par sa majesté pour pacifier les troubles : et aujourdhuy
cause quil me fault aller
de Rochebonne est gouverneur de ce pays et quil a [barré : a] faict
bruit que laffaire cestoit bien advancé avec lautre,
audit pays, tant en general quen particulier. Lhomme de
et despuis à ceulx en Contat par Antragues qui me
de leurs circonvoisins d’Angrogne et aultres vallées,
et quil vous plaise y reformer et mordonner ce quil vous plaira,
Demain je la ferey revoir à notre abreviateur pour mieulx et plus seurement
vouloir donner le moyen par lequel je puisse tenir la
où il est, cel nest allé à Castilhon à la compagnye de
seront assi bien receuz quilz ont esté les aultres foys, Dieu
advivres dedans, de quoy vous ay bien
et homme de bien deste ville qui en a jà presenté deux cens
car ilia des letres pour auquns de par de là, aus quelles
feste des Roys quil naye faict assembler son conseil. Il regarde par tous les
jusques là, de louger les nouvaux ; qui a esté
maeyn, et vous puis asseurer, monseigneur, que mont
capitaines des bandes suisses, avec lesquels je m’informeray plus amplement
universel.
autre lettre, encor aussi longue. Monsieur d’Evènes ne vous escrira
quil ne les pourra faire reffourmer à son [barré : acq] nom, et aussi une votre ordonnance
du païs. Ie nobliay pas à parler du deportement des compagnies des ordonnances ; et de
volonté de deffendre votre droit et le peut bien fère et
château, aulcung ne s’y est volu hazarder pour estre basti de tel atraict et scymenté
ce que je luy en dict, ne vous ferey plus long
requeste à Dieu vous donner,
le conseillier vous advertira amplement de tous les affères
desditz edictz. Faict le XXe janvier 1574. Vachon
et ma dict que dans dimenche prochain, elle espère avoir
pour commander sa compagnye aulx fins que cependant
mieulx quon pourra adviser. [barré no] On a eu icy ce matin deux
Il vous plairra, monsieur, le porter dy [barré : pro] bien proceder selon le deu de sa charge. Je luy
serviteur G. davanson
et ma dict que dans dimenche prochain, elle espère avoir
où me vouldrez employer daussy bonne vollunté
de Rame. Je vous remercie humblement la poyne que
voy grand moyen que notre province ne soyt du tout ruynée,
la venue de monsieur de Maugiron ne fera guières
que quelques vicontes conduisoint ceulx du Puymont par grand esperance de
Voz humbles frères et melheurs amys, les
lesse pencer à quel peuple iay affère, masseure que ne voudriez
par ung rolle quilz sont cent cinquante portant
la Comté. Lon expère que lon pourra advoir quelque
estant aussi sadicte majesté à mesmes par bonnes reformations, à les [mot barré] soulaiger des insupourtables despences
priant Notre Seigneur vous donner
du Colombier
sieurs de Silans et du Motet ont achepté les perroisses où sont
De Grenoble, ce IIIe de fevvrier 1574.
monseigneur, que nous croyons que moyennant l’ayde de
actendu quilz ont receu advertissementz que lennemy
à moy votre bonne grace. A Vienne, ce IIIe jour
et condempnons à avoir troys coups destrapade
quil detient prisonier ; et toutesfoys ce pendant puis que
Estoille. Jey receu au jourdhuy des lettres de
pourvoyr, ce que je masure quil fera facillemant sil vous
satisfaictz, qu’a esté la cause que je vous
pour les garder des loups. La tour quilz demandent
Votre humble et obeissante
parvenir à une bonne paix que Dieu veuille par sa grace ; et encores que depuis
populayre en dangier quelle seroit generalle en son gouvernement si ssa prudente providence ny pourvoyt comme
vous plaisoict parce laquaix en escripre en particullier ou
eslargir et garder des courses de l’ennemy, nous sommes reduictz en une
et pour le regard de notre tresve avec monsieur de Montbrun, il se courousse
Votre très humble et très hobeissant serviteur
à jamays
ma persuader vous fère ceste cy et suplier très humblement [barré : me] vouloir donner pour
Rome. Vous en aurés des
de mes lestres, mais de plus vielhe daté, dautant
je men remectz à eulx. Je vous envoye la veriffication de voz
vie. A La Tour du Pin, ce Ve de febvrier 1574.
font grand quantité descheles, tant à Orpiarre, Serres,
lenemy oùt ilz avoient acoustumé den prandre
entierement payer ladite contribution comme vous pourront
La Cazete, Marc et Ferrus vous escripvent ; et pource
avec telles forces qu’ilz antreront et ilz creveront. Cest le langage duquel ilz
la vile que lons luy fornit que servent tout
plusieurs catholiques cogneux des lieux circonvoysins qui, de
et heureuse vie. A Crest, ce six[ièm]e de febvrier 1574.
entrecy et demein, car je ne cesserey que je les
soldat de la garde dicelle ; et aultres mont depuis dict en
quilz avoyent jà faict avant que entreprandre
semblent de [barré : sanb] sanmesler. Voyant quilz mestoient
et avoir lexpediction necessaires. Quant aux secretères, ilz nen nont rien prins.
daultre conseil que de celluy que est fondé sur votre
ce VIIe févrvier 1574.
jen ferè faire telle justice et pugnition que les complegnans
Votre très humble à vous fère très
envoys. Parquoy seroit bon sy votre volonté est
Monsieur, en parfaicte santé tres longue et heureuse vye.
qui viennent de la court sont variables, daultant que celles du XXe du passé estoyent fort agreables et celle que monsieur de
de cousté ; monseigneur le duc, pour quelques peu de
chasteaus qui estoit enseigne de La Balme. Encores vous en dyray je ce mot
bonne grace, priant Dieu vous donner,
de Chorges oùt ilz estoient pour visiter
Et nayant aultre chose de noveau à presant
treuvent que manger ou ruyner, disant que larmée des
seigneur le marechal le querir avec le sieur d’Yolet silz veulent venir. On faict la
Montpellier, lunziesme jour de fevrier 1574.
encores à la reputation et honneur et au repos de lesprit
et adverti que vous auriés remis à votre première venue. Ce long temps
autant par linquisicion quil en a fait faire par Cure-
icy. Il fault confesser que cest autant par la grace
de congnoistre ses fidelles et bons serviteurs. Le tempes [sic]
chez ung serrurier et sen alla à Château Neufz en Beaulmont, où
bruict quon faict icy de la mort de son altesse. Je vous puys
Faure, present porteur, ce quil a aprins et veu par [barré : le]
cy malheureux temps. Je heus hier des lettres de mes
aye presenté à [barré : la c] son arrivée à la court ; au plus il en est libre, cest aultant à dire quil y a anguille
il les en feist retourner et rencontrant en leur chemin messire Ferratié,
Nous avons mandé au chatelain den ionformer, et de lestat dudit
compte de ma negotiation de la quelle je espère aurés
au XVe de cedict mois ; de sorte que puys deux jours
prester ung soir une bien bonne charité silz me font
que vous ne debvés soubz correction tollerer en ce que ladite
St Veran disposé de fère ce vouiage de Thoulouse pour les causes
queulle vous mandois le double du brevet quavés heu
supportent journellement plus que voysin quilz ayent
mesmes de votre lougis quelle ne veult accepter, non pas pour
Voz bons frères et meilheurs amys les
m’excuser. Je prie le Createur,
prié vous escrire et supplier très humblement en ordoner
des murailhes de ce château, desquelles aussi bien
des murailhes de ce château, desquelles aussi bien
sieur du Chelar ma mandé quil veoyt bien que ny
monsieur de Maugeron.
monsegnieur, vous donner en bien bonne santé heureuse et longue vie. De Mirebel,
de mes deniers et après me fère courre après mon eteuf.
advertirey, e[t] luy escrirey seulemant de ses affères.
celluy de Guillestre, mays son frerre. Comme je seray de retour, je vous
sont cinquante deulx. Je vous envoye une lettre que
Saint Prie qui, Dieu mercy, est hors de fiebvre. Je lay veu disner
le[s] andrés quil vous plera me comander, et ne faudray
comment jai peu entendre, il sacquitte très mal de sa charge, vivant
lettres, comme si cestoyt chose bien resonnable que vous,
monsieur lescouter. Et pour ne vous
vous est rendue au Montelimar, je vous supplie permettre que
si bien mener et pourveoir leurs batteaulx quilz passeront en
les mains, vous presentant mes très humbles, priant Notre
observent entieremant de leur part ladite trefve, je ne
vous est rendue au Montelimar, je vous supplie permettre que
pour la monstre de votre compagnie pour le quartier
sera là de retour. Je crois quil ne peut plus
tous les affaires du pays, tant du sel qu’autres, à telle fin quil
ce que jey empeché et deffandu, feisant remetre
comme estant plus proches de ces vallées que tienent le party
trouvé dans son bateau quant ceus du Pousin lont fouillé, que cestoit faict de luy ; aussi ma[-t-]il discouru sur ce
venu pour les recepvoir, furent assalliz audict Arvieu
bien voulu tout aussi tost vous fère
argent. Ie ne scai si vous ai escrit que i’ai receu
à luy, sentens plus davantaige à le servir que à servir
Monestier alla hyer à La Mure pour doner le melieur
monsieur de La Cazette et à moy, messeigneurs de la court dernierement m’envoyarent
impossible [barré : à ladite] à notre dite communaulté, actendu
commandemans, je vous an ferey le discour le plus brieveman
Laborel
recherche des suspectz et à ne laisser entrer
advancé et ce pauvre pays sen pourroyr ressantir. Advenant
ladite somme que je masseure en leur escripvant en general et particulier,
monsieur de Gordes, contente et longue vye. De Pezenas, ce XIIIIe
treuvé ledit sieur de Miribel en intention de se randre
mais à presant n’est que tierce, [barré : an] à la
pourvoir de tout ce qui sera necessaire. Quant au marchant,
la roine prenanr congé delle demein ou après.
en la paix. Cela nous faict croire quil sera plus
à propoz la depeche que lon vous faict pour attaquer le Pousin
il se sont saysy de la mayson claustrale après lavoyr pertusé
ennuyer de plus long discours, sy nest pour vous continuer le
le trouvez bon et que le mescriviez, affin quil ne tienne pas à moy que
les montagnes de Queiras et près Guillestre et à St Crespin où ilz trouvarent
de Maugiron, mais quil revienne. Jen pourray scavoir des
pour pilier et que ce soyt avec justes forces,
lintention de son conseil, affin que là-dessus elle preigne resolution
acheminent plustost à une guerre que paix, il nous monstra lestat de
vous donner,
se fussent pour lors offers dy entrer en garde ; je ne fusse
à la porte de Legnier. Au lieu de luy ont esté renduz
leur requeste, car je vous puys asseurer
cosin pour recepvoir vous commandemans se ne fust la fin de
delibère soy venir saisir de Domaine et le fortiffier pour venir manger
il ny a aultre chose à vous escripre, que sera la cause que
mondit seigneur le marechal estoit allé vers Florensac et Agde et que nous
claude de Turenne
contenu dans icelle. Il me semble quelle les [barré : dy] doyvent convyer à ce retirer à Gordes où ilz seroyent en toute asseurance. Je
Votre très humbles et obeyssantz
six a sept heures du soir par Jehan
advertissement que les huguenaulx de Pryvas
De Tournon, XVIe fevrier 1574.
audit Marsane, venant ce jourdhuy de Vallence,
monseigneur, en santé, vous donner bonne et longue vie.
proumis au cappitaine Ferrus et à moy de y havoyr
à vousditz povres subjectz, chose impossible,
aussy que nous pretendons avoyr bien dinfanterie icy pour les acompagnier,
y en mettoys vint cinq, je ne mentiroys point. Vous
quilz ne sont armés, de quoy sommes estés esbays
lequel j’ay adverti. Monsieur le vibally et moy
entrer audit lieu de Freysenière secretement ; et
en une maison dun gentilhomme nommé La Grange auprès de Vif
monsieur, longue et contante vye. De votre meyson au
monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. Au mon[télim]ar, ce XVIIe febvrier
ce XVIIe fevrier 1574.
chose. Jespère que ce jourdhuy lon me fera venir du charbon
brusler que justemant le couvert. Jespère que vous aurés contentement
Bremieu qui luy avoient escrit de rendre la place, laquelle il dict vouloir tenir soubz
La Mure, je y ay envoyé douze
monsieur de Maugiron ferat ne nous guerirera [barré : t] de [lettres barrées] telz maulx. Quant ilz vindrent abourder les ditz sieurs
at pleu ordonner à Sainct André à IX c l.ts à moys pour les moys
et la honte. Je voy icy monsieur du Monestier et
dans le conseil de sorte, avec ce quen avés escript,
ma niepse ont une remue qui le fachent ung petit et sur tout ma
puis passer oultre sans me douloir avec vous, monsieur,
est fort public en cestte ville. Jay receu lettres de monsieur
je vous presente mes très humbles recommandations à votre bonne grace
par vos commandemans que sont toutes chozes qui vienne de voutre
et intelligence, silz sont favorisés de voz commandements,
partie, se y estans parqués, feysant le bruict quilz
La Marcousse de remonter sil est de besoing sahault
vye. De Grenoble, le XIXme de febvrier 1574.
beaucoup. Je vouldrès bien advoir davantaige.
Voz très humbles et obeyssans serviteurs les commis des
signiffiez et aquictez, vous ne pouvez estre payé de votre assignation ne scavoir
milliers de pouldres. Je seray bien aise dentendre
conduicte des pièces qui sont à Lion. Enquoy, si besoing est, je vous prieray de nous ayder de
Createur vous doner,
hommes de monsieur de Moydie[u] leur fournir foyn et avoyne.
se en alla hier, qui tiendra de près monsieur de
de commander audit sieur Corradin de menvoier mon nombre complet et gens
ce que jugez très bien de ce personnage duquel ne
luy respondis que cestoyt voyrement à vous seul à en juger
De. Ayguebelle.
ung homme de qualité pour scavoir la verité du despart de ladite
serviteur
surprendre ; et ien peu adverer aultre chose de ladicte
lougis quil vous a pleu luy offrir et commander luy presenter. Je
tout alloyt [barré : l]çahault et à ce que [barré : jalt] jentens, le capitaine
quilz alloient audit mens ? Je faictz assembler aujourdhuy huict advocatz
reviennent, comme lon en faict le bruit, on leur puisse donner surs les
la court assés de freche date où lon me mande que [le] roy na
Votre humble et obeissante
celon que locasion se presentera. Avoyr heu responce de leurdite
eulx et moy, vous en demeurerons obligez
car se cera ung grent service pour le roy et pour voutre
lesquelles je ney peu fère coppier, mais je retiens une partie
en ce userés de la diligence en teul
ceste place des clers partie cachée dans [barré : leu] les maisons, partie descouverte contre
estre qui sont environ soixante ou quatre vingt
il cest treuvé dernyer et estant bien monté, il cest
envers vous, je vous voudroys supplier
je reçoyve de voz lettres avant mon partement, car [barré : selo] jen suivray
armes, à ceste occasion, vous supplie, monsegneur, si le trouvés bon, me
à quoy il ma acertainé, pour les avoir tant bien veu,
noz sentynelles et corps de garde et aussi les rondes, ont
service du roy ; et sil souvient quelque aultre chose, ne
comme je vous ay script et bien souvant. Je ne scay sy quelques uns
advenu que le procureur leur pourtant à soupper
messeigneurs, vous donner en très perfecte santé, très longue
plusieurs endroicts, que sur ceste fiance ne vous feray la presente plus
ou dailheurs pour y satisfaire, vous offrant pour la fin de la presente monsieur de
faire la reverence si nestoyt la craincte et
Votre plus affectionné amy
en randre compte plus pertinemment que je ne saurois faire par ceste
gens de guerre faisantz estat, ainsi qung de
Morsane par tradyment ou aultrement, de fasson que
chose que merite vous escryre, prierey Dieu vous donner,
quelque jour vous monstrer le portraict. Toutesfoys je n’y
[phrases ajoutées]
di venirle trovar si chome ma chomise io la prego
desdits seigneurs, il a esté adjourné et estant
du feu cappitaine Hans son prédécesseur [barré : je les eusse fayct] au dit Russique
vye, vous presentant mes très humbles et affectionnées recommandations
seigneuries accompagnées de feu monsieur de Size, les capitaines Bonifaces et le chevalier de La
est ce present mois de juillet et non tant de livres pour la levée.
datée du XXIe may dernier. Loccasion, monseigneur, qua esté
lieux pour les autres compagnies, ce sont ceulx-là où eles firent leurs derniè
nement ; et croys que [barré : ung] le roy [barré : ny] et son conseille privé troveront
assignation que pour ung quartier ainsi quil ma esté
est après faire randre compte aux predecesseurs
en a donné à suffisance. Nous supplions vostre seigneurie
votre seigneurie est tel que de me les addresser, ceste
avons pourveu comme nous avons estimé estre
entretiennent à leurs maisons comme serviteurs ou aultrement, les faisans
Nous vous remertions très humblement de la bonne souvenance
partie avec ce que peult rester n’est encores souffisant pour les
leurs mandementzs et daultant comme ma mayson où à present
donner huit sous le jour. Je vous promés que cest trop
Monseigneur vous donner en santé longue et heureuse vie. De
par desca, pourra faire estat de moy sil luy plaist en tout ce quil cocgnoistra que ie
sur le poinct d’abtenyr arrest contre luy, ilz
[barré : payer de mesmes et si je leusse plustost eue dudit cappitaine
à votre bonne grace. De Veuray, ce IIIIe juillet 1572
Mothe. Moy vous guidant, fut faicte quelque sortie par ceulx du capitaine Vallavoire
Voilla tout ce que je vous en puis dire. Si deça je vous puis
quayons mis à ladite garde de soldatz catholiques a esté
res monstres. Et quant mondit seigneur eut remis le lieu pour
reysonable quant ilz en sera adverti que son lieutenent
commandé et ne fault, sil vous plaist vous
tresoriers. Ce pendent, vous suplye avoir
de vouloir octroyer ladicte traicte en consideration desdits
sera pour vous faire entendre et scavoyr le nom de mon
requis pour la seurté de nostre ville et pour le
travailher en chambre, nous vous supplions très humblement,
qu’avés heu de nous et vous supplions envoyer votre
VI m[ille] l[ivres] de l’impos du vin qui est la pourtion de messieurs de
ie suis est rière le dict bailliaige et mandement de Tullins
et du nombre [barré : et de lespece] et par tant, je vous prie
Valence, ce Ve octobre
luy pourray faire scervice et ne me trouvera aulcunement retif. Jay eu ma
est décédé et deupuys son héristier a esté adjourné
Russique, aussi tost jeusse commencé à les fayre payer par ledit
Votre très humble et affectionné
qui estoyt dans ladite Grane (à qui avoyt rendu à bailhe le lieu dudit Grane ledit La
faire service, il vous plaira de me emploier comme lun
pour evicter quil nadvins quelque debat comme estoit à craindre,
votre monstre à moy, je vous eusse gratiffié de tous les lieux du
fasse les commandemens ″ [″ de teles contributions] ; et non autre et si vous n’avés si peu après aprins
estonner aucunement car il y a la pluspart des
patience et à tant priera le Créateur donner
paovres. Quoy faisant, les prières diceux journellement
logis qui est chés une quon appelle La Gratelle, à lentrée
service du roy, comme vous dira ledit pourteur.
si cognoissés que les affaires le portent et que soyons les plus fortz, de
advis à mondit sieur de La Tivollière pour fère vuider les
l’Eglise et de la noblesse, lesquelz ne ont jamais volu entendre
et que dimenche les dictes proclamations se doibvent faire
den licencier six, car [barré : je] il ne me souvient de
Voz très humbles et très obeissans serviteurs,
grace signée et bouclée, ie linterineray quand il plaira à Dieu. Je la doibtz
à memes fins et pour ce qu’ilz se dict héritier
tresorier] jusques au moys passé
serviteur
Roche) et vous fut tiré plusieurs coups d’harquebuse, tellement qu’on vous cuida
de voz affectionnez serviteurs qui en cest endroict salura vos
se treuvant jeusnes gens de nuyt dans ledit chateau de diverses
Daulphiné que vous m’eussiéus [sic] volu demander, bien vous eusse-
que vous ne sachiés bien obeyr, je n’ey pas sy peu retenu
princes du sang mesme qui nen ont faict non
à vous
seront presentées devant Dieu pour vostre properité, noble
du pont. Mon debvoir estoit bien de vous aller dire cecy de
Monseigneur, nous prions le Createur vous
nous envoyer mandemant et escripre à monsieur Galbert, lieutenant du sieur juge
estrangiers que sont venus en la présente cité, suyvant la lettre qui
au payement dudit impos ; ce que n’a esté accourdé, monseigneur,
ou bien samedi le jour du marché, je vous ay bien volu
la place où je pence que la plus part dicele est ors
les consulz de Valence
interiner devant les mareschaulx de France. Je crois, monsieur, quaurés
avec bénéfice d’inventtayre, a faict valloir assignation
et si je vous ay escrit en sa faveur et qu’il seroyt en-
Sernaing
en dommaiger et blaisser votre cheval. Mesmement que ledit seigneur de Size vous pria
bonnes grâces de mes très humbles recommandacions, après avoir
religions et navons entendu que personne sen pleigne, vous
je volu prier de vous contenter de tout autre ors le Mon
que je veuille qu’on entrepreigne sus la charge que le roy ma donnée,
plus que vous et dautres qui nen ont poinct
Monseigneur, en saincté, longue et heureuse vie. D’orange
et heureuse vye ; comme nous de nostre part, nous
bouche, mais à locasion d’aulcuns afaires (pour lesquelz je
donner en sancté parfaicte bonne vie et longue.
et à monsieur Correri, pour les faire sortir et surtout nous envoyer votre
vous escripvimes ledit jour d’hyer ; et en ce et tout aultre chause
sans vous an avoir adverty et avec votre consentement pour faire
despescher ce pourteur pour entendre la volunté du roy,
deschele [barré : je me suis pen] et puis que ceulx de la religion
Rosset, consul
entendu la rendition de Montz en Haynault qui a esté bagues scauves. Les François
à tous les créanciers à jeudi prochain pour veoyr
tretenu comme son prédécesseur, je luy ay tenu promesse et
vous retirer ung peu, et ung peu devant, les beufz dudit La Roche sortirent qui
pryé Dieu,
plairra nous faire entendre votre vouloir et intention. Nous, suyvant
telimar, car pour en parler à la verité, le debvoyr qu’ilz
qui meriteroys d’en estre chassé si je l’enduroys. Je n’estoys pas si
du tout faict. La publication generalle vous fera
ce IXe aoust an 1572
le prions vous tenir en sa saincte garde. De Lyon,
suys icy) me pressent de cy près qui me ont
De Vienne, ce XXVIIe daoust 1572
advis, à quoy obeyrons et garderons vous commandemantz d’aussi bon cueur
qu’il vous plaira nous commander, et ledit sieur de La Tivolyère,
cesser la difficulté que ce seroit presentée à ces Estatz derniers.
pour ne voulloyr aulcunement faillir à lobeissance que
font ceste despence, il est reysonnable que les qua-
qui estoint dedans sont esté presque tous mys en pièces, sen retornant en France et
procéder à l’inventtayre solempnel ; s’il plaict
n’eusse fayct aucung changement si on ne m’eust faict
furent prins par ledit sieur capitaine Chevallier et menés audit Livron. Et par ce que
Monsieur, quil vous donne en bonne santé ce que plus désirez.
les commissions par vous, monseigneur octroyées, avons logé les
firent lorsque le comte Ludovic les assaillit m’a donné
loing de vous que ne me deussiés advertir si vouliés contribution, car
saige en cest endroict, vous priant croire
Voz humbles serviteurs, les
ce XXe daoust 1572
gardé macquiter de mon debvoir et faict prendre laudace
Voz humbles serviteurs
et affection comme nous prions Dieu,
obeyrons d’aussi bon cueur comme nous prions Dieu,
La voye escripte par monsieur d’Yllin, comme il a donné à entendre
je luy doibs, comment graces à Dieu, je nay faict jusques
rante catholiques servent pour leur tant et ceulx
estant sur le bord de la frontière, ayant prins congé d’eus, les seigneurs bourguignons
à vostre exelence que ont baille la demande
les susdites pleintes, mais [barré : je le remetz à votre] je vous prie
je estoy, vous guidant (comme de debvoier et obéissant, monseigneur, que je doibz à voz
De Lyon, ce IXe jullet 1572
compagnies corses sen allans en Provence, aussi la compagnie
occasion de les favoriser et soulager, de sorte que je n’ey jamays
de troys jours l’ung, si je ne vous veoys, j’avoys de voz lettres ; mays
monsieur que je ne sache compaignye en France
consulz d’Orange
Voz humbles serviteurs,
le faire par escript. Mais votre seigneurie ne le prendra en
affectionés, les consuls de
Monseigneur, vous donner sancté longue et heureuse vie. De Vallence, ce XXIXe
Monseigneur, vous donner sancté, longue et heureuse vie. De
à notre procureur, sera hors de toute consequence parce qu’il n’y a
icy et quil vous playset me rendre sage de cela pour
des quelz on ne peult tyrer service qu’ilz payent le
qui les conduisoint pour lesquelz La Noue, Scaucourt et le Begue de Senarpont estoint demeurés à Montz p[our otages.] Le conte Ludovic est allé en Allemaigne.
par devant le commissayre commis au faict dudit
messieurs, faire considération s’il est reysonable [barré : quil] que je
seigneuries), ledit La Roche m’a aggassé, me menassent non de me battre, ains me tuer,
Votre bien humble et affectionné
du cappitaine La Combe et combien que lesdites commissions portassent
volu y metre aucune garnison depuis, et si en ey esté reserché.
tant s’en fault que vous m’en escrivissiés ni parlissiés
payé estre mieulx traictée que la votre encores
Par leur commandement
les recteurs de laulmosne
maulvaise part sil luy plaict. Mes dames la contesse
Vienne
D’aoust 1572.
Vallence, ce penultiesme jour du moys d’aoust 1572.
ville au pays plus en doubte, comme garnye de plus grand nombre
rendre à sa magesté ce que je luy doibs et à Dieu aussi
jour quilz seront de garde, quest comme jay commandé
Il est mort force fra[nçois au]dict Montz, mesmes Rovre. Ie crois
inventayre ou bien le poursuyvre en l’instance
[barré : eusse ung sergent qui a servy troys ou quatre ans pour y] permette ung tel retranchement de paye sus ledit
ne se sentant barre sur ledit sieur capitaine Chevallier, soyt que bien scaché que ledit Chevallier
Serviteur
de payer raisonnablement, toutesfoys, nous voulu du tout rien
Au reste, vous croyrés, Monsieur, que il ne scauroyt venir compagnie
jamays qu’en presence de plusieurs gentishommes. Vous me dites
quelle layt esté assez mal. Et naiant
Mensant, secretaire
generale de Lyon
de Grignan et de St Privat me commandarent aussi presenter
Savignieu
Vous très humbles et très obeyssans serviteurs les
Vous très humbles et très obeyssans serviteurs les
de ceulx de la pretendue religion pour faire ertirer icelle despence
ou bien en approcher de plus près que je pourrey ; et pour
quon fasse par tous les autres lieux de ce gouverne-
à la verité, que le prince [d’Orange n’a] plus moyen de lever la teste et
commise par devant le sénat,
[barré : metre ung sien parent ; et aussy] sergent et soldatz et davantage ledit sergent c’est venu pleyndre
ay eu lesdits beufz, que furent bien prins. Et craignant, monseigneur, tumber
Descamyn
payer, disans que ce mot raisonnable en pourtoit de ne rien payer ;
en ce gouvernement de laquele je soye plus eyse et content.
que ne vouliés vivre aux despens du païs, que je trovey bien
pour ceste heure occasion de la vous faire plus longue,
Benoist
leurs très humbles recommandations à la bonne grace de vous
consulz de Vallence.
consulz de Vallence
aux Estatz prochains. Et quant aux deniers fournis par voz
ce que je entends beaucoup des procedés extraordinaires,
ment ; quant à ce que dites que vous doubtés plus de
pour sa faulte, car sil [avoit donné b]ataille lorsquil la presenta devant Montz
Monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureuse vie. De Paris, ce
attandant mieulx à la fin de ce moys. Ce mesme jour, j’ai
le temps propice et comode pour le faict duquel suys
mois ; quant aus afères de Flandres, il me samble que
que moy. si est ce que le vous ay bien voullu par
tant de haites à la foys, attendu mesme qu’il n’en prend pas
B de simienne
le pays de la despence ou par payement ou autrement.
ce que nous avons remonstré et dict et parlà [a] ledit sieur
Je croy qu’ilz auront faict le voyage sans moy. Au reste, quant à la court, c’est la
tellement que j’espère bien toust de partir et passer par
faire mettre le feu à cellui qui est au devant de louable coustume préparé pour
prince d’Ourange tient toute la Frise, l’Ollandre et l’Islandre. L’on a aussi nouvelles que le prince
Monsieur, vous scaurez bien cependant donner advis,
chose qui se puisse faire, mettant en considération les grandz services
que par ouir-dire, bien crains-je que vous n’aiés
estre veritables. Les nopces du roy de Navvarre et de Madame ce continuent fort, et qu’elles ce feront
vous plaist que vous suis serviteur et
escrite, qu’il seroit entretenu comme son feu prédécesseur capitaine
mais tous jugemens sont hazardeux. Vous n’avés pas peu
escrire de ce quartier depuis mes précédentes est l’extraict
Quoy qu’il en soit, il importe grandement au service du
tant d’artillerie qu’il sembloit qu’ilz ayent
ont procédé par diffaultz contre le procureur de
de sorte que je feust bien empesché pour saulver ma vie et
plaira pour achever ma compagnye pour depuis
doncques de plus, Monseigneur, me faire tant
prandre pasiance. Jecrips à monsieur d’Evènes
mays enfens et prinsippallement dune filhe
que ladite reyne mère du roy estoit à table, elle mappella et me dit en mesmes termes que « estuilla
des adrés
que monsieur de La Garde na pas moins d touché de
les votres, Monsieur, me pourriont beaucoup ayder à les abatre et soustenir
plus oultre, dautant que le temps est dangereux
et les cinq neufves qui estoient à Barcellone sont allées
de Guerche, qui debvoient estre de la partie avec le
de Vienne et ses commis, il y a ung Jehan de Mussy, qui se dict
assamblent des forces et encores que mondit seigneur de Savoye attendoit
longue vie. De Gap, ce IIIIe de juillet 1572
humblement à votre bonne grâce
postes sont maintenant dressées pour ces ce quartier et pour ceste ville,
preferer sur tout aultre. Mès, soubdain que les marchandz
demain du chasteau du bois de Boullongne pour aller loger audit Paris.
une belle descouverte de voleurs, brigandz et
armer quarante mille hommes de pied et selles, brides,
Languedoc luy donnent, sur lesquelles il peut bien
très grand contantement pour la continuation
ceste court, la paix y est très desirée, principallement de leurs magestés. Daultres désirent le contrepied
de la Ligue Saincte, questoyt en nombre de troys
tant faict tarder ce voiage. Nous sommes très tous en en fort bon pourtement la grâce à Dieu. Je nalongeray
quomandemans. Je finerey septe par mes très
que je trouverroys beaucoup de tesmoingts de
en ceste ville, en esperant bien tost espouser Ma dame,
apprès mestre recommandé bien humblement à votre bonne
lieu et leurs aydes et aujourdhuy est le vingt uniesme
je vous ay méritoirement de longue main vouées.
suivant vostre bone volenté. Se presentant aultre
Je vous prie s’il parvient jusques à vous, de commander, s’il vous plaist, qu’il luy soit
don Juan, y est allé sans mieulx aultres gallère
Expilly
et de Rosset de venyr disner icy lundy où je vous attendrez.
où plusieurs ont esté par luy recherchés et encores moy
commissaires.
avec mes bien affectionnées recommandations à votre bonne grâce, priant le Créateur qu’il
du Sault, qu’est tout ce que ie vous puys escrire, fort
escus, si est-ce que monsieur le président n’estoit point à
en foy de quoy, nous sommes soubcynés
françoys et le seigneur Malatesta, lequel est fort aggréable
monsieur le commandeur de La Roche, que nous attendons en bonne
Faveau et samble y avoir je ne scay
bien tost à La Voutte, lequel a faict ung voyage
alloyt à Sainct-Germain et à la forestz de Lyons,
pense qu’à la fin il y pourvoira mieulx. Au demeurant, monsieur le
apportera plus d’utilité à la Chrestienté que n’a estimé le pape et ceulx de la Ligue car par ces nouvelles
commandementz, priant Dieu
bon congé, me suys retiré en ce lieu tant pour le repos d’espérer
ceste ville, encores que vous en ayez appoincté. Je seroy bien
deux jours en ceste ville où nous attendons monseigneur et madame
Je croy que vous scavez la venue de madame
Contat, attendu mesmement les lettres de represaille que le roy
Monseigneur, en santé, vous donner heureuse et longue vie. De Lyon, ce XIIIIe juilhet
et que tou le païs estoit en efroit et qu’il experoien
Dieu vous doner
qu’il vous plairra, pour asembler tant seullement
adviser de moy qu’il soit icy, autrement il fauldroit qu’il séjournast et vescust
continuent. Nous attendons demain nouvelles de Gênes
humble serviteur. Du cousté de Prouvence, il ne se parle
y puisse fère quelque agreable servise et mestimerois bien heureuse si ien avois
de Cabanes mescript quil na poinct de dolleur, mais quil ne peult boger
Saluces, le XVIme jour de juillet 1572 .S.
Votre entièrement prest à vous faire plaisir et service
ce treuve bon le présent pour je ne laporteroys cy voz le
serviteur
très humblement à votre bonne grâce, priant Dieu
autre chose à vous dire, je feray fin par mes affectionnées recommandations
une letre de monsieur d’Agnela, escript au sieur de Champier pour
me recommande bien humblement à votre bonne grâce,
à l’un d’eux trois frères, toutesfois en faveur d’un pupille, filz d’un de
Votre très humble et obeissant serviteur
1572
sans avoir esgard aux plainctes infinies
courdonniers qui ont eu quelque charge durant les troubles,
mon conseilh de Gresnoble dira. Votre faveur me pourra de beaucop
et que luy escrivoyt votre frère Evènes, de quoy je suis estée
à votre bonne grâce, priant Dieu
lettres de luy ny nouveles despuys l’arrivée de son frère
XVIIe juillet 1572
que ne l’avois poinct eue et despuis n’en ay poinct eu,
parachevés le VII d’aust. Il me semble
d’Evènes et de Laval. J’ay demeuré trois semeines à Apt et en
que à ceste occasion ses neveux estoyent partis en poste du Montelimar
sienne à laquelle, de vostre authorité, vous heussiez pourveu.
par prière que je faict à Dieu vous avoyr
sancté, vie longue très heureuse pour l’acomplissement de tous bons désirs. Escript en votre monastère
me retrouve en la plus grande peyne du monde de ce quà ma queue devoit
vous veuille donner
et la quatriesme demourra à Pinerol. Partant, vous y adviserez
bruict, les capitaines de la Religion font quelques levées, comme vous verrés par
de monsieur de Pressin, l’advertissant de la grande maladie
est son dessein. Lon craint bien que les troubles de Flandres
absent, il luy desbaucha sa femme, et non
anquores auqune résolusion du fait de
quil sera bien tost gueri. Je nay volleu permettre que ma fille, votre
qu’elle ne me durast longuemant, mestois délibéré à mon
y arrivera le XXIIIe. Monsieur partira demain pour aller audit Monceau. Je luy feray compaignie. Il ce parle
lieu à voz poursuittes et servir à voz commodités, comme il
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, très longue et
des adrés
cognoistre eslogniés de tout passaige de quatre lieues, si que
me fère ceste faveur me despartir souvent
après avoir présenté mes humbles recommandations à votre bonne
De Bressieu, ce XXI julliet 15672 [sic]
de Xm[ille] l[ivres] ; mais comme je vous ay discouru par madite lettre, je
que la fievre c’est determinée en fabce, dont ce
XXIIe jullet 1572.
encores que pour en fère paroistre quelque chose, il aye faict remorquer
ne fauldré vous en advertir incontinent.
de simienne Alle[mans]
de tant premier que de vous estre allé faire la reverence et dautant
estoit party lorsque les drappeaux, estans ors les logis pour s’acheminer,
guerison. D’Embrun, ce XXIIIe de julhet 1572
gendarmerie en garnison sur les frontières, qui est ung
Monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vie.
je porteroys aussi aigrement que de seigneur ne amy que jaye
grâce, qu’Il vous doint
vous an ecript et mana parlé pour vous
bon seignieur et mestre. Je vous suplie très humblement
du dix septiesme de ce moys, vous asseurant
en ma messon et ce matin je ley conduyt à la messe,
et païs de son roy, et que neantmoins, pour le
moyen vous fère en revenche quelque bien humble et
Vostre très humble femme et bien
je advertirey vostre seigneurie comment le roy au despart
la gendarmerye au vingtieme daoust prochain, ce qui me
medecine, il la rendu tant de velenye du corps par le
il ne nous a manqué de toutes sortes de confitures et gelée. Nous avons
pourveu quilz voulsissent aller assaillyr en Levant quelques
Votre plus humble à vous servir
envoyer ce jour les mulles car Crestin se treuve fort mal.
St André partit, comme vous escripvis par lui,
Gordes de lhonneur, lequel ordynayrement il vous plaist
Monsieur en très bonne santé longue et heureuse vye, A Sainct Gervays, en vostre maison,
Monsieur en très bonne santé, longue et très heureuse vie,
priant Dieu
vostre exellance expressement pour en sortir, que sera landroit
Monseigneur très heureureuse et longue vie. De Grenoble,
et dessains viendront en fumiée, vous y estant adverti ; qui ma causé vous
vie, de Bressieu, ce XX8 julliet 15672 [sic]
recommandatyons, pryant Dyeu
beissant serviteur
praticques de les fère subfornir sur nous
Monsieur, en santé très bonne et longue vye. De
procureur de Meilan que nous luy devions à cause du
noblesse par Bourgel, de quoy je vous ay encor escrit despuis.
mont dit plusieurs foys. Jay veu la lettre que vous escrivés à monsieur de Chastelart et à
Vostre bon et affectioné cousin
mais sa esté comme son serviteur et non comme
atandons vostre comandement pour scavoir où trouverés
Rosset, consul
Vostre bien bon et affectionné
estoit venu à la traverse. Il y aura tousiours
tions de mon office, je ne eis pas envoyer de poursuyvre ;
vostre très humble et très obeisant
Gordes, avec laquelle je men resouldray. Surce, me recommandant humblement
an peine pour man faire tenir. Mon fait de Dieppe nest
quand ilz viendront icy. Voz aultres chevaulx se portent fort bien,
Vostre très humble
ce penultiesme jour de juillet 1572
main yl vous yra voir ; jay en une grande recommandation le père et les en-
à Lyon auquel jay comandé passer vers vous. Je vous
est mallade à Lyon. Dieu soyt loué de ce quil
doit passer encores douze gallaires d’Espaigne et quil en va vingt
Monsieur, en parfaicte santé, très longue et très heureuse vie.
monsieur de Evenes et monsieur de St André mont
passé et confirmé de Lyon pour chose certaine par lettres du XXXe ; qui est tout
quil ne sera jour de ma vie que je ne demeure infiniment obligé
sont petitz et peu violentz. Les medecins estiment quil
peyne, comme aussi de mon neveu de Laval qui a eu la fièvre
de les faire passer oultre, et à luy de les y recevoir, de peur
votre commandement, auquel ne fauldray jamais d’obeyr. Je ne scay
d’hommes dicelle, attandu que avant la closture des
monstre quil cuyde nous ayons faicte ou soyons prestz à
avoir esté adverty comme la necessité de bledz augmente
J’en avoys jà escript à mondit seigneur l’admirail,
obligé et redevable et vouz en remercier aultant humblement
en faict une terrible justice, que sera la
come que ce soit, Monsieur, vous ne me
grace, je supplieray le Createur
les autres et ay escript audit sieur president quil
de Thoumllon et faict fort mauvayse mine de vous
les grandes sueurs quil la fait durant sa maladye ;
Votre bien affectionné à vous faire service
comandare à detti de Loriolo che non manchino
dès le premier jour quil prins mal et tous les jours je luy
faire ma monstre et à ceulx qui sont icy aveq moy.
attandons de savoir mieux la particularité de son
est davoir part de vous commandemans, aus-
que je suis arrivé cest que monsieur des Adrestz,
que ma damoiselle d’Ourche faict bonne chère et que les nopces de ma
de tel ceur et voul
conseil depuis ausdits deputez, exepté à monsieur de Saint-
le sieur Dacier qui est colonnel de l’infanterie de ceulx
nouvelles, car il ne veult penser à aultre chose que à sa santé ; son apostème
passé, par lesquelles il me prie entre aultre choses de moienner
Monsieur en parfaite santé, heureuse et longue
quil feut esté malade, comme il ha esté, par la
jours où madamoizele de St prie nous atant en bonne devotion ; et
De Simienne Alleman
les deniers en temps et lieu. Ce matin, nous avons
et plus nest, comm’aussi a esté ladvis de monsieur du Chastellard du [barré : ladvis] conseil
monsieur de Thurene et son balliage du Constatin,
siennes et monsieur d’Ourches qui sen retourne pardella, vous rendra
avoyt esté faict sans vostre ordonance et commandement, je vous asseure, Monsieur,
Monsieur en prosperité, très heuureuse et très bonne
qui vient ; et ses troys moys ilz auront bon moien d’apprendre à escrire
ceux de ceste ville, dont advient cherté, laquelle pour raitempirer,
quiliécript pour les anvoier et me la bailla lors que nous
voila privé de lesperanse que iavois de bien
lon panssoit après la route de monsieur de Janlys, quelle fust revoquée
se portera bien et ne puis penser
Vous aurez sceu aussi, monsieur, la mort dung de noz
davantage, se luy sera santé. Son apostème flue tousiours ; elle nest
Monseigneur, je prie Dieu vous donner en sancté, très longue et
longue vye. De Grenoble, ce Xe aoust 1572
seul movement, luy a esté la plus favorable quil
à continyer la servitude que jay dédyé à votre service,
premier consul, ma dict avoyr entendu de vous du
avoir receu une infinité de faveurs, et mesme de monsieur et
en advertire ; et quant au procès de monsieur de
mais il lestoyt allé aux champs à une sienne
Monsieur, en santé bonne longue et contente vie. De Saluces,
comme lon envoyra information, je vous supplierey
[barré : que] vous estes là, car, oultre mon home de chambre qui
condemné en audience du bled que le viballif du
que je fairoys tout se quil me seroit possible
faire leurs inventions malicieuses. Je desire[rey], monsieur,
du tout, pour après en faire sellon votre bon voulloir et commandement.
le passsaige du grand chemin ; et quand ad ce que le roy vous mande
là où d’autres, quelques negligens, licentieux et dissolus qu’ils soyent,
ou aultre part, je vous obairay et faire service
estoit en bonne sancté vers ces cartiers de là, ors mis
vie. De vostre mayson à Grenoble, ce XIIIIe aoust 1572
Incontinant que je entandrey que y il sera
Monseigneur, je supplie le Createur vous donner en parfaicte
lequel aussi bien ne se pourroit faire yci et faudroit que vous
jay du roy de faire retirer lartillerie et municions qui sont sortiz
Saluces, le XVme jour daoust 1572
faict sortir de ses montaignes ses peuples de la Morée,
que ce sera. Jay aujourdhuy veu monsieur d’Aiguebelle
Julles Centurion qui doit quasi tous les quatre moys passez plus
Je pance monseigneur que monsieur de Veynes vous a peu faire
du sieur Julles Centuryon pour les retirer, faisans la monstre
mauvaise tranchée ier au soir qui dura une heure, et depuis ne
superieure de la lebvre dembas et finissant au
Monsieur, en très bonne santé, très heureuse vye et
Et la. Jespère que nous aurons de vous nouvelles. Jen
au jeudi que nous viendrons diner en ceste ville et le
au jeudi que nous viendrons diner en ceste ville et le
estant prest à juger, il men advertireoient, ce que monsieur
vous plaira en ordonner et establyr.
ainsi, vous pouvés mander messieurs les commissaires contreroulleurs
de noz creanciers ; et nous faisant sur ce
le prince daulphin et de monsieur de Bellegarde, laquelle
icy. Aujourdhuy mon filz et sa femme doibvent
tel estat quil ne meritois reparation ains refection entière,
grand cours de grandes et griesves maladies. Si est ce que de tous
presantant ses très humbles recommandations
en icelluy pour lamitié et grande affection que ie leur porte. Le demeurant
Monsieur en très bonne santé heureuse et longue vie. De St
sera pour la provision de ladite ausmonne generale, que l’on a accoustumé
verrés comme il a desia envoié à la court par le gentilhomme
despance silz y estoint employés à quelque bonne et juste occasion ; et parce que
de celles de messieurs d’Evènes et de Laval pour savoyr
seu choysir, comme il me le dit, estant yssy. Je ne falhirey sy je
que je vous allasse treuver pour se fect, qui ast esté occasion que
ce XXe jour daoust 1572
absolue. Nous vous supplions aussy Monseigneur, quil vous
de ma compagnye lannée passée, car vous lavez assés
en havés mandé de plus fresches. Jay sperence en Dieu quil
lesquelz soubdain ont faict mortz. Le sieur de Lisle-Dieu, abbé
dit, il m’a baillé une lettre pour recevoir trois cens livres
qu’avés receu dudit viseneschal, suivant ce que m’avés escript.
prie le createur vous donner
Monseigneur, très heureuse et saincte vye. De Moyrans, ce
que pour l’obligation que jay de vous faire service, [barré : me] je me
Dieu
De Molehuc, ce XXIIIe daoust 1572
à cause d’une vollerie nocturne et furt quil
surce que de savoir ce que men escripra mondit sieur de
lecture de la lettre de monsieur du Chastellard et de celle de monsieur
que vous ne vous estes plus doulcement accommodé avec le personnaige
quelcun audit lieu pour fère arrester les deniers entre les
incorus despuys le compte ; et en fin me firent
vie. D’Ambrun, ce XXIIIIe d’aoust 1572
De Romans, ce XXVe auost [sic] 1572
Vostre plus affectioné à vous
bon. Et sil vous playt vous sovenir de la promesse que
de malladie. En venant, je vis madamoiselle d’Ourche à Sainct
que jespère vous aler tenir compagnie si le bon pais
qui seroit arrivé de la court portant nouvelles à monseigneur
je mettray fin à la presante par mes très humbles et
ville, ay faict prandre garde à se qu’il ne se fasse chosse quy altère le repos des
en faire ce mot, lequel je m’en vay finir pour saluer voz bonnes graces par
nous a semblé qu’il doibt mander à Loriol homme fondé de
de quelques remuements et notamment de la blessure de monsieur l’admiral.
se trover pour ouyr lecture desdites letres, que j’ay estimé
et conservacion du repoz public, que en pourrés
corrier. J’ay receu aultre votre lettre par le corrier venant
voullut prendre les deniers au pris des escuz que vous mavez
toutte la nuyt. Le chevoucheus à qui vous balliates les
peys. Il vous plarra, monsegneur, me commender
provisions à faire pour entrer dens le collège que je ne
de sorte que je voy que monsieur de Modieu qui departit
le bruit comme cestoit en ceste court que Valance estoit
tousiours prest men revencher par tous les moyens et
quittance audit banquier de quatre cents livres parce que
en sa compaignie, mais aussi, i ara ti grand troupe et
Votre très humble et très obéissant filz B de Simienne
bonne santé, dieu mercy.
fère ; ie ne feray rien au defaut de sella que par le
chose. Et nayant aucune chose digne de vous escrire dautant
dis que entre autre, il nestoit pas poussible à vous
debvoir que je vous ay de si long temps ; saluant en cest endroyt
nel medesimo loco d’amicitia et d’affinita con ch[e] ella è legata con la Casa
vous asseure que largent sen va bien vittement pour
avec monsieur de Bonevau, Dieu aidant. Prouvanse étoit
et à vous, et sur ce finer nous vyes ; et cregnans que, [barré : toutes] comme
moy toutes les considerations quescripvés lonstant
Je laissey à l’armée du Turc monsieur le chevallier
esté pendu, et ses compagnons, et que le duc d’Albe a levé
ceulz, sans ayde. Ilz commancent à s’en ennuyer, pour ce que ceus de la nouvelle religion n’ont jamays rien fourny
comme plusieurs des principaulx d’eulx qui me vindrent aussi veoir à Suze
très heureuse et vie longue. De Pertuis, ce XXVIIe
dirent aulx edictz ; et quant à la troupe, je
magesté, laquelle jay charge vous faire entendre
des mastines parisienes, cest ung grant heur pour luy
point de malin ny de mespris de votre auctorité, que vous me leussiés
me fera la grace de me veoyr venger de la mort de feu monsieur de Balazu mon beau-frère, lequel
de luy an ayder que luy mesmes sent nest saysy ;
jours à Barbentane pour changer dair en attendant bien fort son
je vous assure monsieur quilz nont encores
voz ordonnances IIIm VIIc l[ivres] t[ournois] aux compaignies des Corses et Julles Centurion.
vôtres quil est impossible que je pouysse jamais non pas il
vostre à jamais plus fidelle et
vie. D’Ais auprès de Dye, ce [blanc] septembre
an, il ayt vescu que selon les constitutions et observations de
avoyt lessé une despesche pour vous, lequel
Monsieur Gentil a passé par ycy, qui sy est en allé commis de
la ville, se doubtans y estre empecher suyvant l’ordonnance
prés ne le pourroit si facilement rencontrer par les chemins
de Grane au prejudice du service de sadite maiesté et pource
voulloir lascher prinse faignant aultres causes,
grace, je prie le Createur qu’il vous doint,
de vous donner
envoye. Aussi ne veus-je fallyr vous adviser comme monsieur Du Pegue m’a escrit
de sa majesté qui sont en mesme substance que celles de mondit
les huguenaulx ont voullu faire une alarme
Createur
plus grand part ont porté les armes ; la derniere, d’aultant que
Monsieur, je prie dieu quy vous donne an santé
rien que bien. Et quand a ceulx de la relligion ilz
companyes de gendarmes qui sount en
Vostre à jamais plus fidelle et plus
et ny espargner aulcun de mes moiens daussi bon
hey volu faire faulte vous advertir comme le tout
que ne nous reffuserez, tant en consideration des privilèges que nosdits
du vibalif de Gap, qui tient tousjours les choses en doubte comme
Come fratello.
Concernant le capitaine Columbin, je treuve bon, monsieur, que
d’iceulx je n’en ay eslargy ny faict eslargir ung
d’Uzès m’en dict luy presentant la votre. Quant au contentement que
Mais, Dieu tout bon et tout puissant y pourvoira sellon son
pris lavis des cirurgiens comme dit est. Monsieur d’Evè
vous prye, incontinant la presente receue, vous rendre en ladite ville
auiourdhuy ceulx qui ont achepté le vingtain. Il ny a ung d’Apt et
est à creyndre qu’yl ne c’y fase quelque desordre
mon frère ; et parse, monsegneur, que je suis
l’armée de la Ligue, elle ha esté à tire de canon près de celle du
Monsegnieur le legat Ursin me chargea d’une sienne lettre avec
l’on ne verra ledit extraict qu’aynsi que je l’ay retranché et
me comandrés, je y satisferey. Ce pandent, je vous direy
et despuys est venu ung des gens de mon
que vous y aille trouver ou que ie tire droit an Provan
en a faict faire visitation et estimation laquelle
ilz desireriont fort d'avoyr ledit Saint-André, et se nous
lettre dung soldard que je tiens au Char pour y tenir ma
Monseigneur, vous conserver en la sienne. De Barraulx, ce VIme
Votre bien humble et affectionné à
escrit de Thurin, et que deux ou trois jours passés
Monsieur quil vous tienne en santé avecq longue et
et serèt bon si vous pleisèt advertiriés monseigneur de Gordes et ly pourriés
Votre tres humble et tres obeissant filz
par mes bien affectionnées recommandations à votre bonne grace et prières
brief de temps ilz payeroyent la somme et aussi lesdits despens,
Monseigneur quil vous doinct en sancté heureuse et
promptement ce despeche en consideration de continuer quand
bonne grace, en supliant au Createur vous donner
Sustance de la lettre escrite à
quelque chose, je ne fauldray à vous en donneray advis.
au Poussin pour il quomander. Je pense que il serat
sont instement necessaires et desquelz ilz ne se peuvent
et ung nommé Fontani et Balthezar Guerre, l’armurier, et
Monsieur vous donner en tres perfecte santé heureuse et longue vie. De
à ce faire. Car de vingt homes qu’ilz peuvent estre pour chacune garde, on n’y en scauroyt
dimenche prochein pour Suze. La maladie de monsieur
declaré qu’ilz [barré : avo] estoient suyvis par aultres, nous avons enjoynt
declaré qu’ilz [barré : avo] estoient suyvis par aultres, nous avons enjoynt
Vostre à jamais plus fidelle et plus
trouver ledict sieur mareschal. Monsieur de Mondragon na jamais
de quoy je vous advertirey pour que ainsi vous prie que ainsi vous plaict ;
de son maistre, mais que ce n’estoyt que pour les adviser toutz
retardera la venue de messieurs de La Coste, de
ce que s’en pouvoyt ensuivre, tenant le chemin contre Dieu
à aultre se est-ce que je pence que madame d’Horches
bonnes nouvelles et de ladvertissement quil vous
vou playt et desirerès bien que le ne fut avec cette oquation.
monsieur et madamoyselle d’Hourches. Je ne say de quoy
les dictes letres et tout le faict à monsieur de La
de Donzère et Montelymard, icelles rendre dimanche dixneufviesme
commis pour lextraordianire, present porteur, ma faict veoir estat
et men revanger là où il vous plaira memployer, qui sera
ou si elle faict son nid, mais l’on ne s’en est guières echaufé
Leglise
endroit, je prye Dieu que vous doint sa grace, accompagnée de
Monsieur, en perfecte santé heureuse & longue vye. De Montelimar XIIIe octobre
où je salueray voz bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant notre
Ma seur, dame Loise, l’est veneu voir
très humblemant à votre bonne grace et à celle de madame
quelque deshordre advenu sus troys ou quattre de ladite
aseuré et atendray de resevoeyer vous quomandemens.
vous, Monseigneur, lesquelles vous envoyons par messagier exprès,
à sa faveur que jestime aultant pour estre procedée de son gré comme
pour les vous faire tenir. Monsieur et madamoiselle de Marcieu
commander ce quil vous plarra en ordonner, à quoy ne faliront d’hobeyr
Dieu merci et ha mon nepveu de Laval gardé le
Savignieu
Nous avons delivré à messieurs des comptes
De La Brethonnière, ce seziesme doctobre 1572
enpoisonné. Au demeurant, Monsieur, je partirai ce matin,
en bransle de desrober ung voyage, pour
plarra memployer, vous me trouverez tousjours
lever partie des souldatz quil me commendrons avoir et
les livres de rayson et escriptures de ladite ferme du nombre des
Monsieur en parfaicte senté contente et longue vie.
recommandatioons à vous bonnes graces et à celles de madame de Gordes, priant Dieu
Filz
priant luy beser les mains de ma part
despeche que vous ly ferés, dans lequel il
homes et ungne fame qu’ilz advoyent oppinion que s’estoyt
nestant de leur cognoissance ; et daultant que par monsieur de St Auban serés
treuvé saysi de plusieurs memoyres pour broulier delà les montz. Je
peyne, jusques à ce que jespère au soir veoir ce quil
Monsieur en parfaicte santé très heureuse et longue
Monsieur vous avoir et tenir en très bonne sancté
cause pour quoy monsieur le president Bellievre est venu en ce
le pois et la peyne quil prent, merite bien que
Et quand on leur parle qu’on y fera des fortz,
de Joyeuze a receu novelles de la Cour du XIIIe, comme l’on renforce
et si haustère qu’il est comme chacun scayt, que me donne grand peine pour ce que
les compagnies corses droict à Montfrin pour commencer
Monseigneur, en parfaicte santé longue et heureuse vye. D’Avallon,
ville, le quel me dit que avan souer feit
ung peu mal. Ie vous suplie de prandre asceu-
à votre bonne grace,
je ne scay oug. Je vous supplie, sy scavés
Cental
le tout est prest à marcher. Nous n’avons passé à Lyon
d’octobre
veux, c’est pour ssaller les poursseaux qu’il faut
pour fère meilheure delligense et aussy pour estre prouvu de
seigneur de Montbrun n’avoit faict nul semblant
Alphonse vous nomma. Monseigneur, en ceste charge et aultres qu’il vous
Monsieur, en bone santé, longue et eureuse vie. De Bayard
au nombre des gens de guerre quant vous y estes employé, mays je
l’admiraulté à monsieur le marquis de Vyllars,
prétexte d’estre rentier, s’est venu retirer aulx Torrestes, lieu fort
plaict le savoir, par ceulx que poursuivent et font pour moy, lesquelz le
de La Roche, mon frère, pour son séjur en ce lieu,
aucune participation aux conseilz publicz ou secretz de la cause
pacquet que je lui adresse et vouloir voir celle que je lui
servir, me fessant cest honneur le me recommander, le ferai de si
que tout le monde se prépare pour ceste prince ailler voyr
vous en faire ung petit mot pour tousiours
dressées. Vous aurés moien de donner advis deça
presque au bout de mes finances de façon qu’après cella je ne scau-
plaira me le commander. Oultre cella, nous sommes au VIe mois de
prévost des marchantz et eschevins de ceste ville, qui
de Laval arrivèrent hyer après ma lettre que ie vous
Toutesfoys, il ne costera rien d’essayer, et d’autant plus le devons-nous faire
mandé devers lui par monsieur de Nevers, tant y a
et que mesmes nous qui sommes sur les
despêche de monsieur d’Evènes et de mon nepveu de
sceu. Je vous direy là dessus que la première cogneisance que j’en heus
qui m’a fait par toutes mes précédentes vous supplier de
Toutesfois, atandu qu’il est homme de trente ans, la suspicion et
qui n’est sans grand despance, comme plus amplemant ilz vous
avoyr supplié me commander votre vouloyr pour
à vous dire, lesqueles yl vous plarra croyre
Marguerite de Simienne
très hobeyssans ; qui est l’androit que, en salluant très humblement
XXVIIIe Ixbre 1572
il n’y ad aucun dangié, quar les marchandizes
louenge à Dieu et nom aul hommes, encores que
les dernyères qu’il vous pleust me mander avecques les doubles
qui seroit bien tard après un inconvénient. Et vous diroyent
santé, sa saincte et digne grâce. De Beaucaire, ce XXVIIIe de
à cause des guerres et trobles que nous avons en cez quartiers,
Monsieur, j’ay despêché mon laquays à monsieur de Causseins pour luy prier ce ressouvenyr de moy et de l’amytié
qu’ilz doybvent bien penser à une si lourde et poltrone recheutte. Quant à moy,
aussi monsieur et madame de La Roche, ainsi que i’ay entendu
le désir que j’ay ne desfaillir d’ung seul poinct à voz
vous faire aggréable service, ce que vous plaira croire, de
du Vigen à La Rochelle pour négotier avec les Rochellois, ilz l’ont blessé à la mort
Afectionné à vous fère service
grand essuict que y a esté et est encores, et si Dieu ne
supplier très humblement d’en escrire aux fins d’estre
estre assez à les mouvoir à vous accorder les moyens
neuf sous pour guarde, vous le ferés ou bien le me commendent, je i
trouver pour ceste fois aux estaz ; et cependant,
commandoyt de nous balhier damonition pour vous et
par de sincens frans. Il en font dyficeurté, bien
près prié Noutre Senieur
aux deux portes de ladite ville, principallement la
fasson que le tout, Dieu aydant,
monsieur, qu’il vous deubt en heureuze prospérité, très heureuze
le cimitière desdits de la nouvelle opinion et à ayder à faire recouvrir le chasteau
mande autre chose que cela. Ayant oppinion, pour la crainte
que je feray tel depportement et avantaige à la damoiselle qu’elle aura tousjours
sueurs et le bon ventre que i’ay me font espérer
tient, car aiant nouvelles à quy de vous dictz filz vouldrés qu’il soit paié ladite somme,
aye baysé les mayns, estant très marry que je n’ay
Aussi, monseigneur, il sera votre plaisir de nous
votre providence a esté pourveu, qu’il vous pleut
essayeroit de m’esbranler et pratiquer, mais plus tost les conceilheray tousiours de
Cental
Monsieur, je prie Dieu vous donner en santé très longue et très heureuse vie.
par la poste dans peu de jours, de façon que vous
1572.
mes soldatz, on m’avoyt dict de m’en bailher ung roolle, sur lequel je
vous y fère resouvenir par mesme moyen que je vous
recommandations et prierey Dieu
vous estez mieulx rézolu de l’intention dudict Montbrun que vous n’estez ou faict ou failly, de me le faire entendre, pour sur cela me résouldre de ce que j’auray à faire.
Monsieur de Gordes, en parfaicte santé, bonne et longue vye.
doibt arriver dans quatre ou cinq jours en ceste court revenant
chasteau, mais ilz n’ont jamais rien voullu faire et
trouver monsieur le mareschal de Dampville. Au soyr,
ou quinze ans en sa qu’il y a que ceste pouvre créature
Votre bien humble servite
une despaivhe à ma fille, madame vicaire de Ste-Claire d’Avignon pour la
très heureuse vie. De Suze ce VIIIe décembre 1572.
Monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue
arés lettres de messieurs de St Sernin et Cabanes.
en façon du monde recouvrer des pyonnyers de deça en si bon nombre qu’ilz me seroint necessaires,
mille avant qu’on s’en apperceut. Les armées d’ung
je doibs en cela plus tost estre congédiée que tous ceulx
Votre très humble et très hobéissante fille à jamays
escus que madame de Senerpont luy devoyt ballyé
Joseph Arnolfin
catholiques. Touttesfois nous verrons qu’il en sera, et adsisteray,
troys gours pour quel que chouze que me
Dieu merci, il s’en porte mieux. Nous sommes toutz en bonne santé,
car c’est ung point résolu (avec l’aide
et entre les principaux à monsieur de
les vostres et madame de Gordes et
fayre cest honneur de croyre que je les ay tous troys en singulière recomendation car
monsieur d’Apt qui est à Gargas, et vous contenterés que je vous
monsieur, qu’il vous doint en santé longue et contante vie. D’Apt,
monseigneur, prieray Dieu vous donner en toute prospérité bonne
sount receus, j’entens en la jouisance de leur
qu’il me sera possible. Je ne faudray me conduire à l’endroit
Madame d’Uzès a passé par icy, laquelle est si bien réduicte à
et renversées qu’il en tumbat quelques cartiers, muralle
de forces qu’il me sera possible, selon le temps et le loysir
que ne vous en feray plus longue lettre, fors pour prier
et bonté et illumyne ceulx que y doibvent mectre de l’hesbat et conduicte,
Créateur vous donner
Monseigneur en très heureuse santé très longue et heureuse vie.
J’ay pourveu le mieux qu’il m’a esté possible
commission et comme acoustumer à troubler le reppos de
environ midy où il n’a susiourné plus de demy heure. J’ay faict tenyr votre paquet à monsieur le mareschal de Damville,
addressois. Au soir, j’ay trové le sieur de Boniveau
près et se acheminent toutes les compagnies à pied
actandu que de jour à aultre on attend le retrait de
et contante vie. D’Apt, ce XVIIIe décembre 1572.
faut que l’on tient que ceulx de La Rochelle ne veullent
Monsieur le général Grolier, présent pourteur, qui scaist la
l’accompaigner de la présante tant pour vous tesmongner ce que
quittance desdits cent francz ou bien la letre sy
l’hiver passé la galle de Balthesard pour
coger de mondit seigneur de Carssès, qu’il avoyt nouvelles et
noz affectionnées recommandations à sa bonne grâce comme fais-je
monseigneur en parfaicte sancté longue heureuse vie. De Gargas, ce XIXe décembre
Monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. Au Monteilhimart, ce XVIIIIIe décembre.
yssy. Je me porte bien et désire de vous scavoir ainsi. Je vous présente mes
sache autre remède que de pasiance. Je prie à Dieu
grâce, je suppliray le Créateur vous conserver en la sienne
Monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre maison
bons hostaiges de ceulx de ladite ville et que on
escrit monseigneur de Morvilliers. Mondit seigneur le mareschal
villes d’icelluy ; a quoy je ne scay si ledit Montbrun consent, mais ledit advis m’a
il vous a aussi mandé les advertissements et lettres qui luy en ont esté mandées.
nous prouvoir d’une charrete et de ses apertenansses que
Il m’envoyèrent hier bien tard le pacquet, lequel j’ay prins la
monostre. Sur ce, je prierè Dieu
m’employer. Je n’ay pas heu si peu de crédit à l’endroit de monsieur de Furmeyer
feis, sur leur mesme requete, très expresse deffense sur griefves peines ; et néantmoins,
vous advertissois de ce que monsieur d’Évènes mon oncle
de semblables affayres, et vous vous pourrés addresser en ceste ville,
Si ne les recepvés à ceste comodité ; se sera par la
Je ne fauldray à la première comodité. Quant à monsieur de
reconvalué moyennant l’aide de Dieu, dont je vous advertiray et
raisonnable d’asseurer premier noz villes et noz maisons qu’aller
ce XXVe décembre 1572
pour Nevers et sa maiesté pour Angiers, pour estre plus près
de mes très humbles recomandations, priant Dieu
avoir présenté mes très humble recoman
que ceux que la conseillent, si est-ce que je ne souhaitte riens moins son bien que
le Créateur vous donner
vie. D’Exilles, ce XXIXe décembre 1572.
71 vous est deue et Le Febvre la sienne pour quatre
offre que je vous fais de très bon cueur, et me tiendrez en votre bonne grâce,
io non intendo troppo bene questi misterii, ma mi
ugne des choses qui plus m’a faict
gratiffier, je ne vous feray la presente plus longue, sinon prier
pour mon regard que Dieu mercy ils n’ont fait. Vous verrés, s’il
ny des comprins et subiectz à la allienation de
entendre la course de leurs dyferans. Monsieur
monsieur le comte de Retz devers lequel ilz estoint venus à la
de Bretagne de son peys, nous a ballyé ung courtaut assés
je que se sera à toutte extremité et à mon grand regret. J’espère
Monsegneur sera deslogé et quoy qu’il en soit, arriver
que n’avés parent en ce monde qui de melheur
et exequuter si nest, monseigneur, quil vous plaise nous
digne à vous faire entendre de novelles et de peur de vous
en ce gouvernement de nature [barré : begin] benigne. De quoy, monseigneur,
H de Montmorancy
mès que se seroit à la premyère commoditté ; et
ne parle poinct de celuy que le roy a faict à vous et à monsieur
en armes et gecta tous les huguenaulx du lieu dehors.
en grand danger de nen faire de long [barré : peu] temps pour le decez
aux catholicques dudit Loriot de prandre les armes le soir
court suivant la conclusion des estatz et y aller pourter la parcelle après lexpedition
Et sy vous plaisoyt faire tant pour ledit sieur du
mectre sur la parcelle de la presente année, pour avoyr laissé courir quelque
bonne grace du roy au service duquel je desire employer ma vie
les mains an priand Nostre Seigneur qui vous doinct,
Notre Seigneur vous donner,
monseigneur, en très heureuse santé, très longue et très heureuse
contre Mes[sire] Innocent Gentillet naguères advocat de ce
Vostre très humble et
leveché d’Apt que de prendre la nomination du roy par son incapacité.
Au demeurant lon faict bruict que le sieur de Montbrun est entré en
de sacheminer et transporter sur les lieux requis et necessaire pour y faire
bon cœur,
il ny a pas au jourd’huy six maisons quilz ne
soixante corcelletz et le demourant toutz harquebousiers mourrionnez
qui passa yert par icy venant d’Avignon, qui dit que vendredy dernier vint nouvelles à
nous soyons à deux princes ennemys. Enquoy se commectent une infinité
je penssoys nest pas à Die + [+ de quoy je suis extremement marri] je vous prie nen partir que ne ayés
recomendations à votre bonne grace, prient Dieu,
soudein je depechis vin sordas et envouys
heu quatre vingtz ou cent arquebusiers, jeusse assayé la nuict
la foy sur ce quil y pretend, ce quil a desià offert, et parce moyen, je cuyde
relligion recognoissons clairemant, monsieur, combien nous a apporté
Notre Seigneur vous donner,
entendu de votre bon partement de tous deulx, de quoy le loue Dieu et len remercie
quil vous a pleu me fayre de mestre la main à la plume pur men fayre part. Je mestrey peyne
je vous supplie de considerer quil ma falu tout habiller ce que jay fait
à lautre et que je masseure que ce nest point la voulunté
sinon quon [barré : passa] panse que ceste [barré : pourte] pource que [monsieur]
comme saurés assés à votre desirée venue icy, où les plainctes pour rayson de
se XIIII Janvier 1573.
me commander, vous merciant très humblement de ce quil
in fourmer, se que il ad feyt. Le cappitaine Coullon
mavés mandé pour monsieur de La Baulme. Pardesa,
ne pacer septe ville que je nen sois a
en ay bien volu advertir ce que je feray touiours de
acroytre de plus an plus lobliguasion. Vous beisant le[s] mains
se retirarent à Beauchastel où lon dict qu’il y a
affectionées recommandations, priant le Createur,
Bordeaulx, de Dieu le Fit et Condorcés et le passage de tout ce pays qui
Hourche
affectionné serviteur
aultres fins, je salueray vous bonnes graces de mes très humbles
y employé un peu de votre credit. Le principal poinct seroit, come aultres
monsieur, en parfaicte prosperité très heureuse
seray pardevant vous. Jay entendu quilz se sont acheminés
Sainct Romain
Monseigneur, avecques parfaicte santé, très longue
Chambery, ce XVIIe de janvier 1573.
envoyer toutes procedures aux fins aussi dobvier
Nic. de Langes
que je ne scay que je doys devenir, ne comant
à vous hobeyr dausi bon ceur comme je desire vous
d’une vente qu’il dict avoir verbale de certains biens
guières prevaloyr car, oultre le nombre desdits absentz
trouver la part où serés ou quil vous plerra me commander,
Il y a si longtemps que je n’ay eu de voz nouvelles qu’il m’est advis que vous m’avez du
madame la contesse de Grignan, leur auront esté envoyées. Par celle
mortespayes, comme vous verrez par la lettre de sadite
vye atenu et obligé de vous faire très humble service en tous
petitz et je reputeray le tout faict à
chascung chastellain ou consulz desditz lieulx de ceulx qui sont absentz de leur maison
demourant, estant sur mon partament pour me trouver au siège de
de quoy monsieur ladmyral de Villardz est
ce que je vous supplie, monsieur très humblement de faire
dites de monsieur d’A[p]t, ylla demouré à Sat [= Apt] tout l’Avant
ja faict. Ce que et a fauilte de ce moien aiant
que vous me mandez vous envoyer lestat semblable pour la levée des
bone grace, je prie Dieu qu’il vous done,
la mareschaucée à monsieur le conte de Retz avec le
le present païs en dangier de laisser puis ce pais en grand
entre sy et la fin de se moys il[s] ne se veulent
fère tenyr les estas. La damoeyselle que fust
Monseigneur, je vous remercie très humblement ce quil vous a
demonstrations que luy avez faictes de votre affection et bonne volunté
Nous vous envoions le double
Vie. De Vallance, ce XXIIIIe jour de janvier
canons, de celle aussy de mondit sieur le mareschal de Dampville envoyées à monsieur
graces que je salue de mes plus humbles recommandations,
vous serey tout le temps de ma vye serviteur très humble
jouyr en toutes les villes du Daulphiné, ceulx qui
longue vie. Du Montélimar,
armée qui poursuyvoyt la victoire que avoit naguères obtenu contre le Tartare, que ledict fils remonstroit
me faire recouvrer ce lieu de Vifz, sil se peult allienner
Votre très humble et très hobeissant
maiour, prisonnier entre leurs mains, monsieur de Rioulx, gouverneur de Nerbonne, blessé
telle qualité à la mayn du roy, ce ne seroit pas grand prejudice
edict ce que navois peu faire que la quinzène
B : Ollier
je leur feroys, ilz se retireroient tous en leur maison et
monsegneur de Veynes [= d’Evenes]. Ledict de Vaulx dict
ny empechement, ne luy avons sadicte requeste peu refuser ; surce
Frybourg me dire comme par la bonté du roy il
quil ne vous soit rien retranché de ce dont vous avez faict estat. Jentendz pareillement
de venir iusques icy. Mais il ne seroit pas raisonnable
ces occasions faire surceoir lexecution de ladite commission pour le regard de
passé en aucune vile si nest par Tours où ne [barré : f] soumes
à fermes de plus qui pance faire debvoir à conserver
sacheminer en ce lieu, et mobligerés de plus en plus à vous fère très humble
des pouldres et des boulletz, ainsi que le roy le vous a mandé
ce jourdhuy celles de la royne et de monsegneur le
a déjà commencé un fort (outre les deus qui sont sur le bord de la mer)
la vile par forts de bien près et pance quau premier jour lons
de vous faire service et que suis asseuré
monter à cheval pour accompagner Monseigneur et ai rompu
pour vous presenter une requeste et vous suplie avoir esguard
monsieur quelle se resiouyt infiniment de ladsurense que ly
de Bonnevaux an pansa estre cause, ce neust pas esté
et fère la reverance à monseigneur le mareschal de
seroyt ung grand bien pour le peys de votre
les matières disent que ce ne sont que groz batteaux
partement pourrez prouvoir d’en faire lever telles autres quelles vous seront necessaires
menvoyer lesdites deux compagnies, ensemble les deux cens pionniers
vous donner,
asseuré que sy Ambrun ne font milheur garde que
de Mures se trouvoit encor mineur et neantmoins quil eust besoing
asiste. Je crois quil viendront auiourduy ou demain.
et vous supplient sy advées des nouvelles de monsieur
de monsieur de La Roche notre frère. Priant Dieu,
à monseur de Caderosse. Il ma mandé que ne luy doibt rien jusques
et autres de La Rochelle ; et que au premier jour ils
bonne en mon endroict comme vous estez au mien.
Cristol, quil le me bailla. Parquoy vous prye escripre
Votre très humble et très obeissante fille à jamays
Votre très humble et obeissant serviteur
silz estoint les maitres, ilz doneroint beaucoup de peine ; quest locasion
tost acheminer au Vallentineis dont jay très grand regret, tant pour vous
Ce XXVIII febvrier 1573.
que aultres, pour prevenir tous mauvays effectz
de Neufville
passer, estant assez affligé d’ailleurs. Toutesfois comme je vous ay donné entière
faicte à moy et en ce que vous playra
que les lettres quescripvés à monsieur de Chastellar le
quelle ariveray ysy lumdi hou mardy et in continen
de votre gouvernement. Je ferey aveques ce que jarey tout [ce] que
par effigie comme votre seigneurie verra par
fera le voiage de Angers ou Poictiers approchant de son camp,
entandre au vray quelle quantité y pourroit estre entrer,
et intelligences pour estre ledit Brassac aulcunement en
de ceus qui vouldroyent aucmanter le trouble du repous de ce pouvre royaulme. Je seroys
et ayder ceulx de ladite ville jusques à ce quil vous aye pleu
heureuze vie. De Romans, ce premier
on pourroit dans ladite mesonète sapper à couvert et secret
sil ne peut emporter Sommière où monsieur de Mandelot me contoit
leurs cappitaines mortz et prisoniers, desquels lun est d’Estoille
lons recevreroyt pour certayn. Je vous direy que ceulx
de ma patrie et plus pour le votre particullierement. Jay veu
si plaict à Dieu avec ayde comme jespère que me ferés
pour endomager le pays se saysis cent de ce lieu.
Je vous laysse à penser ; monsieur sy jauroys besoing
possible je le ferois. Mays je suis encores engaigé en ce siège où au premyer assault comme
vous supplier très humblement comme je faictz, vouloyr
vallée nous donne empechement quant il peult
ne viennent pas ausdites gardes et les autres y
treuveroyt encores au Montellimard, j’avoys deliberé envoyer ung
entreprandre. Au mointz Dieu veillie qu’ilz ne mestent
bien asseuré cedit mien amy que ceulx de la religion ont
En atendant surce vostre bonne volonté pour laquelle scavoir nous vous envoyons
de passer, ainsy qu’il vous fera entendre, m’ayant
Rochelle, voilà tout. Jay monstré celle qui vous
ville, sans recepvoyr vous commandementz. J’ay prié
du sieur d’Aaret pour me parquer au bout du Rosne.
possible, et s’il m’estoit anté d’habandonner ce siège pour y aller, je
ayant escrit se matin de se que j’ey peu apprendre qui je me gardera vous
estrangiers ^ [^ dedans] s’ils ny sont entré despuys hier. Vous avez veu par les
remettray à monsieur d’Evènes vous discourir de
ceste demye année. Et sans telles difficultez, ilz n’eussent pas eu
de Monmorancy, duquel monsieur de Trèssy[ ?] a esté proveu. Ledit seigneur mareschal est presentement
qui ont repris le Poussin, et à cette occasion, je me suis
sur le bureau par devant les commissaires au faict du sel,
Ventadour. Que sera la fin, après vous avoyr
à Loriol, je ne vous en feray plus long discour, seullement vous
car il en y a peu ou poynt de telles. Mays vous troverés que ce sont
car s’est tout ce que m’on dict seigneur de Cabanes
m’accomoderai à notredit frère pour le plustost.
pour autre intention disant que ledit secours ne voloit venir
ce que sera possible, ainsi que je le leur escriptz. Il
besoin j’escrirey aux cappitaines et ministres du lieu
pour le secourir. Je luy ay forny cent arquebusiers
ses mutins, qui me faict vous supplier très humblement monsieur de
du present à St Gervaiz. Le roy nous a
port. Si l’entreprinse va en longueur, les notres sont en
[autographe de M. de Gordes] :
vous faictes et le faudra prendre selon ses bouttées. Mondit sieur
de Langes se delibère de vous y faire bon office comme je vous asseure
ma dame de Gordes. J’estime que ledict sieur
sur une sienne requeste faire arrester et detenir audit Chamberi comme apostatisant
Pasques. Mondit frère vous escrit et fera enquores quelque
novelles, mais j’ay trouvé que monsieur de Rousset par votre moien
m’a dict qu’estant audit Genève Il fust (avec le sieur de Sigoyer
mandons qu’en escrivant icelles, vous ayez à nous avertir au plustost
Autrequasteoux repase pour aler à la cour voir ce qui se
à la protection de noz vies et conservation du pays et sy
quelques desseings. S’il vous plaict monseigneur commander aux consulz
d’un grand ennuy, terreur et despense aveq notre pauvre païs de Daulphiné,
lesquelles il me mande qu’il a recouvert des arcenatz de Bourg en
fère service, je pourterey mon mal plus
lèvent contre nous. Je pence que c’est à cause de ce que vous
des occurrences de ce gouvernement, je ne vous
Monseigneur s’en allant le consul Chapponnay
autres que de leur coustume, de sorte que si vous
pour leur donner licence, j’ey retirée et la vous
bonne garde. Et telle que seroyt bien requise selon mon advis
Partant monsieur vous y ferez s’il vous plaist donner la provision que vous
monseigneur, vous donner sancté longue et heureuse vie. De Vallence,
trovey de telle fasson qu’ilz penssoyent desjà estre
que cognoistrez que vous pourrey servir, vous
à Paris ces propres mots pour apostille : Monseigneur de Morvilliers passa
monsieur, vous donner très bonne longue et heureuze
l’estat des gens de cheval et gens de pied,
povez juger par la monsieur de l’ordre qu’il y a à Ambrun. Vous verrés
monsieur mon nepveu, trébonne sant[é], longue vie. De St Gervais,
et recepvoier, ensamble mes bien humbles et bien affectionnées recommandations à
qui ont deseleré qu’il alyont au Pousin pour
monseigneur, je vous suplie très humblement avoir souvenance de
port mais ilz n’y sont poinct venuz. Je leurs avoit appresté quatre ou cinq pièces
vous advertiray de ma volunte, par celluy que de bref j’espère
10 huict soldatz qui sont ceans jusques à la monstre parce que firent
plusieurs espions au camp prisoniers audit Loriol
ledit sieur de Gordes et luy obeir et entendre en tout ce qu’il vous commandreroit.
Chieus Madame de Grignian come il ma dit. Dela il
achemyner en France hier IXe de ce mois. Me recommandant
advertissés vous voisins. L’asseurance que j’ey que vous
me semble que le me rend) estoit dedans la ville
Car je ne scaureois bien fère mon debvoir
gre. Priant Dieu,
Rame ; lequel se contantera de tout ce qu’il vous plairra luy ordonner et
gens où je suis à present et fais diligence d’avoir soldatz pour achever
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre
suys assisté des jantilhomes de Sabas come [déchiré]
à Dieu,
fera expedition de toutes les lettres que sont remises
Au demeurant j’ay receu les deux que vous m’avez escriptes par la voye
de m’eyder des grains provenans de la perequation que j’ay faicte sur les feuz,
et pource que j’espère que bien tost je vous donnerai
de Caseneuve, mesmes que j’estime vous n’y estant
m’envoier comition saigné de votre main ou une
et declarations portées par certaines memoires dressées et signées
monseigneur, qu’il vous conserve en très longue et
Vostre très humble et très affectionné serviteur Bellièvre
devoir advertir incontinant par la presente et par icelle
aultre de ceulx qui mettoient en pièces les bateaulx. Monsieur de Rousset me
feray et à monsieur le conte, vous recommandations. Je vous ay mandé par
comme ilz hont faict pour le passé. Jay faict anvoyer
envoyons querir par ce porteur exprès ;
le Createur vous donner
Vallance, ce XIIII mars 1573
leur sera et à moy particulierement perpetuelle obligation de vous faire
trouve confirmé par autres. On men a dict que monsieur de Lonsières est
serviteurs daussi grande affection de laquelle je prie Dieu
à vostre bone grase, prions Dieu
en quel repos je puis estre voyant mondit filz et filhe en la
sy vous asseure que ceulx dudit Pousin heurent bien
faict commandemant [barré : de all] à celuy qui avoit
Monseigneur, vous meyntenir en sa saincte, digne
Monseigneur, je prie Dieu que vous dointz en parfaicte sainté,
testons pour escu,
donner
personne plus propre pour sen acquitter et qui vous fust plus agreable que de
ne vous fault, men donner ung. Et si jay
et pour tout ce quil nous apartient, il seroit de beaucoup plus aise de
postes. Il fault que incontinant après Pasques
ungz pour la garde du chasteau, car de changer chesque jour
escrit comme les seigneurs du royaulme de Pologne
Quand à mes afère, ils sont tousiours de mesmes estat, comme
là, encor que ce feust son jour suspect, navoit heu aucung ressentiment et estoit
des principaulx huguenaultz de La Breoulle et aultres lieux
prions très humblement ne nous charger daulcune despence por ladite
serviteur Bellievre
Votre très hu[m]ble et
endroit à votre bonne grace, suppliant le Createur qui vous doint,
qui sont entrecy et Lyon, daultant aussi que monsieur de
comme au long croyons quil fera, auquel, pour
folle de votre povre peuple quy nen peult plus. Et par ce,
Caterine
par mes officiers en faveurs des sieurs de Berne qui en ont escript ;
De Lyon, ce XIXe mars
Gordes, je prie Dieu vous donner sa grace. A Fontainebleau, ce XIXe jour de
journellemant pour la garde de leur ville ayant souldatz extrangiers
veue depuis avant hier quelle me dict à Dieu, et nay non plus
de Vaulnaveys, ce XIXe mars 1573
chasteau, ayant mieulx aymé attendre votre venue, masseurant que lhors
soulager les lieux plus foulés qui sont en grand nombre, mesmes [barré : en leur] les
je supplieray le Createur
pas grand. Il ne sest point aydé de la comission que
an tre prise. Je navon poinct de novelle de Somières. Monsieur Chapponay san va
Vostre à jamais plus fidelle et plus
quest entre luy et ceulx d'Ambrun, à quoy il vous plairra de
aides ni aultres soulagement du païs, cognoissant leur
Vostre très humble et très obeissant
qui e[s] un frère de Derbier. Et pour ne savoir chose digne de vous,
officiers en icellui, je vous ay bien voulu supplier très humblement den [barré : faire surce declaration
ne pouvant pour ceste occasion vous aller trouver par delà; pour cest effect,
en quoy je fortiffieray tousiours ceste bonne vollunté de tout ce que je pourray,
[barré : mienne et celle de chevaulx legiers du sieur Jullio Centurion que [barré : dempescher de conserver]] se veulent eslever et saysyr de quelques lieux en
de Nysmes, sil en ont besoing, donner sur ma ville de Grenoble, en laquelle
veulent passer delà pour secourir ceulx de Nismes
descouvrir les coulpables et consentans desdites menées; etaprès avoir
autre recommandation, qui est cause que je ne vous feray plus longue lettre,
des hommes desdites viles, ce que ne povoyt cognoystre ledit Areret : et sy
ung de ladite novele oppinion à quy il se fioyt. A la verité, il luy donnoyt
de quelque gentilhomme quil me conviendroyt souvent vous despecher exprès se quil
au dommaige de mon service ; et madvertissez de lordre que vous
quil est à craindre quilz vous donnent la loy. Je vous prie doncques sur
davril 1573.
et avec valleur ainsi qu’avez desia fort advancé et principallement affin quil
[barré : et vous a ainssy] se trovera de telle oppinion, comme votre magesté
Votre bon amy
service à sadite magesté et à vous [barré : comme il a aussi
humblement me fère ce bien de fère retenir
ilz le payeroit. Il nan fit compte. Je prie le
ce IIe jour de may 1573.
menvoyerez pour, sur icelluy, faire pourvoir, ainsi que de raison et quon ayt
mon terrier et n’ay aultre, sinon que, après mestre
sur le sel qui est le moyen le plus gracieulx, dautant que toutes sortes de gens
de son decès, jen ay bien voulu vous en remerorer, sire, en suppliant très humblement
dautant que je ne scay plus comment] la pouvoir entretenir si elle nest
par composition à bagues sauves
du 6me du present vous estes desia servy de ce moyen comme cellui que vous
Vostre bon amy
mareschal de Dampville qui en a assés dautres sen peult bien passer et par mesme
de Neufville
Le rentier de Runiac de monsieur de La Baume ma
avec ce quil ny a en cella aucun interest ou diminution de voz droictz ordinaires ;
vous advertit daultre lettre quil a receu pour respect
de Neufville
le XXVIIe jour de may 1573
il faict par chacun jour aux affaires de votre gouvernement, dont je suis bien informé;
quilz aient si bonne volunté de se contenir en termes de bons et fidelles
et rendues à Dieu, ayant commancé à faire profession generalle faict chanter le canticque accoustumé,
et de la fiance quele a en ma preudhomie et
ayt en sa sainte garde. Escript à Montceaulx, le XIIIIe jour de
remuer poinct, mais [barré : il ne sy fault fyer, si non en tant quilz verront leur beau jeu
faictes entendre à ung chacun en ceste sorte ; qui est tout ce que jay à vous
la requeste de laquelle je vous envoye copie, et de lappoinctement que je y ay faict. [barré : cependant
Sire, voyant lennemy se renforcer, je recours à tous ceulx
pour le bien de votre service [barré : monsieur] lequel le sieur de Chabrillan
quil ne pourra guière avancer de la charge quil a pleu à votre majesté luy commectre,
la difficulté que mescrivez, congnoissant ledit sieur de Mandelot tant affectionné à mon
avoir esté les plus grevés, bref font en sorte que recepvant
vous aurez à vous gouverner et ce que vous aurez à faire ; au moyen de quoy, je
moyens que jay tenu pour me renforcer, à quoy je la
ferois si moy mesmes jy estois en propre presonne, daultant que je lay
porte mondit cousin le prince d’Oranges desdits mauvais deportements dudit Barchon
dicelluy eedict ou autrement, vous pryant grandement leur faire bien poiser et
singulierement que lesdits chanoines satisfacent à la prière que je leur en faictz, jay
edict aura esté publié en ma court de parlement de Dauphiné et par tout ailleurs
desire, affin de veoir toutes choses bien remises
de Daulphiné, comme es autres provinces de mon royaume. Je suis bien
veoir audit pays toutes choses bien remises comme elles sont
Sire, ayant receu la lettre quil a pleu à votre majesté mescrire par le gentilhomme
remonstré la grace et misericorde que votre magesté leur fayct. Il
scait bien quele foule en soffre le païs et elle le verra [barré : mes]
effect ; masseurant aussi que mondit cousin ne leur donnera occasion de se douloir
leur intention car il fault que je vous dye, syre quilz ne veulent que temporiser
toutesfoys inover rien qui puisse aigrir et alterer leurs volluntez,
commandent en icelles soubz mon nom, au moyen de quoy, mon cousin,
jour daoust 1573.
leursdits articles, pourveu que ce soit tousiours à ceste condition quilz obeiront
votre magesté leur a faycte comme ilz en fesoyent demonstration,
XXVIe jour d’aoust 1573.
Charles
que leur aye esté accordée, ilz nont poynt layssé de tuer,
pourveu comme il appartient. Au moyen de quoy, mon cousin, je vous prie
mieulx disposée, estant très marry, syre, que je naye peu et
jamais content que il ny soict pourveu comme il appartient ; au moyen de quoy
esgard aux lieux quilz tiennent. Je suplie très humblement
Charles
laquelle jestime toutesfois nestre que bien fondée. Aussi ne vous en diray-je
munition et conserver la paye ; sur quoy je salueray
faict assemblée en la mayson commune dudit
et nous accommoder à tout ce que son service requerroit de manière qu’approchant du
suyvant l’ordre et reglement par nous dernierement
Votre entièrement meilleur
bien Dye à lobeissance de sa majesté, lesquelles forces luy
Caterine
conseil un bon desir à la pacification et repos de ce royaume avec infinies
au lieu de Charles Dallier son tuteur demandeur
[barré : mal] faict cullebuter ; quoy voyant et me treuvant le premier par desiné ? de
luy escript presentement au quel il feit entandre que sadite
Crest : XVm p. XV p. v. – fourny : VIc LXX pains
les Tourrettes d’Oriol où estoit venu des soldatz des garnisons quilz
plus avant le païs en despense. Quant aux aultres compaignies, nous leur
et bien traicter ceulx quise retireront à moy et se remectrons en mon
la quelle lon fit plusieurs traversses comme vous scavés
decembre 1573.
que soit en votre garde. De Mentz, ce XVIe
ravages quilz fonnt tous les jours. Aussi, ilz nous hont rompu
filz, tout ausi tost que je seuz quilz venoit, aller ung
il y a beaucoup de pouvres garsons du lieu
Aymoins, notaire λ [en bas du verso : λ : et catholysé long temps aprèz la mort de ladmirailh], Mendon Callemand, conseliers et auditeurs des comptes
monseigneur d’Ambrun, lequel vouloys aller trouver pour luy comminuquer
feable, pour rompre leurs entreprinses et sopposer audit passage
je vous prie y advisez ; et cependant, affin que une si bonne euvre commencée
cedez les quinze mil escuz qu’ilz luy payoint
estre jà sur le bord du fossé, il a declaré pour le bien de paix, quil
d’Anvers pour le ravitalliement de Medelbourg avec soixante vesseaul
en ma justice : ceulx de mes officiers
damoiselle ne peult estre cencée au rang des bien aisez.
setuyssy est parent de Chanpoullions et quil
mondit sieur le prince, ledit sieur de Barchon en sa charge, et en general toutes
Pour Nyons troys compagnies à pied le cappitaine Criston : C XX hommes
le second venant des Flandres par le conté de
au regard et me remarier y a septante deux mal
que la roche de ce cousté est ung peu aisée pour y
bien garnis aux environs et vous sont
de six mil tudesques, lesquelz se sont chargés à Losposses sur
six mil tudesques, lesquelz se sont chargez à Lespèces sur les gallères de Secille.
lesdits de St-André et Barraux puissent alleguer pour
Votre bien humble et hobeissante voisine
devous asseurer que vous me ferez plaisir bien aggreable en ce faisant et de
huict jours pour repasser par la court et m’enquereray plus avant desdites poursuites,
il vous plarra memployer, et sil vous
monsieur, en santé longue vye. De Paris, ce XVIIe [barré : do] daoust
lesquelz jenvoye le payement de trois mois finis le dernier jour de mars
y est tant cogneu de sa saincteté quil ne vous
votre très hunble et plus obeys
sans ce que je m’en soye en rien meslé, vous suppliant bien humblement,
et pour archier à celle fin que la dessus vous en
monseigneur le cardinal Alexandrin qui luy promist
ne vois pas que nous puissions arriver guières plustost qu’à la fin de septembre, dautant
esperons et dezyrons, monsyieur ne vous donner
votre très humble et
de fort bon cœur à votre bonne grace et prye D[i]eu quil
sadresat à monsieur le president Beliefvre quy luy
serviteur
escrivés au capitaine Lisle et vous envoie une du
heust en passant une eaue se retirant de Caderousse
messieurs le comte de Tande et de Carsès
vous puis dire, ormis que je me recommande de fort
mesmes à la requeste de noz citoiens qui [barré : doute] doutoient
Monseigneur, je supplie le Createur quil vous doint en parfaicte santé
vous puys asseurer quil ne sera poinct
n’eurent point de lyeu. Toutesfoys, monsieur, sil eust agy de votre
bruyt, de fasson que plusieurs le prenent pour ungne
notaire royal de Grenoble a receu la vente et
coup de leurs [barré : nouvelles] lettres. Je lui feis compaignie en son
et encores quil passe par le bas il sy randra toutesfoys
très humbles recommandations à votre bonne grace et priant Dieu de vous
heu quelques empruntz en ce païs, par quoy vous supplie
sommes renvoyés à larrivée du roy à Bloys, que doibt
Votre humble et bien obeissent à vous fayre
prosperité, très bonne, très longue et très heureuse vye. De
aller au rancontre du seigneur Andriette Doryé, lequel na sceu partir sy tost que
procheynes.
De Grenoble, ce premier jour de septembre 1571.
ce jourdui sans touteffois lui rien dire de
peys pour avoyr encouruz votre indignacion, mays tant cen fault
partis, atendant aultre comodité ; mès quant à monsieur de Chastelard,
le Createur
rang des manans et habitans d’icelle jusques à demy douzeyne ou aultre
venus à tant quilz nosent aller dens les
par ceulx qui hont lesdits soldatz sur ce oppinantz ausdits six liardz, ou de
salueray voz bonne sgraces par mes très humbles recommandations, priant
monsieur, vous donner en heureuse prosperité longue
trouvons menteurs en noz oppinions. Je presupose que ledit sieur d’Arces avant son despart
monsieur le president Truchon doibt bien tost venir,
bonne grace, prient Dieu vous donner
Votre très humble et très
subjectz et serviteurs
IIIe septembre 1571
besongner de tout le bien que jay, je ny seray
ment, lui dis quil escribve au Sr Alfonce pour envoier les XX soldas
Aucuns dient que cest pour recouvrer deniers et retourner incontinant
monsieur, heureuse santé, très bonne vye et longue.
très humblemant croyre que an reconpance
de Gessin, la souffizance duquel me gardera vous estre
criminelles, ensamblemant des consardz
Il ma promis, avec le syre Jaques de Perra, de
tous le cas et leur declerois quelles nimphes estoyent les nereyades.
de ladite rivière qui servirat bien. Quant à ce quil vous est
pourveu que ce ne soit à votre dommage mesmes
quil leur serèt agreable, je mobligerès de largent que jay receu
Votre très humble et très affectionné
prie le Createur
poinct ici en ce lieu où ons spère le roy debvoir sesiour de cinq à sis
de lestat des forces ordonnées en votre gouvernement
je loue Dieu dont je vous ay bien voulu advertir,
ces quartiers plus longuement de votre presence. Cest tout ce
vous en fère ceste-cy plus longue. Il est vray que si les nouvelles
encores guery.
le Createur vous donner
du mariage de monsieur le conte de Tande et de
(toutes choses cessans) de vous aller trouver pour les recevoir. Surquoy,
monsieur, en bien bonne sancté, très heureuse et longue vye. De Marceille, ce
pre, je finyrer sette, après avouer pri-
1571.
paix, Dieu graces, que me faict prendre la hardiesse vous en requerir,
auquel pries vous donner, après avoyr presenter mes humbles
monsieur de Gordes, en santé heureuse et longue vie.
des citoiens qui, audit temps, se retirent en leurs celiers pour
recomandations à votre bonne grace, je prie le Createur
vie. A Grenoble, ce huictiesme jour de septembre 1571.
pourveu que les tines soient prestes et ny fault
bon cuer à vostre bonne grasa. Le saquet de monsieur
present, sino[n] que tout sachemine fort bien, priant Dieu, part
avoyt faict aprester son logis à monsieur de Laval
navés pas trové movès que je me soys arreté
De Gap, ce Xe septembre 1571.
recommandations à votre boune grace, sans oblier madame, priant
matin où je me trouverey sil plet à Dieu ;
enquerir guières oultre, ayns, voyant dalieurs ung personage
de bon cueur. Jay prié le sieur Du Vant vous aller trouver
linstruction [barré : d] et gouvernement de Balthesard.
très humble requete de notre part de nous voulloyr oster ce
Votre plus humble et obeyssante
que dessus, ilz mont prié vous faire la presente en tesmoignage
que dessus, ilz mont prié vous faire la presente en tesmoignage
peine [barré : au quel] en la quelle est la ville de Venise,
Votre très humble et très affectionné
mais qu’à vous il obeyroittouiours comment votre valet mesmes, pour
à Chambéry. Je ne scay, monsieur, si vous avés esté adverty
Monsieur, vous donner en bonne santé, properité, très bonne
promis ne labandoner, quest ung grant contentement
vye. De Bressieu, ce XVe sebtembre 1571.
Madite dame de Gordes se resouissoit fort quil
Villevert feurent icy de retour de Choulonge au commancement de ce
Ie fès tout ce quil mest possible pour
et en votre bonne grace, à laquelle très humblement me
de Montpelier et quon a faict grand retranchement et
quelle faict à feu monsieur son mary. Je [barré : me] suys resolu
dieu,
Escript de la par de
messieurs d’Aix pour achepter une pension de cent escus.
à votre bone grace, je prieray le Createur
et leur prester deux années qui sont deues sanz
faisant grand amaz desdits grains du transport diceulx aux
pour la seconde foys quil estoye bien marry quil le feyst
et que vous ne le vouliés prendre chose qui luy
votre bon plaisir et congé. Et en ayant parlé ce mesme jour audit
monsieur, en me recommandant très humblement à votre bonne grace,
Jespère quelque jour vous faire service comme
navés poinct ung plus fidelle serviteur que moy,
dict pour le moins aultrement, car il ma dict vous en avoir
à qui il vous plaira vous le trouverez ainsi au demeurant monseigneur
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie. De
pourtoit les lettres. Il est parti deus heures devant
quelles nont jamays tenu ladite cheere et que lors quon
montant contremont dudit Annonay, que sont les quinze jours
fust que jay tenu le lict, despuis que jallis accompaigner monsieur le
a peu advertyr de ce que est advenu ses jours passés
Votre très humble et obeissant serviteur
que lon aye à monsieur d’Uzez. Je vous envoye une lettre que jay
chose et pour vouloir dire « voilà comme il est eslevé » ;
si elles ne seront telles, il sera aysé de retrancher lextension desdites substitutions.
H cardinale Orsini.
au dessoubz : vostre plus affectioné à vous servir, des Diguières
ne le fesse fère, me garderey de mesprendre ; quest
en serois escripre, à la soubfisance duquel nous
cinq quarterons piece VI pains
daulcune personne se jattent de rester leurs petitz
votre plus affectionné et meilleur amy H de Montmorancy
voulenté. Et cela advenant, je vous donnerey au premier
prions tous aultres seignieurs gouverneurs luy en faire de
me puissent traicter à lordinère. Iay suplié
que silz font desplaisir à la personne dudit marchant.
à dire, il luy feust respondu quil lentendist sil voulloyt et quil le
en ladite Val Querascq et ez environs les leur ostant. Je serey bien adverty
pour faire rendre à messieurs des comptes laudition du compte de la recepte generale ; revoquer
d’Ambrun que messieurs de ça hault ont prins prisonnyer ne
il a esté de retour et contremandé. Je ne scay à quelle occasion. Dieu veullie
conclure le mariage de ma
remettre sa compagnie. Je ne scay encores quil sera.
mais je me resous d’en parler au premier jour audit
monsieur d’Uzès arriva hyer en ceste court. Iay apris
dict que le roy a pourveu ses jours passés au gouvernement
[barré : mesme] de Pragela et de Sainct Martin, ainsi que jay esté
vous assurant, monsieur, que je veulx conformer tottes mes actions
proceder à lextention des bulles et retireray le motu proprio de ladite grace
presente ville en toute asseurance et les chemins des
Bussant. Au reste, le dit cappitaine Bovyer ma dit que
aydant. Surce, je vous baise bien humblement les mains et
volleu donner advis. Et pour navoyr
florins plus que le rentier qui le tient astheure. Et surce,
elle saura donner bonne et sure adresse. Pour
moyens quil peult de soulager son peuple et faire vivre ses subiectz en toute
la cause que fis charrié de pierre et acheterai de chaus ;
ruyné du tout, mès avec layde de Dieu, il ne sen
comme le faict de votre maison de Sainct-Saphorin passa, affin den prendre
Monseigneur, ce que sur ce faict vous pouvons escrire, est que ce temps
pas presentement. Il a gaigné en fin ce poinct par sa poine
de la somme de III m[ille] L. fournie au sieur Vercorre pour lemployer au payement des
bonne fortune, javois receu ung peu auparavant vostre lettre du XIIIIe janvier de
mesmement à laide des aultres plusieurs advocatz, lesquelz
de telle façon, qu’on ne peult avoir que bien peu ; si bien que suyvant ladvys de monsieur
discours, vous presentant, sil vous plaict, mes
monsieur, en parfaicte santé, très longue et très heureuse
occurrantz de pardeça, que me gardera vous escripre plus
autre de la court
responce de ma dame la comtesse de Grignan sur la depesche
jaye le moien de fère mes affaires et pourchasser
allarmes que Dieu graces ont passé sens offanser persone, sinon
en escris ung petit mot, il vous plairra de commander que la lettre cy joincte luy soyt
A.dambrun.
responce de ma dame la comtesse de Grignan sur la depesche
que je sallue voz bonnes graces de mes
renés pour moy comme jay veu par lextraict de la letre
je ne dis pas perdue, cependant que Dieu nous conservera
davantaige que les aultres et trouvera quil
reprendre le château d’Espally pour estre assez fort et ceulx de dedans lon
gens tenans la cour de parlement de Daulphiné
que ressuce une escorne ; et atandant le comendement de
armes. Mès ie veux quon me pende sil y en a plus
meilheur accor en Flandres puis quil en est sorty,
quilz ressoyvent par les gens de guerre estant ce me semble le vray moyen dassoupir toutes ces malhereuses guerres
monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. Au Mon(telim)ar, ce IIe febvrier. Ma femme ha tousiours
posées ses marnes d’Eydoche et du Chatelard, notre procureur
Vostre très humble et obeissant
Dieu et la bonne volanté des sieurs cappitaines qui sont
se veult sasysir et amparer dudit chasteau. Où estre,
de febvrier 1574.
en la place du Banc de mal conseil par lexecuteur
les troys Italiens quile tenoyent [barré : à Loins] à Nions sont relachés,
Beaufort que me mande que madame la
plest y anplouyer votre faveur ; et mesmes que la diste chatelenye
ay faicte la presente pour vous supplier,
nest pas grand fort, ayant osté les troys aultres ;
Claude de turenne
deus ou troys jours, jaye envoyé coppie dune lettre que le roy mescrit à
elle faict. Voyla comme chacun en parle selon la passion qui les domine. Jay eu advertissement comme ce
en general à la court, ce seroict bien maintenant le coup car il
très grande et pitoyable misère et calamité, nayant aultrement le moyen
quant je ne luy fais fournir les huict mil livres qui ont esté promises,
De Menon
Hourche
ung commandement audit sieur vicenechal de me descharger de ladite administration
nouvelles plus fresches.
quil feut renvoié querir de Paris et nheus lors moien vous
lettres de capitaine de Granne, lesquelles on ma remyses bien à propos,
Votre humble et obeysant
Rebiers, que en Champsaur avecques grandz menasses
et fère leurs provisions ; de manière, monseigneur,
plus amplement informer sesdits pourteurs et celluy que vous
que je suis esté surprins en chemin plus longuement
uzent entre eulx. Ilz sont assamblés à Paunet, Chastilhon et villages circonvoisins
aultant pour la seurté du chasteau que silz ny
craincte se sont retirés avec nous et à ce que puis cognoistre,
Voz très humbles et très obeyssants serviteurs
aurey de luy, et vous asseure quil a bonne vollenté
continuation de ce y avoir esté faicte plus grande violanse.
de faire prescher, et quil vous aura communicqué le double dune
si proches voisins, jenvoiay hier des soldatz de ce lieu
Jey payé 22 escus sol à ma damoyselle de Ventes. Ceulx de Myans
vertu ; et au surplus en ce que desireriez estre augmenté
Votre entierement meilleur, plus perfaict et asseuré amy
auront rayson de sen contenter. Monsieur de Dières a veu la fasson
humble servisse
telle, denvoyer exprès commandement pour ce
De Lyon, ce VIIe fevrier 1574
Chastelard vous escrit de Parys du XXIIIIe du dit passé sont playnes de doubtes. De nouveau reviennent en ces provinces
mal de teste, print hier ung cristère et garda le lict.
[barré : de pe] qui est que suyvant votre volunté, se trovant en ceste ville ledit La
monsieur, en parfaicte santé, longue et heureuse vie. D'Avignon ce VIIIe
leur seur et ont blessé jusques
que merite vous escripre, finirey la presante
papaux que doibt venir trouvront lherbe comme les chevaux pour
guerre en Velay et sont ceulx de la religion fort après pour prandre Castres
Vostre à jamais plus fidelle et plus affectionné
plus que non pas à tout le bien et utilité que nous en
mesmes quil passe troys moys vous porroit prejudicier à faulte den
bource, le quel je massure lestime fidelle ; bien
de Dieu et plus que par notre conseil, encores quon y a
est cy froit que lon na nouvelles des montaig[n]es que
il y a quinze ou vingt soldatz des ennemys et salla rendre
asseurer que je noblie rien à estre importun envers ses messieurs
le chemyn de Cor quil a tenu de Gap icy. Nous
bonnes amyes de la court qui me mande estre arrivé
subz rouche. Je larray ce propos pour vous dire que ce pourteur est encoures tout encouleré de la prise dun
qui venoit de quelque part, ilz le prindrent et lemmenarent au Mazion
Château lors quil y entra (barré : il vous pl] cumuler
contantement. Monseigneur, je vous mercye très humblemant
en çà, ilz se sont logés à Chorges aprez que quelques
cest honneur que de men advertirt, je memplooieray pour
trefve a esté par ce moien violée, laquelle a esté observée
qui se peuvent escrire ; on vous pourra mander la procuration
du roy pour les X mille l. ts que sa magesté vous
pour estre sur le grand chemin, exposez à toutes
vous desplaire, daultant quelle dict que si elle y estoit cella
gens tenans la cour de parlement de
monseigneur, maintenir votre grandeur en parfaicte santé, longue et
votre volunté. Quant à moy, vous diray librement
là commune est tenue par les recognoissances qui
là commune est tenue par les recognoissances qui
serviroit de rien jusques à ce que ces nuées puissent
Je desyre que monsieur de St André vous escrive le langage
ce XIme febvrier 1574.
Mès mon consel aiant decovert leur movèze volonté, les at
Sy vous plet de manvoyer permission et passeport
advertiray de tout ce que je auray veu et que jauray peu fère à laultre
le chatelain de La Mure menvoya arsoir, par laquelle il
mieulx quele navoyt faict durant sa maladie et pence quelle nen aura
à vous servir dausi bon cur que ie desire estre recommandé
tout autrement quil ne debvroit. Je crois quil est advancé pour [barré : mon]
monsieur, prenez la peyne de luy escripre.
ennuier de plus long discours, je vous
monsieur et madamoyselle d’Ourche y lisent mes humbles et très
toute seureté ; et en cest endroict, je supplie le Createur, après
Seigneur vous donner
nen vois que rien moins en ce païs de ceux mesmes
monsieur et madamoyselle d’Ourche y lisent mes humbles et très
do[c]tobre et le mandera à votre paieur. Je recouvreray
long tamps tarder, Dieu les ramène tous les deux
ne sy peut faire de long temps autre chose. Vous verrés, estant
tous lesdits avivres dans la presente cité. Collombin est
de la religion, car les aides de ceste ville, ceulx quilz mennoient
que luy avés dit que les ennemys tenoyent destranges laguaiges de la reyne mère du roy, messeigneurs [barré : le] de Nevers, marechal de
par certains inconneuz que lon presumes estre de la nouvelle
antendre, vous asseurant que je me
de votre rantier de Cabanes IX. C[ent] l. ts. Il doit enquour
le roy.
ordre quil pourra à la garde des chasteaux menassés
commission à Brianson pour former le procès de ceulx de la religion de Molines
la povreté de voz povres subiectz, lesquelz
qui me sera pocible pour ne vous importuner de si facheus
plusieurs venans du costé de Mentz qui, soubz umbre
chose digne, je ne fauldrey de vous en advertir ; et daultant
ilz ne vous desnieront, daultant quilz ne feront en cella que suivre la
fevrier 1574.
traictable, mais ledit Montbrun très rude et ne volant entendre à ladite
quelle ie ferai si vivemant la guerre
je receuz dimenche dernier une lettre de monsieur de
Je nespère pas estre paié de mon voiage
pressé de partir quil ne pensoit. [barré : je] Monsoeur de Morvilliers
[barré : soubz] avec les dix companies de gens de pied que lon envoye par delà
à leur fantesie pour y prescher, puis ilz ont ruyné le grand’oye
très humble service que vous debvons, priantz Dieu
nous ne soyons comprins en la surceance ou paix suyvant la volonté
une trouppe des huguenotz qui les vindrent recevoir et conduire en Fressinière,
nouvelles par quelcun à qui il en aura compté. Je nay
je ne voy rien icy pour y obvier et en ce cas
de ce quele deliberera de faire. Je suys infiniment marry de ce
sa despence et de ce quil pouvoit avoir ou experoit recevoir, tellement
monseigneur, en santé, longue et bonne vie. De Montpellier, ce XIIII jour
point en se enuy et regret que lon veulle getter le chat
le mynystre et Margalier. Il dict que ceulx de Mentz
monsegneur, quilz nestogent rien an fère leur
la suspantion darmes et aussy pour vous dire que nous
les vivres de ceste valée. Nous recepvons dheure à aultre afforce advertissementz.
je finerey la presente, après avoir prié le Createur,
attendons son retour à mecredy. Je vous supplie si povez recouvrer une copie
ne doubte, suyvant ladvys que monsieur de La Pierre vous ha donné, quilz sassemblent à Pontays, quil ne laye ainsin aprins
servyteurs les consoulz de Chateauneuf
Garach dudit Grane, catholique, les
estoint partis pour les venir prendre, cy bien
Votre humble et obeissante
sans quil a heu advertissement par le serviteur
De Loriol, ce XVIe de febvrier 1574.
mander pour tout le jour, tant à la Bastie que
daultant que la prise a esté sy terrible
sil vous plaisoyt mander au cappitaine La Marcousse que au
mavés donné Marcellin qui ne sert que monsieur de Gargas,
et les avons grandement reprins. Nous regarderons
sommes ycy pour havoir gentz, lesquelz sont assés
en oultre, sommes estés advertis par bons amys
et quilz la vouloyent fortifier. Là-dessus, il feut bien cryé ;
Cabynet, ce XVIIme febvrier 1574.
Vostre très humble filz et à jamays très hobeyssant
Vous verrés, monsieur, par les letres de monsieur de La Tivolière ce que lon peult
de Chechilienne. Je luy ferey tenir et quelques chappons. Quest tout
de celluy qui est dedans. Sil vous playsoit accomoder monsieur de La
leur obeissance, mais non la rendre. Cependant, je voy qu’on ne laisse de vexer
Soldatz, scavoyr six de monsieur de
de Vesc et de Choveyron, ilz fesoyent semblant de venyr droict en ceste ville pourtant de grosses valises pour
doctobre, novembre , decembre, janvier et febvvrier, sens
daultres de telle volunté que scachans au vray le
ne pance pas que lons leur en puisse dire davantage.
fille, mès iespère, avecques laide de Nostre Seigneur, que ce ne
de la perte que nous avons fait à la mort de feu
de Vennes [Evènes] du dixième et me mande avoir lexpedition de lestat
et prye Dieu vous donner,
bonté, non pour servisse que je vous suce jamès fère, mès je
de lever le siège de La Mure et peult estre fère mieulx.
attandent les forces et quelque piècce dartilherie
et par mesmes moien descripre à ceulx qui commandent les
Votre très humble allyé et très affectionné
Vous menvoyerés votre volonté et ne
estatz de Daulphiné
de combien faire estat sur icelle ; et y a à craindre que ceulx qui leveront
votre bon advis en ce faict et la response que
voz moiens après en avoir eu responce. EN cest enfroict, après m’estre recommandé
monsieur, en santé heureuse et longue vie. De Grenoble, ce XXe
Toutesfois iceulx estans en ceste ville, on nen pourra tirer
Vilerroy pour entendre de lui si plustot je
asseurés, affin que je puisse empescher les invasions et entreprinses
seroit maintenant à tenir propos, nestoit quelzques
et que je n’avoys aultre à vous escrire par luy. Nous
dame d’Anjou et sentir sil y a autres argumentz pour vallider
lathivolliere.
trahison que ce que je vous envoye par les informations
la visite tous les jours que je suis en ceste ville. Vray est
Mestral, par votre commandement, avoyt ouvert mes letres
pour les juger selon leurs merites. Jay entendu que lesdits ennemy
doigtz. Et quant à mon particulier, je ne desire leur servir que de guyde
esté à Paris comme il advoit deliberé pour cestre trouver ung
Claude de Turenne.
bonne volunté, je ne faudray vous en tenir adverti. Comme
à vous faire bien humble service, à quoy
gouvernement ; et sy jay de vous nouvelles, jen suplyeray
de la substance. Parquoy, quand il vous entendrés dire quil
acte necessayre, me recommande à vous.
ledit sieur d’Aurilly, et toute composée des enfans de ceste ville, qui ne se plaisent de
qui tienne asiégé ungne tour ronde là où il
recullé et cest scaulvé au lieu d’Allez. Je ay anvoyé
monsieur, me vouloyr secourir dune dozeine
vos commandements, sinon je regarderay de my gouverner le mieulx
donner commission de trente souldatz pour la seure garde tant du
quil ne sont poinct cent au plus et nont encore [mot barré]
entendu le son dune cloche delà la ryvyère. Estans entournés
fauldrey vous thenir adverty daussy bon ceur que je vous salue
de nous paquetz se perdronnt par les chemins à Secheliennes ou
fust mal advisé de leur ouvrir les portes des
et très heureuse vie. De Brianson, ce XXVIe fevrier 1574.
longue que des mes affectionnées recommandations à votre bonne grace
Champs et moy noz très humbles et obeissant service, supplions le Createur
dangier des chemins. En cest endroict,
François eves[que] d’Apt.
lettre. Ce nest sans occasion, monseigneur, que je crains la
leur relligion ma dit, de le sacaiger et se
cella nous fera ancore myeulz veilher, ancore que je
monsieur, en très heureuse santé parfeite et longue vie. De La Lauppie,
ay gueres peu sesiourner pour ce voyage, desirant cy revenir
On escrit aussi que à la fin
di mandarme una chomisione per me che sopradette
IXe jouin 1572.
baillé ung maistre d’escripture à tous, auquel je donne ung escu le
envoyé, venant à l’assignation me sera faict leur parttie
nous n’en pouvons espérer autre chose que la guerre. Ie
ceste comodité du commissaire Montleheut despartir les
d’une rente comme d’une maison qui peut aller en ruine
Il commanda à messieurs des finances d’y aviser et le
d’Hourche tant plus aisément obtenu la contraire évocation
mesme incertitude qu’on y a veu de tout tamps : auiourdhuy, paix universelle,
les montaignes d’Ambrunois et Briansonois en me retournant
la mémoire de la feste St-Jehan. ce jourdhuy, sa dite majesté part pour aller à son
d’Aurange c’est battu [barré : en o] avec l’évesque de Lyège qui le voulloit empescher de passer
non une fois seullement, de l’estat de votre gouvernement
que ceste maison peut faire et faict ordinairement au roy et à ses
beoucoup d’afères an vos cartiés et la Prouvanse
cinq ou six jours après l’arrivée dudit roy de Navvarre. Monseigneur et madame de Lorrayne sont
je priray Dieu
Hans Wild ; que nous donne occasion, monsieur le
fait de nectoyer ainsi votre bien. Je désyre que vous en
d’une lettre que je receu harsoir de monsieur de Joyeuse du XXVIIe.
roy d’estre esclarcy au vray s’il en est quelque chose
gaigné quelque grande bataille et n’ey peu
Sa Saincteté et quant vint au segond diffault
me retyrant au juge de Romans pour me administrer justice
recepvoir voz commandemens et de monseigneur des
de faveur que pour l’occasion d’eulx je ne perde
et luy prie quil maporte tout l’argant qui est
que je ay, prest à faire service à madame
qui estoit tantoust avec moy, nayme guières monsieur de Gordes ». Je luy fis responce quil navoit pas
Monsieur, je vous puis asseurer quil y
XX m[ille] escuz pour faire ses preparatifz.
mon bon droict, lequel je vous supplie très humblement vouloir recommander
et que demployer force pour lacompaigner, cella
en Cartagène.
comte Ludovic, sont encor yci. Messieurs les princes
archer de votre compagnie, qui a tousiours assisté, comme il faict
de jour à aultre le retour dun sien ambassadeur estant vers le roy catholicque
Vostre très humble et plus obéyssant
et prye Dieu vous donner
de manière que tous ceulx qui ont accoustumez de tenir les
que me prestarent l’argent pour payer les creansiers de Vallance
Les affaires du cousté de Flandres sont tousiours en mesme estat,
assassineurs. Mays il fault diligenter à fère
bottes et esperons, avecques aultres equipaiges pour vingt
passer son despit. Je n’avois rien sceu de ce retranchement
de votre santé et estre la première novelle
dicelle. Tout y a que lon est extremement marrys de ce qui est arrivé en Flandres, craignant que
cens gallaires et denvyron cent ou six vingtz aultres
ceste cy que pour saluer vos bonnes grâces par mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur
humbles et afeccionnés re quomandasions de bien
ceulx qui ont faict le voiage et mesmes
et monsieur le prince de Condé, ma dame la marquise
grâce, pryant Dieu,
que je commence ma levée, tellement que tout est mangé,
Je vous baise les mains et supplie le
chose quy merite vous escripre, ne ferey faulte vous
faict tenir là part qu’il sera, sereument et incontinent et aussi que a esté dernièrement
que sa Capitaine. Les Turcs, avec 30 mille
Et pourront lesdits seigneurs de Laval et d’Eveynes aller coucher
de tele affection et gratification que je ne m’en puis
Monsieur, je prie le Créateur vous donner en parfecte santé
vous doint sur ce
qu’il vous plaize me commander voz bon plaizirs et vous
luy quand elle fist la demande. Il s’estoyt allé pormené
faict au Bourg d’Oisens, le douzième
aux Vénitiens ; et pour ce que l’on pretend que le pape sera
devotion. Je panse qu’à ceste heure, nostre frère, monsieur d’Evènes,
quoy car sa femme en demande cinc mil
en Angleterre où il n’a guières demeuré. L’on
monsieur le mareschal de Dampville estoyt
président de Saint-Jullien me mande que le duc de Sesse
choses pourront estre modérées. Quant aux armées du Turcq, ledit seigneur d’Acx escrit comme depuis quelque
Monsieur, vous donner sa grace et et à moy la votre. De votre
santé de ma personne, que conduite de mes petitz affères
marry si ne l’aviez receue, ce que i’estime que vous
de Lorreyne. Le roy y a envoyé monsieur d’Ourche pour accelerer leur
la contesse de Tande, laquelle doibt estre à sette
avoit cy devant accordées à ses subiectz de Languedoc, Prouvence
1572
la venue du duc de Medinacelly, lequel on estime benin
Monsieur, en santé, très heureuse, bone et longue
ladite crue, vous asseurant de ny demeré pas une
sur le passage, ce que (me conformant à vostre oppinion) je ne trouve pas à propoz.
pour la voye de Carmagnolle. S’il y aura chose
de presant que de larmée de madame la contesse.
les moiens. Les dictes nosses ne se feront encore de quinse iours où panse qu’il y ara
encores du lict. Monsieur le comte ma donné congé pour aler demeurer quinze jours
Votre plus affectionné à vous faire service
Lodovico Birago
comendez, en atandant, je pryeray Dyeu voz donner en santé
Duvant
Monsieur, que vous ayt en sa garde. De votre maison
à votre bonne grâce, priant Dieu qu’il vous doint
me prier de vous advertir de telz désastres et vous
pryant Dieu,
leurs cousins jadis trespassé, auquel je feis responce que nul des trois
J Bernard
Votre très humble et hobeyssant
que je suys contrainct ouyr pour la difference
lesquelz n’ont pas grandz moyens de faire levée de gens,
servyr, syl vous plaict de my ayder à ce coup ycy et vous
bien fort aise d’entendre l’arrivée dudit Evènes en bonne santé
Monsieur, vous donner très bonne santé, très heureuse
ayné qui ma dit que quant il partit de Paris, il estoit
Votre plus affectionné et obeissant
Dieu grâces et la bonne diette que madame me faict.
que ne poviés mieulx fère que d’acorder
revins hier. Monsieur de Cabanes n’est encores bien guéry
pour laller veoir, de quoy je suys très marry et prie Dieu de bon cueur
Ce nonobstant, je fuz contrainct le laisser obstiné en son
Monseigneur, en sa sainte et digne garde.
de Ste Claire d’Avignon, ce 18e julhet 1572, par
estre le chevalier Pelloye, ingenieux duquel, jusques à ceste heure, je
Monsieur, en très bonne santé, longue et très heureuse vie. D’Ambrun, le
s’il vous plaist, tant qu’on ne vienne à ses difficultez et ordonnerez
un extraict dune lettre que jay receue de monsieur de Jouyeuse, lequel ne se
où monsieur le président Truchon se treuve et que ledit
ne donnent beaucoup d’empechement à ses sainctes entreprises.
content de ce, l’emmena hors ladite ville,
Dieppe. Monsieur lamiral demeure tousiours
seur, le laisse tant quil gardera la chambre, car il est impossible quil ne
retour supplir à mon deffaut, ce que je ne puis faire
que monsieur de Janly a esté deffaict à troys lyeues de Montz. Il avoit de belles forces avec luy. Je ne say
estoit encore en ceste mesme volonté et que du XIXe il estoit
très heureusse vie. De Paris, ce XXIe jullet 1572.
les habitans de Suzanne qui les avoient en aide pour trente frans
de vous novelles et atandent ce bien, je supplierey
grâce, vous donner
Votre plus humble et
ne scay quelle connexité en ce faict nous a mené là, si
jourdhuy il en a heu le secong excès. Nous arrivames
Votre plus humble et obéissant serviteur
avec les galères de monsieur de La Garde jusques à Lermont, une lieue d’icy,
Pour vous faire entendre ce quest de vous
que je prétendz que qu’il sera en brief, ne ferey ceste plus longue,
on a treuvé que les consulz de ce lieu et conseillliers se sont cachez et perdus
Votre très humble serviteur
signal de meffiance avec le roy d’Espagne. Dieu veulhe
D’Ambrun, le XXIIIIe de jullet 1572
Je vous remercie bien humblement du soucy que vous plait
Monsieur de Gordes, en santé, bonne et longue vie. De
an ecripre. Ie vous suplieray donc,
de me fère sentir à se coup vostre faveur et gran
quelle me reconfourta entièrement d’entendre que
et après il a faict faire ung bandon sus poyne de la
entretenement de la Ligue, il leur envoye 25
agreable service et vous plaict me fère ceste honneur que
oubeyssante amie
de ceste ville pour neuf ou dix jours s’en alla à
gardera de vous faire cette plus longue, si ce n’est
bas que cest chose incroyable ; de façon que cella nous fait
resceu aussy beaucoup dhonetetés de madamoezele de St
villes ou isles où il y en avoit de bien esbranslées ; et font
Loyse du Fay
Demain, à la frescheur, ilz iront ; le bollongier pareyllhement
il print ung peu de medecine, laquielle fit
faire à ma feille, priant Dieu quil me face la grace davoyr
ce XXVIIIIe [août 1572 ]
d’Ambrun, le XXVIIIe de jullet 1572
Madame vous donner en parfaicte santé, très heureuse et vie
oùt je prieray Dieu
XXVIIIe, entre sep et huict du soir 1572
escripre la presente parce, que mardi dernier, jour de La Magdelayne, ung ministre
Vostre plus humble et
Monseignheur, vous donner sainté, hereuze et vye longue.
De simienne Alleman
bras, comme na guieres les sept compaingnies
Grenoble, le XXIXe jullet 1572
sellier de Meilan et vous tennés pour tout adceuré que je
Monsieur l’amiral seroit au conseil, monsieur le mareschal
moy du XVIIe ; je solliciteray leurs dites magestés pour vous donner advis de leur intention. Je
à vous honorer et servir G. card.
son medecin, ce quil faira tousiours tant que nous serons
plus à propos que mon nepveu alhe prandre
amy
en luy du moyne et ne le verrés jamais
si est-ce que ces jours passés, ce pendant que je estois ycy,
fiz
à vostre bonne grace et priant le Createur
an rien avansé ; ie ne le puis solisiter et moins le veus-ie
Dieu mercy, lequel je supplie vous donner
Laval
Vostre très humble
fans. Je vous baise les mains très humblement les et prie Dieu
supplie très humblement monsieur, attandent quil soyt
est en lieu où il y a de bons medecins et masseure
vers le desdroict de Gibertas. Jay dailleurs nouvelles que ledit
De Grenoble, ce premier daoust 1572
escript, m’ont osté dune peine où jestois pour
ce que je vous puis dire pour ceste heure, après avoir prié Dieu qu’il vous
à leur bonne et singulière affection en leur mon endroict pour la bonne
ne passera point la vye. Madame et monsieur le prince
tierce à Jonage et pource je vous supplie le plus tost quil
que j’ay heu qu’il ne les fit sejourner aux montaignes.
quel augure me seront ces monstres, ne me servant pour aultre que de
roolles dicelle monstre, nous luy donnions terme d’ung
faire, dont il ne mest poinct de nouvelles, mais je vous
tous les jours, plus en ceste ville, tellement que si
non pas de la prinse dudit Beaufort, d’autant
quil mest possible comme si la chose feust advenue.
fin, après vous avoyr supplié me commander
truverés jamès eslogné de l’affecion que
Monseigneur, vos donner en saincté, longue
vous fera plaisir de vous donner sur le
amys. Il y a nouvelles aussy de la desfaicte du
brief, je croys que pour ceste raison, nous ne pourrons
Lodovico Birago
di fornire sina alla monstra, suono pur sicuri
faictz entendre son estat. Il fust hier icy pour le veoir
Sy jeusse pensé queussiez en affaire de mon service,
contract à son arrivée, qui ne peust guières plus
quels iobéirey toute ma vie daussy entière
estant arrivé de dela les montz, a faict dire une
damoiselle Du Teil furent faictes il y eust dimenche huict jours.
onté quil presente ses
Romain que je n’ay pas veu ce jourd’huy. J’en ay longuement
de la religion. Hyer, Sageot, l’ung des commis dudit sieur de Sauve,
flue tousiours de matière fort liquide et blanche. Le cirugien la sondée
que monsieur le general Chefdebien aye ung oyseau pour les
vie. De Lion ce V aoust
personne il ni paroit en tout point ou bien peu.
della, nous nous en yront à Jonages. Je nous receumes hyer vous lettres
faict depeché à la court, notamment pour ne faire
duquel je lay faict mais je n’ay encores peu achepter des meubles,
tellement quil nen est rien Dieu graces de
certain des nouvelles qui se passe en ceste court, qui me gardera vous
que ce n’a point esté pour les mesprizer et que je n’y voluse autant y satisfayre
vie et longue. De Prunières, ce VIIIe daoust 1572.
et si d’aillieurs ne perdront temps pour ce que c’est aux heures hors les
nous avons donné charge au procureur des Estatz vous en advertir
esperions que dans deux iours vous dusiés arriver ; ie la
tost voir mon dit nepveu et monsieur de
par deça pour la mectre sur la frontière, consideré aussi les grandz forces
que bien tost n’en aiés nouvelles.
voisins, sieur Jehan de Champpolion, qui a bien heu le
si profonde dung tiers quelle estoit au commancement. Nous luy avons
heureuse vie. De Grenoble, ce Xe daoust 1572
Vostre très humble et obeissant serviteur
est possible. Dans troys ou quatre jours, il sortirat
laquelle je continuerey en toutte ma vye. De la mesme
bon vouloyr et souvenance du seigneur Alphonse, colonnel
madame la generalle Grolière. Je masseure quen avez déjà
Meyrieu, nous ne fauldrons de lexpedier
grange. Je croys que sa deliberation est daller
le XIme jour daoust 1572
Monsieur, de commander quil en soict faict le chastiment tel que
est ici malade, nous en avons heu à Jaunages, tout
Buis avoit confisqué, duquel monsieur de Suze
en tout se que me comanderés. Surse, je
de scavoir ce quil leur aura esté respondu,
Ce pendant, il a promis quil en prestera à ses soldatz, de
les faire payer de gré à gré, vous scavez que ce mot emporte beaucoup
ne laissent pourtant de passer leur aage sans riolte ny fascherie.
très humble et de mesme volonté, quaprès vous havoir
monsieur de Gragas qui avoit la petite verolle. Tous ces
Vostre très humble serviteur
arivé, ne fauldrey de le fère prandre. Il
santé très longue et heureuse vye. De Paris, ce XIIIIe aoust
treuvoissiés, comme l’année precedente messieurs du pays me solicitèrent
de ses magazins de ceste ville au temps des troubles, ayant
Vostre bien affetionné à vous faire service
doubtant d’eux, donnant le gast à tout ce qui ne
qui ma faict veoir les articles. Jentendz quil y a quelques commissaires
les six moys, ce que je ne pourrois faire autrement. Surquoy
antandre en partye la depance que nous avons fait icy
dicelle, à quoy je ne ferey faulte. Si ce pendant il vous
sen est santi. Il reprent le goust des viandes, mais non du
milieu du menton, allant quasi jusque au bout,
longue. De Grenoble, ce XVII aoust 1572
viens avoir de Prouvence par une depeche de monsieur de St
lendemain matin, nous poursuivrons notre chemin. Cest tout
lendemain matin, nous poursuivrons notre chemin. Cest tout
de Sainct Romain mon frère a treuvé bon et estoit de cest advis
Monseigneur, nous prions Notre Seigneur vous donner sa saincte
et tresorier pour votredite monstre. J’en advertiray ce pendant
entendre votre volanté, nous nous delibererons
on m’escript denvoyer faire monstre en cette ville de Vienne
venir co souper icy. Demain vous aurez
pour avoir estés entierement ruynés et bruslés pendant ses
ceulx qui vous appartiennent, je ne sache aucun malade que madame
à mes nepveus, et mienes, à vous bones
monsieur, sera pour vous prier me faire tant de bien et faveur me tenir
Gervais, le XIX daoust
de faire en tout temps ; et en ce faisant, oultre que ce sera une
qui y est allé en dilligence ce quil a negotié par della.
je ne pance pas quil en avienne aulcune de ceste année, je vouldrois bien quil
silz hont passé oultre. Tout ce que je vous puys dire
puys de tirer de ceulx de la religion silz veulent avouer ce que
mestant ung petit treuvé mal, je ne suis pas allé vous treuver
Vostre très humble et hobeissant
playse faire entendre à ceulx de Bardonneiche la [barré : mes] faulte
de foys entendu par leurs plainctes, lesquelles m’estans
se conduyra et sera aussi saige, estant en santé comme
de Josapha est bien mallade en Avignon. Vous avés monsieur
à Paris. Je lui en ay fait quittance au pied de votre
Monsieur de Moydieu me dict dernierement qu’il vous avoit
Monsieur, en bonne santé et prosperité très bonne
XXII jour daoust 1572
dispencerey de vous aller trouver suyvant vostre mandement.
Monseigneur quil vous maintienne en joye,
Votre très humble et très hobeissant
avoyt faict à mondit beau père qui, pour ce
St André, lequel sera icy avant mardy pour vous
le presidant Bellièvre, lesquelles je vous envoie, ensemble une lettre
qu’entens monsieur le president Belièvre par sa lettre ; car quelque sauvaige
mains de celluy qu’a achapté le vintein qu’on ha imposé
entendre avoyr esté et estre tousjours de bonne volonté
Vostre très humble allié et serviteur G d’Avanson, A. d’Ambrun
Votre très humble et très hobeissant serviteur
fère service
fites au sieur du Vilar à Grenoble dugne place darchier,
Gervais en fort bonne santé et me dict que vous debviés venir fère
de Provence ne vous y convie. Madame de La Motte
le gouverneur dudit Lyon comme on auroit tué monsieur
très affectionnées recommandations à vos bonnes graces,
abitans de iselle dicte ville, sans toutesfoys employer aultre force que selles
mes très humbles recommandations priant Nostre Seigneur quil vous doint
procuration pour interjecter son appel ; et neanmoings les sommer
Or à present l’on enrichit et m’a-l’on dit que ung laquaix
estre de votre volunté qu’on communiqua à tous messieurs, et
recepvoir le contantement et satisfaction tout tel
de la court, que je feysse prandre les armes à toutz les
baillez, cella est demouré ainsy car je nay autres espèces.
paqués pour Romans, Vallance et Le Cret, n’arivat pas en
le service quil vous plaict que je vous fasse,
puis faire sans advance d’argent. Jentens que Monsieur de
de ceste ville presque sur la mesme heure luy corira après.
entre les meins de ceulx de la relligion. Je disoit que
occasions qui vous pourroit escheoir [barré : aurois] besoing daucune
monsieur de Chaponnay en y avoit cent que ledit Mizaud lui
par consequant de mal logés et si ie craindrois
Monseigneur, je prie Dieu vous donner en parfaicte santé, très longue
consantemant de monsieur de Veines, Dieu nous
que je me remets à monsieur d'Evènes pour vous escrire de
de vous assurer de Dye pour leur servisse, mesmes
voz bonnes graces de mes très humbles recommandations, comme aussy faict
Sadoleta. facendola certa ch[e] io me lo riputarò per un' di piu grandi
y estre les vivres extrêmement chers et aussi les logis.
parti à la resepsion de la vostre, mais nous adviserons de
toutes personnes ne sont pas bien conditionnées tumber en quelque
davec monsieur de Causseins, mais cestoit bien faire
de Claveisson, le XXVIe de juing ; estant arrivé en
le siège de devant Mons en Henault, et qu’il s’est acheminé
ny contribué pour ce dit efect. Si vous le trouvés bon qu’ilz soyt contrainctz en leur tour de donner sis
m’ont descouvert, ilz ne treuvent poinct qu’ilz puissent estre
septembre 1572
nay veu que leurs valletz à pied, menantz troys
plus amplement, qui est cause que je seray bien
quil se soyt trové dehors. Il ne fault trouver strange
remonstré particulièrement sans en faire une demonstration publicque ;
fut par le dit Grec saquamenté de froit sanc. Il en a faict plusieurs aultres en son temps
et voyant sela, il cest retirer auprès de moy
secretaire, Gautery, pour scavoir plusieurs nouvelles. Je receuz hier une
ausé prendre les armes et na aucunemant
Le reste a esté emploié à partie du paiement de VIm l[ivres], faisant
satisfaire, car cella est hors de ma puyssance, mais
plus affectionné serviteur Truchon
1572
l’eglise catholicque, apostolicque et romaine, esquelles il a protesté
vient pour ( ). Mon dict cousin
la part de messieurs de la court de parlement. Incontinent
du roy et vos mandemens, parce qu’ilz sont des plus factieux
que ung homme de cheval par le moien de larrivée de ladite
que cest chose qui concerne votre charge, il na voulu toucher
quest tout ce que vous puis escrire à present,
Monsieur, en santé bonne, longue et contente vie. De Saluces, le premier
Monsieur, heureuse et longue vye, en parfaicte santé, d’Avignon le
qu’yl n’y a que troys jours qu’il entra, environ la minuict, trente-cinq ou quarante hommes, tous à cheval, dans Dieulefit, pourtant corps de cuirasse et pistoletz, me noumant, entre
sieur le marechal. Quant à nouvelles de la court, je m’asseure
aux cathollicques. Et à ce que j’entendz, ilz ont
Monsieur vous doner en sante heureuse et longue vie. De Grenoble
en tout ce lieu n’y a pas plus hault de quarante catholicques,
et tres longue vie. De La Bretonniere ce IIe octobre
nont faict difficulté de rendre leurs armes qui sont
guarnyzon en Languedouc pour plus entendre
affectionné serviteur Truchon
cueur que je le vous ay voué aveq telle devotion
nous a esté rapporté, nous faisons ung depeche en diligence
seigneurs ont d’anciennetté obtenu de sa Majesté, que de ce qu’en
il en a quelque occasion, més il ne touche aulcune specialité à laquelle
Il Cardinale Orsino
gardiés celle que m’avoyt escript le capitaine Bernard et nen
seul, ne l’ayant voulu entreprendre sans vostre
mes lettres par le convoy ou precedentes vous ont apportées, je suis très aise
infinie bonté et misericorde. Monsieur le conseillier
nes mon oncle parla au roy il y a quelques jours
de Lyon, où j’espere estre dans cinq ou six jours au plus tart.
laultre de Valence, e[t] ung d’Avignon, pour compter ce quilz vous
contre eulx. Je metrey peyne tant que je pourei de
yci touiours, attandant response de se dequoy
Turq, et se sont faict bonne mine. Mais à cause qu’il n’y avoit
des remerciemens et offres infinis pour les faveurs qu’il comfesse
dont je vous envoye une copie et surçoyeray [ ]
Monsieur que jay resseu la votre du XXVe du passé
beaufilz qui me mande quil a gecté les huguenaulx
ce ; brief ie ne feray que ce quil vous plaira me
par ce pourteur, je vous envoye à ce quil vous
seroyt une bride à tout le pays, et que ledit Saint-André
porte fermée pendant que les choses sont en ces troubles,
jour doctobre 1572
vous faire service
mondit sieur avoyt receu lettres par lesquelles estoit
contente vye. A Salluces, ce 6me octobre 1572
fere tenyr ceste lettre mesmes. Je fus yer à Nyhons et lya sinquante arquebuses
B de Simienne
à Dieu quil vous doint
et ne volleurent rien bailher au porteur ; et si j’avoys ceste [barré : pers]
longue vie. De Annonay ce VIIe octobre 1572
il escherra, nonobstant que par fois j’aye bien peyne
Monsieur vous donner bonne santé et longue vye.
Monseigneur de Birague lieutenant
Cependant, je finiray la presente par mes bien humbles
aubeyir à la devosion de seus du Poussin. Sy einsy
passer. Je me suis logé près le college de Boncours pour
Anthoine le Goytreu, bien blessé et heuz beaucop à faire de le
Beauuoir se IX octobre
trouver plus du tiers qui la puissent supporter, qu’est cause que je ne m’arreste de beaucop
le conte de Tende le retiendra en ceste ville où je
à maître Baro d’informer promptement de leur chemin, et mandé
à maître Baro d’informer promptement de leur chemin, et mandé
affectionné serviteur Truchon
habandoné ledit sieur conte à Selon et je croy que sa compagnye
quest tout ce que je vous puis escripre, après avoir prié le Createur
de se contenir soubz l’obeyssance du roy et soubz ses ordonnances,
Broulx, des Baumettes et de mon frère. Je vous
et contre son roy ; et avoyr tout parlé et dict, il m’a
ne les lairra si tost venir. Monsieur de Cabanes est à Gordes
a pleu me mander du cousté de Montbrun. Je nay failli
Jespère que avant que je machemine à la court, je sarey si vous voullés
vous faire ceste plus longue, si nest de mes très
Coste, qui, au permier jour doibt aller en Avignon, conbien
du present au lieu de Loriol comme il vous a pleu me commander. Jay veu jusques
du paiement que a esté faict aux compaignies soubz la charge
daussy bon cueur que me recommendant à voz bonnes graces très affectueusement,
en ce lieu, et n’a peu tant valoyr ce bruit de fère retirer
longue et contente vye. Je me recommande de fort bon cœur
Vostre très humble et obeissante allyée
seigneur vous donner
par comandement de madame de Casenove.
de Gordes et prie Dieu
religion à Cisteron, ayant mandé prié le baron de Seneste les
Je finerey septe de mes bien humbles afeccionnées
avec ung pacquet que nous adressons à monsieur de Chastelard, auquel
elle si desirée de mes pouvres et affligées seurs, lesquelles,
presentent leurs humbles recommandations à votre bonne grace.
promptement et daussy bonne volunté que je supplie le Createur
logis environ XV jours pour bégner sa jambe dans la
ce qui leur est adressé et devons demeyn resouldre
Votre très obeysant servyteur
alant à la chase que je ne prendrei point le chant
essayer si par parolle je feroys avec luy ce
affectionné à vous faire service daussi bon cueur que
madvertir la levée faicte, de la quantité quil en pourroit avoir
gens de ceste qualité, sont sire jehan Bernard, administrateur
De Chrest, ce vendredy matin, 17e jour doctobre
Monsieur, vous donner en bonne santé longue et très heureuse vie. De Gargas,
Charles de Simienne.
et lasseuré que lon ne lattendoit
y a de lettres pour monsieur de Chastelard
ung faict general, ayantz estés advertis que le jour de
amplement adverty comme les affaires de ce pays sont, je ne la ferey icy plus longue suppliant le Createur qui vous doinct
monstreray demeyn matin le tout à messieurs, et si j’en suys creu,
mescripra par le procureur Michallon par lequel jespère entendre
vie. De Gap, le XIXe doctobre 1572
et longue vie. De Laval, ce 20 octobre 1572
pays sans avoir au moings amené sa femme et sa fille en Avignon ;
la ville d’Ambrun et estappe dicelle ou bien le
s’excusent qu’il n’y aura pas vivres pour les
les frontières de Picardie et de Champaigne où le regiment du sieur Du
les soldatz ne pourront patir ; et mon estat qu’on m’a reduict pour
de m’en aider, suivant ce que j’en escriptz au sieur Alphonce
ce XXIIIe octobre 1572
à démanteler Lourioul. Je ferey fère
rance que aussitost que ie arey fait les
Monseigneur, je prie Dieu que, avec la sienne, vous doinct en
quelque chose de nouveau, m’en advertir que
parce que monsieur de Bonnevau n’y avoit pas grand
Vostre très humble, très obéyssant filz et serviteur
tuer yssy. Je vous suplie qu’il n’i aye nulle faulte.
bateaulx. Je m’en seroie allé prandre langue de votre exellance
par apparence, comme il a faict de présant,
plairra m’honorer, je mettrey telle peyne mectre à effect voz commandemens que
ce XXVII octobre
vous prie le fayre quelques foys eoyr à ceulx de la ville par plusieurs
l’estat de sénéchal et la moityé de la compaignye
et à une lieue près de ceste ville, le quel si rendoit le lieu
pourteur de la présente vous nommera ; et voyant que je l’en ay tiré en
je vous y ay si-devant respondu. J’espère qu’il
en ceste ville, et, pour vostre regard, qu’il blamoit et réfutoit
escrips pour y aprandre les occurrences qui s’offrent par deçà
bon ceur que je désire estre très humblement recommandé à vostre
La Rochelle si mieulx l’on ne peult fère. Le roy part demain
Monseigneur vous tenyr aduerty de tout ce qui se
combien en voudrés retenir près de vous pour la seurté de
roys avoyr des escus de reste et si je n’ay pas payé mes
la despence qu’est la moytié de l’année. Vous pourrez veoir par
firent faire si bon guet toutte la nuict qu’il ne s’en est
ay escritte dudit jour, qui vous pourront escrire si monsieur
qu’ils monstrent ne craindre rien tant. Vous verrés, s’il vous plait, la copie
que chacun en est fort éfraié et ne fault pas
lieux, pouvons certiffier vostre seingneurie et
Laval du XXIXe passé qui, et mon nepveu de
feust à Beaucaire par madame la contesse de Grihan et par
fayre en ce une totale résolution car si l’ons ne veult
présumption est grande contre luy qu’il scavoit qu’il y heust lettre
feront entandre, et mesmes come il est bien nécessère de la bien
icelluy toute ma vie acomplir d’aussy bon cueur que
et à set androit, je vous supplierey resepvoir
vous bonnes grâces, je prye Dieu,
Vous très humbles et très obéyssans serviteurs
que honny ad acheté à septe fouère de Lion, honny
ce soyt chose nom espérée de plusieurs et pour
que leurs magestés vous avyont escript pour nous asseurances
tous jours sa majesté que cela s’entend, sur ce que vous veissiés qu’il en fust de [Bebras], lequel est aujourd’huy presque par tout ces quartiers. Quant
novembre 1572.
je vous suplieray très humblement commander qu’on le despêche
qu’il me pourte de laquelle je me puis présentement ressentyr si tant est que je n’aye esté adverty quar l’on
Monsieur, je suys desmasqué de tous costés et vous promectz que je n’y hey
du faict contenu au bilhet inclus en la votre. La place que
commandementz et à ce qu’il ne semble à quelques ungz
votre très humble et très obéissant serviteur
de cinq grandz coups d’espée, et tué trois gentilzhommes de sa compagnye, estant
Ane Maugyron
nous faict grâce, nous atendons une fort petite récolte. J’ay
deschargé de ladite cotte, et ce faisant, Monseigneur,
que vous leurs demandés pour obvier à telz inconvénientz.
suivrey votre dict commendement et ordonnence. Je achepverey par
je m’en veoys saluer voz bonnes grâces par mes
quyl voyoit ung certyfficat il le leur octroyt. J’ey
que il sont gentyzommesque il en doivent être
Monsenieur, vous donner en santé bonne et longue.
nuyt. Il est vrai, Monseigneur, que, quant au jour, il n’y
pour toute la seance serè
vye et longue. De Ventavon, ce IIe décembre 1572
de Serre affin que ledit exercice y fust faict plus commodément.
qu’ilz ont les ungs des autres, que bien facillement on les pourra
plus d’occasion de se louer de votre conseil et de moy, qui tascheray de ne
bientost guérison. Aussi, puis ne vous ay-ie veu que
je luy manderay sans qu’il soit besoing de vous envoier aultrement la lettre
heu le tens pour m’employer à l’instruction qu’avés
faire tenir les terriers de Valsuanne et de Montromay
gratiffier de tant mondit frère que de l’acompanyer
prandre le mesme chemin que je foys. Cependant, Monsieur, quant les occasions ce
De Paris, ce IIIIe décembre 1572.
recevrez aussi tost celles-la que celles-ci. Pour la fin, je
Vostre bonne cousine
vouloys adviser, mais despuys on ne m’en a parlé. S’ilz le font, je vous
baise très humblement la main et prie Dieu vous donner
Monsieur, vous donner en parfaicte santé ce que
Tout présentement, je viens de recepvoir advis, de la part de monsieur de Carces, qu’il y a
Escript à beaucayre, ce XXIIIIe novembre 1572
de Champaigne, qui aporte asseurance signée de la pluspart des
despuys deux jours, il a mandé de ne bouger
bien tard, monsieur de Cublezes parla à ung
est conffinée en ceste perplexité, qui ne me peult
Fizes
mettre entre les mains du secrétaire de monseigneur le cardinal
Votre très humble et plus affectionné serviteur
vie. De Gap, ce IXe décembre 1572.
Je les ay laissés ce matin en fort bonne santé
je vous prye que par mesme moyen vous en faictes faire une levée de deux cens,
costé et d’aultre se sont retirées, et à Gênes ont esté
qui s’en sont aussy dispencés, m’enviant ladicte permission,
Marguerite de Simienne
dont il n’an n’a ancores nouvelles. Nous avons achepté
comme vous me le commandés, à ce soliciteur de tout ce que
mi pourtes. Je ne suis poin départy que
Dieu merci et mesmes voz enfans desquelz vous entendrés plus
de mon Dieu) que ie feray sinon ce que
Clermont de Talard, qui me gardera
de monsieur de La Roche de mes très humbles recom-
le devoyr me le comende et ni veulx rien oblier si je puis et sur ce, je prie Nostre
dye qu’ilz se portent fort bien et mes petis neveus et nièce aussi.
ce XIIme décembre 1572.
et longue vie. A Grenoble, ce XIIe décembre 1572.
bien. Je ne vous dis rien de monsieur de Valance que l’ons pourroit alleguer car son
de madame de Tournon suivant ce que vous me commandez.
nostre religion qu’elle ne se peult saouller de visiter les religieux
et alloires jusques à la rivière de Drôme ; et heussions
que j’en auray. Au demourant monsieur, je n’ay pour cest heure
le Créateur
se sera ung pays perdu. Je ne vous en discoureray plus avant me
Monsieur, heureuse et longue vie. De Chambéry,
De Dye, ce XVe décembre 1572.
au passage de La Voulte et ne lerray
ce lieu et comme envieulx a changé par ces moyens
de mesme à monsieur de Rousset et la lestre que luy escriviés. Il y a dix jours qu’il est [* à] Greignans, ce pourtant grassement
présent pourteur, qui me fist entendre son despartement
françoyses. Il ha esté quelque bruit ici que les affaires
ladite compagnie de France que doibt passer par ce dit
Votre bien humble et obéissant frère
laisser revenir ledit sieur de La Noue, mais le veullent
grande nécessité desdits pouvres comme nous mesmes, s’est offert
dessus, que pour vous supplier comme je faict bien affectueusement
vous trouvés quele ne doibve estre employée.
quelques nuictz qu’il couchat avecque moy
assurées que viendriés faire ces prochaines festes en ce
à la vostre. S’il vous plaict, vous excuserés ce porteur s’il a
Votre très humble et très obéissant serviteur et filz
Vostre très humble, très hobéyssant filz
très humbles recommandations, priant Dieu qu’il vous doint
qu’il me la doint telle qu’il connoit m’être nésécère
avec parfaicite santé. De Grenoble, ce XIXe jour de décembre 1572.
de Montoyson, ce XIXe de décembre 1572.
passeroit en allant à ladite Rochelle par le lieu de
est venu fère un tour jusques icy pour fère quelques préparatives.
esté donné pour certain, lequel je vous ay volu donner pour prendre là-
Cela a esté cause que, ayant trouvé en Avignon monsieur de Rochefort
d’aultre chose, j’ay commancé par ung cheval qui nous a
hardiesse d’ouvrir de peur qu’il n’y eyt quelque chose de pressé.
monseigneur, vous maintenir en santé, bonne et longue vie.
qui est résolu de croyre conseil, soit pour le faict de sa conscience, soit
selon que je suis advisé, ilz ne laissent pas de continuer, toutesfois occultement ;
m’a fourni, qui est en tout six cent livres et quatre cent que
s’il vous plaict, à monsieur de La Vopierre, lequel de longtemps il a cognoissance
première. Pelin en ha heu XXV pistol et s’adressent
Rousset, je m’asseure qu’il a receu toutes les parties qu’il luy
m’emploieray par deça en tout ce que je congnoistray vous toucher
au secours de noz voisins, oultre ce qu’est du service du
Vostre très humble et très hobeissant serviteur
de La Rochelle. Sadite maiesté a esté blessé à la chasse d’ung
monsieur, vous donner en santé longue et comptante vye.
dacion, qui vous donne
devant. Madame d’Usès est icy puis quatre ou cinq jours, qui n’a rien laissé à la
monsieur, en bonne santé et prospérité, très bonne et longue
Votre bien humble
moys de la présente. Vous regarderés si cela se rapporte à votre
à laquelle je me recommande bien affectueusement, vous priant au reste
confido nella bontà di vostra eccellenza, è gli ho sempre pregato cha faciono il contenuto della lettera
prandre en patiensse le travail de
dieu vous donner, M. de Gordes, ce que plus désirez
vous plait, ce que ce que je luy escris, qui me gardera vous faire la
leurs bien et quant jaurey bien cerché que je treuverès
le comte de Vantadour me eyscripzr une
requeste et poursuitte du roy à Metz, satisfaictz de sa maiesté ;
de bonne tallye et duquel monsieur de Veynes a fort bonne opinion.
vous escrire encores un coup avant que partir de ceste ville.
ausi tost que lui à La Rochelle car il seiournera
cœur s’employent pour votre servisse que moy ;
y donner quelque esclarcissement.
ennuyer, finieray la presante par mes humbles recomandations
ne veulx fallir vous donner advis ayant cogneu questiés
ma dict davantage, quil est venu l[u]y parler
d’Evènes car il nen scait rien, mais il y a plusieurs allegations
Mais dans deux jours ilz en sont tous retournés de
advenu de notre lieutenant de roy. Je vous laisse à pensser
pour leurs gardes ; et pource quil y a des nouveaux catholisés,
dicelle. Je seray prest au premyer mandement de messieurs du pays. Jespère que le beau
Pellous et moy que de les remectre et laisser
année sans en faire poursuyte, nous vous supplierons, monseigneur, ceste
et tout ce qui depend de moy et quant il vous plairra mhonorer
monsieur, an très parfaicte santé très heureuse longue
monsieur, en parfaicte prosperité, très heureuse et
Vie. De Dye, ce 11 janvier 1573
siège, Anthoine Argond nagueures procureur de cedit siège, Anthoine
très obeissant serviteur
Jay bien mis en advant à monsieur d’Evènes la difficulté que mondit
Languedoc. Si cela est, ce ne sera pas sans que je nen aye bien
les saisies de ses biens par votre seigneurye ordonnés et les
monseigneur, que je prie le Createur vous donner
demandent lamosne qua esté loccasion pour la
ainsi que je faiz estat ; vous suppliant de me mander si celles
monsieur le cardinal d’Amaignac comme monsieur ladmiral avoyt prins Terrides, et
dabuz, lesquelz votre seigneurie n’eust tant et si long temps endurez
autres nouvelles de moy et pour la fin de vous dyray que je
monseigneur, quil vous doint en senté très heureuze,
prendre le pourtayr et soun serviteur les que[l]s
passée leur donner une extraicte. Attendant de voz nouvelles, feray
que ladite place soit desià remise soubz l’obeyssance du roy, ne vous pouvant
de pais votre sagesse par le bon ordre que avés promptemant donné
Monsieur, en parfaicte santé, longue heureuse vie. De Gargas, ce XIIIe janvier
très humblement et luy supplie de tout mon cœur vous y vouloyr maintenir longuement.
d’hobéir à voz comendemens, si plaict à Dieu, tant quil me sera possible, pour le desir que jay vous
le plus moderement quil est possible. Dautre costé, jay achepté deus
de sa majesté, ny tant peu la votre, jay bien voulu vous
de Tavannes [barré : cy] sy doibt truver. Monsieur le conte
ces gens vous pourront esmouvoir à pityé, car on a bien peu desgart ou à ceux
Votre très humble et bien
vous a pleu me despartir de voz novelles, desquelles
fist toute la dyligense que il pust pour
nia chouse que meritte de vous escripre, sil nest
verty. Et ne sachant autre chouze, je
toutes chozes qui pourront venir en ma cognoissance
très humblemant, ie prieray le Createur vous donner,
de troys à quatre centz hommes. Je pense qui ne
monseigneur, vous doynt en joye et santé le comble de voz très
pourront aller à Montbrun, combien que ceulx dudit Condorcés m’ont
Champollien
recomandations. Priant Dieu vous donner,
foys vous ay escript, obtenir lettres du roy de evocation de toutes
et très bonne vie et longue. Du Montelheymar, ce
pour tascher de mectre à effaict leurs desliberations.
et très heureuse vie, presentant mes très humbles
Votre humble ami et affectionné
à une obscurité et attandant quil vous plaise
je me doys governer, ce que vous priant me doner
fère très humble service. Priant le Creacteur,
qui mont esté vendus, faicte au paravant la mienne et
qui nest que de sept à huict, la pluspart sont gentz
pour recepvoir et satisfère aus commandements quil vous
tout oublié. Quant il vous plaira de m’en faire part, je m’en revencheray à toutes les
que mondit neveu mescrit, jay entendu leur bon pourtement et de mon
majesté. Il me promet que vous serez
les lieux quil vous plairra menpl[o]ier me treuverés votre
moy mesme. Il vous fera entendre
despuys les derniers troubles advenuz à Paris, outre ce que je en ay escript à quelques seigneurs dudit ressort que jestime estre affectionnés et fidelles au service de sa magesté,
La Rochelle, desirant y estre accompaigné entre aultre dudit gentilhomme,
fort marry. Que sera la fin, après vous en avoyr
et aussi monsieur vous supplie pour ce que par les
ayant hun perchur [= précheur] que a perché tous les jours. Yl set
ledict yconomat on jouira des fruictz et ainsins
deniers et les faire payer comme celles que jay faict lever dedeça,
monseigneur, en parfaicte santé, très longue et très heureuse
gouvernement de Prouvence, et celluy de Metz à monsieur
famine au moyns si le champ y dure guières. Quant à moy, je
venyr bien tout a près quareme prenans, je ne
devalyzée se nomes madamoeyselle de Fious [Fions ?]
pleu me despartir par les votres dernières de voz bonnes nouvelles.
et icelles mettre avec les autres que je vous ay pour mesmes causes en ma
de la lettre dudit sieur de Mandellot.
Vostre très humble et
de Mandelot lieutenant pour sa majesté à Lyon, et le mandement quil a pleu à mondit sieur
supplyant Notre Seigneur,
et aultant affectionné qu’à aultre à qui vous commanderés
se sont remis ; et daultant que sa detention luy est
Vostre très hunble et plus
que joignant ses forces avec celles des Polons, [barré : il] elles seroyent redoubtables au Turc sans
et jen dorrey ung tiers ou la moyctié devantayge
serviteur
à une cuisse devant ung chasteau nomme Gabian qui est près de Besiers. Monsieur
de reduyre leur bien à la mayn du roy, si ce ne estoit la
ne soyt eschue bien tost ferons tenir le tout
mectroient leurs armes bas, et vouloient que la sauvegarde
avoir faict quelque meilleurement à aulcune desdictes
bien humblement priantz et requerantz vostre seigneurie qu’en continuation
avoit eschapé les dangiers où se trouvèrent à Paris
que vous puissez faire battre le tabourin et lever gens tant en mes païs de Provence
d’habandonner votre charge au temps où nous sommes et
ladite forest tant seullement, ayant pour cet effect escrit audit Maniquet
que passer à travers. Monsieur de Monestier y leissa
ce qui me touche. Je ne scai ce qu’il en doune.
service, presentant en cest endroit mes très humbles recommendations à votre
des arsenatz de monsieur de Savoye, et y user du debvoir que
cardinal de Lorraine et vous envoyeray le tout
qui est fort près de la ville. Je pense que cella [barré : la] les reserrera davantage
travailhera aux tranchées. Jusques ici, lons a esté après à
que mes soldatz ne sont pas moindre
mon deseing λ [λ pour vous escripre] nayant sceu où en donner advis à
à leur povreté et aux foulles quilz ont sy longuement sofertes ;
a donné monsieur d’Ourche que vous viendriés bientost sa
sans avoir peur et parvanture du daumage. Je crois
Tavannes et luy recommander les affères de ce povre pays.
gouvernement. Madame la comptesse de Ventadour
chargés de marée sallée. Mais il est à croire que
pour la seuretté du païs et en oultre pour toute resolution de ce que je desire mayder
que je vous requiers par mes autres susdites lettres, vous priant
monsieur en très bonne sancté, longue et hereuse vye, saluant voz bonnes graces et
quant jen partey, quelle estoyt très maulvayse
dargent, sil ne lui pourroit advancer partie de la somme la
Je fis tant que jamenis monsieur de Bonnevaux
de Chastelar, leur en fère part car il [barré : z] en sont en
monsieur, quil vous [manque le verbe] en la siene très bone et longue [barré : lettre]
à la Magdelène prochane. Je nay point de novelles de ceux d’Oranges.
doibvent respondre par escript à ce que par le roy leur
On me veult marier à ung homme de Valence
une lettre audit sieur de Pierre Gourde quil me baille ledit
Marguerite de Simienne
Gibert
monsieur vous supplieray me commander comme il vous plait que
sentir eslogner que pour loccasion qui vous y attire. Laquelle je pris
Votre très humble et obeissant serviteur
qu’ils pourroient executer ; et si en oultre lesdits
charge de mes affaires pardelà et que je m’en repose du tout sur vous, je veulx
moy commander je vous obeyrey et cest daussy
face[nt] retorner arrière, je vous [barré : ay] supplierey de
ne faudrè à menaler et pance y etre ausy tout
porrey, vous asseurent que la prinse du Pousin a fort escandalisé
ledit arrest, lequel je vous envoye, ensemble
esperant que cella aidera à plustost faire convertir ses subietz
pour raison estant arrivé le jour, lon a recognu troys
sa pauvreté aysé ;
plus retenu à escire de telle matière, si ce nestoit que monsieur lauditeur Collombat ma
nous commander votre volunté, laquelle actandant, pour
jour de mars 1573.
la muraille de la ville pour y entrer et nous surprandre.
harsoir quil avoit perdu beaucoup de bons hommes dont il me monstra
de votre gouvernement, lequel dit de belles choses qui concistent mesmes
de Montelheymar font asteure milheure garde que de
aussi qu’avés retenu les compagnies quenvoiés à monsieur le
sil vous plaict et à vostre segneurie et pour ne volloyr
Vous scavés monsieur comment il importe pour le service
de telz pour garnison à ma mayson. Bien vouldroys je les avoir
vous avez esté adverty, jay perdu quelques hommes. Mais puis que la vollunté de Dieu est
ordonner quelqung pour la garde du chasteau dudit
trouver quelcung de nous soubz pretexte de
viennent sans armes. Sil vous plait adviserés en
homme tout exprès et en diligence à monsieur de Gordes
le cent à cens de desà que nous ne soions troblé commant
intelligence sus ledit lieu de Pignerol quilz le tiennent
exprest lung de noz consulz.
requis de lacompagner de ceste pour vous suplier,
a pleu m’escrire à monsieur l’advocat Dubois
messieurs les consulz de la ville de faire accomoder
Et s’ilz ne passent avant que j’aye les susdites
le feroys pour l’importance de la place, qui me faict vous part pour
fayre plus longues leytres. Athendant vous comandemens, je
lettres que je vous ay escript comment monsieur du Pelloux a levé le siège
nouvelles de ceste armée. Je vous suppliray donc
moyns que leurs compaignons pour n’y avoir en mon endroict riens
en court. Je n’ay rien de nouveaulx à escrire à ma mère ny à ma femme. Je leurs fis une despeche du
enquis pour vous en advertir mais on ne bouge. Si je
pour voir si je pourrois avoir autres lettres pour vous
supplié me commander votre voulloyr pour icelluy
suppliray très humblement que s’il vous vient occasion de lever nouvelles
rapports qu’on vous a faict et que possible ne se troveront veritables.
peut retarder an atandant de vos nouvelles.
J’espère bien, Dieu aidant, delouger lundi
en ce pays qu’il ne fust asseuré d’avoyr ung passaige
me deplaist extremement que je ne puisse y prouvoir.
où ils sont et feray escrire aus eglises de
et aveques les aultres en nombre de cinq hou
voloir escrire ung mot à monsieur le vibaly d’Ambrun pour en informer
escrit faire information de ceulx qui tiennent
dangers de souffrir incommodité des vivres. J’ay veu
Jamays cest escrivein ne manda bonnes nouvelles le temps
de Langes se delibère de vous y faire bon office comme je vous asseure
qu’il fera tousiours pour le moins et esbauchera les matieres et essayera
Chattillon soit en fort bonne volunté vous y
tendant finalement à ce qu’il lui fust delivré et rendu. Et surce qu’il proposoit lesdits
séior icy. Je me recommande très humblement à vos bonnes graces
en scavoir de plus fraisches beaucoup que moy qui me
de Malpeil, beaufrère du cappitaine Champpolion) que y alloyt pour
faire se pourra des noms et qualitez de ceulx qui tiennent les Abbayes,
poura parachever à ce qui est jà coumansé antre eux
fesons très humble requeste à votre seigneurie veoloyr continuer
de ceste ville qu’ilz ne laissent aulcune chose en arrière de ce que toche
remectroit en asseurance la Provence, et le Contat, et encor que ce ne
Bresse VII c[ent] boulletz de canon et soixante quinze quintaulx de pouldres
patientement. Et pour la fin de la presente,
escrivez du filz du comte pallatin pour favoriser le prince
ennuyerey de plus longue lettre, ains prieray Dieu
pardevers vous pour vous remonstrer
le treuvés bon, je iroys voluntiers à quelque heure
envoye pource qu’elle respond quasi ad ce que je
vous suppliant monseigneur à ceste occasion qu’il vous plaise nous
semblera pour le mieulx, et que savez estre ncessaire pour l’importance et
ce VIIIe mars 1573.
à la velhe de revenir à pis qu’ilz n’ont jamays
asseurant que n’espargneray ny corps ny
hier à baptesme la fille dont est accouchée madame de Bellievre.
vie. De votre maison de Montoyson, ce IXme de
ce me seroit ung grand soulagement et
aussy par la lettre cy joincte dudit vibaly, les doubtes qu’il a pour le faict
ce 9e de mars 1573
vous bonnes graces. Priant Dieu,
pourter les armes. Je me doubteroys fort qu’il
moy et comander s’il vous plait que l’argent de mon payement
qui estoient bracquez droict ausdictes Cabres pour les bien deloger de là et [barré : an] eusse
envoyer par dela pour donner ordre à toutes mes aultres
les compaignies par les conseulz de ce lieu avecques leurs aides, et
qu’on cognoit estre espions. Toutesfois on ne les en
Je suys d’advis puis que madite commission vous a faict oublier en votre debvoir
fera entendre à monsieur de Saynct Chaulmont síl vont
très humblement à votre bonne grace, je prie à Dieu vous donner,
sarés bien pourveoir estant advertis qu’il ne vous mes
pour continuer le traicté, ceulx de ladicte ville avoyent baillé des
venent une occasion avec si peu de gens,
monsieur, vous donner très bonne, longue, et très heureuze
commander, ne voiant qu’il leur soyt aulcunement besoings de compaignie, attendu
de faire ma compagnie que j’espère en peu de jours avoir achevée
bone grace et supplie Notre Seigneur qu’il vous donne
estoyt à cent lieues d’issy. J’ay des advis de tous [déchiré : costés ?]
monsieur vous donner heureuse et longue vye. A La Borye, ce
devers luy advant qu’il en part. Le roy a couché à
de la poste du IIIe et Ve dernier, toutes deux à une fois par la teneur
j’ay esté contrainct emprunter des particuliers de cette ville où j’ai treuvé si peu
plus ample advis de toutes choses, je ne vous en
point qu’elle ne me vouldra point voir qui
comisair estably pour me conduyr iusque au
par le conseil de mademoiselle de St Preis, ains seulement voloit passer
heureuse vie. De Paris, ce XIIIe mars 1573.
vous dire que toutes les nouvelles que je scaiche pour cest
promist qu’il y seroict aller cent ou six-vingts arquebusiers du cousté de Vert mais
ma dernière commant madamoyselle d’Ourche ma niepse
tous ceulx de Bay à Valleane [Valence ?] hors le port et des molins
et seroit bon que le cappitayne Chanteperdrix
Monsieur, en santé très longue vie. De Chateaudouble, ce XIIII de
Votre très humble et très afectionné
très humble service et plus de pouvoyr et moyen de supporter les charges ordinaires
eschappé moyennant promesse de payer IIIIm[ille] escus pour lesquelz
Monsieur, vous maintenir en très bonne santé très longue et
Mesieurs les consulz, vous doint en santé bonne et longue
peine du recouvrement de leurs ditz enfans ; cepandant pour la plus
grand freyeur. Il est arryvé encore quelques huguenaulx
sa maison joignant aulx muralhes de la
garde. Du Bourg d'Oysens, ce XVIIIe mars
longue et eureuse vie. De Sainct Marcellin, ce XVIe mars
son sergent à vingt cinq escus à ladite
Monsieur en très bonne sancté très longue et très heureuse vie. De Grenoble,
monsieur Bajoue, present porteur, veu mesmes quil a jà cy devant esté employé près de
chose qui vous soyt aggreable, vous en fuirés
ne bouger de sa maison ; et pour ce que la faire requier dilligence, jay suplié
je face trouver à Sainct Jean de Laulne les
non y a poinct dassurance. Ayant aultres novelles qui meritent
ont remis les ambassadeurs des princes à une diette
iespère vous dire quand iaray se bien de vous voir. Monsieur
aller à vespres avec madame d'Ourches et monsieur de Bonevaut. Ilz
de ces environs au lieu de Corp où, selon quil ma esté rapporté,
garde, mesmes aussi causant la grand povreté quest en ce pays que se
Madame de Gordes verra icy, sil luy plait, mes
très houbeissant serviteur
Monsieur, en tres bonne sancté, longue et heureuse vye. De Lyon, le
Rafact auquel vous aviés donné commission de les
cest effaict et aultres choses quil a charge de
monseigneur, que monsieur de Rafat, commissaire par vous
de Neufville
comme je vous prye leur faire entendre, vous ordonnerez doncques
Votre très humble et oubeissant
Mar[s] 1573
que leur couste beaucoup. Cela est cauze quilz sen vont vers vous
ouy depuis parler des messieurs de Mures. Madame de Tournon
Votre très humble et très hobeissant serviteur
vous y donnerez bon ordre, vous promectant par la foy que je vous
contribuables à la garnison de la compagnie de monsieur de Suze,
monseigneur, quil vous preserve en bonne prosperité jeureuse vie et longue. De
je luy advoys balhée, à cause des lettres que luy adviés
par devers vous parse que monsieur de Moydieu veut fayre fournir à seux de septte ville
affectionné serviteur Truchon
pourvoyr avant votre despart de Grenoble; et sil vous plaict,
pouvreté et bonne volunté quilz desirent continuer de
serviteur Collon
ie finirey ceste, salluant voz bonnes graces de mes très humbles recommandations,
pour le regard desdites des mortespayes] faire votre volunté, attendu leur pouvreté, et quelle cy devant ordonné
je vous ay bien voullu escripre la presente en sa faveur pour vous prier de faire
priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa sainte garde. Escript
[barré : le repoz en cedit gouvernement et empescher les desseings de voz rebelles mesmes] ce gouvernement. Jey departi ce peu de forces que jay
ilz ont quelque intelligences, se promettant que le sieur de Monbrun sest levé
et Sommayres où silz se veulent arrester de ça jey je
bien averé le tout en faire faire par justoce une pugnition rigoureuse.
priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde, escript à
vous puis asseurer quil nen y a pas une en tout votre gouvernement
quelques advis, mays non pas au besoing, ce quest leur costume.
meust fallu faire sans la commodité du porteur, avec ce que je ney point de
y aurez donné. Pryant Dieu, monsieur de Gordes, quil vous
tant que desirez mon contantement que je veulx conserver tous ceulx qui ont
Caterine
ne leur bienne secours de Genefve et Berne, Entre cy et la y aura moyen de
aura entendu par le seigneur de Montbasin quil a despeché vers Elle
Henry
faict au paravant], sans que jamais il se soit
pour moy le frison de feu monsieur de Collans au
capitène Baron quil se souviègne de moy
Vostre bon amy
tousiours daultant plus doccasion et moyen de se contanter de me bien servir
offert à vous faire plaisir et service, je prieray le Createur
le payent, soit d'Esglise, nobles ou [écrit au-dessus de : et] comunes. Je pence bien, sire, que monsieur
pour les causes et considerations susdites, faire tant de bien et aumosne à sesdits veufve
payée comme les autres. Au demeurant, sire, les affaires sont en memsme
avez estimé estre le plus gracieulx pour entretenir voz gens de guerre
henry
moyen luy mander de les licencier pour sen venir en cedit pays où elles sont [barré : trop plus] très
dict quil a veu despecher la commision. Sy jay
si est ce que je me doubte bien que ceulx de Savoye [barré : vous en pourront] pour leur
de Sr Nazère et La Saulve qui mectroent ce pays
Charles
mays pour estre la faulte desdits prisonniers grande et de pernicieux exemple au repos
subgectz. Vous les y conforterez en tout ce que vous pourrez, leur faisant
faict faire feuz de joye et autres demonstrations dallegresse les plus grandes dont je me
fidelité, je len remercie très hummblement et ne
juing 1573.
comme ilz ont faict cy devant] silz voyent leur beau jeu, ilz ne fauldront point dy entrer.
dire par ce mot que je finiray en priant Dieu, monsieur de Gordes, quil vous ayt
en ensuivant voz commandemens, je me tiens le plus fort], que jestime ilz observeront.
de quelz je pence estre secoru et entre autres de monsieur
mestoyt venu trouver avec son equipage, mais, à cause de certain procès
pour lexperiance que jay de leurs meffeances et deslouyaultez. Au reste, sire, me
service et vous si saige que je croiray tousiours que vous accommoderez très bien
voz commandemantz, ung chascung est promp à y hobeyr ; et survenantz
vous prye, sitost quil vous aura faict scavoir mon intention, la suivre
puis asseurer que le païs ni espargne aucune chose,
prins et mis, et le prendz et mectz, ensemble tout ce qui luy apartient
ny faire plus grande demonstration de bonne volonté ; et daultant que vous scavez
gouster lutillité et prouffict quilz se doivent promectre dudit eedict, lequel ayant
esté dadvis affin quilz se disposent daultant mieulx à mon intention de vous
où besoing sera, faire au plus tost procedder au recouvrement desdits trente mil livres,
par delà comme elles sont ailleurs. Vous userez en cela
asseuré que vous n’aurez obvié à leur representer dextrement et vifvement
ailleurs ; bien vous diray je que le roy, mondit seigneur et frère,
despeché de la part de monseigneur le prince d’Orenge devers le sieur
semble quilz la veulent ambrasser. Le temps en decouvrira la
mesmes par les escuses que faict Monbrun par sa lettre et quoy quil
et plaindre, priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa saincte garde.
pour veoyr commant ceulx de Nismes et du Languedoc en useront
lesquelles il fault gracieusement recueillir, esperant comme ilz
je vous prye de rechef, comme vous avez tousiours esté soigneux
Vostre bon cousin,
à mondit eedict et ne contreviendront à icelluy, si vous congnoissez quilz
et quoy quilz demandent ledit delay pour attendre
Vostre bon amy
de neufville s[ecretair]e
prendre prisoniers, exiger impositions [lettres barrées] renssons et courre
daultant que vous desirez me faire service à Grenoble, dambrasser lexecution
sceu mieulx fère pour le soulagement de ce pouvre
je vous prye, daultant que vous desirez me faire service agreable, d’embrasser
votre magesté que leur accordant ce quele trovera bon que
Fisses
riens pour ceste heure, mais les depputez de Languedoc, tant catholicques que
voz bonnes graces de mes plus humbles recommandations
Vienne des sytoyens et habitans dicelle et
passaige pour entrer en votre gouvernement, ledit sieur conte nous a faict entendre avoit
faict pour le regard des gentz de guerre allans par les
Amy
deffailhantz ou partie dycelles lons ne peult tenyr ledit
Brulart
exhortations qui nous sont esté faictes de leur part pour y parvenir. Nous
à lenterinement de certaines lettres royaulx en
compaignie n’ay sceu faire aultre chose que d’evader la main
magesté ayant seu ainsi par le sieur de Ferral, sont ambassadeur prèz
Allex : VIm p. VI p. v. –
tiennent pour laccompagner à Coursas, maison de sa femme
avons mandé faire alte, attendant votre commandement. Il vous plaira avoir
obeissance. Et nestant la presente pour autre effect, je prie Dieu, monsieur
mieulx que moy mesme pour la poyne quil vous a pleu prendre
Votre bien bon amy
Xbre [1573]
tous les molins à unne lieuue à la rounde, tellemant quil ne
souldart pour les recongnoistre. Il est veneu à ce soir
qui nestant entretenus, seront contraintz sen
dudit lieu, illec estatz tous assemblez pour la reddition des comptes
quelques afères dimportence concernant le service du roy et
où ilz le vouldriont entreprandre, nous, à ces causes, pour la
ne soit retardée, si vous vous concentez de ma responce faictez aux articles
ores que soubz le nom de tribut pour Chippres,
estoit content que deux gentilzhommes se transporteroient à Pommerol, lun
chargez la plus part, de vivres et munition de guerre et que pour la veoir
qui ont la repputation de bien sacquicter de
Daultant quelle est vefve et pourtant tenue entre les personnes
est son cousin germain. Nous avons aussy estés
choses en l’estat qu’elles estoient avant ce desordre ; duquel bon office
sans la cavallerye ordinaire le cappitaine Bonyer : C XX hommes
Bourgogne à Chambery et ycy, soit pour attendre
encontres et le mender es et se rompre le col ny a
mectre une eschelle, est necessaire de lever ung peu ladite
necessaires pour faire fère des pallichons pour
les galères de Cecille. Ladite armée est venu du long de la
Ladite armée est venue du long de la coste de Tuscane, jusques à Lyvorne et de
me denyer ce qui mappartient, mesme que vous avez
Francoyse de Foix
prier le Createur vous donner, monsieur de Gordes, ce que plus desirez. A
lesquelles sont en partie contre la court et partie contre vous, car il fault que je vous
plaict me despartir de voz nouvelles, je les
votre humble et obeissente
dernier, sur lequel monsieur le tresorier de lespargne ma tenu court de
sera opposé en rien qui vous touche ; quest totut [sic]
sante ceur
monsieur, croyre que je ne vouldrois faire chose qui me prejudiciast
ordoniés comme il vous plerra. Et pour vous faire cognoistre
en faire la response par le gentilhomme que monsieur
que je pourray seiourner encore quelques huict jours passant par la court, et puis je voys
houquazion vous douloer an ryen de nous et de
très obeissant serviteur
vous doint la sienne, acompaignée de longue et
doneroit à entendre locasion par laquele vous le recher
Revol
capitaine La Casette. [barré : Et naiant] Je seray icy
en une aultre maison pour changer dair, à cause
et esperons les trouver à Salon ou à Tarascon.
bon cœur à votre bonne grace et pryeDieu quil vous
que quelque chose de sinistre ne se peu entreprendre
et prosperité, très bonne, heureuse et longue vie. De Lion, ce
plus satisfaict ailleurs ne tant que en votre
service, j’eusse bien delaissé touttes ces remonstrances là pour y satisfaire ;
maulvayse augure. Au demeurent, monsieur, puys
quictances. Et pour le regard de la toille, jen doibs
voyage, dautant quil men a recherché et tient lon
avant le quinziesme de septembre et ainsi me la
donner
très humblement en advertir leursdites magestés adsellast que ne
estre le XIIe septembre. Pour le premier, en parlay hyer
Pour jamays service
Vallence, ce dernier jour daoust 1571.
larmée d’Espagne pour la longueur des lansquenetz, lesquelz lon na sceu ny peu pour
Jey presenté le vin que me commandates
Votre très humble et très obeyssant
ma deliberation, qui est de membarquer sur
que je ne say lieutenent du roy en ce reaulme que de bon
il hiestoueyct demeuré, ne leyssanct pour rien afer ses afayres,
monsieur vous doner en santé heureuse et longue vie
nombre que besoing sera et bon vous semblera pour aller la nuict avec
boys, estans prestz dy laisser les chastaignes
les changer de moys en moys de logis, lequel changement le
notre seigneur vous donner
et contente vie. De St Gervais, le premier settenbre
fera tout ce quil pourra pour recommander lesdits pauvres catholicques qui y demeureront,
mais je ne le puys croyre. Je luy ay escriptz plusieurs
Monsieur bonne santé, heureuse et longue vie. De Suze, ce 2me
obeyssant serviteur
les consulz de Pierrelatte
Votre très humble et hobeyssant
par [sic] retif. Sperendieu ma escript que ma trouvé
quavés ordoné pour les chateaus de Montelimar et Crest, les
et qu’on tient le mariaige pour faict. Les aultres doubtent
Du Thouvet, ce IIIIe jour de septembre 1571
vous ne coumanderés jamès à personne que
ennuyeuhé de plus long escript, si ce nest unne
aux despans des rentiers. Je vous
faire raccoustrer lescuyère, mesmes les
En troysiesme instance comparut madame de Vinay, [barré : aydante par]
deus par monsieur et ma damoyselle de Riberas, je suis davis
pour bailher la colleur mettre à voz vins que
deulx et prometerès le rendre au sieur du Chatelars qui e[s]t en court,
serviteur
monsieur, que en sainté vous done longue et eureuse vie.
semeines et passer son iver à Molins. Il est arrivé ung anbassadeur
afin que nen fussiez en plus grande peyne et
comme jeusse faict si jeusse treuvé le contraire,
que je vous puis escrire pour ceste heure, après mestre
que Bernard a appourté de Lyon sont veritables, il y en a qui ne fauldra
Monseigneur, nous n’avons point achepté de toyle
monseigneur, en perfecte saincté, bonne et très longue
madamoyselle de Thurenne. A ce que jentens, il est bien
Monseigneur, je seray en cella et tout autre chose actendant votre bonne
VIIe septambre 1571
é Dieu
Votre très humble et à jamais
et [barré : mesmes] mesmes que je laisse de Personnas que scaurra donner
recommandations à vous bonnes graces
De Marseilles, ce huictme jour de septembre
loccasion susdite avons proposé en reservant tousiours sur le tout
Monsieur, vous donner en bonne santé prosperité, longue et heureuse
Voz très humbles et obeissans serviteurs les commis
que mectre deau, comme je masseure
d’A[p]t net ancore fet. Je prye Dyeu que vous doné
deça, priant Dieu nous y veulle maintenir et vous donner
à Marseilhe. Je prie Notre Seigneur le ramener
icy, jusques après vandanges, que lespère vous
Vostre très humble et plus obeyssant
à Dieu vouz douner
et sil ne vous plet, lon porra remectre
derrier[e] moy qui neut demandé mieulx, changey propos et
de ma part pour mexcuser de ce que demain je
On m’a bien aseuré que à Tournon, y a fort
trop insupportable faix, vous suppliant très humblement prendre
dorayson
de ce que ma dict le gentilhomme susdit, afin quil vous plaise
de ce que ma dict le gentilhomme susdit, afin quil vous plaise
car vous scavés comme un peuple qui na jamais
Serviteur
avoir par voz actions tant recongnu de meriter en vous quil
des letres obtenues par Les Diguyères et aultres de la
et longue vie. De Grenoble, ce XVe septembre 1571.
pour luy. Vous mescripvés aussy quactandiés monsieur
Votre plus humble et affectioné
heut falhi le dit voiage et quil heut neanmoins
moys. Ilz apportarent pour vous douze cens dix huict escus sol et dix
recouvrer de tortue, mais n’en ai
recommande, priant Dieu vous donner
mesmes au château d’If de douze cens francs de mon estat et de
de men excuser le plus honnestement que je pourray
monseigneur, vous donner en très bonne sancté, très longue
Voustre très humble et plus
Je nay encores point heu de responce. Je ne scay quilz
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue
la presente qui escheoit au XVe doctobre, vous
estranges monarquies contre les edictz de sa majesté disposition du
pource quil craignoit tant la mer comme il faict.
diminua auculnement le sien, ains seulement de vous
sr Yvonnet, ma faict responce que sans votre noveau commandement,
je supplye le Createur vous donner en parfaicte santé très heureuse
aussy de demeurer en voz bonne sgraces,
aussi que toute la mayson de Saincte-Marie
parlé. Il dict que Famanguse est prinse, ce que je ne croys.
je ne vouldrois prandre ceste hardiesse, je vous supplie bien humblement
Saynct Ysmier, ce XXI de 7bre 1571.
iour pour aller à Vallanse, acause dun chanoine qui
pourta madamoiselle de Bonrepos d’Esteville audit lieu,
qu’il demandoit pour attendre ladite responce. Estant audit
cardinal, dune ciatique à une jambe. Je vous remercis très humblement
à monsieur de Rocoules, je ne fairay le presante plus
Boniveau
receu de monsieur de Langes. Jescriray à mon frère touchant votre
et ne croy pas que le pretendu proposant leust prins
Quant aux substitutions à voz aultres enfans pour le regard de ce que leur est laissé
pour fin, après vous avoyr presenté mes humbles
remettons le tout pour vous en adverty bien
vin VI potz
enfans du brasseau, tellement que plusieurs desdites
et au dessus : « A messieurs les commis des estatz de Daulphiné »
advis toute provision necessaire en cela telle que
mesmes observer par les lieux de leurs destroys et gouvernemens,
le dict sieur Du Vant de vous adverttyr de tout
Mondit seigneur de Gordes les menace de mesme peyne.
verroyt en bref, dont par le lyon est signiffyé la ville de Lyon, et par
quant ilz sassembleront pour partir, mays parce que ladvertissement
leedict des petiz seelz ; celuy aussi des procureurs ; rendre à la ville de Grenoble son
soit relaxé et que ainsi quon fera dudit marchand d’Ambrun,
que tout allye bien et que ceste France ne sante les mesmes misères que
fille qui est à la rayne de Navarre ;
Esperant vous aller fère bien tost service, finiray le presente
frère et, selon quavec luy adviseray, au père, et par ma
quil n’apporte pas grande esperance de paix contre ce
de Champagne à ce quil ne fut plus manyé des gens de guerre
adverti de deux ou trois coustez et mesmes par deux
à votre volunté comme jespère en plus grandes occasions le vous
faicte par N[otre] S[aint] Père pour vous en prevaloir et liquider ladite moictié le mieulx
environs ou bien, sil vous plaict, à la part quil vous
le tout fut prins en terre du Contat dans la
prie Dieu
aultre chose de noveau à present, finirey
je me recommande très humblement à votre bonne grace, en
fin, je prieray Dieu vous donner
doulceur à son obéissance. Dieu luy en fasse la grace. Et changeant de
et sil vous plest, lon commansera à fère ledite crotte,
rebatra rien de lafection que jey au servisse du roy ;
quelque resolution. J’ay depuys aprins quil est bien vray que le conte de
est mal propice pour surcharger le pouvre peuple daultre nouvelle
et diligente solicitation que lon vous assignera de la somme de
compagnies de monsieur de Glandage et du cappitaine La Colombière, dont
Valence comme iattendois [barré : jall] à la porte de la chanbre du roy avec monsieur
on[t] veu votredit affère et lesquelz sont les premiers et
de La Tyvolière, feust commys le capitaine Expelly pour le faire desmolir et desmanteller
très humbles recommandations à votre bonne grace,
vie. A Voyron, le dernier de janvier 1574
amplement, faisant fin de la presante, après vous avoir
Par edict du roy Françoys second donné à Saint Germain en Lhaye le XVIIIe
quelle se preparoit luy faire. Monsieur mon gouverneur a
quelque chouse pour moy pour, à ladvenir, avoyr
de parolles dictes par un peuple esmeu comme vous povés
randue à votre première commodité. Je vous direy au demeurant monsieur, comme jay receu des
quelle se preparoit luy faire. Monsieur mon gouverneur a
très humbles recommandations et prye Dieu,
de monsieur de Veynes [i.e. : Evènes] auquel jescriray ung mot de
en santé ung si sage et advisé segneur que vous estes, la
aura affaire à des gens bien oppiniastres. Beaufort
bien remparé et munitionné. La compagnie de monsieur de Turenne et de monsieur
Fustier
monsieur de Gordes et de vous, ie finirey ma lettre, me re
de trente deux et la plus grande partie de
et y a voir mys le roy d’Espaigne ung plus gracieux.
civilles ; et que le peuple, à mon advis, ce despartira de toutz complotz sinistres pour randre lhobeyssance naturelle
quelque petit ressentiment de sa fièvre avec vomissement de quantités de fleumes.
a prins la charge den parler à monsieur de Granieu pour venir
serviteur g deportes
en la ville, nous eviterons les entreprinses des ennemys,
nont trouvé ledit Bolut, ayns seulement Marye Vincente
Votre frère et très humble
de la aulte justice ; et ledit Claude Estallin et
si on veult relacher celuy quilz tiennent à Mens et le
mareschalle est ors de sa fiebvre et son
a esté autres foys aux predecesseurs de dist Tancy et longuemant
mon seigneur, ne imputer la faulte à moy
et quant aux muralhies ayant osté une partie
monsieur de Laborel qui la vous aura fayct veoyr, je ney volu laysser
soldat qui estoit avec les ennemys quon appelloit Gourdes, qui estoit votre [barré : fief] subiect, ha esté tuée.
sen fera ung arrest, soyt de la veriffication ou renvoy,
de sortir hors de nos portes, et par consequant, faire le service
mais daultant que depuis notre accord ses hommes ont couru et faict
en rendant conte et pres[en]tant le reliqua du maniement et négociation dicelle
Jay nouvelle quil estoit à
faire nouvelle ; et de coume monsieur de Chastellaret, ce nest
mesmes avant que mon estat feust dressé de lannée presente,
servytur merieu
de mectre tout au feu et à lespée, disant quà ce
que sil estoit necessère davoir dans ceste
envoyons pour mieulx entendre votre volunté ; ausquelz avons
que je ne pensois pour la grand habondance des nèges
entre lesquelz y sont tous les gentilzhommes de leur party. Ledit espie ma
en advoyt point, pource que le dangier est à
si les communies sont employées, elles porrons fère quelque
les consulz de Crest
vous expedier. Il ny a chose en vous affères
Si que aprandz aultre choze, je vous en advertirey tous affères
lettre que men avoit escript le seigneur Carolo,
à [barré : Ger] Chorges, ayant entendu quil y avoit quelques
ne sont encores venuz pour prendre leur legal que je leur payerey.
de quelques forces pour la garde de Ventavon, vous
De montmaurancy
de quoy je les faiz vivre despuis que je suys arrivé, lequel
Honorade deurre
fère, attendu limportance que seroit dudit lieu
Votre tres afeccionné à vous faire
de della ce seroit bien le comble de noz malheurs estoint par ce moyen le pouvoyr au roy de getter loeuil da [sic] celles de
Jespère en Dieu que ce ne sera rien du tous et
Balme à propos pour larrester, sans quil se doubtast daulcune chose pour
de febvrier 1574.
à la mort dung coup dallabarde ledit
apprès avoyr beysé les maiens [sic] de vostre seignorie
paistre. Sil survient quelque chouse soudain, vous en donray
où ilz ont jà attenté deux fois depuis ung mois. Je diray oultre que les lieux
serviteur Truchon
sauroins iamais tirer, qui me faict vous suplier de
proveoir, comme trop mieulx scavés, que reviendroit à dommage à votre maison
vous suppliereyge très humblement quil me sanble que lon vous
taché de conduyre ce faict le plus secretement quon
lon puisse aseurer, cy nest que Herar cest mys dans
avecq eulx. Il y a ung gentilhomme de Corp qui sapelle le cappitaine
pour lenuye que jay de veoir madite dame contesté en son
verrons que ferra[barré : y] monsieur de Maugeron en ce voyage.
labé Gadaigne de Leies le roy de Poulongne qui ladvoit
fort à troys luees [sic] de Montpellyer nommé Monferrand ; neanmoins, ceux de Nismes promectent à monsieur le
où ilz le tiennent prisonnier. Et ledit Redont le mesme jour mist les huguenotz
le tout vous plairra si le trouvés bon, nous envoyer
la bonne souvenance quil vous plaict avoir de moy et la poyne
jours auparadvant ilz avoyent heu par composition mille
votre service en ce que je porrey. Ilz me menasent
par les notres sans quon puisse inculper que nous aions
necessaire et y [barré : du] deputerés celuy qui bon vous semble.
accorde pour les arrerages de vous estats dont lons
advenues. Parquoy, monseigneur, je vous
la rendroit plus mallade, se resouvenant de malitié, biens
Daulphiné.
heureuse vie. De Grenoble, ce Xe fevrier 1574.
que lesdits de ceste ville ne font guière bien leur
en sera par ce moyen daultant solagés.
en sera par ce moyen daultant solagés.
avoir esté esclarcies.
que luy a escrit monsieur le premier president par lequel
Vostre très humble et plus affectionné serviteur
ampeché et ey retiré mon argent que javès fet aporté par
pour le messagier, car autremant je ny envoyerey
faict duquel il vous pleust me respondre par votre precedente lettre de
me faict entendre le desceing quil a prins des enemys.
receu que la peyne. Elle vous escript pour responce à celle que
à vostre bonne grasse, priant Dieu,
lordinaire de mon filz de plus dung an, sauf toutesfoys à mieux le voir par son conpte.
Votre très humble et très obeissante fille à jamays
prieray me tenir en vous bonnes graces,
affectionnées recommandations à leurs bonnes graces.
mes humbles recommandations à votre bonne grace, quil vous
monsieur en parfaicte santé, très longue heureuse vie.
qui se disent envoyés de la part dudit sieur de Mombrun,
affectionnées recommandations à leurs bonnes graces.
une letre pourtant comandement du roy au comissère
[barré : an bonne santé] sains et dispos et vous doint,
à Grenoble, les responses sur le cayer. Le roy sest trouvé ses
passé par Barcillonne, sen allant à la Val d’Angronegne
pour la garde, ne sont que païsans et poinct ou peu armés et
Retz, president Birague et Mandelot, lequel, à ce que jay apprins dudit seigneur Maugiron, en avoit desià donné advis à
oppinion de Mollines et aultres quilz ont qudit lieu, extrangiers
suis appellé de ceste santance et
et diligente pour [barré : vs] fère argent. Ie suis après à fère
Jey escript deux lettres. Lune à mon seigneur de Valence ; et laultre à
par les hugue[n]otz mesmes par le capitaine Cadet quy
qui se sont ainsi eslevés et sans la force, les decretz de la justice ne se
et plus grande partie eulx et leur famille
discours, ancores que par la reponse que jey fait à vos premières
de procès et infinité daultres jalousies peuvent
que je vous ay escript assés amplement par ma dernière lectre
volunté de lestat, et de votre quictance que vous me pourrez envoyer,
paix, toutesfoys quil se rapportent sur la deliberation de monsieur
que conoistra le pouvoir que vos com=
Savines, lequel mescrit qion luy demande mil escus de rançon et ung
et neanmoins lons depeche ledit Chatel exprès
luy a dict que la charge et le commandement dattaquer
et les moyens [barré : que] don monsieur de Mandelot vous pourra ayder dartillerie
bruslé ou bruslent tous les jours ce quilz nont volu porter
monseigneur, vous voloir conserver en très bonne santé longue et heureuse
du roy, de qui je ne vous puis dire, sinon que lon parle quil s'aproche
auquel St-Crespin, ilz prindrent tous les vivres qu’ilz trouvarent pour vivre
aulcunes nouvelles de la court qui merite vous estre escriptes
le ceur segnera aux genz de bien de voyr ung
que le faict n’a succedé comme elle desiroyt, vous suppliant croyre
quil ne nous donna asseurance que pour ce mois et des deux mois
de fevrier 1574.
au jambes dun bon et fidelle soldar pour luy fère encroyre
se sont assemblez à Chorges avec une troupe dautres
debvoir. Je vous prieray aussy, monsegneur,
vismes quilz font samblant de se remasser pour donner
Quant à moy, je les prendz comme je doibtz, si esse que je ne laisse
monsegneur, vous avoir et tenir en sa saincte
du don que le roy a faict de la plus valleur de la terre de Jaunaige à monsieur
à Guisans, mays il ce fault asseurer que silz font ung bruict, que cest tout le contrepiet du dessain quilz [barré : executeront]
du Mazant et par leur commandemant
pourtant au lieu de Marsane où
quilz ny ont pas beaucoup de gens pour
Claude de Turenne
de monsieur de Brianson qui lavoient prins,
Ilz sen sont despartys environ troys
Pertuis Roustaing, comme aussi font ceulx de
que la plus part crient à la faim et nont
premier mandement quil auroyt de messieurs de la court et de moy
car jay ung aultre serviteur pour les aultres, tellement
ensemblement fère tout ce que nous pourrons pour
mal armés come nous ont dict les consulz ; toutesfoys,
presens et assurés que dicy à dimanche prochein
en fin lon y envoye des chevaulx legiers italiens et quelques
Votre très humble et fidelle servyteur
serviteur,
descovrir de leur nombre ce|r]tifié par monsieur de Varse si lennemy passe[barré : nt] dans la
ce que je vous puis escripre, après avoir prié Notre Seigneur vous
Tivolière de quelque nombre de gens de pied avec une partie de la cavalerye
le povre laboureur de leurs contributions et destrousser les marchans allans
Goubert et six de monsieur du [barré : Monestier]
executer plus aysement leurs desliberations, ne pourtant aulcune marque dennemys, sachant bien les endroictz pour
toutes foys leur en avoir voullu payer que pour janvier et
nombre de leurs forces, tant de pied que de cheval et leur
Le comte d’Agaiasi [de Gaillasse] ne sest trouvé à la court à la
sera rien. Quand à mes affaires, iay donmé [sic] quelque coomancement
notre bonne et vertueuse mère, madame de Caseneufve,
de conseigler au parlement de Daulphiné pour monsieur Vincent,
monsieur, en parfaicte santé longue et hereuse vie. De
prierey Noutre Segnieur pour fin de la prezante qui luy plèze
Ilz vous escrivent là-dessus leur intention. Mesdits sieurs
quilz prethendent admener pour nous venir assieger.
compagnyes de gens de cheval comme celle de messeigneurs
serviteur monestier.
fauldrey à vous hobeir en tout ce que me
Bourgel
lesdits mandements ne les levent de toute la somme dudit domaine vendu [barré : lequel]
vous en ferez à sa majesté afin que j’en face de
affectueusement à votre bonne grace, je prieray le Createur quil vous doinct,
de fevrier 1574
aucun avantage pour la jalousie, laquelle est entre ledit sieur
my en doibs aller. Monsieur de Sauve en est
desdits ennemys, lesquelz, comme jay esté adverti, preparent et
considerations qui ne se peuvent bonnement escripre,
sommes en ung estrange temps. Quant à largent duquel
telle novelle pour nous garder de surprinse. A quoy [barré : à] votre
et procedures que vous plairra y pourvoyr, tant de
que ces deux jours passés, jey esté à Laval veoir de voz
à Valance et par là, en passant à Romans, ledit sieur[barré : Du]
a prins le chemyn du costé de Chorges. Je ne scay quel peult
avec une troupe de mes amys que jauray près de moy et reposés
peu mal, mès que ce nestoit rien et me mande quil veult
je fuz arrivé, on me compta les particularités du baptiser du
nous satisferons quant il vous plerra le
le sieur de Monbrun pour voyr de fère quelque bougne
y aura quelques pacquetz prins et il vous plaict men
De Crest, ce XXIIIIe febvryer 1574.
tout temps à aultre chose qu’à seditions et prendre quelque petite occasion que ce
sont dedans dix ou douze à ce que ceulx de
incontinant audit Allez là hoù estoyt ledit corrier et a faict
de soldatz pour quelques jours et vous
quil me sera possible et [barré : le] suivant ladvis de ceus que je penseray
château que de la vile ou sil vous plaist i envoier une,
aucune quavallerye, mays bien dise il quil leurs
de noz ennemys de toutz coustés, nous vous supplions
de mes bien humbles et affetionées recommandaution à vostre bonne
ailleurs, auquel cas monsieur du Vaujany porroict remedier
prisons à tous deux, que fust cause quilz ce sauvarent
Votre très humble et plus hobeissant
en priant Dieu de vous donner,
vous donner,
monseigneur, [barré : nous] supplierons Dieu vous maintenir en sa
tenue des estatz pour avoir eu les peynes qui me sont intervenus
retirer par le Bourg d’Oysans, apprès avoir
nayois estés guyères endormyt despuys que nous heusmes
se darnier febvrier 1574.
trouver le Flamand en ceste vylle pour noblier ce peu que
monsieur de Faix est allé à
cellatte he di piu chomo io spero senza fastidio
vostre très humble et très obéissant filz
moys pour chascun d’eulx. je vous supplie m’escripre si le trouverez bon.
et en seront de plus reseante mémoire. Touchant à ceulx
crains bien fort que par dela n’aiés bien des afères, ie
nouvelles que j’ai du cousté de Gennes que trouverez cy
et quand il m’asseure que icelle rente est aussi bien recouverte
XVIIIe, ie m’en fis ouyr au conseil comme ie en ay solicité
qu’il vous envoye. Néantmoins par ceste dernière
demain, guerre généralle. Si scay-ie de bonne part que les magestés très chrestienne
ou, si j’ay moien de vous faire service et qu’il vous plaise le
bastiment de Charleval et courre le cerf en la forest de Lyons pour huict ou dix
ce que ledit évesque n’a seu. Monseigneur de Guise m’a monstré des lettres escrites à Venise du XIIIIe
au roy et de ce que vous y pourrés avoir de forces
ministres, dont monsieur l’évesque d’Age, au passage qu’il fit dernièrement
ausy, il me samble que ie prevois non moindre
mandés pour lesdites nopces. Le cappitayne Autefort a promesse de Monseigneur qu’il comandera
Monsieur, vous conserver en parfaicte santé,
gouverneur, le vous amiablement remonstrer et à sa faveur
puissiés bien tost faire de mesme de Bully. J’ai receu
Monsieur des Adrés a opinion que le roy n’a pas dicté de marchant
pour y pourveoir ou de la calumie pour n’alterer ses
scavoir pourquoy, s’il n’est que ce feust pour
pour le proffit d’icelluy, il me requiert
de l’agression que m’avoit esté faicte, il a faict mectre en prison
Adrès. Que sera la fin, après vous avoir
une fort belle compagnye, laquelle en peu
dans ma bourse par de la car, soit que ie antre
vostre famme et prest à maryer et ce sera
occasion de vous voulloyr mal et que sil ce plaignoit de vous que vous randoyes tousiours bon conte
a en ceste ville plus de cent quatre
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre
par quelques votres lettres en ma faveur, dressante à ceulx quil vous viendra
nest en leur puissance ny à la miene. Monsieur,
doibvent arriver bien tost en ceste ville.
encores, ausdites violences, jay bien voulu, en recommandation et
par la venue duquel on se pourroit resouldre.
Serviteur
Monsieur, en parfaicte santé, heureuse et longue vye . De Marseille,
postes ont obéy à lordonnance qui en a esté faicte par sa
sceurent quil y avoit dargent pour mes compaignies, despechèrent
faisant le duc d’Alve dresser son armée à six lieulx de Montz en Heynault,
atraper le guarscon dont jescriptz à mesdits seigneurs
mille chevaux et comme lon dict pour aller soulever
et ne m’en fusse pas enquis sans ce que vous m’en avez
de l’arrivée de monsieur d’Evènes vers vous
cela nous mette à la guerre. Montz est à demy assiégé. Ceuls dedans font de belles sourtyes. Ilz en
vaisseaulx, toutz en fort bon equipaige de
vous donner
bonns ceur à votre bonne grâce et suplierey
la plus part qui sen sentent encores. Je crois
d’Ille. Et attandant de veoir cella, je finiray la presente
Monsieur, vous donner en parfaicte santé, bonne et longue
et pourtant je supplie humblement votre seigneurie de
Créateur vous donner
advertir, que sera le fin, après vous avoyr présanté
dépesché son courié en diligence. Sur ce, me recommandant bien affectueusement
homes de pied et 20 mille chevaux, ont secouru
à leur eyse à la Tyvollière et vous pourrés voyr les trouppes
vous dire, de quoy toutesfois je m’en paserois bien
très humble et longue vye. D’Herbeys où l’on boyt
Monsieur en santé bonne, longue et contente vie. De Saluces, le XIIe
obéyray d’aussi bon cueur comme prie à Dieu vous donner
jusques à Greaus pour changer d’air. Je pense vous avoyr
jour de juilliet l’an mil Vc septante
et de nom et d’effect bon compagnon, je vous ay bien voullu
et mon nepveu de Laval, soyent partis pour la court et sur ce
v [écus], qui est pris par trop excessif. Monsieur
actend bien tost monsieur le mareschal de
avecque luy. L’on pence que monsieur le mareschal
est arrivé à Gennes avec quelques trouppes d’Espagnolz pour les mettre
temps après la victoire des Chrétiens en Morée, de cinq mois, ledit Turcq a faict faire cent gallères
maison de Vaulx, ce 13e julhet 1572.
assés mal ordonés pour m’en estre absenté environ troys années
auriez faict despuis car ie n’ay encor rien perdu par
partement et avons ce jourd’huy receu nouvelles dudict sieur d’Ourche, lequel
Madalleyne, et les preparatifz que se font
et Daulfiné, à l’ymitation desquelles le gouverneur d’Aurange
Votre tres humble et obeissant
et poullétique, apèseroit beaucou et mesmes les villes qui
vie. De vostre obéissante meson de La Pierre
heure davantaige que ce que pourtera vostre commandement
Partant, monsieur, vous le pourrez, s’il vous plaist, advertir de ne se haster
qui mérite advis, ne fauldrey incontinent, monseigneur,
Monsieur le conte se doibt treuver le quatorzme de
for bonne conpagnie. Sil vous trouvés bon que ie vous puise aller voir, il y ara asés tens den-
à Prugneres. Si mon frère de Rosset me vient querir, je iray, mais que ce
Lodovico Birago
Monsieur, longue vye. De vostre meson à Vyfz, ce XVIe
Je layssay hier votre petit peuple à Laval en très bonne santé, Dieu mercy
de Montoyson, ce XVIme de juilhet 1572
Monsieur, en santé, bonne et longue vie. De Saluces,
supplier comme je fais humblement de leur accorder une permission
Monsieur, vous donner en parfaicte santé, bonne et longue
n’estoit capable de tenir cure car les deux comme je pense suivent les armes
serviteur
que ses troppes treuvent des vivres de
mais bien est-il vray qu’il est passé par ceste ville toutz ces
mobligerés de plus en plus à vous fère très humble servyce car
à Grenoble. Touchant le fait de Cabanes, je vous
et longue vie. De Suze, ce XVIIe de juilhet 1572
à Calais, luy ayant laissé quant il en estoit parti ordre
amy
Je me jouinct aussy que n’avons du tout icy
avec messieurs d’Uriage. Ie me recommande bien
de sa jambe, me pence le sera bientost, avec l’aide de Dieu,
quil luy doint la santé quil désire. Vous, par voz lettres, ny monsieur
desseing, me disant quil ne vouloit poinct entrer seul en Piedmont.
De Vizille, ce 18e juillet 1572
Votre très humble et très obéissante sœur,
nay aulcunes nouvelles, ne se faisant ce pendant aucune chose aux
XIXme de jullet 1572
les deux qui yront à Carmagnolles, celle à Savillan et celle à Pinerol,
haste pas fort daller sur la frontière d’Espaigne, parce, comme je cuyde,
sieur président dudit jour XIIe luy avoit dict, le visitant, qu’il
Je prie Dieu qu’il y veuille mette la main, et quil vous
tellement que estant ledit Brunat de retour
an une volonté pour moy, m[a]is il ne la peut
se fache bien fort. Au reste, je suis estée bien fort aise de lappoyntement
à cause que la dicte maladie me tient tousiours et aussi
que tout sera devenu. Les nouvelles sont arrivées à ce matin. Nous saurons bientoust ce qu’il en est. Pour n’avoyr
entré en quelzques propoz avec monsieur le comte de Retz de
Votre très humble et obéissant
se treuvent seulz chargés de ce passage qui leur est une
Notre Seigneur vous donner
Monsieur, en santé, longue et heureuse vie. Escript à Paris
Hobeissante
est-ce que le brevet du roy porte que vous y nommerés librement
hyer en ceste ville et par le moyen de madamoisele
Fr[anç]ois Flehard
quatre navires que luy, monsieur de Lanssac et Rocquetaillade avoyent en
oezeaux, le tiercellet de faucon vosle bien
si n’est pour prier Dieu qui vous aye
tellement que demeuroit cinquante ou soixante soldatz mallades extrèmement
Rousset
quil nous en advienne bien. Il y a en ce pays ung
Votre très humble allié et serviteur
avoir de moy. Mais, foy dhomme de bien, cest plus outre
Paris, ce XXIIIIe jour de juillet 1572.
monsieur, anquores un coup le plus
deur et je prierey Dieu pour vostre prousperité, vous demeurent
monsieur le president Truchon se pourtoyt
Vie que ses sauldatz neusent à manger cher ny vandredy
galleres avecques quelque nombre de nefs et
de me commander, me trouverés tousjours disposé à
Laval
Lisigny près de Meaulx où l’on a faict les nopces
de prier Dieu quil vous doinct
croyer, estant aussy lopinion des medecins quil lest
Prie. Vostre rantyer Ivonet ne nous a jamès abandonné
courre bruict pour changer dair, vons attacquer Algier, cependant,
a la fiebvre. Tout sella nous vient mal appropos. Il fault
très bone operation sans luy donner aucune esmotion,
moyen de men revencher et à elle quelle face quelque
Vostre très humble filz et affectioné serviteur
Vostre très humble allié et servite
longue. De Marseilhe, ce XXVIIIme juillet 1572
Monseigneur vous donner en parfaicte santé, très heureuse
Vostre très humble femme et
avecques neuf ou dix desdits religieux de ceste ville sassemblarent sur
hobeysante
De Lyon, ce 29 julhet 1572
coronelles et aultres qui ont fect ung si long
Vostre très humble
ne puis point temps vous fairés advicer quelz chevaulz il
de Cossé, monsieur de Biron et les seigneurs de robbe longue
masseure quelles recevront grant contantement dentendre la bonne impression que le roy
D’armaignac
en ceste ville ; et cepandant, en atandant
laer et ne nous aterons en riens et sans ladvis
François de Bourbon
autrement. Je vous envoye une autre lettre que par
poursuyvant le procès que je avois contre monsieur le
B. de Simienne
Monseigneur vous conserver en la sienne, avec parfaicte santé. De Grenoble,
importuner ; ilan sera ce quil plaira à Dieu. La longueur
Monseigneur en parfaicte santé, longue et heureuse vie. De Grenoble,
Laval
quil vous doint,
de retour, me fère antandre les nouvelles que
quastheure icy, est lheure quil est hors de
duc de Sexe sen va pour estre lieutenant géneral dudit Don Jehan,
Vostre bien humble et affectionné
mon cadet, car il y avoit quatre moys que je
doinct,
preuve quilz men font en ce faict icy. Mais jeusse desiré merveilleusement,
leur filz se portent bien, Dieu mercy ; ainsi puisse il
vous sera possible nous despartir de voz nouvelles. Madamoiselle
Il vous en est faict presentement une depeche et soubz l’occasion
despence ; il est vray qu’avec ce, je y ay ung peu de plaisir
moys pour advertir ledit sieur Julles, qui est en cours affin
diray bien que dentrer en garnison sans argent, sans taux
nous ne sommes secouruz de noz voisins, nous sommes
que cela n’estoyt encores avenu, mays bien
Vous prendrez asseurance sil vouz plait asseurance que
vostre vouloyr pour icelluy toute ma vie
j’ay dès longtemps de vous obeir et
vye. Du Mas, ce Ve auost 1572.
tout son advis et mes mesmes je luy ay
sieur de Jainly, voullant entrer dans Montz. La Prouvence
partyr dicy pour aller changer dher si tost que nous
di essere remborsati ; aspetiamo rimedio alla
et mondit sieur d’Orches avec luy. Il leur sembla quil se
je my feusse trouvé. Bien vous diray que jay bonne
tarder, pour puis en advertir monseigneur l’ambassadeur Bellièvre,
afection comme après vous avoir presanté mes
grande messe où il cest treuvé et luy et tous
Surce, je me recommande très humblement à vostre bonne grace et prye
très humbles rescommandations à votre bonne
parlé avecques la royne et n’ay rien obmis de ce que
me dict qu’il y avoit une depeche commandée pour response
et na trouvé que deux doidz de profondité. Il en pourra estre gary dans
bons offices et affectionnée volunté quil a declaré à nous
Vostre à jamais très humble
Jestime que cella provient principalement
par le laquès de monsieur de Ferrus, et ay veu par une quil vous
extraire les greins hors ce pays et que ce soyt
car ilz sont fort chers et je n’ay pas assez argent pour les
luy pour de bon cueur, le voulant conserver comme je
en faire mention. Ledit seigneur vous dira aussi comme monsieur
et y obeyr que gentilhome de Dauphiné ; et arey bien peu apprins si je
Votre très humble serviteur
lescons, encores s’il vous [plait] qu’il apprenne à soner de quelque instrument
et en rapporter voz depeches, s’il vous plaira par luy nous advertir
vous gardois et la faut anvoier par homme exprès, mais
Venes, auquel iecrips que silest anquores par
qui viennent comme lon dict au duc d’Alve. Il ne se treuve tant de mors
Nous avons receu toustes vos lettres à
loisir de se recognoistre car il a malladié plus de
faict boire du vin blanc fort bon, dont il a esté bien tost las et sest
Vostre très humble et obeissant
à jamais pour vous obeyr
de Lyon pour prandre le bon air et sera incontiant
afecxion et hobeissance que je presente mes très humble
des compainies corses, de remborcer le [barré : pry] pays
esté adverti, qui me gardera vous en dire autre chose. Je
bien tost Dieu aidant, tant pour le debvoir
vouer ceste après disner monsieur et madame de
Vostre bien affectionné à vous faire service
vous connoissés quil merite. Et ne sachant aultre chose
ce qui est demuré hors le muletier qu’ai prins en
avoit escrit et ladite confiscation tiendra.
prie Dieu le Createur
masseurant bien que nonobstant les supportz quilz
sorte que nen aurés aulcune plaincte. Vous estes tous
et de longue main, mesmes estantz payez comme ilz sont ; ensemble
Mais Dieu scait pourquoy il le fait, et si se faut asseurer qu’Il
presanté mes très humbles et très affectionnées
compaignons lavoinct eue ormis mon frère. Je nespère pas
Gaspard Flehard
y a quelque jours que le juge de Vallence et
1572
de faire, que la declaration qu’ilz obtindrent l’année passée
trouvé quil y a ung canon à Gap sorti de ladite municion, je vous
Lodovico Birago
s’est peu enlever du païs bas, et que pendant
deputtez pour venir informer sur le contenu en iceulx. Il sera
je feray fin, après avoir presenter mon très humble service avecq mes très afectionnées
durant le tanps que nous y avons seiourné, laquele je vous
plaict de me commander quelque chose pour le respect des
vin quil trouve encores amer. Il ne dort que par intervalles,
tirant un peu du costé gauche ; et disoit ledit
Vostre très humble et plus affectioné
Sernin, d’Apt, du XII du presant par ung d’Apt qui va à Paris.
ce que, pour ceste heure, je vous puis dire, vous ayant
ce que, pour ceste heure, je vous puis dire, vous ayant
que je marrestasse et y ay dejà despeché ung homme bien
et digne grace. De Vienne, ce XVIIIe daoust 1572
ledit d’Aragon afin qu’il en soit plus prest, ce que je m’asseure
de vous contenter de ce quil restera, ensemble
à son instante prière et requeste, encores quelle fust despartie
de leurs nouvelles par ledit porteur, jentendz
troubles. Et pour le bail à prifaict, je commys le chatellain
de La Coste qui a eu quatre ou cinq accès de fièvre tierce qui
graces, celles de madame de Gordes
tousiours à vous bonnes graces lesquelles ie sallue de mes très humbles et bien
Vostre très humble et plus
euvre pye, lesdits pauvres, avec tout le corps de ceste ville, seront toutz
Je suis tousiours en volonté pour le plus tard après nos
feust icy. Il mescript quil a esté bien fort malade durant sept ou huict jours
de ce costé est quilia afforsse malades. Monsieur
Le Cheylar et aultres hont mis en faict ; et du tout vous advertir.
comme il me chargeoiest, mayant anvoié ungne procuration de
Serviteur
quilz ont faicte pour navoyr volu obeyr et fournir vivres à
encor venu reiterer, je ne leur ay vollu reffuzer ce
il a esté en maladie, de sorte qu’en recepvrons toutz
diviné quant au faict de Cabanes car le sieur et mari [barré : et sur]
lettre. Jay esté voir Arnolfini, ainsi que vous maviez
parlé d’ung singulier trouveur de fontaines et d’eaus,
et longue vie. De votre maison à La Motte, ce
Vostre très humble et obeissant
Je vous ay faict entendre par deulx lettres que je m’asseure
santé, bonne et longue vie. A Lyon, se XXIIe [barré : aoust]
Serviteur
regard les poursuivyt long temps pardevant
recepvoir en sa maison. Jay escript auiourdhuy par ung
quil vous escript. Cest la troisiesme quil a signée depuis quil commence
et revesche quil soit, il me semble que cella n’estoit trop malaisé. Vous
audit Orenges, que seriés payé incontinant ; dict
de vous satisfaire et que si votre plaisir estoye leur
Je ne veuls oublier monsieur,
N. Mulet
Alfonso d’ornano
je vous puys asseurer que est ung fort honeste
lyver avec madame de Gordes en nos quartiers, et esperant avoir
est icy, laquelle trouvera quil y a difference du
l’admiral, monsieur de La Rocheffocaud, son fils monsieur de
priant Dieu
quy sont de mon moyen, ny sans inquiester auquns de la dicte religion, de
Monsieur, en toute prosperité très heureuse et contente vie. A St Gervays, ce
et requerir à la forme et manière d’une minutte d’acte d’appel
de monsieur du Monestier a passé, portant une letre à
luy ay balié lesdites copies dressées par mon beau-frère. Si
que désirés ; et daultant que par ce porteur vous
catholicz, ce que je feys fère promptemant ; et moy et aultre
Monseigneur, je me recommande très humblement à vostre bonne grace.
septe ville de quatre heures après moy. Je fis
car suis toute ma vye prest à hobeyr à vous
La Roche se porte fort bien. Je ne l’ay poinct encores peu
Je nen ay encores novelles, sil est vray ce que Theseis ma dit
sils avoient estés les premiers advertis, il estoit
chose qui soit de mon pouvoir et de telle affection que
faisoit tenir par même moien. Mon frère et ses compagnons
fort de demeurer par les chemins de lasitide, car ie ne
et très heureuse vye. De Paris, ce XXe sep[tem]bre 1572
doint bon conseil. Je ne vous diray point des nouvelles
touttes nouvelles que se présentent, je salueray sur ce voz
naiant aucunes forsses de par della. Elle me dit
mon filz de Champs, suppliant le Créateur, vous donner
ornamenti ch[e] io possa havere nella persona mia a queste bande. Sicome
Je m’asseure que monsieur d’Evènes vous en aura dejà adverti.
fère le mieux que nous pourons. Je vous ay, par si
desordre, à quoy pouvés par votre grandeur et pouvoir y remedier, quil
et fault car le dit sieur se trouvoit chargé de
Constantinople, le penultiesme dudit, je fus mis en
au-devant du prince d’Orenge qui voulloit entrer en Flandres
soulz à ung catoulique féable qu’on y metra en leur place, je metrays peyne qu’il ne s’i commetroit
maistres de ce fère. Et quand tout est dit, tous sont de ceste
Votre plus humble et plus
chevaulx de bagage ; et despuis deux jours
aysé de tant plus tost vous voir ; ce pendant
que lons aye volu fère antendre à leurs magestés
car en cela ce que je puis avoir failhy, c’est de navoir point prins
Dieu la mené là où il est ; lon ce compourte en ceste contrée à la coustumée, y observant les
sur avecques ung sien servyteur out nous sommes a-
sienne lettre disant que madame la contesse et monsieur le mareschal
desarmé ceulx de la pretendue religion, de
partie de XXIIIm l[ivres] que le païs doibt au roy pour lannée dernière
penser seullement dattaindre le moyen pour les recongnoistre,
Vostre très humble [barré : ami é] serviteur
et est resolu de vivre constamment tout le temps de sa vie, durant
de La Piare ma dit que à Piarrellatte,
que jarey faict le bout de lan de feu ma mère, je ne fauldrey
et à craindre, soit pour avoir cy-devant commandé ou faict
compagnie. Ce sera la poine en laquelle estions den entretenir
à cest article en la response quil fera à Mesdits sieurs les
priant le Createur
jour d’octobre 1572.
premier jour d’octobre 1572
les aultres de ceus qui estoyent en ladicte assemblée, les sieurs de Cons, Monjouls,
que vous aurez desja sceu la reduction de Mons en Henault par
estés bien rudement traictés. J’espere le scavoyr
ce IIe doctobre 1572
desquelz il n’y a que quatre ou cinq dont l’on peult tirer service,
Votre tres obeysant servyteur
dans le chasteau, ainsi que laviés commandé.
leurs voullentés. Et ne sachan autre novelles,
que je supplie à Dieu vous donner
à la court pource que monsieur de Chastellard nous escript
particulier mon oncle, monsieur Lochman, et moy vous demeurerons
lon se puisse ataquer. Nous avons faict venir Bonvert, qui est
avoys faict mention sinon pour scavoyr où elle estoyt demerée.
licence et commandemen ; ce que au contraire ont
que le roy et Monsegneur par les leurs du XIIIIe vous tesmoignent
Sommatty a faict le gué le premier auecques toute
pour commander au conte de Rets sa volonté de moy [barré : le] come
J’escriptz presentement à monsieur le premier president Truchon
doibvent encores. Je les ay renvoyés à messieurs d’Apt, St-Sernin et
savoyr ce que se separerat de ce quartyer pour prounptement
je vous parlis dernieremant, je vous supplierey
point de vent, les notres n’osarent abandonner les nauz. Louchally
avoir heues suyvant voz mandemens par cette province, laquelle
de mander ledit extraict et proclamation jusques à ce qu’il vous
et veu quadvés anvoyé au sieur de Champolieu pour voyr
questiont dans en Allès de ors par force
mander. Sil vous plait anvoier vos letres au logis
plaise commander en estre faict ce quavés dit.
et Serre meriteriont bien d’avoyr quelcun que y commandat
par laquelle il madvertit que ceux du Gapenssès et
Vostre à jamais plus
Villefranche
adverti que Don Joan estoit parti d’ung port auecque
Votre humble et affectionné serviteur
forestiers. Aussi je advertis Le Buys que se prinsent garde et aussy jay
Monsieur en santé bonne, longue et contente vie. De
partye, je porroyez achepter une penssion de cent escus, de quoy
Votre très humble et obeissant serviteur
de pouvoir recouvrer des porteurs quand je le requiers.
De Barbantanne, le VIIe octobre 1572
pour le roy en ce païs de Piemont
recommandations à votre bonne grace, suppliant le
et que monsieur de Monbrun ayet voullenté de remuer,
m’avoir semblé estre le meillieur et plus sallubre des
pouvoir sauver, et feuz en grand danger de ma vye, et
Votre très humble et plus
en eux, mays y employe lesdits soldats, tellement que les affaires y sont manyés de façon
espère, à ce que ma escript monsieur de La Coste et
au vibalif de Gap d’informer et advertir si aulcungs de
au vibalif de Gap d’informer et advertir si aulcungs de
la resjouy autant que rien. Et sur ce, ne vous ferey plus
Monsieur, vous avoir et tenir en sa saincte grace, me recommandant
et que les papiers qu’il portoyt estoyent de meschantz pappiers qu’il
supplie très humblement à votre première despeche à ce
prié vous presenter ces humbles recommandations et qu’il fera
pour voz affaires. Nous sommes toutz en bonne santé, graces à
à mectre bonne garde en ce lieu, combien que
chosse don je puisse vous servir, car nous fesons esta, mon frère de Suze
humbles recommandations à votre bonne grace et à
que je pance sela ne depend de la faculté de mondit
icy telle pollice et discipline en ses compagnies que je masseure que les habitans
de monsieur de Brissac. Je lay tout veu et les roolles et
je suplie le Createur vous donner, Monsieur de Gordes,
ung seul home des celiers voysins, ce que toutesfois j’eusse
à la votre et de madame de Gordes. Jay bailhé à ce porteur
preste à vous faire humble service
Monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. Au Monteilhimart, ce XIIIe d’octobre.
Nous tous, nous recommandons bien humblement à vos
Monsieur quil vous dont la sienne, accompaignée de
sieurs de Bornio Despinoso de sen rendre vers luy à Aix,
requomandasions de bien bonnt ceur à votre bonne
si escrivés, vous plairra faire couvrir le votre et le notre par votre secretaire.
monsieur, avecq ce qui leur apartient comme le myen propre, je vous
je vous prie accepté aussy les miennes. Surce, priant le
en santé très bonne vous donner
vandange, par l’advis des cirurgiens, don croy
lordre quon ha à leur pour lexequution de ses mandements ;
François de Chaste
et ne reviendrai point sy tart, comme j’ey de couteusme ;
que ma letre n’a faict, car je seroys bien
saluant voz bonnes graces de mes humbles recommandations,
pour nous joindre ensemble près du Pont St Esprit, afin
pour nous en ladite ferme, sire Jherosme Faure, quayssier et
Vostre humble et très asseuré serviteur
ce Xe octobre 1572
si tost car jeusse
et pour monsieur Besson, vous remerciant bien humblement
Sainct-Denis l’execution se debvoyt fère par tout ; et cela
Monseigneur en très heureuse santé très longue et heureuse vye. De Dye,
après les remerciementz des honestes offres, l’on remetra cela à sa
la cause pour quoy il a laissé mes filles derrière luy à
Vostre plus humble et hobeyssant serviteur
Vostre très humble femme et
et ne ayant pour ceste heure autrre à vous faire entendre,
pais, le recognoissent, car, à la verité, il ne reppose
entretenir et qu’on sera contrainct à la longue
Ga a esté envoyé et s’y doivent acheminer des Suysses, si d’avanture
fère le roy riche, à dix escus le moys, ne souffiroit pas seullement
leur colonnel. Et me faictes souvent part de voz
Vostre à jamais plus fidelle et
la melieur guarde que me sera poussible
affères que ie m’en iray, les quelz vous ferés
parfaicte santé, très longue et eureuse vie. De Grenoble,
feray fin, me recommandant bien fort à vous,
à fère et ie ne m’en souciois pas fort. Nous y anvoiâmes
à jamays
Au reste, iescris à Hennemond pour faire tendre vostre
et de madame pareilhement, mès la charge que m’avés
car, en sa mayson, il y a plus de six ou sept
je m’attens à voir cest heur que mes services vous soyent agréables, et sur ce,
Vostre très humble allié et serviteur
reysons que vous entendés assés icy, veu aussi par ledit acte
à monsieur de Carses, l’aultre moityé à monsieur de
aulx rebelles, porroit beaucop infester ce quartier. Je crois que vostre
cause criminellement, et craignant le chastiement, il a corrompu et
partira pour vous aller trouver dans quatre ou V
ouvertement les calomnies desdits Cheylar et sieur de Cugy. Je vous supplie
auquel j’en escrips bien particullièrement. Ce ne seroit que redicte
bonne grâce et de madame de Gordes, comme aussi faict madam-
pour s’en ailler du costé de Fontenay à la chasse et la
passe. Bien est vray que depuis nous nous sommes
votre gouvernement et ce que voullés soit fait pour
armes. Voyla monseigneur comme la dépence est extrême-
là que je n’ay poinct d’advance qui m’est toutesfois bien nécessaire
ensuivi aucung désordre que le saccagement d’une boutique
de Trechenu est pourteur de la présente comme i’estime
de la lettre que j’ay escripte à monsieur de Saint-Sernain, avec une petite à monsieur
pancer que si ung tieul désordre advenoit, que beucop
une pure vérité qu’il n’a esté fait alcung fort
Gargas sont en fort bone santé, Dieu grâce, comme
monsieur le président Beliefvre, qui me virent pour tant séparément
changer d’opinion vous estant la pièce réservée, il fault
dedans ; dont estans en doubte s’il y aura lieu de pugnition ou
garder, ayant heu advertissemant qu’il y havet entreprinze
me recommande très humblement à vostre bonne grâce, priant
mes très humbles recomendasions à votre
Monsieur, qui vous doinct en parfaicte sancté longue et très heureuze vye.
à jamais, les consulz de Vallence
les desan tous les gours. Il ad une companye
pourveoyr à ma sancté, je vous direy comme je suys
en leur bonnes vollontés, estions clèremant manifestés pour notre
au discours que le seigneur que scavés vous a fait quatre jours après,
Votre plus affectionné et parfait amy
et renvoye au plus tost que sera possible, vous asseurant monsieur
m’at asseuré que le roy veult qu’il remette son régiment es mains de monsieur de Saint-Geranz. par ce moyen, le dit sieur
de compères ne de cousins que ceulx qui demeureront bons et fidelles
mentionez n’a esté vendue ne (autre encore foiz )
le contraire, je vous supplie très humblement, Monseigneur,
De Bazemond
sadite majesté en crainte qu’ilz veullent s’ayder des estrangiers ; par ainsi le plus tost sera
tousjours heu oppignion que votre frère La Roche vous yroit trover
je demoureray en perpétuelle obligation de vous faire
On parle d’aller faire Noël à Fontainebleau, et qu’après
mes acostumées recommendacions très humbles à votre bonne grâce
plus humbles recomandations, supplyant Dieu,
faict chassé tous ces jours. J’ey prins ung héron,
ézans. Sy vous plest, vous ferés entendre au
Près de Aspremont, se II désanbre.
en demure pas si grand nombre ; toutesfois, y a il
horz de deffance et non aux
Vostre très humble et obéissant
Monseigneur, nous supplions le Créateur vous donner en prospérité et santé très heureuse
mectre d’accord comme pour cest effect, monsieur de Bellièvre s’y en
mourir ingrat de grâce si singuliaire que j’estime ceste-cy. Leurs altesses,
les excèz me sont diminuez du tiers. Je ne voudrois
pardelà qui luy paie ledict argent et encores je vous envoieray ladicte lettre
bailher à monsieur l’évesque de Gap et sy plus tost
car les rantiers qui tiennent les dites rantes ne peuvent
d’une lettre à monsieur le mareschal pour s’en
présanteront et qu’il vous plerra nous honnorer de vous commandementz, je nous tiendrons
Votre très humble et très obéissant
vous bayseray très humblement les mains et suppliray
Marguerite de France
advertiray de ce que j’aurez à faire. On faict bruict que certains huguenotz
Monseigneur, en parfaitte santé très heureuse et
bien désirés. C’est de Gap, ce VI décembre 1572 ;
entreprinse des ennemys sur les chasteaulx de Granne, Grihay et Raillanette, et
Votre plus affectionné et parfaict amy
gentilshommes qui estoyent de la nouvelle religion de ce gouvernement
pour d’advertissemantz qu’il m’a mandé qu’ont estés
gentilhomme de monsieur le mareschal de Dampville
apporter que le regret et desplaisir tel que vous monsieur
d’Armegnac, duquel j’avoys repceu la vostre du XXVIII du passé et
La Casette
Vostre très humble et plus
à Apt, Dieu grâces, lequel je supplie de tout mon
accomodez de picz, houyaulx et pelles, et qu’ilz soint habillez tous d’une lyvrée affin que
mits en terre trois ou quatre mille Spagnols pour
comme de rechefz je vous supplie. Je vous en seray tenue
depuis douze jours aussy ung cheval qui nous coupte
je pourray. Il a bien heu besoin d’ayde à son arrivée,
je n’aye donner bonns ordre pour la guarde de
au long de leus novelles par la lettre que j’escris à madame
ie congnestrai estre agréable à mon Dieu
vous en faire plus insistante requeste et
mandations. Je vous supplie, monsieur, faire
Siegneur vous doner
Je suys bien marry qu’il samble que vous mettiés en doubte votre
[v] Votre bien humble et obeissant frere
Votre très humble serviteur
absanse tient cest affaire plus couvert, et ne scai
J’avoys oublié à vous dire par mes dernières comme j’ay parlé
exhortant tous ceulx de la nouvelle secte, confessant qu’elle a
faict abatre une tour appellée donjon estant au millieu,
aucunes nouvelles de la court qui soyent dignes de vous estre
monseigneur vous donner en bonne santé très longue
remectant à ce que vous en pourra dire cedit porteur de ce qu’il en a veu.
ce XIIIIe décembre 1572.
Votre très humble et très obéyssant serviteur à jamais.
d’en faire tant de recharge que les ennemys
acoustumez une partie du petit peuple qu’ilz n’ont rien
à ce qu’on m’a dit. Je nous verrons au premier jourt, quar madame la contesse de Greignan m’a encore faict une recharge
pour Dauphiné, par lequel je vous ay bien volu
se pourroint accomoder à l’amiable, et pour cest effait,
païs. Sur ce, vous aiantz présenté nos très humbles
Baptiste de Simienne
retenir. Il ne se treuve pas avoir pourveu à sa seurté
et nous a promys vous en supplier et faire de notre part toutes
monsieur, que en considération de cela, il vous plaise luy impartir
Vous verrés en la letre que je luy escriptz plusieurs
icy et à Gordes et encores le pis est que avecque
païs et que monsieur le prézident Truchon y viendroyt avec
trop demeuré vous aller trover. La mort de son feu père, que
Charles de Simienne
et à jamays serviteur.
monsieur en par faicte santé, longue, très heureuse vie. De
et à vous, parès m’être recommandé très humblement à votre bonne
Votre à jamais plus fidelle et plus
Votre très humble et aubéisant
Saint Serre pour nectoyer ce lieu là. Sur ce, vous
Ceux de Nymes, pour response à la signification que leur a esté
dessus tel advantage que vous scaurez sagement et prudemment adviser. Et si
son cousin, je m’advisay de luy faire une bonne recharge à ce que, pour
coupté quarante escus pistoles, par le billiot et par
Monsieur Reynier arriva hier en poste, s’en allant trouver monsieur le mareschal
A Paris, se XXIIe décembre 1572
pour le service de sa magesté, m’ayant asseuré qu’il fera par cy après en sorte
tant, que je me suis résolu de leur en faire porter la peine condigne à leur
monsieur Maniquet m’a prêté, dont je luy en ay fait une cédule, laquelle
de semblables affayres et en faict dépescher ordinayrement par plusieurs
à messieurs des comptes de Grenoble ; comme aurés jà
fault pour ce regard et tous les acquietz de ce que j’ay receu
particulièrement, avec le mesmes zèle et volunté que j’ay de longue
roi. Je scay bien l’affection que vous avez à monsieur le marechal
de Valernod
coup d’espieu en ung bras par ung gentilhomme qui ne pançoys
De votre maieson à Vifz, ce XXVIIe décembre 1572.
Monsieur, en senté, très heureuze vye
cour de sa bone grâce. Elle fait ce qu’elle peut pour rentrer avec le roy en ses
vie. De votre maison à La Motte, ce 29e Xbre 1572.
et plus affectionné et
compte car je n’ay sceu trouver la lettre que de long
voulloir, s’il vous plaist, commander que ce mien pacquet, que je fais en court
di vostra eccellenza è di piu mi son voluto obligare
mon voyage que l’espéransse de vous
de Mezières, ce dernier jour de mars 1572
présente plus longue, que de mes très humbles recommandations à vostre bonne
son dire veritable. Neanmoins, ce jourdhuy mesmes et
lectre et me mandouet que les huguenoux se
de sorte que il y a homme en ceste cour de la part du comte
Il nous la vandu quarante escus et n’a point voulu prandre largent
Cependant je vous bayseray très humblement les mains et supplieray
en chemin. Je vous assure que je ne me trouvis jamais
et après m’estre bien humblement recomandé à
Ceulx de la pretendue religion de Veyne vont puys peu
à votre bone grace, comme faict monsieur de Forcalqueret mon frère
bons amys. De ma part vous confesseray ie y avoyr perdu assés.
ung du cousté de Genefve pour solliciter ledit
qui auroint lieu contre vous si vostre qualité et vos services
quoy il y a bon nombre. Je pris Dieu que veulle tout
(monseigneur) si des payes que j’ay receues, qui ne sont que
je ne nay leurs ay voullu permettre que premier je ne vous
temps vous conduyra à vous achemyner sabas. Avant lexpedition de ladite parcelle, quar
en ayde audit Crest nous nestimerons rien
difficulté ce presentant, voulloir embrasser notre cause, et leur faire entendre
de tant que de me commander pour le service de sa majesté et
vye. De Grignan, se X ianvyer
très bonne vie et longue. De Grignan, ce XIe de janvier
Je fus advant ces festes aux susdites
Chausson, Anthoine Pothon de Cremieu, Mathieu Gabet marchant
A de Sainct Auban
sieur de St Sernin [barré : en] pourroit faire de passer ladite procuration,
tost des nouvelles asseurées. Je prevoy que doresenavant nous
bailler à fermes suyvant lordonnance aquit, mattandant et
en toute prosperité le compliment de vous dezirs
pitié que je y voys tous les jours vous estre
que vous devez faire dresser en votre gouvernement seront de cent
faict pendre les cappitaynes qui estoyent dedans. N’ayent aultres nouvelles qui meritent
si elle en eust plustost esté advertie, ce que nous navons presentement
ne penssoys rien moings que a telle divisions je ney volu
bonne et longue vye. De votre maison de Trèsmeinet, ce
je ey teneu prisonirs jusque à se que je heuse
fin à la presente par mes plus affectionnées recommandations à votre
pour asture dire aultre chose de ce cartier là ny d’ailliers, fors que tout
en ce dit pays votre gouvernemant (dont très humblemant vous le
Votre très humble et très obeissante fille à Jamays
Votre très humble et très obeissant serviteur et filz
demeurer toute ma vie très humble et très hobeissant filz. Madame de votre congé je saluerey
chevaux de charrete qui me coutent quatre vints escus, jay aussi
en advertir pour vous supplier d’y vouloir mectre ordre
de Carces a mesmes instructions pour [barré : le] reduire
qui ont tousjours tenu le bon parti, ou à ceux qui nouvellement sy sont remys,
obeysant à vous fère service
atandant den scavoir, je saluerey vous bonnes
savoeyer la verité du feyt et sep seyzir de deus
que jeudy passé, huictiesme du presant, Leydiguières
finirey septe par mes humbles requomendasions
qui meriteront vous en advertir, aussi de vous dire
monsieur, an parfaicte santé très heureuse, longue vye. Du
viennent là que pour empecher lartilherie qui pourroyt
haultz et genereulx desirs. A votre ville du Montelhimar,
tous promis la foy et y font bonne garde, leur ayant monstré votre lettre
monsieur, en santé, longue et contente vie. De votre maison à Vifz, ce
les calitées des procès de mondit sieur en aultre parlement qu’en
XVIe de janvier 1573.
Par lobligation et debvoir de ma charge, me suys pensé
recomandations à voz bonnes graces. Cest de
serviteur
nous commander voz aultres vous plaisirs pour
quelques bons advis et conseil et que je ne me trove
monseigneur, vous doner très bonne heureuse vie.
sans argent. La vente que j’ay est par escrit et en bonne
qui nont rien ou bien peu, les aultres ont leurs
plerra me fère, ne desirant rien tant que de vous obehir
occasions qui s’offriront dadeça, me recommandant en cest endroict de bien bon cœur à
neveu Balthezard aussi. Je pris Dieu de bon cueur les y vouloir conserver
en cela ceste année très bien dressé et quil
plus fidelle serviteur, et ne vous serey plus prolixe
ce quil desire avoir de vous pour la
par ladvertissement et rapport desquels, n’ay encores peu scavoir que aulcung soit absent
après quil aura laissé la charge de sadite compaignie à personnaige
supplié me commander votre voulloyr pour icelluy
chemins il pourroir [sic] rencontrer quelques voleurs ou brigandz,
retyré ysy incontynant apers les Roys é n’y a à Sat
de la terre on fera puis le fousse des bulles sens vous en mettre en
je vous en envoye lestat cy encloz comme vous verrez. Mais
Vie. De Lyon, le XXIe jour de janvier 1573.
de La Tour son frère. Il estime que lon bat desià
nay volu donner ne donnerè aulcune permission sans votre
faudrè à man aler à Grenauble pour les fère apeler
veve de feu monsieur de Seint Oubin de Guasconye,
Je les ay publiées comme appartenoyt et me suis apperceu
part, je vous veulx supplier (comme je fais) bien affectueusement que
Voz humbles et affectionnés serviteurs
obeissant serviteur
le mareschal menvoier pour ceste effect. Ce que jay trouvé estrange veu quilz sont
Monsieur, vous donner très heureuse et longue
jamais ; et pour fin de ma lettre, je prieray Notre Seigneur,
mervelheusement prejudiciable, ne luy estant seulement
hobeyssante fille à iamais
ayde dautres, au moyen de quoy il sembloit quil y auroit grand part si mondict seigneur [barré : le] ne lempeseroit,
quil navoyt au paravant esté allienné. Monsieur, sy me
B. Chalhol
le mareschal de Damville avance le possible lestablyssement de son armée, et presse
craynte que je donnerè aulx aultres de soy retirer, des quelz
à vostre seignerie, daultant quil ny a pas beaucop
fust pour troys ou quatre cens des plus apparens. Là dessus
pièces. Mondit seigneur de Veynes a esté assez
de sadite bonne volunté, envers nous et les nostres, à icelle plaise
ceux qui avoient suyvi ladmiral ou que lon estimoit
et Daulphiné. Comme par tout ailleurs pour ceste occasion, considère que toutes choses
sans lexprès commandement du roy. Par ainsi continuez je
de ne proceder à la vent[e] dicelle, iusques à ce que j’en aye aultrement ordonné.
es meins dung marchant de sa cognoisance des letres
Je ne vous dirai de ce siège, sinon que nous soumes
bonne grace, et prie Dieu,
vous avez à sa majesté et de lamitié particulière que vous mavez tousjours
après que les lettres deconomat seront scellées que
bien quil nayent accoutumé de sortir sinon à la faveur de leurs
empecher quil ny entra secours par la marine don lons
en votre endroit et quilz ne feront nul
mon dit nepveu qui estoit desià monté à cheval.
et dautant monseigneur, que je rezide en cedit lieu où est
bas qui ne sauroit estre sy tost que nous le dezirons
que ce quil san sont [mot barré] secy pouroit estre cause de
Oultre ce, ilz ont envoyé expressement et en diligence devers sa
disna yer matin icy venant de Crest que nen
puys que cela a esté entrepris, ce a esté pour y porter
des facultez de votre gouvernement. Je vous prie aussi de m’y faire accomoder de IIc[ent] pyonniers
croyre que je ne vous fays ceste instance qu’avec grande
de madame par mes très humbles recommandations. Monsieur du Gua nest prisonnyer ny
combien que je les eusse sovent advertis de mieulx
paiant avec lauthorité dun curateur. Il ma dict quil luy avoit
comme vous ay escript. Pour fin, an atandant ce
peyne.
vie. De Gargas, ce XXVIe fevrier 1573.
Prenés vous garde que la retardation de ne leur demander par justice
est offert. Cependant lons apreste toutes choses
Jeusne [sic] nay voulu faire faulte de le vous faire
coreselet et je luy envoyeray ladite lettre pour recouvrer
jen use, car en cella et en toute autre chose, je desire recepvoir
à Dieu qu’il la convertisse en mieux que nous nesperons. Je ne mestone
N Mulet
de ladite oppinion parce moyen eviteroient le courroux
bien suivre aussy votre advis en toutes choses, m’asseurant que le me donnerez tousjours
bon ceur que je presente mes humbles recommandations
croire quil y ha trop peu dune compaignie en ceste ville
que les autre ; que ferè fin, [barré : avo] près avoyr prié Dieu,
tout ce Valantinoys. Je vous scripvis du XXIIIIe les advis
une remonstrance faicte par le procureur
rebelles, desquelz il desire et se resould avoir la
trouppes des ennemys et prins quelquungs deulx quilz
puys ladite saisie plusieurs des amis dudit Brassac se sont
promys de vous faire tenyr seurement la presente, dailleurs quelle vous servira d’avertissement,
à icelle obéyr et satisfère, je supplieray le Createur,
Votre à touiours très humble
Pandant les premiers, segondz et troysièmes troubles, ceux
une liste des [barré : ble] mors ou blessés. Je sai bien aussi ce que pour ce
pour le regard de votre charge et l’ayant enquis plus amplement,
costume. Je leur ay faict acomoder le chasteau de
mareschal et icelles avés mandé à monsieur de Rosset avec
importuner vostre dicte segneurie, je mestois par cy devant
du roy et de votre comandement. Assés fins, il vous plera
treuvés à leffect, et vous assure que pour leur peyne
telle, je prendz patience et me resouldz sur ce que les armes sont journalières et ay actendu
Beaufort. Car ilz nont personne que soyt suffizant
nostre religion ou aultrement, comme n’entendant
tout et serés de ma part obéy de tout mon
pour le tenir adverty de ce faict comme estant chose tant
y sont dellà. Et pour navoir chose maillieure à vous escripre,
pour tout asseuré à eux en faisant grand estat pour raisons
Nous avons aussi donné ordre à la reserve des bateaulx vous supplier, monseigneur,
comme je fais, de luy donner ladresse la plus
qui se tient grandement favorisé d’entrer à vostre
leurs murailhes à celle fin que les rondes puissent
forsses, j’espère, à l’ayde de Dieu, leur doner de
d’assembler tant de forces que vous pourrez, et avec l’aide du sieur de
suplierey le Createur,
de devant Challançon et les bouttat en routte tellement qu’il en
très humblement ne trouver mauvayse pour ceste
de plus particullier pour les autres que pour eulx de vous dire le moyen
premier de ce moys. Pour ne vous ennuyer d’aultre discours, je salueray voz bonnes graces par mes très
actende quelque aultre chose, je vous en doneray advis et
faire garder les deux companies comme cy devant avoit
toute ma vie acomplir d’aussy bon cueur que
forces, vous ayez souvenance de mon frère. Surce je me recommande
Vous avés voyrement pour les fère bien boyre car voz eaues sont
Je me recommenderay très humblement à vostre bonne
Prochain. A ce que ie puis entendre, il ne se
sur le Rosne ; vous asseurant monsieur qu’il seroit très requis
Mais l’occazion que je vous diz est si grande pour m’en
ceste vallée de la bonne renomée, famme, et
six centz qu’il a d’alhieurs, il est party pour voyr
dilligemment, attendu qu’il s’agist du mespris de l’authorité du roy et de
abbaies et aultres benefices consistoriaulx par
une lettrres d’Anvers du dernier fevrier [barré : se] contenant qu’il y
m’en aprendra son honneur
qu’il fera tousiours pour le moins et esbauchera les matieres et essayera
on de fère faire quelque ouverture dont on vous advertira. Mon frère
faire service. De ma part, vous vous asseurés,
congé et dispense le senat auroit supersedé l’octroi de leursdite requeste et neantmoins
et à celles de madame de Gordes. Priant Dieu vous
les a faict descirer. Mais ni aient veu escript que
scavoir si Espinasses avoyt poinct faict de testement et
prieurez et aultres benefices de votre diocèze ; ceulx qui sont regis
pour leur apointemant et sur tout siliavoit moien
le cours de vous bienfaitz envers nous et de notre part ne faudrons
la repparation necessaire des murailles de la presente ville, ce leur sera
soit qu’une meschante bicocq, si a elle tant fait parler de soy que la reprinse
qui sont arrivez à Lion, qu’il ne m’a voullu envoyer que premierement
je saluerey vous bonnes graces par mes très humbles
d’Orange. Je suis bien aisé de ce que sperés touchant St Sernin et
vous donner,
certaines choses qui sont de consequence
adsister à quelqu’un de leurs presches et mesmes
vous avoys ja escript. Je leur ay permis
despartir sur ce de votre nouvelle intention avec pouvoyr et auctorité
consequance du lieu. J’en advise le cappitaine la Casette à ce qu’il se tienne
Vos très humbles et très obeyssans
estés, ayant mesmes oppinion que l’ons brassoyt quelques
biens pource faire, me recommandant humblement
Nous attendons quelques bonnes nouvelles de Sancerre et de La Rochelle
mars 1573.
decharge des deux compagnies qu’il fault
de leurs gardes et les aprehensions qu’ilz praignent, de manière monsieur
et au dessoubz votre bien humble tante Louyse du Fay
monsieur, vous tenyr en parfaicte santé, heureuse et longue vie. A Saienct
n’y allasse pour mener quelque praticque
ne passe pas le jour et qu’autre que moy ne le manie an ou
faict advanser quelques soldatz sans ung batteau pour leur rompre leurs desceins. Ledict
affaires de mesdites terres, n’y pouvant presentement sans aultre
depuis les dites monstres, ilz ont este paiés sur la compaignie du
peult convaincre, que faut dire que les ennemis tachent
et affin que n’en abusiez plus, que me la renvoiez incontinant à la reception
negossier quelque chose à luy qu’il le mande acoimpagner
monseigneur, en parfaite santé, très longue et très heureuse
adviendra, me gardera vous fère ceste plus longue et
avantages. Si ledict traicté ne passoit outre, j’en seroi encor
actendu que ce château est de grande garde
vie. De votre maison de Montoyson, ce XIme de mars
qu’ilz sont tous catholiques, et qu’à toute heure ilz peuvent jecter des
pour après recepvoir voz bons commandemens. Qu’est tou ce que
en parfaicte santé et prosperité et longue
que je garde bien le darrière plus tost que ceulx du
XIIe de mars 1573.
Villeroy et demain arrivera à Fontainebleau où ie
desquelles vous me confirmez tant d’amitié qu’en aie que tout ma vie
de fromentz ez maison mesmes des plus riches que n’en hont pas leur provision
ferey pour ceste heure plus long discours. Et par la fin,
me sera ocmantasion an mes aflictions. Je loue
Pont St Espry. Fesant fin, priant Dieu,
une procuration pour fère icelles confession et declarations, laquelle il entendoit
J’attends response du commis de monsieur de Sauve qui
heure, cest quil y a eu ces jours icy une escarmouche bien
qu’il n’aict pas esté prest ormis que deux soldatz qu’il a baillié à mon enseigne
avoit eu deux ecès de fièvre tiersse. Le troisieme fut hier
qui sont desous la vile, lesquelz ilz ne porroyent
se transportera jusques icy et tenir ce faict icy
mars 1573
serviteur C[apitain]e Mestral
continues despuys la mort de monsieur ladmiral pour la garde de cest lieu
il a laissés deux fils en oustages. Je plains monsieur le marechal
très heureuze vie. De Vifz, ce XVIe mars 1573
vie. De Guilhestre, ce XVIme jour de mars 1573
grande seurté, il en veut avoir aulcy ung de monsieur de Gordes
à Beauchastel. Je croys que ce nest que pour
abbatre. Messieurs de la ville font travvalher
1573
1573
rayson,
le XVIe de mars 1573
vous à lexercice de ladite commission, à la continuation de laquelle je vous
daussi bon coeur, que je presente mes bien humbles
ledit sieur de Roisse de s'y acheminer presantement, masseurant de tant de votre bonne
six mil Suysses qui ont esté accordés à sa
vous escripre, ne ferey faulte vous en advertir. En attendant votre
qui se tiendra sur les lmites de Lituanie, sans scavoir
le comte se treuve plus mal que ie ne voudrois. Dieu remediera
sattendent tous à votre venue en bonne devotion. Monsieur de Rousset
ilz tindrent quelque propos avec contenance de voulloyr
ne feust laide quavons du blet du Briançonoys et Queyras, encor bien chair
très humbles recommandations à sa bonne grace
Chasteauneuf
XVIIIme mars 1573
conduyre, ne s'y peult trouver, pour estre empesché en la conduicte
nous, nous remectons le tout, vous supliant
deputé, est à la conduycte de la compagnie de monsieur de Maugiron,
en mon nom ladite main levée, et continuerez à me mander de voz
Serviteur
Charles
pour vous suplier, comme aussi je foys de ma part bien humblement
a passé au jour dhuy par ceste ville, sen allant à sa maison.
A. Draquis
doibtz que depuis la prinse du Pouzin, tout tant de gens que nous sommes
javoys estendu la fourniture par les Baronies pour en avoir le moyen
Vallance, ce vingt uniesme mars 1573
anvoyées. Vous verrés ce quil vous script du tout. Jay
pour les comdpagnie qui sont à Loriol. Sil vous pleysoyt de les esanter les vivres qui sont
monsieur, de fère bailher voz lettres au moyen de mon nepveu. Le
bien en mieulx de se garder ; nous ne pouvons, mon père
priant Dieu quil vous donne
quelles seroient payées par voz receveurs generaulx et leurs monstres faictes par voz officiers
en sorte envers messieurs de la court de parlement de Grenoble quilz ayent
à Fontainebleau, le IIe jour davril 1573
[barré :quilz ne sy soubzlèvent comme il est bien fort à craindre par devers advertissemens] aux lieux les plus importans et donné le meilleur
en leur faveur sy tost quilz entreront en campaigne. Au moyien de quoy, je vous
suis constreint et à mon grand regret, de metre gens
Il a esté pourveu pour le payement des mortespayes et ay accordé
Fontainebleau, le VIIIe jour davril 1573
sy chatoulleuse que Valence, ne où il y aye si grande quantité
Entre les autres viles quils ont failly, ce a esté Le Buys, quest ung
chevaucheur auprès de moy. A ceste cause, se trouvant la partie Provence
tienne en sa sainte garde. Escript à Chaillot, le XIIIIe jour
esté ou sont de lopinion nouvelle, lesquelz demeureront en leurs maisons
de Neufville s[ecretair]e
vous pourvoir plus amplement si la necessité le requiert et donc ne fauldrez
en diligence ; et de permettre à voz sugetz de composer, ce seroyt peu
ressanty daucung bien faict, dont, à la verité,
meilheur marché que pourrés. Et, estant adverti du
non autre, me recommandant à vous et de mademoyselle
Henry
et soullager le pauvre pays ; priant Dieu quil vous ayt, monsieur de Gordes,
ains vous donner
de Savoye et les Valesiens sen pourroient douloir à votre magesté et jà les consellers
et heritiers que de leur faire don de la finnce qui pourra provenir de lestat
estat en ce gouvernement que je vous ay faict entendre par mes
[brouillon de lettre à Catherine de Médicis]
et satisfaire aux fraiz quil vous convient faire; et daultant que [barré : me]
necessaires [barré : pour survenir et soulager dautant ledit peuple]
moien à vous faire service, le ferey daussy bon coeur
particulier, vous en pourront faire plaincte, et, desjà, levesque de Syon men
en grand confuzion, mesme ceste ville quest fort
de neufville
de mon estat, je veulx premièrement avoir sur ce ladvis de mon conseil et ce
user de toutes courtoisies et favorables traictementz. Jattendz responce
suis peu adviser, comme la chose en est digne. Je veulx aussy et vous prie faire faire le semblable
defauldront jamays pour votre service tant que Dieu
Charles
en sa garde. Escript à Lesigny, le XVIIIe jour de juing 1573
Ce pendant, ne scaichant comment ilz se vouldront resouldre à lobeissance dicelluy votre
de Mandelot, mays, ne ayant poynt de compagnie de gendarmes
qui luy importe grandement, il a esté contrainct de partir. Surquoy,
veoyant en necessité ranforcé mesmement de cavallerie pour pouvoir resister
ensemble où il sera question de me servir ; je nestime quil soit à propos que ledit
quelques troubles et guerres innopi[n]ées, comme aujourdhuy, lon se met
et executer ; et ce pendant, ne laisser prandre par della aucun avantaige sur vous,
aussy est ce chose que leur importe du tout. Je suis
en et soubz ma protection et sauvegarde specialle, layant en oultre exempté de
aussi très bien le langage quil sera bon et à propos que cedit porteur tienne audit Barchon
esté accordé premierement par mondit frère, puys confirmé par moy, jay resolu de
envoyer comme je faictz mes lettres pour les leur faire tenir comme je vous
tenant main que les commissaires que jay commis pour faire les ventes et allienations
de votre prudence et sagesse accoustumée et me ferez
toutes les considerations neessaires pour les randre cappables du merite du
ne veult et ne peult leur accorder davantage que ce
de Barchon son gouverneur audit lieu, je lay tout incontinant,
verité ; ce pendant, je ne diminue en rien les forces que jay, enco-
en die, depuis leur avoyr signiffié la paix, ilz ont imposé et
Escript à Bologne, le VIIe jour d’aoust
et ne [barré : puis entendre comment] scay comme le sieur de Vyrieu leur a fayct entendre pour
cognoistront par bons effectz la sincerité de mon intention quilz se
de me faire obeyr, lestre encores en ceste occasion plus que ne lavez esté,
henry
y procèdent de bonne volunté et que ilz ne recherchent cecy que pour la
ung de leurs depputés pour venir vers moy, je suis adverty
henry
sus le païs du pape, ce que leur ayant remonstré par
de ma volunté et en cest endroict aultant que la raison mes commandemens et
peuple, mays je ne puis vous celer que par les langages quilz
lexecution de ma volunté en cest endroict, aultant que la raison, mes commandements
ce soyt fesant reyson de ce quilz ont prins durant la
autres, sont dhyer au soir arrivez en ce lieu avec leurs requestes et remonstrances
après avoir prié Dieu
entre eulx mis en deliberation le faict pourté
receu lettre de vous, avec prière ne nous vouloir laisser passer plus avant dans
champtz pour notre service et à vous nosdits gouverneurs et
Francois de bourbon
lieu III [III : assuré apprové ] soubz lobeissance de sadite majesté ny resister aux rebelles
prions Dieu que tout soit à son honneur et gloyre. Nous pençons que vous
forme de rescicion des douziesme decembre mil Vc
de ses miserables qui me poursuivant et me sevouant la vie
nostre Saint Père le pappe que sa saincteté sur la nouvelle quelle
Heurre : VIIIm p. VIII p. v –
et sen estoyt allé avec sadite femme au Pouzin, ayant emporté
souvenance des lieux de Cussac et Brulatz pour en escrire à leur assemblée.
de Gordes qui vous aye en sa saincte et digne garde. A Challons, le IIe
pour elle et pour moy estant en fin arrivée en ce païs
le commissaire des vivres
Votre bon amy et
nous feust jamays plus nessesaires davoir bonn nombre
et dit quen ce quil a peu voir, ilz sont en nombre de cinq
aller, nayant autre moyen de vivre et
desdits Jehan Tourtel et Pierre Durant, jadis consulz dudit lieu de
mesmes pour luy declayrer quelque entreprinse que les henemis
congnoissance que nous avons de voz sens, vertu, fidellité, preudhommie
que demandez, me le faisant entendre par ce pourteur, mien trompette,
car ung si grand monarque ne heust pas
des siens et lautre qui accompaigne ledit sieur d’Yolet ; et au cas que ceulx
et mectre en mer, le sieur gouverneur d’Anvers, avec grand nombre de peuple
leurs charges ; quelle inclination a le peuple
dignes de misericorde quon appelle miserables en termes de droict ;
advertis que seulx de Queras veullent lever
que nous promectons de votre part, vous remercions desià de bien bon cueur
Le cappitaine André de La Rozane : C XX hommes
en Ytalie ce que y pourra survenir entre cy et
plus bel que liberté et choisyr à son plaisyr qui pourra
murailhe et escarper le roc
voz vignes ou bien si on ne les reserve
coste de Tuscane, jusques à Livorne et de là, elle cest
là, elle sest engoufrée pour passer en Cecille. Hier au soir, je receuz lettres de Venyce
empesché toute force et vollerie en la ville de Grenoble
Paris, le XIIIIe jour d’aoust 1571
confesse qu’on nest pas le plus souvent ouy au conseil et que les remonstrances et expeditions se font par une partie sans ouir lautre encore quelle fust à la porte du conseil.
recepvrey comme [barré : de] lun de voz meilleurs
Claude de Turenne
IIII m L, parce que vous, monseigneur ou eulx ont mandé en sa majesté
[barré : ce] que vous en puys escripre en metant fin à la
Laval
en rien de mon honneur, encor moings chose que je cogneisse vous
[barré : que] comme je desire les sollaiger comme leur voisin, je nay
de Joieuse leurz a deputé pour les conduire.
Bellemieu. Jay bonne esperance que voz VIm l[ivres] qui sont sur la parcelle passeront ceste
ne esceder an nulz subgés vous commandemans. Jey
Guilh. Corrier c. [consul ?]
contencte vye. De Gargas le XXVIe aoust 1571.
chés de venir devers vous. Je luy ey [barré : ay] ausi presanté par cele
quelques iours pour scavoir quand sera le
dune grande malladie qui estoyt audit Caderousse.
Mon dit sieur le comte doibt partir pour tout le
doint la sienne, acompaignée de longue et contente vye.
en ce quartier pendant son absence mesmes durant
XXVIIIe aoust 1571
gouvernement comme je croy monsieur d’Apt
ce pendant, j’ay eu ce bon heur davoir veu et conneu monsieur d’At votre
quil ne vous playt de prandre la peyne de venir
soixante aulnes quarante aucune ne moyenne et vingt
son partement au plus tart à la fin de se mois.
asseuré et aussy monsieur de Evènes. Nous avons
Monsieur très heureuse et longue vie. De Tullins, ce dernier aoust
demeuront en arrière de ladite somme. Les affères de votre ville
à Monsieur en sa chambre, que ie trouvay dassez bonne
Deurre doncyeux
Votre très humble très obeissant et très affectionné
plusieurs raisons faire embarquer plus tost, estant deliberez apprès avoir trouvé ledit sieur
à monsieur du Mollard qui ne la
serviteur
les galères dudit André Dorie, parce que
cueur je ne laisace pour estre commendé de vous. Audemeurent,
les sachant prendre si bien à propos quil lestime lu[n]g des plus
sa grace, sans oublier de me recommander humblement à
leurs espées tant seullement parmy ladite ville, et le jour demeurer
et fruyctz, qui me faict vous escrire ceste
cappitayne ne veult permectre, pour ne discomoder ne separer sesdits
monsieur, en prosperité, très heureuse et longue vye. De St. Gervays, ce
votre très hunble et hobeysante
mais je ne scay pas siledit Barchon aura souvenance du commandement dudit seigneur roy
foys par la voye que son nepveu mavoyt dict.
Septembre 1571
de montenard
Serviteur
marchant. Je craings de ny trouver pas tout
quels ne peuvent estre plus tost arrivés que mecredi au soir ; et
de tout jusques à ce que leffect soit ensuivy. Monsieur
Votre très humble et
de meulheur ceur vous obéice que je deszire
très humble requeste que je vous ferey de la part de
peu bien asseurer que le temps ne se porroyt
trèches, de ce quil fauldra. Il vous plerra
madame d’Eybens et madamoyselle de Savel, conduictes par monsieur de
pour ne perdre le temptz à y aller, que lon bailhe à votre rantier
je ne puis , ne aultre, precipiter. Touteffois, jey
et quil nont voullu, je vous suplye bien humblement me tenir honorer
Bellievre
A Lyon, ce 5 de septembre 1571.
de Venize qui a faict la reveue ce jourdui [barré : X] V au roy. On ne cest enquores
que, si par quelque inconvenient le paquet estoit
pour le desir que jay de vous fère paroistre la
très humblement recommandé à votre bonne grace, pryant Notre Seigneur
masquer pour fère mauvaise myne, car il dict quil y a deux
parce que les foyres estoyent passées en nen hussions
vye. De Pignerol, le VIe sepbre 1571
avancé. Lon dict que monsieur de Nevers est à
Volonté.
Votre très humble et bien hobeyssant
monsieur, pour votre prosperité et longue
très affectionné serviteur
compte deulx. Quest tout ce que vous en direy pour le present, fort
monsieur en très bonne sainté très heureuse et longue vie. De
1571
votre bon voloir et plaisir, de mectre le jour en chacune des portes
vie. De Grenoble, ce 8e septembre 1571.
des estatz de Daulphiné
quilz seront, daultant que je ney bailhé
la syene, ansanble longue é contante vye. De
Monseigneur en parfaicte santé, très heureuze et vie longue.
en telle santé que vous desirez. Vous aurez de lettres
aller bezer les meyns avec layde de Dieu, le
Serviteur
monsieur, contentemant, santé é longhe vie. De
à jeudy affin de myeulx les accoustrer
la laissay assés court. Dieu par sa bonté, conduira le tout
ne vous pourray aller faire la reverance à cause du mauvays
[barré : f] bon exercice dez lettres. Il me semble
lesdites requestes quil vous fera en boune part et le croyre comme
monsieur, despuys cecy escript, jay esté advertie
pour ce regard et pour lamitié que portez audit sieur de Lessin, permettre
pour ce regard et pour lamitié que portez audit sieur de Lessin, permettre
veu lennemy, est facile à seffrayer et malaysé
Bellievre
ne penssoit que le pape, le roy et le roy d’Espaigne eussent
religion qui nous furent presentées par ung huyssier de
le president Truchon dens le XVe et quesperiés partir
Serviteur
monstré la voulointé quil avoyt de le faire.
solz, lesquels madamoyselle de Caseuneufve m’a bailhés en diminution
enquores peu recouvré. Elle est toute
Monsieur, heureuse santé, très bonne vye et longue. Du
quinse mortespaies. Vous pouvés pencer, monsieur, si ce nest
pour ne donner occasion à ses parties den entrer et jalouser.
et prospère vye. A Grenoble, ce [barré : XVIIe] XVIe
hobeissante voysine
feront ; et en cest endroet, je prye Dieu que vous doint
vie. De Grenoble, ce XVIIe de 7bre 1571
asseurant, monsegneur, que dès incontinant que aurons receu
droict commung ; et à mon advis, oultre votre volunté surquoy
Il me demanda aussi là où vous estiés, je luy dictz
laisser entendre à celle pieça comme [barré : pour la chelle]
ne voldroyt assister, permectre nu adviser que aulcune chose fust
et longue vie. De Serre, ce XIXe septembre 1571.
supplyant le Createur,
demeurera à tout jamais obligée à vous faire
Il me [barré : parla en plus] dict encor rien que je sache de larrivée à Vienne de
m’en mander votre volunté par ce porteur, à laquelle j’obeyray saussi
Votre très humble et
sen vat mourir quil luy doit ressiner quelque chapelle
ce fust sur une cheere que madamoiselle de Santereau
Lyon, je y treuvay monsieur de Pommet qui presenta voz
que par nouz descripre à sa majesté. Ce que ne ce pourra fère aujourdhuy, ce
longue, sinon que lon ma dict ce matin que ledict
different avecq monsieur de Chattres. Je ne croye pas aysement
par là. Quant à la damoyselle, vous voyés, monseigneur,
perdront dinstitution particulière, il ma semblé que pour votredit regard, monseigneur,
recomandations à votre bonne grace, priant Dieu
au long, qui me gardera vous ennuyer de plus
chair de mouton IIII Lt
femmes avec leurs petitz enfans ont esté contrainctes
pourrés desirer. Et estant tout ce que je peulx
nous off[r]ant au samblable leur complaire. Faict à Valence,
ce qui sera de besoieng de votre faveur ; et par
Monsieur de Saint André, auquel jay deslivré ung pacquet
la coulleuvre Grenoble.
me pourroyt venir tard, et puis davantaige de moy à vous, jay bien
université ; donner moien à celle de Valence de refaire le mur que le Rosne a demoly et de
ainsi sera faict desdits Margaillier et ministre ; chose qui a
nous sentons en Daulphiné. Je vous supplierey, monsieur, de me tenir en vostre
ce lui là qui la doit espoucé [barré : est]
Après avoir pryé Dieu, monsieur, vous donner ses graces
première, vous donrraiy advis de ce que ce sera, comme vous
que ie vous en ay escrit cy devant et quil ne se faut
passans et sejournans et que bien tost on viendra aux affaires
lettres de monsieur de Birague, comme sil vous plaict
faire parêtre, Dieu aydant, mesmes sil vous plaict de nous donner
que sera possible, vous asseurant, monseigneur, que il y aura aultant et
plaira me commander, je serey tousiours prest vous hobéyr
quelle terre, comme par plusieurs lettres jay fait
monsieur, vous donner en parfaicte santé, la continuation de
la presante, apprès vous avoyr beysé
priant Dieu,
monsieur, an santé très heureuse, bonne et longue
propos, je vous remertieray très humblement, monseigneur, de ce quil vous a pleu
le tout avec bon conseil de ceulx qui si entendent. A
et si jey mouye les occasyons se presantant, spère
Gaiasse estoit audit Sainct-Saphorin lhors que le desordre y adveint, et a
despence, lequel tous les jours [barré : est] de tous coustés nous vient faire
dix mil livres sur les deniers de lalienation du domaine pour
aussi il ne sest volu charger pour les [barré : risque] difficultés quil vous pourra
d’Evènes pour estre appellés, et de laquelle votre lettre ie fis lecture de mot en mot
plus extimés de ceste ville et au nombre de huict.
du tout, et y a faict travailher puis le Vme de ce mois ; et pour le regard du château
priant Dieu,
votre bien humble à vous faire
presanté mes très humbles et affectionnées recommandations daussi
daoust 1559 et ordonnance du roy à present regnant faicte aulx estatz tenus
eu a singulier deplaisir quon luy a mandé se garder estre cause et
plus de moien de vous fère très humble service et
pencer. Je cuide que messieurs noz frères vous en escriront,
lettres de monsieur le cardinal de Pelvé du dernier du passé, par lesquelles il me mande
eu a singulier deplaisir quon luy a mandé se garder estre cassé et
monsieur, vous donner en sancté très heureuse et
remerciement dans ung jour ou deux. Jay veu à Chambon
verité exclud toute flaterie, de laquelle je suys bien fort
mescript que madame la mareschalle de
de La Barge de gens darmes et quatre ou cinq denfanterye sont audit Puy.
comendent à votre bone grace, prient Dieu,
revoltés. Monsieur, ilz me bravent iournellement, voyent
Voylà tout ce quilz dizent, me recommandant humblement
quilz doivent à sadite majesté. Et en cas de refus, que Dieu ne veuille, elle, par son espargne, ce trouvera en moyens de les
Vostre très humbles filz et à jamays très hobeyssant
an tieraement, mais il en faict dificulté, actendu que les choses
encores que les marché se treuvent dans la ville à la
sa femme, laquelle a respondu que ledit Bolut son mary
amy
Claude Pasquelet banny et bannissons à perpetuité
procureur Fleury, je me contante quon mette en liberté
voyage de France rompu, de quoy elle est fort
demeuré an leur mezon ; vous fezant très humble requeste,
si lesdits consulz ne sen sont acquittés, car
des flans, on ne sen sauroyt servir. Toutesfoys,
pourtant de la vous envoyer que vous pourrés communiquer, estant
Ilz le tenoyent pour ung mineur bien quil ne fut pas Angloys. Je parly hiert à Antragues qui me dit que monsieur
et scay bien quil feroit plus destat de voz lettres que de celles
et besognes des champs et que pis est nestant sans quelque crainte
plusieurs ravaiges et quil ne rend pas Modene en lestat quelle estoit
pour plus aisement et aveq plus daffection je puisse continuer madite charge de
Luques et saccheminoit à
grand interest au dit lieu de Gap, si lons ne voit leur
joinct aussy que La Roche demandoyt payement de son quint et
coup, ilz aront la fin des papaulx ; et mesmes en
ville de gens de cheval, il fauldra aller
monstré la lettre dudit Merchier et procuration suyvant icelle
que jay trouvé sur la montagnie de Lauteret,
raporté que à Bordeaulx y a troys compagnies et sen ramasse encor à Crupies et
lautre fort hoù sont les presses, ainssy que plus
choze. En ce quartier ne craignons que le chasteau de Barbières,
Vouet secretère
qui meritent vous escripre, que sera la cause
postpousez. Vous remerciant très humblement au nom de ce votre
qui dabundant madvertit des occurrences de
uns des leurs qui leur faisoient preparer le logis,
Voz ancolletz de voz chemises ne sont encoures parachevés. Je masseure
scavez que cella depend proprement de la charge de
je appelleray toujours à tesmoing, estant aussi grand ennemy de
sy lesdits ennemis sen saysisoyent. Aussy vous
servise Mandelot
dessa, lesquelles sont si affligées que doyvent servir dexemples aus autres, qui me semble ne devroyent pas pourter
n’ha lons lesssé [sic] desentrer chés le roy, mais les affaires
obvier à ce que lon fesoit contre luy, monsieur de La Tyvolière se resolust
Le porteur de la presente est
Pierre Chaurain le Vieulx qui ne faisoyt
daussy bon ceur que prie Dieu,
advis. Lon nous menace fort. Nous soumes tousjours lhiel
exemptz de guerre par tout ce païs, ne sont exemptz de deffiance et tous les
rechef, mon frère, pour tout le bien que vous nous voulez
si la faculté den proveoir comme patron dycelles se perdoit, mesmes quil y a
a par trop importuné, vous volant persuader sinistrement
ayt peu, sod multi multa logmuitur. Messieurs
Lensse et le faict refermer aveques ses mas[s]ons quil
Achard, questoyt enseigne de monsieur de Beaulmont au
sprict et moy auprès de vous pour recepvoyr voz commandementz.
Dieu vueille quil y profficte, mais jay grant peur
laissé bien avancé dans les païs du duc de Sasse, faizent
mareschal quilz feront de fasson quil sera remys à son obeissance, cest à dyre quilz en useront comme de Florensac
en ladite abbaye des Chèzes. Depuys, on ma dict que celluy qui demeura
les informations que furent prinses et que nous vous envoyames
que de votre grace prenés pour mes pouvres petitz affères,
escus dudit lieu ; et pour encores ne se sont estendus
fort de me deslogerdicy, tottesfoys ce ne sera
faict chose que layt tant soit peu altérée ; car encores
Il fauldra adviser sus les IIIIc ecus que le chapitre a coustume
vouloit en rabatre quatre mille ; mais jespère davoir
supplie ayant esgard à ce que dessus, leur vouloir
et honneur quelle a tousjours et dès long temps receu de vous
Fustier
Votre très humble et obeissant
debvoyr aux gardes. Sur ce, je me recommande très
Au reste, le sieur de La Motte ne pouvant plus
Au reste, le sieur de La Motte ne pouvant plus
Je ne puis comprendre loccasion du voyage de
il semble voloir reprendre les premiers propos.
de souyans
lestre de change, rezolue de ne le bahier que par lavis de
pas, mès vous hobeyrey et servirey en cella et
votre main ; et en tant, je me recommanderay très humblemant à
Jay faict tenir les lettres que mavez mandé à madamoyselle de
luy avés mandée. Le mareschal des logis de la compaignie
monsegnur quil vous [donne] se que plus desirés. De Rome, se XI
Je vous suis redevable des dictes IIc l. ts que monsieur d’Evènes
Marguerite de Simienne
comme votre très humble serviteur et prieray
Votre très humble et obeissant frère
doint,
De Gap, se XIe febvrier 1574.
veu que le capiteine Vaulnes fet fortiffier nonobstant
Votre très humble et obeissant frère
et conterroleur pour aller faire la dite monstre.
monsieur, an santé très heureuse, bonne et
iours passés mal disposé et a[-t-]on crainct la fiebvre quarte,
pour querir des gens. Et pour navoyr aultre chose
qui nont jammais pourter les armes ; pour quoy vous supplie
la reyne mère du roy avant quil despartit de la court. Je ne doubte point que lesditz ennemys ne soyent advertys
tant de Freyssinière que daultres partz, lesquelz agresseurs
desirant scavoyr de vous nouvelles,
fère la crotte dont aultres frois vous ai parlé et
mon seigneur de La Garde. Le tout pour le faict duquel ledit seigneur de La
sest retiré à eulx. Ilz menassent aussi bien fort
peuvent exploicter, laquelle force feust commise par vous, monseigneur, à
meurent de fain nayans moyen davoir bien
lestres, je vous an aie ampleman discoru, la quelle je baliey
brasser aultres sinistres menées. Nous leur
sur laquelle il vous plarra me faire entendre votre volunté,
je feray despence de ladite partie en mon compte que je rendray
[brouillon de réponse de M. de Gordes]
de St Romain. Je me treuve si extremement enuyée et mal
mandemants ont sur moi, pour me
prisonier. Je feiz hier mettre le ministre et Margallier en liberté
et scavoit lons que je [barré : y] pouvois satisfaire à son
le Pousin nestoit pas absolu, mais seullement selon
et de gens, car ie ne pense pas que lors que les moyens seront encor
à leurs maysons ; après tout cela, ce sont saysy de tout mon
vie. A Crest, ce dymenche matin 14e de febvrier 1574.
de Lyon et quil faict achemyner par deça quelques forces, mays lon
audit Freissinière durant deux jours qu’ilz y demeurarent. Et delà furent
sinon que du VIIIme de ce moys, lon me mande quil y a
si bon et si fidèle peuple en proye ou en
quil n’a tenu à bien tallonner ces messieurs de façon que les
prochains, et encores avec le secours quil pouvoit avoir des deniers
Vostre à jamais plus fidelle et plus affectionné
quil aye mangé le lard, c’est à dire que aye fait bruler
que y a deu conduyre Montbrun pour aller donner sur une
que si avés receu prolongation des suspentions
à quelque lieu. Ilz font couryr le bruyt de donner
de pourvoyr en ce lieu comme silz estoient veritables. Je ne
et digne garde et vous meintenir en très bonne sancté
d’Evènes, me lenvoyer. Sur ce, me recommandant bien humblement à votre
esvantent. Je nay rien qui soit entendu si le cappiteyne Collon est party de Crest pour Dye. Je masseure que son
de doncher secretaire
est à present la poste de La Coucorde,
astheure sy sassemblent davantaige, ilz me
au quel hont osté son espée et laquelle
heures après midy.
St Martin qui y doibvent jà estre et nous sont
moien soy nourrir, ny leur famillie ; vous
de soy rendre icy et là où nous nen aurions affaire,
quil fault à la cherté qui est que monsieur votre filz et
la desfance de ce pays et hobeyssance de vous comandementz
avec le peu que je porrey recouvrer, jespère leur
compté le XXIe fevrier leur intention est telle
soldatz et lon treuve que lon ne fortifie poinct ladite maison.
hourche
vallée et lon heut forces prestes de pied et de cheval. Il[barré : z] y en ha de ceulx
avoir,
qui est yci au tour, lon pourroit avoir moyen leur donner surs les
à leur trafficq ou retournans. Toutesfois, monsieur de St Romain escrit à monseigneur le
Bon Repoz, et masseure que silz lataquent,
y dresser embuscades, estant noz voysins, parlant ung mesme laguaige et cognoyssant ung [barré : un] chacun de fasson
febvrier, combien que par bonne atestatoire des consulz et
contenance, que lon porra decovrir silz sont contrayntz destaler
reception de la dite depeche et ne scay où il est.
et yer, nous plaidames dans la chambre des requetes, chacun par
et dire que je ne seray jamais sans regret en ce monde
et en cela vous, monseigneur, et luy nous avés preferé et
Avignon, ce XIXe febvrier 1574.
monsieur, vous perpetuer ses grasses et vous donner santé
de la cour mont chargé vous prier de leur part comme
dimanche dernière de leur cavallerie environ deux
les prince daulphin et de Savoye, comme aussy de monsieur
commanderés, que sera lendret hoù je
et par consequent que votre mandement soit illusoire.
mesmes, bien fauldroit il faisant ladite
monsieur de Gordes, en bonne santé, longue vie. De Monpellier, ce XXe febvrier
votre très humble et obeissant
Jehan Baptiste et ceulx qui commandent aux lances du sieur Julles
parti pour XV jours, sestant mal treuvé. Jay ce jourdhuy
assemblent toutes leurs forces pour venir faire quelque cource en la plaine
lesquelles vous trouveriez pertinentes comme moy.
mhavés touché ung mot par la votre du 17, jen ay conferé
seignorie scaura trop mieus pourvoir. Et sur ce
ceux ycy, que des aultres que par cy devant vous ay
affères, qui se portent bien, la Dieu grace. Et ny a chose
Duvan dit [barré : au] à monsieur de La Marcousse de ne bouger
estre leur descieng. Comme japrendray quelque chose de
vous seulement surs cella sil vous plaist car le service du roy ne
entendre comme tous ses affères passe, cestent rezervé cella
filz de madamoiselle d’Allières. Monsieur de St André fust compère,
nous commander. Cependant, après avoir
rezolution non autre, prient Dieu
advertir, je ne fauldrey vous envoyer ce quil contiendra
soit pour cause. Cela n’est pas encores esteinct et ie crains qu’il nadviene pire
la ville peuve jugé, qui se defende bien car dicy
examyner le grangier quy a dict quilz estoient en sa grange
supplie me commander votre vouloyr pour icelluy
men pourront mieus conseiller. Or monseigneur, je croy que bien
vous asseurant, monsegneur, que combien que sois en [position]
en devoibt aujourduict arivé cent ou six vinct // [// chevaulx] et
très humblement dy pourvoyr et nous fère entendre vostre
grasse, priant Dieu,
[les] faisant passer par les montaignes. Nous avons prou faict
du cousté de leglise avec la corde de la cloche, de
serviteur
monsieur en bonne santé longue vie. D'Avignon le XXVIe de febvrier
Monsieur, en parfaicte santé très heureuse et longue vie. De Taulignan, ce
sainte grace. De Loriol, ce XXVIe de febvrier 1574, à midy.
pour la conservation de lumbre seullement dune charge de laquelle
composé et pillé toutes ses valées ; disant
descouvert la faulse morce qu’on nous preparèt. Jey
Vostre très honble et hobeysant serviteur
javois jà apprins de luy et sy quelque aultre occasion ne
Rome. Vous en aurés des
alchuno di spese he di altre chose nesesarie
B de Simienne
Je les feray aller vendredi au collège de Lizieulx. Voilà tout
de messeigneurs de Bressieu et de Pomet, ilz se sont reservés
dis la Prouvance, Piémont et Daufiné. Ie voudrois bien
encloses. Je suys après me fortiffier mesmement
et recherchée qu’elle scauroit es tre et que ce pendant l’argent
mesdits sieurs des finances à touttes les heures despuis, et espère
dépêche vous désiré principalement que la cause demeure
et catholicque tendent toz deux à la paix, si d’adventure elles n’ont de ministres
me commander, je vous obéyray d’aussi bonne voullenté
jours. Cependant, l’on s’attend que en ce mesme temps, le roy de Navarre arrivera
du présent de monseigneur le marquis son frère, lequel devoit s’embarquer au bout de troys ou IIII
et du peu d’ayde que le pays vous pourroit faire de
par les terres de ces seigneurs qui sont entre cy et Ragouze, en
calamité pour ce rouiaume que la pasée. Dieu
les compaignies que le baron des Adretz a levé, en temps qu’elles seront en Piemont, pour en estre le
me recommandant bien humblement à votre bonne grâce,
suplier votre seigneurie luy voulloir observer sondit apoinctement
lettres de monsieur de Langes du XXIIIIe qui m’escrit attendre
et craint que on l’estima avoir fait tour de jeune cappitaine
bons subiects par une deffiance car il n’y a point
le recouvrement de Vallenciennes ou bien
de passer oultre, suyvant ce qu’il m’estoyt
ce Guillaume Brunat ; et voyant que l’ong y procède assés froydement
Présenter mes très humbles recommandations à votre bonne
de temps je vous ay dressée. Ce beneffice
à Dieppe ou non, jan aray bien afère. Ie crains
en pryant Dieu,
de voz actions à leurs magestés pour navoyr jamais execédé les commandementz et vollonté de leurs
vingtz bons soldarz.
bonne grace et prie Notre Seigneur quil vous donne
plus à plaisir et j’espère les porter moy mesme où seroy que monsieur
je vous ay tant de foys remostré ce que je vous
Monsieur, ie prie Dieu qui vous doint très longue
protection du bon droict dudit Montceaulx, vous escripre la présente
NB : DOIT SE LIRE APRES XVII-226
B. Olier
ce Ve juillet 1572.
majesté et leur contreroleur, hormis le cappitaine Jordan du Mont de Lan qui n’a
ung homme avec ledit tresorier, lequel ne me laissa en repos
à La Chapelle, qui peult estre de cinq mil hommes de pied et deulx à
prézidant et advocat général et duquel je vous
et mettre les armes es mains des Grecs de la
escrit, car ie ne pouvois penser que on vous en eust
en bonne santé, Dieu soit loué. Monsieur
firent une où le visconte de Guan fut tué, lequel estoit fort estimé du duc d’Albe. Ledit duc prepare
toutes choses ; et en oultre, portoyent quarante
Monsieur, en toute prospérité très longue et contente vie. A La Motte, le VIIIe juillet 1572.
le Créateur vous donner
fermement que sy y eussiez esté, [barré : vous] ne vous
pria[nt] Dieu
vye. Du Plan de Vorèppe, le IXme julliet 1572.
me vouloyr faire tant de bien de mottroyer encor mandat
Monsieur bonne et longue vye. De Thurin,
mes très humbles recommandations et dausi bon cueur que
à votre bonne grâce, je feray fin, par prière à Dieu que vous doint
Castelanovo. Monsieur l’evesque d’Ax, qui estoit
sy elles arrivet lundy comme je leur ey mandé et en vous
par ces extrèmes chaleurs. Les jeunes gens comme voz
froict et bon, ce XIIe julliet 1572.
jour de juillet 1572
en perfecte santé
envoyé la lettre que mon nepveu, monsieur le conseiller de
deux
envoyer son portraict mandé de Rome, attendant doncques
monsieur de Cabanes, ma seur et moy, nous recommandons très
le consellier de La Coste a trovés mémoires
Montmorancy à la court. Monsieur le mareschal
de Montmorancy reviendra bien tost.
en garnison en l’estat de Milan, et ostera les vieilles
et cent galléaces qui sont en très bon ordre, bien équippées et munyes de tout, avec lesquelles il délibère
Votre humble et hobeyssant serviteur,
sans y vaquer ung seul jour, bien résolu toutesfoys, si la
la voye de la poste, ainsi seroit que icelle fut
les a treuvé à Nancy le neufviesme, qui feut mecredi dernier. Nous attendons
pour la recepvoyr. Nous remonstames hier
dict avoir charge de ses maîtres d’exécuter celles qu’eulx luy
Serviteur
on pour encaure refusé les hungs et les aultres et qu’ils
ce 15 julhet 1572
aussy, qu’ayant asemblé lesdits soldartz, je les veux
jusques à autre mien advis, car soubdain que ledit argent sera arrivé et seu que
le vous fère entendre. Monsieur de Belleguarde
ce mois à Sellon, avecques grand nombre de gentilzhommes,
voier de vos chevaus pour la fin de se mois et puis quil vous plait me fère se
porteur soit de retour, car je ne sauroys pas destre à mon aise que
juilletz 1572
que jay acompaigné jusques là durant leur voiage.
Votre très humble et hobeyssant
le XVIIme juillet 1572.
de s’assembler avec toutes armes de feu et de traict et aultres
vye. Du bourg d’Oysens, ce XVIIme julhet 1572
et l’aultre le labeur et que le concile de Trente, ensamble les droictz
Laval
la Tour et du Pont à ceulx que par
jours icy plusieurs gentilzhommes et cappitaines de ceuls de ladite
apprès Dyeu [barré : de vous] de vous deppant toutte mon esperance et tout
envoye une lettre que m’a escript mon nepveu, monsieur le
Votre plus affecttionné
pour l’entretènement ou licentiement de sadite compaignye, qu’il
Tande
aucuns fruictz et ne me souviens jamais avoir veu
humblement à vos bonnes grâces, à celles de
lequel je prie vous donner en très bonne santé
d’Evènes par celle quil escrit à madamoyselle de Caseneufve, quest
A toutes fins, je nai laissé dadvertir ceux dudit lieu de Bryanson
Votre très humble et très obeissant
sœur Cecille de Simiene
fortiffications, qui est une grande perte de temps. Et sur ce, me
Votre très humble allié et serviteur
affin que, trouvant le commissaire que je vous envoyeray, chascun sache
que le bruict des remuemens de la frontière refroidit fort et nen reste plus
se cognoissoit du moins au lict d’une très longue
veuille donner
du pays de Savoye, où il s’estoyt retiré pendant
efectuer comme il voudroit bien. Monsieur de
qu’avés faict avec messieurs d’Huriage. Jay sperence en Dieu que de
que mon capitaine ma mandé ce laquay, presant porteur
aultres nouvelles à vous escrire, je salueray voz bonnes grâces par mes très humbles recommandations, priant Notre
ce premier desseing, mais qu’il n’avoit rien voulu toucher
serviteur
grande foule.
Monsieur, en parfaicte prosperité très heureuse et
le XXIme jour de juillet 1572
dorayson
qui bon vous semblera et vous puys dire que si nous n’eussions
de St Prie, nous avons lougé cheulz ung marchant
ce port, si esse que n’y ayant que le corps des vaysseaulx sans artillerie,
pour le temps où nous sommes, l’authourt
Monseigneur, en sa saincte et digne garde. Du Bourg d’Oisans, le 23e de
tout le bagage des cappitaines qui avoit le moings des chevaulx, tellement
brigand et voleur qui a esté pendu en effigie au Puy
G. davanson A. dambrun.
que je ne y ay voulu penser, encores que jaye escrit à
Votre entièrement bon et bien
afectionnemant que ie puis, avoir ce fait
toute ma vie très humble et très oubeissant serviteur.
ung peu mieulx car le matin, lavyont faict
ny samedy et a layssé toute aultre oppignon de luy et, avoyr
d’enfanterie, retenant le reste de son armée
recepvoir vous commandemens dausi bon cuer que je prie Dieu
Sil vous plait ne fallerés à prandre votre soupé lequiel
du prince de Condé avec la marquise d’Isle, où
Monseigneur, en parfaicte sancté, très longue et très heureuse
du tout hors de fievre. Monsieur de Veynes est dopinion
depuis que nous sommes en ceste ville, jusques à cethur
ilz demeure en grand jalousie et soupçon , ayant de telz voisins
loyer Dieu de tout. Ce pourteur vous porte ung couble
de sorte que le soir, quand les medecins le vindrent
bon service qui vous soyt agreable, daussy bon coeur
Hourche
Ur
Vostre à jamais plus humble à vous
et vie longue. De Marseille, ce XXVIIIe juilhet 1572
bien obeyssante amie
la nuict chez maistre Jaques Faure, le medecin, et feurent descouvers puys
dorrayson
Vostre très humble et plus
sebjour, comme vostre seingneurie scaist, à nostre
Laval
me faudrat sy ma litière ne vient en premier lieu. Nous
du conseil des finances, excepté monsieur de Valence, qui
d’Espagne a de leurs juste volonté. Je prie à Dieu qui les continue en bonne paix et amityé q.
Monsieur, je ne vous veus celler la libéralité que le pape a usée
vous comandemans, je fineray la presente, vous
des medecins. Celluy qui feut le premier pour
le sieur de Chaieze je viens de recevoir de mondit
seneschal, mon filz, estant allé à Marches, où Dieu graces, nous
ce dernier jour de juillet 1572
me fache presque autant qun refus sil fut veneu
ce dernier jour de juillet 1572
Les affères sont bien ef eschauffés se dit mon cousin
Monsieur en parfaicte santé longue et heureuse vie. Cest
vous en arés et adresser sil vous playt vous lettres
dangier ; et seroys bien dadviz que son voyage
estant le seigneur Marc Anthoine Collona demeuré avecques le
serviteur
navois point heu de nouveles. J’en remertie Dieu
Monsieur, en bonne santé, heureuse et longue vie, me recommandant
monsieur, que Dieu m’eut faict ceste grace que ceste bonne compagnie
estre de vous, monsieur, que je supplie avoir pour
de Caseneufve et tous à Gargas se portent fort bien. Mon
de quelzques autres novelles comme j’estime. Il a esté
pour avoir moien trouver personnes que scavent tenir quatre cartier en
qu’il heust moyen de faire relever les absens ; nous
sur les vivres, ou quelque commodité sur les gens de guerre,
pour endurer beaucoup. Il y a ung marchant de
de ma juste poursuyte pour le meschant
jamaiz vouz me departites de vouz biens et faveurz
acomplir daussi bon cueur que me recommande
servir de tout mon ceur, quy me fey
Votre très humble et très affectionné
envoyé la lettre que men avez escripte.
est en grand allarme, mais pour tout cella, il
panssions. Ce matain, illa heu le prieur de Confort
nostra grande neccesitade, è veramente non siamo
pourtoit bien, comme aussy il faict au medecin qui le visite,
volunté de vous veoyr. Jespère le vous faire paroistre
advenant que monsieur de Buffevant veuille rien
très humbles et afectionnées recomandations
les chefz et principaulx de ses trouppes ; et que
Dieu,
grace, en suppliant le Createur,
j’estime que porte le devoir. Sa majesté a grande opinion
à [barré : celle de] la votre du XVIIe du passé, toutte telle que le
trois sepmaines ou ung moys. Sil luy survient quelque chose de nouveau,
faire delivrer nostre sel, surquoy, monseigneur, je vous suplieray
et très obéissant frère
des grandes seueurs quil ha souffert en sa maladie.
a pleu mescripre ♯ [♯ que me commandés] de vous advertyr de nous nouvelles par toutes
par auctorité du roy. Ce pendant, en exequution
enfans de monsieur de Rosset et Antibou pour la despence que nous
faictz votre seigneurie en toute augmentacion. Jay
de Gargas a esté ung peu mallade de la petitte verolle, mais, la
ne savoye obeyr à ceux qui ont aucthorité de me commander, et quand vous ne l’auriez
Rousset
il le pourra faire sans s’incommoder [barré : il le pourra faire] pour employer
de ce où voudrez emploier ce que depend de nous, pour y faire ce que
comme vous savés, ie ny puis anvoier de mes gans et an
de là et quilaie le loisir de pouvoir tirer largant
des chefz des forces dudit sieur de Janlys comme lon disoit au nombre
Gargas. Toust si porte bien et icy aussi,
quatre moys. Cest tout ce que je scay de nouveau,
remis au clairet, quil trouve tousiours amer. Il vous prie ne luy escrire
serviteur
Merieu
ranforcé. Je croy quavés esté adverty que vous
et très hobeissantes recommandations à vostre bonne
des denrées empremptées. Sur ce, vous ayant presenté
suis asseuré que monsieur d’Evènes mon oncle vous advertit
de nos charges que aussi pour vous hobeir. Sur
Mandelot, lesquels il na ancores esté vouer. Il verra
Lodovico Birago
pour vous escripre, ne feray ceste lettre plus longue que
ceste vile. Je y mandis hier ma lictier[e] pour voir s’ils
Monseigneur, après avoir presenter mes très humbles recommandations
Monseigneur, vous maintenir en joye, santé,
peuvent avoir pour le jourdhuy là (telz que vous
les jours adverty de ce que ce faict icy, qui me gardera en
que le roy vous en laisse la congnoissance, puisque il mect ce mot
fait le tout pour le mieux, voire qu’Il ne laisse jamais les gens
recommandations à vos bonnes graces. Priant Dieu
quil en puisse estre ecxent. Je vous supplie très humblement
Dans quelques lettres que jey receu de Lyon, avec celles de mondit frère,
son courrier exequutarent l’eyne et jallozie
Vostre très humble et très obeissant
de me fournir vivres leur soit observée et d’en prendre s’il est
en ay bien voullu advertir et prier tant que je puys de
que l’armée de la Lighe n’a esté ensemble, qu’il
bon de se preparer. Je nay apprins autres nouvelles car
recommandations à vostre bonne grace, priant Dieu vous donner
puis ♯ (♯ asseurer) navouer esté petite, ancores que nous ayons resceu ♯ (♯ courtoesie quelque)
susdictes compagnies, j’attendrey ici vous commandements.
tantost une heure, tantost deux. Monsieur maistre Nicollas nous
Roucoulle que de la pesanteur du coup il estoit
Serviteur
Il ma [dit] que lui et monsieur de Cabanes qui mescripvent et se
très humblement baisé les mains, je suppliray le Createur
très humblement baisé les mains, je suppliray le Createur
suffisant pour ce faict là, et de qui ay fidelité, vous mersiant
Voz très humbles et affectionnés serviteurs, les consulz de Vienne
il sera, pour le desir qu’il a de vous faire très humble service, comme
aussi de vous rendre le pris et cappital de
en Piedmont. Vous adviserés ce quil vous plairra me
de mondit filz et dudit La Coste, lequel je
du lyeu qui a veu et visité le tout et a esté et a esté delivré ledit
toutesfoys se diminuent fort. Monsieur de Cabanes alla hyer à
et au reste de votre compagnie et priant
affectionnées recommandations et celles de madame de Gordes et de mes neveus et nièce,
hobeyssante fille
tenuz de prier Dieu pour vous ; et moy tousjours prest à en prendre
vandanges faire un voiage à Oranges et donner jusques à
dune fiebvre qui la layssé fort debile. Monseigneur, il vous playrra me
d’Embrun en a pour sa part, à ce quil mescript, neuf
Rousset
la part des Chapuis qui ont le prifect des couvers de Granne
Loys d’Uriage
lestappe dudit Cezanne, laquelle feust darnierement dressée
mot que je vouldrois leur pouvoir ayder pour leur
contentement, sil luy plaict. Je trove bien vray ce que m’avez
veust suivre l’opinion de sa femme de cinc mil ecus et
commandé par voz precedentes. Il vous est fort affecti-
duquel je luy avois parlé et que desiriez fort quil fut
XXII daost 1572
Serviteur
qu’aurés receues comme on m’avoys desparty, les compagnies
daoust 1572
Monlhuc
le viceneschal de robbe courte de Valentinois
homme, frère de monsieur de Lavanie, qui sen va à
à se mieulx porter.
voyés quil n’est point de petis amys comme lexperience nous faict cognoistre
aussi qung nommé Martin Vigne, d’Oze, l’ung des comprins
rabatre quelque partie desdits arreraiges en considerations
mes très humbles reccommandations
jentilhome de bon lieu et de bonne part et quy a moyen.
ce bien de vous veoir, remectrey à vous dire le demeurant, si non que
jeu au mesnage, toutesfois, elle y sera tost acostumée.
Roquemord, monsieur de Ligny, monsieur de Pilles et aultres
Monseigneur vous donner en santé très longue et
fasson que vous pouvés vous asurer, monsieur, qu’il n’y ara ryen don ne devrés
XXVIIIe daoust 1572
que je vous mande ; et si par fortune il ne se treuvoit
madame du Monestier pour se tenir sur sa garde, et que
pis n’advient, je ne voy en ce lieu aulcung signal de
pourrés plus à plain en estre certioré et adverty,
nombre que sommes en ceste ville serons toujours
Je prie le Createur vous donner en santé prosperité très longue
tenyr votre paquet soudeyneman au Crest. Si vous
commendemans. Je fusse allé devers votre segneurye,
veoir puis dix ou douze jours en ça. Jespère le visiter
il ne lattayndra quaujourdhuy, cest que hyer ledit sieur
croiable pour estre le plus fors. Votre dite depeche feut
je supplie le Créateur vous donner,
se portent bien graces à Dieu ; nous en sommes de même. Par touttes
fis jamais trante lieus dune tire que ie ne me
Votre très humble et très obéissant
de mon dict sieur de Veines, ny monsieur de Laval, par
bonnes graces de mes très humbles recommandations et prieray Dieu vous
que vous y auriés bien tost les Corses. Je lui
Madame, en parfecte santé, heureuse et longue vye. De Montellimart, ce XXIIe septembre [1572]
con gli effetti piu ch[e] con parole saro sempre pronto di fargliene
Javois oublié à vous dire par mes precedentes comme
devant, respondu à la vostre du V, que le fait don me
vous plaise que nous soyons soubz la protection de sa magesté
beacop daultres qui hount couru pareilhe fourtune
liberté le deuxiesme de julliet ; je solliciteys pour ledit
avec grandes forces, et que le duc de Brunsvic suyt
aulcun abus. Il vous plairra m’en escrire vostre vollonté, laquelle je n’exederay nullement. Quant à
resolution. Au demeurant disent voulloir obeyr en tout et par tout au roy.
houbeissant serviteur
après ont passé neuf soldatz à pié, venantz de
je vous de donner [sic] si bon ordre à tout que
que les affayres ne se manient en ceste provinsse
votre commission, laquelle jestimoys que pour le peu en quoy ma despence
declarations et ordonnances du roy. Si ma femme ce pourte bien et quil ne nous survienne rien
tendans vous conmandementz, auquelz voulons obeyr
d’Amville debvoyent [barré : porter] partir le XXIIIIe de ce mois ; quest tout ce
manière que les catholiques y ont moins de
et dont toutesfois il navoit esté levé que XVIIIm l[ivres], ce que je
ayant tant faict pour moy que je me tiens quasi indigne
Leonardo de Corte Corso
lequel il vous demeurera tres humble et bien affectionné serviteur.
aprèz avoir veu toutz ceulx de la
aller recepvoyr vous commandementz, lesquelz atendant
menées et practiques, ou qu’ilz soyent bien propres à le faire
une adye. Sur ce, nous recommandans treshumblement à voz
Intendans sans entendre surce votre bon plaisir et advis duquel
Monseigneur vous donner en parfaicte santé heureuse
Votre plus affectionné à vous faire service.
Votre plus Affectioné à vous honorer et
Pouet, cappitayne Felix et aultres. Je ne say ce qu’ilz pourront estre devenus, quar
composition, tellement qu’à ce que l’on me mande, le duc d’Alve y
bien au vray dans ung jour ou deux, car
Vostre humble serviteur
et encores en tout tant qu’ilz sont, ilz n’ont que quatre acquebouzes.
Aymon de chaste
Quand aux gardes tant du chasteau que de la
je finerey septe par mes humbles et afeccionnés
Monsieur en parfaicte santé tres longue et heureuse
par la lettre que il vous pleuct faire tenir hier datée du
perpetuellement obligez à vous faire très humble service, d’aussy bon cueur
de retour au bureau, et n’avons guieres plus apris de luy,
Jespère aller demeyn diner après ung coup avec Bone, ma
faict ceulx qui m’accusent, lesquelz de leur authorité
eulx mesmes ce qu’ilz en ont de satisfaction ; et de ma part
sa famille car et après avoir esté intimé par tout
il fit sur lheure. Le conte de Rets dit quil faut que je face le serment
pour se joindre avec vous et se y en venir d’aultant qu’en
Cabannes, et ont tout compté et quereullé. Ilz vous sont
le vous fere antandre. Et à sept androit,
manvoier vous comandemans et advoir sovenance
n’est pas si foible qu’il n’aye deux cens cinquante voilles et
j’ay remis ez mains du cappitaine La Fouliouze, ensemble ung pacquet
aye pleu me mander si troverés bon qu’on supprime la fin
si chieus luy les cappitaines Colombin et Bernard y advoyent
et en y est beaucoup demeuré et leurs
où mon nepveu fut malade à Lyon, ie y anvoieray
A quoy il ni aura faulte que fidellement
avesques des soldartz. Il ne vous fault ja dire quelle garde
de Triefves se assemblent comme vous verrés par ladite
fidelle et plus affectionné serviteur
toutte l’armée chrestienne pour aller treuver l’armée
Ludovico Birago
mandé deux heures deuant jours la hault aux montagnes pour tenyr advert
Saluces, le VIme jour doctobre 1572
suis pressée de beaucoup de coustés. L’acte vous porra bien
Marnas
Sur ce, je prie Dieu vous donner
Votre entieremant plus affectioné
Createur quil vous doint
il et four dangereus que il ne se ceyset de
colleges de ceste ville, auquel jenuoye presentement les
tous ceulx qu’estoient avecques moy. Bien est vray que,
afectionné à vous fère service
qu’on n’y veoit que toute obeyssance et devotion au service de sa majesté ; et estime que
commandé lui retenir logis. Le viendront trouver les
son baliage se sont absentés. Vous verrés, Monsieur, que ce n’est
son baliage se sont absentés. Vous verrés, Monsieur, que ce n’est
longue lettre, fors que je prie le Createur après avoir presenté
bien humblement à la votre. De Grenoble, ce VIe aoust 1572
avoyt treuvés par les chemins. J’avoys belle envye, Monsieur,
cartier, vouloir que je soye advertit de la
service au roy et à vous quand vous playra luy faire tant
Nostre Seigneur, auquel je prye que vous doint sa grace, acompaignée
jespère que se ne sera rien, car jeus à soyr
estre à ceste toussaintz à Grenoble pour voir quel cours prandra la sollisitation
celle de madame de Gordes. Je prie Dieu
seigneur légat et que vous laurés plustost par le moyen
des lieus où le passage se dressera ne vous pourront avec occasion envoyer aucunes
acquetz de tous les articles y contenues et veriffier les sommes
heureuse et longue vie. De Paris, ce XIIme octobre 1572
desiré. Hier, par l’advis de messieurs les commissayres de
quinze soulz pour ses despens. Je suis esté bien fort aise d’avoyr
De Ancezune.
Vostre très humble, très hobéyssant filz
bonnes graces et à celles de madame de
longue et contante vie. D’Apt, ce XIII octobre 1572
pour aviser à prevoir quil nen vint aultre deshordre en ce
grace et suplierey le Createur vous donner
Nous vous envoyons une copie de la lettre dudit sieur de Chastelard, en
suplie bien humblement prandre soubz votre protection et les faire
Createur vous donner
Monseignieur très longue et heyreuse vye. D’Embrun, ce XVe jour doctobre
s’en trouver mieulx ; et y porte une chause de chien.
lon a faict tenir vostre paquet à madame de Gordes par
et prierai Dieu vous donner,
desplaisant de son mal s’ile ne m’a creu :
prieray le Createur vous donner
de nous acheminer en Piedmont où est ma compaignie. Ce
ayant charge des deniers, sires Joseph Lechas et Christofle
et comme filz
Votre très humble et très obéissante
preparer bonne trouppe pour le venyr
monsieur de ce quil vous plait de vous comptanter
se fit la velhe ; et par celle hocasion quelques-ungz se
ce XVIIIe octobre 1572
discretion de le relaxer ; est vray que je retarderay de fère response
Montpellier ; jeusse esté bien fort comptent si moingz il
G. Olier
bien aubeyssante amie
je me recommande très humblement à votre bonne grace.
jamais les nuictz pour ouvrir aux courriers et
de les abandonner, ne regardant que au bout de
le prince d’Orenge s’y vouloit acheminer et que ceux de Sanxerre
audit boys et messagers qu’il y fault mander de plusieurs coustez, quand
nouvelles s’il vous plaist. Et en atendant, je me
plus affectionné serviteur
en septe ville et atendan d’avoeyr de
tant pour moy de me donner loisir pour ne les laisser
ce XXIIIIe octobre mil Vc LXXII.
pryant Dieu
nos laquè pour antendre de vos nouvelle. Messieurs des
Hourche
chambre à la quelle, quant elle cera acouttrée pour-
donnée, cele desmentellement de ceste ville, m’en a gardé,
vingtz homes, tant de pied que de cheval,
prieray Dieu
G. d’Avanson, A. d’Ambrun
qu’ilz vous fournissent du boys, je vous prie monsieur de Montleheu
Turene, la pention de l’évesché de Fréjus à monsieur de
seigneurie aura receu ladite lettre, que me gardera vous en faire
faict varier les tesmoings de la vérité, au moingtz en partie,
jours, et pleut à Dieu qu’il y feut désja,
bien humblerment, Monsieur, ne permettre que ses
de vous en toucher aultre chosse, me fera finir la
oizelle de La Coste, ma seur, qu’est seule icy avec monsieur de
royne sa mère, Monsieur, conduysent madame de Lorrayne qui
chargés, par ladvis de monsieur de Veynes, dung charretyer
monsieur d’Hourches. Je luy en escrips par ceste despêche
ment grande, bien que je m’y conduyse le plus modestement
pour faire tousjours quelques provisions, atendu la grande charté
de ferronnier. Sans ce bon ordre, les mains chatouilloint
qu’il sera. Il vous dira touttes novelles de ceste cour,
de Cabanes, par laquelle je me rapporte. Je l’envoye à madame la grand
de personnes qui ne furent jamais de la nouvelle religion
et ne désirons metres fortz que ceux que Dieu
je vous puis asseurer est madame de Caseneufve
et me prièrent leur faire entendre la peine où vous en estiés
passer oultre. Vous pouvés pancer monsieur si je serois marry
de l’y envoyer sans peyne, n’y avons voullu procéder, remectant
sus eulx, par façon qu’ilz ont esté contreintz augmanter leurs
Dieu
bonne grâce, prient Dieu vous donner
A La Roche, ce XXVIIe de novembre 1572,
Borye
en guarnyzon à Beys, de deux sans hommes que
hors, Dieu grâce, long temps y a, de ma fiebvre
concervation et saulve garde. Monsieur, scaichant mes actions de
j’ay monstré à monseigneur le maréchal ce que vous m’en escrivés,
H de Montmorancy
que sa présence nous est réellement requise pour le lieu qu’il tyent
de Causseins pourroit pratiquer que le régiment dudit sieur de Saint-Gerain me tumbat en main. Je m’asseure fort
subgectz de sa magesté. Monsieur, je vous supplie ne trouver mauvays si je
qui feut vendue à requette de Marseille. Vray est que par
me voulloyr despartir sur ce plus expressément
C’est de Saint Fergeau, ce
le meylleur que vous faictes lever lesdites compagnyes, car, puisque cella est, ce païs et
advent que venir en ce païs. Touchant ceulx d’Oranges,
très humble service, priant sur ce Dieu
Monsegneur yra devant Sancerre, premier qu’à La
et souvenence, suppliant mon Dieu vous donner,
monsieur, vous avoyr en sa saincte garde,
ung mulard, quatre canardz et deux biches que je
consses voutre voullenté ; et ne se prézentans
Voutre très humble serviteur
tourjours gens aux portes et sentinelles qui voient
lieu que puisse servir de forteresse ;
serviteur
et très longue vie. De St Vallier, ce IIe jour de décembre 1572.
est allé de la part du roy, passant par la Bourgougne pour y
désirantz tousiours mieulx disposer cest affaire, escrivent parmy autres
prester le serment soubz la charge de l’homme que
sy ainsi le trouverez bon et en toutte autre chose auquel je auray moien de vous
qu’à mon retour il n’a pourveu, je m’y ayderey
casi rien recouvrir et cy ont dit qu’ilz ne payeront
servir à l’expédition de Nymes ou ailleurs où il luy
tousjours prestz à y hobéyr et pour vous faire très humble et agréable service. Qu’est
Serviteur
le Créateur vous tenir
des villages d’icy autour vont et vienent delà le Rosne veoir leurs complices. Or
longue vie. De Gap, le Ve de décembre
Votre bien humble serviteur et perfaict amy
autres de Daulphiné qui m’a faict vous prier d’y adviser. N’ayant autre choze
H de Montmorancy
là de désormays vivre catoliquemant. Dieu veulle qu’en Daulphiné
forgés au chasteau de Montsegur comme je
qui s’en va advertir sa magesté pour [barré : l’advertir]
pouvez pancer. Le bon Dieu m’en donnera consolation quant
par icelles toutes deux entendu la peyne en quoy vous estes à vous faire
obéyssant serviteur
cueur leur assister de sa bonté et grâce et vous donner
quant ilz s’en vouldroint retournez, ilz soint remarquez aux passaiges. Vous pouvez bien faire
mettre ès garnisons sur l’estat de Milan et, comme
et m’en revencheray à vous faire serice d’aussi bon
quarante escus pistoles pour mettre à un limon de
car il s’est trouvé si nouveau qu’il a esté plus de six jours
noutre ville et ne sachan chouze qui mé-
de Gordes. J’ay escript à monsieur de Caderosse par son rentier
et de laisser une religion que je tiens pour
moyens ; vous feray ceste plus longue si n’est
rendre seurement à monsieur le chanoine
Monsieur en parfaicte sancté heureuse longue vie. De Gargas, ce XIIe décembre
voyage par deça pource que vous voyés les afferes assés amborroillés
Baptiste de Simienne
Neyron
comme il s’i conduira. Monsieur, il faut sur ce prandre une
trois ou quatre fois à monsieur le prince daulphin de la ch-
esté grandement déceue et trompée pour le faict de la religion
ne fust que la ville en fust esté offensée et
escriptes, qui sera cause que je fineray la présente par mes biens
et très heureuse vie. De Suze, ce XIIIe décembre 1572.
Au demeurant, monseigneur, l’affection que j’ay au service de monseigneur
Votre afectionné serviteur et humble amy
Monlehuc
en recevront la moindre commodité
voulleu hobéyr à votre dicte commission et mesme que
pour l’aller trouver, ce que je feray au premiert jourt. Ilz sont tousiours hors du chasteau dudit Greignan.
faire ce mot, qui sera pour vous dire la continuation
monsieur de La Noe est dedans. Mais j’antans que l’ons
recommandations, nous prions Dieu
par hostages, comme je vous avois cy-devant escrit, vous pourrés
les humbles requestes et remonstrance nécessaires, lesquelles nous vous
de votre faveur à l’endroict de mesdits sieurs de ladite court de
aultres aparticulierités que je ne y reiterey point yci
cella, despuis le moiz d’octobre, j’ay eu
vous ; toutesfoys, je ne pensse pas que nous ayons ce
Dieu face merci et son maryage l’ont occupé, mais il
Hourche
Grenoble, XIXe Xbre 1572.
grâce
affectionné serviteur
serviteur
ayantz présenté noz très humbles recommandations, nous
faicte des dernières lettres patentes du roy, ont mandé un long discours
je vous puis servir en quelque chose, je vous prie me le faire entendre, car je
éviter toutes soupsons et calumnies, il ne se laisse approcher ces gens-là
une charrete qui nous a coupté trante frans dudit pays,
et portant une lettre pour arrester monsieur Bellièvre pour trois ou quattre
Vostre très humble et très hobéissant serviteur à jamais
que ses actions respondront à la volunté et commendemens de sadite
oultrecuydance et témérité, attendu mesmement qu’à ma prière et instance, monsieur
vous pourrez avoyr receu maintenant. Au reste, on tient pour
grandz seigneurs de France, et mesmes faict les affaires en ceste ville
sceu par mes dernières de la continuation du voiage
de luy. Monsieur de Gargas et toute sa compaignie est en fort bonne
main [ effacé] pour vous faire service, priant sur ce le Créateur après
de Dampville et à ce qu’est de son adventaige et grandeur, et
de ce fère, mais ce n’est rien. Toutesfoys, l’on en discours
Votre très humble et hobéysant
et longue. De [barré : M] Turin, le XXVIII de
places, mais elle ne trouve pas partout le crédit qu’elle voudroit ; pour
Votre très humble et obéissant serviteur
très obéyssant serviteur
temps m’en aviez escritte. Elle s’est mellée parmy infinis autres
pour affaires importans le service de sa majesté de deça, soit couru en toutte
core è beni al tesorer è chel mi presti denari
voyr et attandant ce bien pour
vostre bien bon et affectionné
grace, en suppliant le Créateur qu’il vous done
aultres de marché plus proches que sera jeudy
sont ramforcer dans Privas de quatre à sin cens
de Mansfel qui demeura general des Allemans après la mort
que premieremant vous ne layons essayé à ce voyage qui me
le Createur vous tenir,
tant enpeché pour dresser equipage de camp en fin
votre bone grace, prieray Dieu vous donner,
de jours en grands trouppes ensemble par ledit lieu.Signe
prieray le Createur vous donner,
Nous esperons que le sieur Charles son frère luy succedera en
gentilhome à prandre les armes et que l’on l[u]y
ny respondoint assez. Je me prendray garde à ce quil
conduyre et vous puys dire que, Dieu mercy, pour
de sept francz le moys, je [barré : me] puisse nourrir moy et mes
en eusse advertir. Ledit Perronis sen va à Grenoble quil vous
lon me faict entandre que si elle est parachevée à la my febvrier, quilz auront usé de
moins le bienfaict à eulx que sil estoyt faict
surce votre bon voulloyr et intention, et que si nous eussions exigé
pour le votre particulier me trouverez aussi prest à vous rendre toute
Votre très humble et
1573
montagnes pour y faire chasser et y
Humbert Dubois, Meraud Lambert naguères aussi habitans
mais il s’asseure quil nen fera aucune. Par cela, monsieur,
conviendra, avec ce beau temps qui se prepare, nous tenir ordinairement
de continuer, monseigneur, vous donner plus ample advis de ce que
et à moy votre bonne grace. Du Buys, à votre maizon
facheuze qui mescusera et recepvrés sil vous plaict
ou deux cens hommes chacune. Jay obtenu du roy que des deniers
vous escrire, je salueray voz bonnes graces par mes très humbles recommandations,
voullu faillir de faire, vous suppliant, monseigneur, y pourveoir
retarder ce porteur qui est arrivé ce matin et je ley despeché
13 Janvier 1573.
Bonyface. Il e[s]t arivé en septe ville ili ad
bonne grace, prient le Createur,
maintenant vient d’arriver de la court ung advocat catholicque de Nysmes
remertions et suplions croyre que ie ne desirons rien plus que
Marguerite de Simienne
Charles de Simienne
monsieur de La Roche mon oncle de mes très humbles recommendations, comme fayct ma seur et mon frere
acheté des armes, charrete, lit de camp à pavillon, comme aussi ay je
car je masseure que vous nentendez point que ces gens là
ceulx de la novelle opinion, lesquelz il doist
mesmes que ung jeune homme, nommé le Cadet de Foulhouse, feust blessé dernierement
A de Maugeron
graces de mes très humbles recommandations. Je
sordas les quels sont au[x] prizons de septe
et Polyni et aultres inconnus passarent pour
de bien bount ceur à votre bonne grace
sil survient quelque choze pour le service de sa
Montelimar, se XV ianvyer.
venir de Lyon. Ilz font bien courir le bruyt quilz
ce XVe de janvyer 1573.
sont fort obeyssantz et rengés à la relligion du roy. Mays ceulx de Bordeaulx
XVIe janvier 1573.
cestuy cy. Il sentend qu’en première instance, elles sont en la
Votre très humble serviteur
vous faire entendre ce dessus affin que votre prudence
La Biesse, votre mayson, ce 16e Janvier.
Bochet
y hobeyr daussi bon cueur, que nous prions Dieu
ponyt [= poynt] frustré de lesperance que je heu tojour
De voustre maison d’Ancelle, ce XVIIe janvier.
forme, le pris estant bien payé, suyvant laquelle je suys
femmes et plusieurs creanciers qui ont formé opposition
et fère toute ma vis très humble service. Priant Dieu,
votre bonne grace. Priant Dieu vous donner, monsieur de Gordes, en bonne santé
longuement . Et à tant, je me recommande très humblement à votre
ny aura aucune faulte. Dieu le veille et crois
par cestessy, sy non vous suppli recepvoir mes humbles
reduction d’une brebis esgarée, anquoy je
desditz lieulx si ce nest à Aoste, où sans linclemence du temps, deux jours y a me [barré : y]
qui en soit digne, je vous prye luy donner congé de me venir trouver
toute ma vie acomplir daussy bon cueur que la
qu’il vous pleust me donner pour luy une permission
que ne soyt le pemyer jour de Careme comme je nay troys
arrière il me souvient que c’est esté, discourant de
je suis bien dadvys que vous ne les faictes poinct payer, ains
Madame de Gordes et monsieur de La Roche liront sil leur
Sancerre et dict qu’on se promet davoir La Rochelle
mandemant, scaichant bien que toutes lettres concernantz ces ou
devant la cort et tant je avertirey monsieur
abitant à Marsellie. Elle avouet une sienne
quelles sont bien propres pour retenir plusieurs en devoyr
vous vueilliez faire estat davoir toutte puissance sur moy, et croyre que je
Les consulz de Vienne
A de Sainct Auban
fort asseurez que cest pour le service du roy, et quil ny a aulcunes piècces
Vye. A Bressieus, ce XXVe janvier 1573.
monsieur, quil vous doyent en heureuse santé
loysible negocier ses affères au terroit de Gap où
Laurence de Simiene
car on navoit pas opinion que lempereur y peut grand cas ne pour son frère, ne pour son filz. Il passa harsoir un gentilhomme venant de part
faictez se bien, je vous serey tourjours plus fort obligé
tant quil peust lattirail de ces canons si bien qun de ces jours et le temps pour camper
une partie demeure ancores en ceste craynte. Par quoy je desire scavoir
daffères en cestuy bayhage, ormis à La Freyssinière
est intervenu une grand dispute sur le faict du gouvernement
adverty luy estant pardeça, de laugmentation ou diminution
avoir nostredict vassal pour l’amour de nous pour bien recommandé
estre de son party, dont il se sentoit tellement
sont esdits païs en estat si trancquille quil ne fault craindre quil en arrive inconvenience
vous prie de mescrire souvent, et si vous pouvez vous
Et daultant qu’en cela vous pouvez avoir plus de cognoissance que nul aultre,
pour Dauphiné quil avoit de provision et si en heusses
tous les jours [barré : sus] près des muralhes de la vile,
monsieur, vous donner en prosperité et santé, très heureuse et longue
portée, laquelle je vous prie conserver avec moy en votre bonne
sera, comme iespère, bien tost. Jay receu ce matin
murailles. On enfonce touts les [barré : f] jours force vaisseaus affin de rendre
avoyt quelque advis et a la pluspart de la noblesse esté
desordre et quilz vivront selon quil vous
Je vous puis assurer quil se porte, grace à Dieu,
le bien paternel de ma fame, je vous ay bien voleu
icy. Atendant en bonne devotion, ie men vois salluer voz
vous acheminer plus tost par de sa que naviés intansion.
magesté pour le supplier très humblement se contenter que
scavoyt rien. Je vous supplie monsieur, sy voyés
choses necessaires et importantes. On dict aussi que Monsegneur
et les menvoyer en lequipaige que vous scavez quil est requis en cela. Il me semble que
occazion et que si je men pouvoys passer, je le feroys
blessé. A Briare, ce XXVe febvrier
fère. Pourquoy il est nessessayre, [barré : que] monsieur, que
deià declaré que sil avoit besoing de mille ou deux mille escus,
bien de vous voir bien tost, je vous presanteray
Votre très humble serviteur
Monsieur je vous prye faire mettre mes lettres à la première
ne vous porte dommage. Et en cest endroit, je me recommande
pour les aprocher et pance que ce soir lons y travalhera.
scavoyr à cause que vous scaviez lamitié grande
ledit corselet et quant mon filz de La Roche viendra,
voz commandemens pour iceulx execuquater [sic] daussi bonne vollanté
pas sy noz gentilhommes de la novelle opignion vous ont demandé terme
que peult advenir ausdits catholiques. Surce, attendant
conforme à la raison et à ce qui sera plus utille pour mon service et soullagement de
à votre bonne grace. Priant Dieu,
à cause de ceux qui sont dedans que je doubte de
monsenieur, vous tenir en sa sente garde. Ecript
que jadvoys heues quen ce pays vouloyent remuer. Mays
general de son altèze aveq les lettres de
convertion soit par doulceur ou par rigueur et force.
disent qu’estant près de la ville beaucoup deulx nont heu
employés pour sa deslivrance et escript au seigneur de
pour vous supplyer très humblement de vous tenyr sur voz guardes. Quar je say de bon lieu que
monseigneur, pour votre très longue et très heureuse vye
et très hobeissant serviteur
qui ont commandé dans ladite ville lont tousjours fet abattre
regard il vous en sembloit et vous à moy encore que nous ne fussions pas du
je ne faudrey vous en advertir. Et sur ce, monsieur, je vous
toutes choses et oultre ceulx que y sont hordonés yl
votre compagnie pour soppozer, si tant est quilz voulsissent
retiré au sire Pierre du Rifz, [barré : f] rantier de madame de
de y pancer et me comander au demeurant tousiours
nusse falhy à les fère bien boyre. Quest tout ce que
jusques icy de commencer de les rattaquer et jusques à larrivée du sr de Savignac quy
pour ce faire et les pauvres gens sont bien en
laffin ; par laquelle et ne desirantz rien plus
pouvoyr. Le souldat qui me devoit vendre le
importante pour le service du roy et aussy comme son serviteur
je fyneray en selluant vous bonne graces de mes très
des munitions et artillerie qui sont dedans et sans que ie
escripre à monseigneur de Mandelot en faire de mesmes en son
seure que fère vous porrés pour pouvoir passer outre
service et de ma dame de Gordes, comme aussi
passer à l’entour desdites murailhes, et des
la peyne s’ilz antreprenent le passage. Il est
Logière que vous menera cinq cens hommes de pied, et l’artillerie
monseigneur, quil vous conserve en bonne santé, heureuse vie
desmeurat sur la place soixante ou quatre vingtz et quelques prisonniers
fois je n’escris à madame de Gordes pour ce coup elle m’excusera
qu’il y peult avoir de les faire paier de ladite demye année je n’en voys que
humbles recommandations. Priant Notre Seigneur vous donner,
cependant finiray cette par mes plus humbles recommandations
esté ordonné. Je viens presentement de recevoir deulx
me recommande très humblement à votre bonne grace. Priant
très humblement à votre bonne grace, et prye Dieu,
bien garnies et si votre estang est voysin et proche de la meyson.
Grace, de selle de madame de Gordes. Priant
fault plus atoundre que vous veniés en Provense.
sauf votre meilleur advis, de renforcer bien et fortement
garder ny de bouger d’icy que je suis contrainct de vous
conversasion de vostre mari en sa religion ; que si
s’il i a moyen de le saulver. Mays je me doute fort
sa justice ; et de l’usurpation des biens des povres et d’une indignité
tiltre ou economat et la luy envoier qu’est par
avoit une armée de mer preste à sortir pour aller
on de fère faire quelque ouverture dont on vous advertira. Mon frère
m’escrit du dernier du dernier du passé qu’il s’en venoit à Fribourg
monseigneur, que ie n’oblieray riens du
pource que mondit frère pour ne trop s’anguster[ ?] demandoit long delai pour en faire approit
donner,
monseigneur de Montmorency estoit alé trouver le roy à
esperoyt le scavoyr par aulcuns qui estoyent à Montz avec luy
par economes et à la requeste de qui ilz sont establiz et depuis quel temps
d’asurer ce qui apartient à la sus dite dame. Sela sera
pour le debvoyr de notre charge de conformer inviolablement notre
commandement utille et très necessaire suyvant le rapport qu’en ay heu
n’en seroit que honorable et favorable. Si j’avois ceste honneur d’estre encor
je ne luy aye faict scavoir quelz moyens l’on pourra voir de les
recommandations. Priant Notre Seigneur vous donner,
ne puis penser que s’il est bien demonstré à sa Sainteté
monseigneur etc.
pour le service du roy, ie vous ay bien voulu
à la Sène qu’ilz feront ses festes, et avec
aller prandre lettres des eglises dudit Pragella
que verrés estre de besoing, ce qu’attandant en vous baisant [barré : la]
soigneusement sur ses gardes. Et si j’apprans quelque autre chose, je ne fauldray
serviteurs à jamais les conseuls de Vallence
menées en leurs vile que leurs prometoyt hou la
surce à votre bonne, grace priant Dieu vous donner,
et quo erumpent qui apud extores cieri motus dicantur. Monsieur le
Vostre très humble commère
fournir vivres, celle du cappitaine Aleret estant
que je treuverois bon de leur mander quelcun pour les commander. Car
et au dessus à monsieur mon nepveu monsieur de Novesan.
Laurens, en votre maison, ce 9me jour mars 1573.
pour surprendre le chasteau de Beaufort. Jen
payer autrement vous verrez bien tost ruyne un qui vous est
porteur vous fera entendre quelques affaires que je ne vous escritz poinct, et attendant
congnoissance de cause bonnement pourveoir estant bien fort marry
cappitaine Maistral et la contribution [barré : compagne] des conseulz asesée. Voila pour
descouvrir les forces dudit camp pour les surprendre
de la presente la declaration de sa presente nulle et de nul effect. Et si ne voullez
hoquíl [= ou quíl] Vignie jusques audit lieu Chious madite
vye. Du Fayet, ce Xe de mars 1573.
par la fin, je prie Dieu après m’estre recommandé à voz
marry pour la retardation que cela apporteroit à la venue de
et les portes toutes pourries, comme sont
1573.
païsans dans la ville qu’ilz font leur santinelles quant ilz en ont besoing
je vous puis escripre pour ne scavoir chose digne de vous et aussi
vie. De Lyon, ce XIe jours de mars 1573.
Pousin. Je n’en doubte pas moings. J’estoys après quelque dessayn
Monsieur le marechal m’a escript pour le
me rendray lendemain, Dieu aydant. A St Leger, où ne
j’en aye faict estat aultant que de chose du monde. Je vous prieray
d’icy à la prise, et scachant qu’ilz avoient leurs grains aus grandes procheines
je prie Notre Seigneur vous donner,
Dieu de tout lequel je suplie qu’il ne m’abandonne
monseigneur vous donner très eureusse et longue vie.
demeurer entre les mains de son cousin monsieur le Gardier iusqu’à ce
est au camp pour lecheance des mortes payes et vous
furieuse à La Rochelle où il y est demouré, que mortz que
au bor de l’eau qui sont monté sur le basteau que j’avois faict descendre, qui
don elle san resantit fort peu aujiourdhuy. Elle a prins
remonter quilz ne leussent forsser ce quil[s] ne peulvent
secret, sinon à ceulx qui le meritent ; nous
votre humble voisin et serviteur
sans ayde daultruy jusques icy, quilz desirent faire de plus fort au besoing
de Damville et crains qu’il ne se trouve beaucoup daffères.
Votre très humble et très obeissant
Vous frères et amis à vous fère
et luy en escriptz et vous supplie humblement accompaignier ma
surprendre quelque batteau sur leaue. Lon ma mandé
tousjours sur leurs muralhes à celle fin
Votre affectioné serviteur à vous
Votre très humble et obeisssant
ung taborin sans fifre à cinq escus
Votre très humble allié et
supplie le recevoir et tenir la main selon votre acoustumée providence que tous
recommandacions à voz bonnes graces, priant Dieu
volunté que vous maccorderés ledit saufz conduit, lequel je vous supplie très humblement,
majesté et que je me trouve à la monstre ce
responce, ferey fin à la presante, après vous avoyr presanté
nommer le lieu, où sera procedé à lelection du roy
à tout si li plaict, comme il cognoistra nous estre nesesère. Ny
comanda hyer, en ma presence, la compagnie du capitaine Colom estant au
remuer plustost que de se contenir; de sorte que, joinct
à nous serions presque à la fain, esperantz que avec laide de Dieu
Cest Harlem doù le duc d'Alve
Votre plus afeccionné à vous faire servise.
de celle de monsieur de Maugiron. Sil vous plaisoyt
très humblement vous voulloir monstrer protecteur
et que possible il ne se pouroit trouver à larryvée desdites
nouvelles. Je vous veulx bien advertir comme les sieurs de La Noue
de langes
de Neufville
les vouloir descharger de ceste contribution, atandu la grande
Elle nous a dict quelle recommancera à vous enuyer à force
ceans, avons esté tous les soirs de garde. Surce, je me recommande
de retenir les magazins bien pourveus et fonciers en favorisant les povres
votre très humble et très hobeyssant serviteur
resseu les votres du XVIe lesquelles hont grandement rejoy
dedans ne vous peut voit pas falier et tout se quy est; atandant vous comandemens
messagier d'Ambrun qui ne peult partir jusques à demain dycy
et moy, leur desirer, en consideration aussi de monseigneur
monsieur en très bonne santé heureuse et longue vie. De
des lieulx pour obvier aux fraiz à ce que vosdits [barré : officiers] tresoriers nayent à faire telle difficulté
à le remectre incontinant en la joyssance de ses estat et biens, et luy en
Caterine
[barré : que jen ay quelque bon ordre que jey scaiché donner, attendu leur mauvaise volunté]
prie y faire prendre garde, et neaulmoings sy dextrement que cella ne puisse
par les viles et lieux pour les garder que lesdits de la
au sieur de Veaune laubeine de ce marchant de Lyon, pourveu quil ne
Caterine
de huguenaulx ; et ne puis pas fayre comme sy javoys les forces
siège du balliage des Montagnes. Montbrun, qui en est voysin quatre
de lallienation de votre domaine, preste, [barré : jay] je vous ay bien voulu supplier très humblement,
d'avril 1573.
et vivront suivant mes commandementz et non leur courir sus comme aucuns
de m’advertir diligemment. Il est veritablement besoing user de la force des armes
davantage à votre service [trois mots barrés]. Je fayz tout ce que je puis
jay grand regret pour avoir servy et
pris, à la première commodité seure lenvoyrey querir.
et du capitène Baron et de sa fame. Et prie Dieu
en sa garde saincte. Escrit à Fontainebleau, le IIe jour de may 1573.
monsieur en bonne santé bonne vie et longue.
destat dudit sieur de Savoye men ont escrit, mais les commis des troys estatz
dudit defunct en y nommant personnage capable, ou de telle partie dicelle quil
dernières despeches. [barré : Il vous] et vous plerra croyre le sieur
Madame, il me desplaist bien de [barré : donner] vous donner telles nouvelles que de la
mescrivez à combien se monte ladite imposition et en quelle sorte vous la faicte
que je prie Dieu
avoyt escrit en faveur de ceulx du canton de Wallay ausquelz, en consideration
menassée, causant la justice que y fut faicte
pendant vous dire que ma vollunté est que les proceddures qui se font contre
de mon frère le roy de Polloigne pour vous renforcer de quelques
par toutes les villes de votre charge et mesmes y faire aux meilleures et principalles
me gardera le sens ; mais je vous puis bien asseurer
Brulart
Charles
edict, en ensuivant voz commandemens, je me tiens le plus fort pour, si besoing est, les
à luy, ni en son gouvernement, syl pleysoyt à votre
sil vous plaisoyt, sire, luy impartir de votre grace et bonté [barré : v (?)],
à lennemy en attendant den estre survenu de votre majesté sellon les instantes prières
sieur de Mandellot desempare son gouvernement en ce temps icy si divers, toutesfois,
incontinent an debvoir de fornir ce qui leur est commandé par voz
ains vous tenez tousjours le plus fort que vous pourrés, pour en ung besoing,
attendant les [barré : lettre] commissions pour le recouvrement des
toutes contributions et impositions extraordinaires qui se pourroient faire et tenir audit païs,
de la part de son maistre, car il a tout commandement et charge generalle de luy pour
le entretenir et faire inviolablement garder ; et aussi leur faire veoir que où ilz
prye de les leur envoyer par lun des votres que vous depescherez exprès devers
necessaires soient obeyz et assistez de tout ce quil sera possible, affin que plus
response au plustost de tout et avant qu’on vous
benefice dudit edict, et aurois un très grand regret quilz fussent si mal
qui est contenu audit edict pour le regard de la relligion,
suivant votre [barré : gou] commandement, garny de memoyres et instructions
res que ce soyt un grande foule en ce païs # [en bas de la lettre : # Il seroit très bon, sire, quil vous pleust, par votre prochaine despeche, me commander, si tant est
exigé plus que devant et demoly jusques à votre chasteau de
1573
les moings ne men parla il jamays] [barré : quoy attandant] je supplieray en
separeront deux mesmes de toutes associations illicites. Je remectz le
affin que je puisse veoir mon intention executtée comme je le desire,
seureté deulx et de leur famille ; et davantaige, quilz nen puissent
que [barré : ilz veulent] cest pour veoyr comme [barré : la rece] en usèrent
lettres et par paroles quant sus la mienne ilz sont venus
le debvoir vous y obligent, et faire faire commandement très expres à cry
tiennent et par lettres interceptés, des queles je vous envoye
et le debvoir vous y obligent, et faire faire commandement très exprès à cry
suspenssion des armes. Monsieur d’Evènes, mon frère, ou monsieur
pour trouver moien de paciffier les troubles qui sont de delà. Je les feray
monsieur, vous tenir en très bonne santé. De St
par lesdites lettres et commandement lequel, bien
votredit gouvernement et que pour le present vous naviés encore entendu le volonté du roy,
lieutenans generaulx envoye ladite compagnie se puisse
et plustost que de se veoyr à telle perplesité ledit sieur de
manderés des depputez de votre part comme par cy devant vous avons escrit
quarante [barré : ung] neuf et vingt ungiesme octobre mil
et m’intimidant de treuver aultre embaslé ne les ay creu,
avoyt heu de le prinse dudit Menerve estoyt en desliberation
Estoille : Xm p. X p v. –
tous ses meubles jusques au boys de litz et les a mys dans la Bastie
Il ny a autre chose pour le present ; surce, nous prierons Dieu vous donner
decembre 1573. Charles Fizes et au dessus : " A monsieur
là, nous nous retirames en Suisse, suyvant le conseill de
voyzin
dhomes pour resister à telles violances que aussi pour
à six sens. Je y ay renvoyé. Ce que gen pourè savoir
sont braves souldardz ausquelz y a plus
lannée passée, mil cinq cens septante troys, que combien que
brasoynt tant sur luy que contre plusieurs aultres seigneurs
[barré : et] bonne dilligence et conduicte dont nous ne scaurons faire
ou aultre, je feray incontinant publier ladicte suspencion et la vous
quittée une telle Republique du nom de tributaire
de dans vouldroient sortir, il le leur permectois avec leurs armes et
et autres estoint sur le port, fust tyré ung coup dartilherie desdits
et comme chascun vit lung avec lautre,
daultant aussy quelle est conctraincte ez long temps à grandz
les armes. Nous avons mender [barré : nouvelle] hommes de
actendant quil plaise à Dieu nous faire la grace de nous en revencher ung jour
Pour la garnison de Vinssobres et St Maurice C XL hommes
l’esté prochain, ou pour passer aussi en Espagne,
vous estes du mestier, veufve comme moy et sans femme
Item à la grande salle pource que le couvert est fort desfaict
fauldra que ceulx qui les prendront en bailhent
engoufé pour passer en Cecille. Hier au soir, jay receu lettre
dung gentilhomme de la Seigneurie mon amy, lequel me faisoit entendre que le Turc, après avoir bruslé et sacagé lisle del Zente, sest aproché dix mil près Colfou
je vous supplie donq employer le pouvoyr que Dieu et
Votre bien bon amy
Ce seroit proprement à ung procureur general du roy de venir deffendre à telles remonstrances,
amys ; et de ceste mesme volanté, je presenterei
que leur aviez faict faire prest de ceste somme ou plus grande. Je vous
presente apprès avoir prié le Createur
desplaire pour vous estre très humble et affectionné serviteur. Quant
laysser assembler ung seul des miens de sabas jusques
Je panse que ledict Cazette par monsieur de Carpentras
fois, car monsieur de St Bounet nous en a parlé en bonne sorte. Jen croy autant de la partie
pascé par Leysan et Chabeulg et espère qu
vostre mère
que je luy escripvis de largant pour le destour de son
bon plaisir de monseigneur le cardinal de noz
Monsieur de Suze est tousjours attendant la venue
mois prochein pour la court, quest ce que pour
De Gargas, le XXVII aoust 1571
labouchement que sa magesté doibt faire avec messieurs
Votre très humble et très obeissant serviteur
vous aura adverti ainsi que ledit seigneur cardinal
frère, que j’estime estre ung des plus grandz contentementz que jaye receu
yssy, nous vous atandrons à Prunières, vous suplyant
de prime que je vous recouvreray le plus bref que
Monsieur de La Coste a eu noveles de Marseilhe comme lons
trouvé ycy monsieur de Carcès qui est en bonne santé.
1571
se portent fort bien, et vous mercye bien humblement de la bonne souvenense
volonté. Mais une heure après, monsieur Sarred, son secretaire,
Serviteur
Doryé de sen aller avecques luy jusques à Napples où il espère trouver toute ladite
vollu prendre. Touteffois, il vous
Monlehuc
je nestois encores asseuré si elles estoient
sil vous plaist, vous monorerez de tant que de croyre que je
a cors solciteurs quil aye jamès veu au tant men at dit le
la votre. De Grenoble, ce premier de septembre 1571
parties aux portes ouvertes dicelle, suyvant ce que cy devant vous a
presente pour vous supplier très humblement
soldatz et yceulx esquarter, a esté trouvé necessaire d’en recourir
premier jour de septembre 1571
fille aiamais
et sil les en fera ressentir, de quoy nous nous pourrons appercevoir avec le temps ;
Je vous supplie sy avez de ses nouvelles commander
Jey reseu vous lettres, et quand au duc de Candie qua laissé 40 mil
Madamoyselle de Marcieu vous presente ses
Prunier
bien apaisé et me gouverneray selon le temps.
tout incontinent, ma compagnie sacheminera, iespère partir pour la
de Paris est party ce jourdhuy pour aller en Avignon et, delà,
très obeyssant serviteur
fère, qui me fera pour fin de sete letre
tous mes compaignons et myenne : ayant entandu que
mieulx presanter pour ce faire que le presant, attandu
ranvoyer la Marguerite icy pour soy ayder
Blagnieu et certains aultres bravement et superbement vestus,
d’Arbigny, lesdites obligations pour les recepvoyr. Il vous dirat
escript à Mathieu suyvant votre commandement
que de croyre que en tous les lieulx que je saurès jamays estre, je
Votre bien umble amy et serviteur
à quelles fins ce quil est veneu. Il ce doibt vuider ici le differant de
perdu, cestuy cy suppleast, dont vous vous servirez
devotion et affection que jay à votre service. Sur quoy
quil vous veuille donner
commissaires depputés en unne chescune province pour reduire entierement
pas treuvé telles que les fault. Nous les recouvrerons
votre bien humble et affectionné
Marcelhe. Je ne le scay au vray ; que sera la fin, après
Monseigneur, je supplie le Createur quil vous doinct en parfaicte santé
à vous faire service
vy. De Moeyrant, se settième dost 1571.
Sev odoard
prierey Dieu
votre maison de La Tour d’Aigues, ce VIIIe septembre 1571.
Votre très affectionné amy
de la ville deux ou troys des notables de la ville, avec leurs seules
Votre très humble et obeissant serviteur
Bourgel
charge au reste. Les ouvriers du pressoir
Gargas, le VIII de setambre
De Vallance, ce IXme septembre 1571.
de mon filz de La Coste quy sen va à la court avec
quel je suplie
B : olier
Orcières, ce Xme de ce[ptem]bre 1571
et que lon ne soit si fort presser.
à sa gloyre, lequel je voys prier,
temps ; et si je seroys si heureux que de vous avoyr
quil seroit bien là et y pourrois
nous mesmes, et pour nous en remectre à sa suffisance,
que monseigneur de Nevers, en revenant d’Itallye pour
et avoir agreable que ladite compaignie sentretienne encores
et avoir agreable que ladite compaignie sentretienne encores
à sasseurer. Toutesfoys, il dict que Don Jean
Parce que vous me mandés de vous renvoyer incontinent
auiourduy personne si digne en leur service que vous ; il me
Provence jeudy dernier, dont jay chargé le clerc du grephe
pour vous acheminer de ce costé le XXVe. Je vous
Bressieu
Et moy, je nen atandois pas moyns que
de ce que javoys forny pour le mariage de ma nièce d’Hourches. Et nayant
resolue du voyage de La Val, qui est à
Thovet, ce XVIme 7bre 1571.
pas [barré : tre] bien le moien de me rembourser de ce que javey fourni
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre
sepbre mil Vc LXXI.
.C.de.beaumont
sa grace, acompaignée de longue et contente vye. Je me
vostre humble et obeissant
ledit sel, ne serés des derniers payés. Et
desirons promptement pourveu de remède convenable pour
que vous estiés aller veoyr monsieur de Savoye comme
vous voudriés fère en son endroict en pareil cas
touchée. Pourtant, monseigneur, je vous suplieray que soit votre bon plaisir
Votre plus humble et obeyssante
monsieur, vous donner très heureuse vye et longue.
très humble service.
monsieur de Nevers. Par les premières que on aura de la
bon cueur que je supplie le Createur vous donner
obeyssant serviteur
quil ynporte de beaucoup, vous lexcuserés sil vous [plaît] ;
luy presta, de laquelle cest tousjour servie et que
recommandations et excuses à mondit sieur de Nevers
pourra fère avec le temps ; que sera la fin de la presante, après
sieur ce [barré : portost] portest fort mal ; que sera
ce quil dict avoir entendu touchant monsieur le chancellier, au
comme les defenses sont foybles au respect de la batterie.
il nest besoing de celle succession à la palce lun de laultre, si tant est que
monseigneur, vous doner ce que vous desirés. D’Orcière, ce 3e
long et facheux discours ; et surce, attandant
chair de beuf III Lt
à deslaysser les maisons et se retyre tant dans
respondre à la votre que ma rendue le sieur de Savynes,
le douziesme janvier 1574.
ce que ie scay que mon frère ne mabandonnera
adressé à monsieur Brunel, ma baillé celle de monsieur
Il sentens que Mombrun liève gens et quil veult aller à Guillestre, faisant
voullu vous faire la presente, affin que, à bonne heure, vous advisiez à voz
mesmes de celle de Romans pour rebastir la grande demolition que les eaux y firent
fort irrité messieurs de ça hault contre nous et qui nous a mys en
bonne grace, comme celluy qui desire vous fayre toutte ma vye service et
ce doict trouver chés moy le
Et à moy les votres. D’Issingeaulx, ce vendredy XXIIIe
prie faire de la response qu’aurés de monsieur de St André.
pas fort fier au semblant que les rebelles peuvent
du Daulphiné pour y remedier quant à ce poinct et pour
pourrez veoir par les double de la siene dernière que
en ce lieu une compagnie de cavalerie suyvant loffre quil vous
voire plus de fatigue à [barré : la] fère hobéyr les officiers que n’ha heu de lobtenir.
très humblement et mourir à voz piedz. Et du surplus,
entendre à monsieur de Gordes, il nest permis à aulcun
ses sainctes graces. Cest de La Bastie Neuve, ce XXVIe janvier
les maiens daussy bon ceur que prie
monsieur, quil vous doint la sienne, avecques très longue et
vie, me recommandant très humblemant à vostre boune
parler pour mon frère à quelques ungz de messieurs [ajouter : les commys] du pays, ce que je vous en
ce que ie puis comprendre, pourra coster le tout IIIc Lt
le leur fayre bien sentir, masseurant que ne me
dict [barré : a dict] au colonel Heidt comme sur la plaincte que luy en fust
alarmes avec menasses dabandonner le tout, nous proposans garnisons,
payement de voz arrerages de votre estat. Il vous en sera encor deus
dire ; si est ce quil seroit à propos quil le fist pour esclarcir et fault
au roy et aux princes et seigneurs qui luy adsistoient en fort grand nombre. Il
Ma dame, à cause que je spère vous en dire plus
et ville de La Coste, daultant que tout latraict n’est que bricque, laquelle en tumbant
monsieur, vous tenyr en sa saincte guarde. Du
service
bon ceur que je prie Dieu,
à Molins en febvrier 1566, telles allienacions sont bien expressement deffendues,
a trouvé fort estrange que monsieur de Maugiron soit passé
aulx vostres. Il ne fault poinct que monsieur d’Evènes
qui en ont plus veu que moy. Il fault d’horsenavant tel
quil avoyt receu toutes les pièces necessaires pour lexpedition de St-Sernin, et que
a trouvé fort estrange que monsieur de Maugiron soit passé
longue vye. A Beaurepaire, le lundy premier de
monsieur le president Miliet à son retour de Losane
aliéné. Mon beau frère ma escript avoyr monstré votre
Dampville a une fiebvre cottidienne qui la
monsieur, vous tenir en sa seinte et digne garde. De Taulignan,
le peu de nombre que nous somes yssi que povons estre
à votre bonne grace, suplient Dieu vous donner longue vye.
ranger avec la fource, ce que je me prometz quil fera aysement en Languedoc et ce païs, si les aultres provinces
serviteur
alienées excèdent le prix de la commission.
constinue.
estoyt à Piegros dès hyer ; par quoy ledit sieur consul
mougiron
de ce present pays de Daulphiné leur inhibissant
deus de ceulx qui sont à Grenoble detenus ; si davanture
ayse ; que sera la fin, après vous avoyr
monseigneur, me perdonné cy je suys trop impourtune an votre
je suys garny de legitime excuse
monsegneur, si je ney nouveaulx commandement
très à propos que le contenu dicele soyt entendu de chascung pour
le cardinal de Bourbon sollicite vivement le roy affin quil ny aye aultre general au Contat que celuy que le
du roy ne du duc de Scavoye. Je cognoy bien ceulx qui sont
et danger touchant la garde et conservation de ce lieu par plusieurs
lors de sa prinse comme les articles portent, je ne veulx entrer
sergent majour, joinct aussi que pour icelle je donnee trefve etsuspense à
Rome.
remonstranses, car à celles que lons a vues, ny a grand
men escripvit du XVe du passé. Jestime que pour ses arreraiges,
ceste ville menassent de y faire ung monde nouveau.
prandre sur nos voysins et aydes foings,
faicte pour accorder avec luy et luy en passer obligation,
cela faict que votre segnieurie trovera les lettres dassés
aux Thonys, villages proches dudit Bordeaulx. Et comme ledit espie ma rappourté
particulierement antandrés par ce porteur, anssamble
quest fort et dimportance et estoit hier sans garde. Mais je
que je finerey la presente, après avoir prié Notre Segneur
povre et très obeissant peuple du briançonnois qui, avec moy, priera
ses cartiers là ainsi que sil vous plaist verrés
pour essayer den prendre quelquun affin de prendre
que je les aurey pour caresme prenant. Il ny a chose que merite vous
monsieur de Gordes, lequel nous scavons veritablement
ceulx qui font mal que gentilhomme scauroit estre ; et massure
supplieray je, monsegneur, pour limportance que
envye à leurs calamités. Jespère que Notre Seigneur pourvoyrat à tout sil luy plaict, auquel je supplie vous donner
ne lessent den prandre une grand longueur. Il y a deux
denvoyer le cappitaine Curebource avec environ XXV ou trante souldatz à La
monsieur de Montataire qui
que venir de France avec passe port
monseigneur, vous donner en très parfaicte saincté,
ouvert et espère en Dieu quilz san retourneront pas contans
chemins sont pleins de perils. Vous aurés veu le sieur de Montataire, lequel
iamais faire, quil vous plaise embrasser ce faict
des vignes, prés, terres et belles pentions que feu madame avoit envie
contre luy et informer par tesmoings comme lon dit
de La Tivolière et de Monestier vous en escrivent
menoit ; Pouzos y est allé aveques quelque nombre de chevaulx
au siège de Montilhimard, lequel feust adverty dans ledit Corp
Soudain quil y aura arrest, je ne fauldrey vous en advertir
quil trouvera noz religieux bien opinisatres.
bonne chère et toute sa troupe. Le duc de Cazemyr laccompaigne
quoy que monsieur de Rosset ayent trouvé traictable le sieur de Mirebel pour le reguart des prisonnyers quil
prisonnier audit Chantejol a declaré que ilz avoinet inteligence à
à Crest, par le moien de telle menée preste à exequuter
m’asseurant tant de votre seigneurie quils isront bien soubz votre
qu’à deux lieus prez de nous. Lon nous a volu asseurer
pas sans trompette, Dieu aydant, auquel jay esperance
que nos troppes marchent par foys en pays, cest seullement
davoir pour la cappe. Sy par lettres de monseigneur le mareschal
gagné ma cause, et ne me reste pour avoir le
traicter de la façon que ceulx dudit St Saphorin,
et de feu madame. Je luy ay offert vostre dit lougis, meubles,
serviteur à jamais
humblement à votre bone grace et prie Dieu,
eviter de vous payer les lauds de plaisance, vous va
eviter de vous payer les lauds de plaisance, vous va
monsieur de Maugeron. Monsieur de Langes mescrit que il
Je cuyde que cestoit sur le point que pensoit
mon consel, quelque longar que me scaroyt aver[t]i. An ses antrefètes,
toutes autres choses que vous plerra me commander
votre bonne grace, priant le Createur vous tenir,
Sainct Prie et à Brunel, vous asseurant que madamoyselle
du sieur Carlo faict aujourdhuy ung festin à toutes les dames et
de ganvier 1574.
a forni, ou bien à [barré : l] lui de cent trente et set livres et demie et soixante
le Createur vous donner,
Bap[tis]e de simienne.
monsieur, en parfaicte santé, heureuse et tres longue vye. De
Votre plus humble à vous fère
la trefve le chesteau et lieu de Menglon, et si ne
Bap[tis]te de simienne
Jespère partir pour Paris dans trois jours et
longue vie, me recommandant très humblemant à
mais à present il se porte mieux et a passé deux fois le jour suspect
de noveau à present que merite vous escripre, finerey
très humblement monseigneur, i advoir esgart, vous assurant que
que cest de vous que sadite magesté en aura testé advertye et non du seigneur de Mandellot, estant lartifice
silz ne fussent estez descouvertz par la sentinelle du clochier
ne vous pouvant mander de ce
pense vous en ai escrit. I’ai receu voz procurations
Garde me parla à Valence en votre presence et luy promistes
après ceste tresve expirée Clays, Feysins et Sassenage
monsieur de La Cazette, lequel a volleu retarder son execution à cause de la suspension
peu de substance pour soy norrir, ne leurs
à monsieur Du Van pour la vous fère tenir, se qui mat asuré.
avons accordé, estantz tous assemblés avec messieurs
que sera pour fin, après avoir presentées mes humbles recommandations
des deniers de la guerre et lequel, pour ceste occasion, je mappresteray
Monseigneur, le XXIIIe de ce moys, jey receu la votre du XIIIe // [// escrite à Pezenas] et par icele veu que avés
du grand rhume et toux que jay avec ung peu de fiebvre, que je
perpetuer en votre bone grace, la
pour avoyr seignor Tezar et Flory quilz doibvent mettre au monestier
dit voiage [barré : et] sy nen heusse-je pas voulu avoir la
les moyens et le temps que vous en auriés. Viens
plus grandz, vous puissiés sortir de votre gouvernement pour cette entreprise,
bien quilz ont peu trouver comme bled, linge, estaing et ferraneries
Voz très humbles et très obeyssantz serviteurs
parle diversement qui les commendera. De quoy, m'asseurant que vous debvez
trouver le cappitaine Bastien à Ourcière qui le receut avecques ses troupes
plusieurs plainctes de ces retranchemens, lesquelz neantmoings
chemin destre degouté de lintegrité où il
chausses de deux ou troys en sont encor toutes rompues.
de limposition des X s[ols] desquelz encores il se voldroit servir pour le mois
serviteur Truchon
le chasteau se que je me suis voulu enquerir de la
des villes que nous tenons et si dict quil a opinion
darmes, de men fère part à celle fin que
à Dye ou en ceste ville. Nous velherons à notre charge. Jey
faudray vous tenir adverty de tout ce que se prosectera. Et en atendant,
et longue vie. De Grenoble, ce XVe febvrier 1574.
bonne grace et suppliant le Createur,
passaige allant audit Dye luy aura testé difficille et hazardeus ; de mesmes à monsieur de Pennes pour Crest.
assavoir ung adressant au chivaucheur
le doibvent mander, de quoy je ne fauldrey vous
chose je nay voullu failhir vous an donner
Voz humbles et très humbles
venus demander seccours, de quoy je vous ay
asseurant quil est grand pitié et sy leur
il se rendroyt dans ung jour dicy à Romans par eau. Je
Marcellin et moy vivions sur centz francz, à quoy
aussquelz luy et moy desirons hobeyr et les entendre
opposer. Je serey tousjours prest à recepvoyr vous
quilz veullent entrer en Valloyse et puys surtout
Vous entendrez le tout plus par le menu par ce que monsieur le
qui entendent le sans de la guerre qui pensent quon leur porroyt doner une
monsegneur, en sa sainte grace et vous meintenir
doitz, attendu que je cuyde quune bonne partie de leurs forces sont
marechal quil feroit cesser de son costé, lequel n’a [barré est] encores sorty effect. Hier, on destroussa
quilz se defendrons.
que je nattens que lheure de les avoyr au revallin deste ville en contrefaisant les marchantz. A quoy jay loeuil sy
notaire dudit lieu yl apert que ladite compaignie y ont
quelques jours, de les ataquer et defayre silz
Je lavois bien asseuré que les informations seroint
son advocat. Si vous saviés, monsieur, les defances et raisons de
de ne luy avoir esté randre le debvoir, ayant esté si
grandement obligés. Je massure que vous aurés faict digne
Je vous prie monsieur, ne
herouze et longue vie. De Grenoble, se 19me fevrier.
je fays de la miene, si trovés lentreprise raysonable,
centz partirent dudit Chorges, passans vers le
le compte de Benez, de se tenir prest au premier mandement
finrey la presente en pryant Dyeu,
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grace et prie Dieu vous
entreprise que mondit sieur le mareschal se meist
1574.
serviteur gdeportes.
Centurion, aussi il ny a tel nombre quon vous a donné à entendre,
parlé au comte de Cocona qui ma dit que mon nepveu,
et surprendre quelque lieu silz peulvent. De quoy je vous ay
Et quant il aura à desemparer ce lieu où il est,
avec le sieur de Brigodières. Il me met en bon espoyr, voyre
monseigneur, je supplierai le Createur vous donner en très grande prosperité
envoyé pour garder tous ceux qui sy vouldriont entre
qui merite vous escripre, après avoir prié Notre Seigneur vous
quil nest aultres novelles. Despuys nest surveneu
nouveau, je ne faudray vous en tenir adverti. Et en atendant
sera jamays retardé pour moy pour telle occasion ny pour aultre que je
et den ordonner grandes reformacions seur les estats generaulx
mesdamoyselles de La Baulme et de St André sans escrins
sallué voz bonnes graces de mes très humbles
monsieur mon seignieur vous doint sa seinte grace. De Nions,
dont il vous plairra men escripre vostre vollunté sy je les
[autre main :] Receu à Grane le XXIIIIe à dix heures
tant la susdite maison de La Forge et le susdit notable docteur se sent interessé de
nous les entendons tirer force harquebusade.
dès troys heures devant jour pour atandre six ou sept
toute ma vie acomplir daussy bon cueur
tost je pourray estre resolu de ce que jauray affaire car le cou-
de me bien deffendre, je creins fort de […]
que se resoulve de tenir la ville et leur chef est
volunté sur laquelle supplions Dieu vous donner,
monsieur, qui vous thienne en sa saincte et digne garde.
[déchiré] des gens du pays en ceste ville pour repoulcer lennemy.
la quelle nous servons pour descouvrir les venans
Ferrus.
1574.
XXVI febvrier
Voz humbles et obeyssantz serviteurs
lassamblée generalle mavoit honoré. Je poursuys mon restablissement
encores que silz estoyent pressez du cousté de della,
esceu ces jours passés une comyssyon que monsieur de
lalaupie.
men distraict, je suis deliberé y passer quelque temps pour
nouvelles plus fresches.
chomo sonno chavalli per portar bagagi poi che sopra
ce que je peux que désirez scavoir à présent, et pour ce, feray
à leur retour d’Angleterre pour en advertir vostre seigneurie de
savoir quel parti tiendra monsieur de Savoye. Voilà que
en ceste ville tant que je puys en privé vous dire
dudit d’Allières luy peut servir aultrement sans qu’il y aie de long
que bien tost il y sera pourveu et ne cesseray que Spily ne
audit parlement du Daulphiné du moins que les récusations y
qui désirent plus à l’ung qu’à l’autre, soit que ce soit ceulx qui s’attaqueront à nous
que je supplieray le Créateur vous donner
en ceste compagnie qui est dès avant hier XXIII de ce mois à Vendosme.
jours pour s’en aller trouver l’armée de Don Joam d’Austrye qui c’estoit engoulfrée pour aller an [barré : Corfo]
deniers et des mauvaises places qu’y sont. Je tiens
pourroit rendre bon et fidelle tesmoignage, ayant esté si [barré : honou]
nous veuille regarder an pitié. Mon nepveu
dit Autefort mestre de camp. Je ne say comme ilz s’accorderont. Je ne say si vous avés entendu comme
de Boullongne, le XXVIIIe de juing
et comme il a puissance par notre permission lever soldatz pour
toujours monsieur d’Evènes. Il m’escrit de la sommation que l’ambassadeur
d’advancer de ses deniers. Si le seigneur Ludovic de Birago
de doubte que ceci ne soit bien fort d’une ligue.
pour certaine faction que le sieur Don Juan
mandé, attandu la prinse pandante avec plusieurs
à mon endroict, je vous supplie comme à mon bon segneur, auquel
Grâce, priant Dieu
me sera si grand que jamais ne le pourray recongnoistre
et tiens pour asuré que ma letre le trouvera
Monsieur, en parfaicte santé, vous donner bonne
dites magestés. La dite reyne mère du roy ce print allors à rire, disant qu’il perdoyent bien leurs temps
en toute prosperité, très longue vie. De Montpellier
du Chatelar m’advertiroit de quelque chose pour m’en destorner et
puys dire, davantaige, Monseigneur, cest que lesdits
et heureuse vie. De Paris, ce IIIe jullet 1572
et vous supplier, Monsieur, de commander que lon nuse poinct
NB : DOIT SE LIRE AVANT XVII-225
Votre antien et très affectionné à vous faire
point encores mis de chevaulx en ceste ville, de manière
quil n’eut son argent entre les mains, et mest demeuré sy
trois mil chevaulx. Monseigneur de Longueville est à Amyens, ayant
ay tenu quelque foys propoz quant il devoyt
Morée qui se treuvent despouillés de touttes armes
réduit là. J’espère en parler de bonne façon à leurs
le président de Fuveau n’a encores respon-
de belles forces. Elles doyvent saprocher bien toust dudit Montz. Il y a quatre villes en Flandres
mil harquebouses de reserve pour bailler à ceulx de païs
Votre plus humble à vous faire service
Monsieur, en parfeytte santé, lonngue et eyreuse
fussiez peu garder de faire comme monsieur le
Monsieur, vous donner parfaicte santé, longue et heureuse
Votre bien humble allié et afesionné
pour quelques jours pour faire contribuer les aydes,
ce IX jour de juillet 1572
je prie à Dieu
Monsieur, en santé bonne et longue et contente vie. De Saluces, ce XIe
allé en Turquie pour le roy, est revenu à
attandant pour m’arrasser poing mes chevaulx de ne vous
nepveux de La Coste et des Baumettes ont esté prié
Votre bien humble serviteur
Votre bien affectionné à vous faire service
Monsieur très longue et heureuse vie. De Cavaillon, ce
La Coste, m’avoyt escript et despuis ladite présidente m’a
Bosc, vichatelain
aultre chose de meilheur, je prieray le Créateur
humblement à votre bonne grâce et à celle de madame de Gordes
et mesmes de l’asseurance de l’eviction pour
de Dampville est avecque le roy et je
Monsieur le comte de Ventadour a esté
bandes qui y sont pour les envoyer au renffort du seigneur Don
se deffendre ceste année s’il est assailly, en intention d’en faire faire ceste année encores quatre
A. Chastellard
nécessité le commande et j’en ay rechargé (à ceiles venant)
perdue et que m’enssuis appoincté, ie auroit pourvue
son retour aujourd’huy ou demain. Ces jours passés, monsieur de Montenet,
d’Avignon où je ne vis tant d’abiz
ont envoyés plus roides et plus gailhardes que celles de
Grolier
espiroien bonne yseue pour lurs roy et que de la par desdits
Votre très humble et plus hobeysant
faire marcher en la plus grand diligence que faire
j’auray la somme qui y sera, je ne fauldray de vous en donner advis
est de retour de la court à Turin, mais je
lesquelz sont esté mandés pour se treuver audit lieu.
bien denvoier quelqun de voz gens pour me conduire, il pouriont amener une aqquenée
naye donné ordre en cecy. Ma seur de St Privast y est allée devant.
saluantz voz bonnez grâces de mez très humblez
serviteur
Votre plus affectionné à vous faire service
pour chasser d’eulx tel malheur. Je ne leur ay volu refuser
Votre humble allié et Afesionné
nous défendoient de présenter gens qui ne fussent qualifiés et
Monsieur, je suys grandementz marry de mal de monsieur le presydent Truchon
votre mandement je leur fayes distribuer.
Religion qui disoyent toutz estre mandez par monsieur l’admiral.
mon byen, craignhant vous annuyer de mon fascheux dyscours, je
consellier de La Coste. Vous verrez comme nous en sommes. Je
et obéissant
avoit despuys entendu et sceu à la court estre certain. Je luy
tielle saison, ny moins de chault, et néanmoinz
madame de Gordes et de messieurs d’Evènes
monsieur, longue et contante vie ; avec sa sainte grâce, je sallue la
du VIIIe, nen faictes aucune mention. Jay veu laccord quavés faict
pour, si tant est que je ne puisse veincre ledit sieur des Adrestz,
serviteur
Monsieur, je resseu une autre votre despêche datté du XIXe du présant,
recommandant bien affectionnement à votre bonne grâce, supplie au Createur
G. davanson A. dambrun
où il aura à aller. Et pource que entrans vosdites compagnies sur ce
sinon que les garnisons principalement de Parpignan et de Saulces sont
maladie et en crainte de n’en relever. Son nepveu Bazemont
Monsieur (après m’estre bien humblement recommandé à votre bonne
les troubles, estant adverty dudit faict, a
Momoransy poursuivoit pour un autre, néanmoins
tout vous en sortirés et serois bien d’avist qu’en feriés aultant
avec une letre, que je feisse toute la diligence quil seroit
Seigneur vous donner,
de la maladie dudit seigneur Truchon, de peur de nuyre
Jehan Besson
Monseigneur, en attendant voz commandemens, je prierey Dieu vous
très bonne vie et longue. De Prunières, ce XXIe de julhet
votre humble serviteur
La mère des fillhes a veu votre letre, laquelle
faict entendre à monsieur Bellièvre que votre volonté
de soye dessa Saulve, où nous avons esté assés
monitions, panaticque ny aultres vivres, nous ne scavons qu’en pencer,
et tiercelletz sont encores au chantz. Je les
juillet 1572
monseigneur, que voyant la malice des consulz qui avoyent faict ranvoyer les
continuant tous les jours de faire de concussions et
mon frère depuis la que jen receu la lettre du capitaine Celso
seur amy
pour ledé et que le dit Beaufort puise
Monseigneur lamiral, mon mestre, ma feict tent de
mort en ce pays. Le voyage que debvoyt
disné san est allé à Salluces et a tiré denyers en ceste
pour le besoing de son roy, ce qu’on interprete pour
vous donner
fauldra mectre à la cave et tiendrés chanbre, boirés ung boullon
ne acistèrent guyères des prinses du sang
vie. De St-Rambert, ce XXVIe jullet 1572
que, layant gardé quelques jours en ceste ville avec hors
monsieur de Laval ayet esté hors de fievre et nous a
comme je masseure que sera le seigneur Ludovic de Biragues de
de pain. Monsieur le president se porte tous les jours
voir, ils me dirent que navois plus affaire deux
que je vous prye de regarder et choyzir tous
Je supplie les bonnes graces de Madame
G. d’Avanson, A. d’Ambrun.
fère service
Vostre plus humble serviteur
Laval
trouvés tous assemblé par une bonne troupe de catholicques de ceste ville
Encores que je sache bien que ynorés rien,
obeisante por vous servir et
grande folle et despance va nostre grande ruyne,
Vous commanderés quant les mulletz reviendront sabas,
sommes quatre femmes. Pour les hommes, vous advicerés ce que
n’y entra pas. Lors, leurs majestez et messegneurs
Jay veu les lettres que le sieur de Mondoucet, ambassadeur pour leurs dites magestés près le duc
à monsieur de La Valete en faveur de monseigneur le cardinal de
beysant très humblemant les mains et priant Dieu
voir mon [barré : decin] nepveu vient quelques fois
sieur Bellievre et celle quil ma escripte, laquelle sil
y avons quelque bien, il y a esté meurtri et ledit Berchet est
Vostre à jamais plus humble et plus obeissant serviteur
au coumancemant. Vous avés esté adverty par mesieurs
Vostre très humble et très obeyssant
de La Piarre. Vous mescuserés envers messieurs
à Grenoble, penultime jullet 1572
au sieur des Vignatz à Grenoble quy me les fera
en la court fust retardé jusques à la sainct
reste de larmée de la Ligue. Qui est tout ce que je vous puis
le chevalier La Roche
et aussi davoyr entendu que les quatre vingtz
très affectueusement à votre bonne grace. D’Avignon, le IIe d’aoust 1572.
eust encores esté honnoré de vostre presence, me reputant neantmoins
agreable ma devotion et me commander
frère, de Cabanes, mescrit quil sen ira demain à Gordes et par ainsi
resolu que les commissaires pour l’exeqution de l’edict ou autres
une main que leur rient mieulx qu’à moy. Mais jespere en ce faict
avons arresté lesditz deniers du pays entre les meins
ce ne seroit pas pour les remectre comme je desireroys ;
Bourgoing en Daulphiné, nommé Jacques Douyn,
et desloyal acte dudit Beaufort, jusques à en
à personne qui vouz soit plus humble et obeissant
très humblement à vostre bonne grace, priant Dieu
assurer que vous continuerés aussy l’amitié
Serviteur
Je suys en quelque esperance de monsieur son frère,
ne se liève ung seul homme à ce que me dict hier
en sa chanbre, duquel ouittes le preche au funerallyes de
maii stati si poveri di danari come siamo
non pour luy ordonner medecines, car ne la malladie, ne
peust estre avant quil soyt long temps, à laide de Dieu,
entreprandre sur monsieur le président Bellièvre.
à voz bonnes graces et à celles de madame,
incontinent après, il a faict faire ung bandoz que nul
Monseigneur, vous avoir en sa saincte garde. De Chabrillan, ce Ve de
Monseigneur, vous donner en saincté longue
de vos louables actions. Je desire, Monsieur, qu’il vous plaise
roy l’avoit faicte audit sieur de Joyeuse sur ung sien semblable
je ne feray faulte le vous escrire.
très humblement prendre de bonne part si je vous prie de me
De Simienne
Demein, il prandra ung peu der et pour cest
les comodittés qui se presenteront, à quoy je ne fairay faulte.
de vous provisions et de la court, nous donnerons
avons faict puis Roane. Et pour les acoutrementz quil leur a fallu
solicité avec la voulanté bonne que monsieur de
Dieu grace, il se commence à guerir. Et pour navoyr aultre chose
poinct vous ne leriez pas de tirer de moy la mesme amytié et obeyssance
Monsieur je vous direy que les douze jours que jay
toutes les heures du jour. Je vous supplie très humblement
l’exigence des cas requera et au plustoust. Sur ce,
ay parlé plusieurs fois à monsieur de Chatelard pour trouver
que jay an Prouvanse, de me laporter. Mon
dessquelz lon estimoit estre messieurs de Lyny et de Moy, la fame duquel
graces à Dieu. Monsieur de St-Sernin est
qui me gardera vous fère plus long discours, si ce
pour encores daucunes nouvelles ny daffaires, en aiant assez dune qui est le
Sev. Odoard
rantiers de Bully ont remis chez messieurs les Henry
grâce, pryant Dieu
tout service, je prieray Dieu
assés au long de noz resolutions, ce qui me fera vous baiser
quoy je supplieray le Createur
pareliemant le segneur Arnolfiny pour puis après,
de me recommander bien humblement à vostre bonne grâce,
estoint en disposition de pouvoir marcher, mais il y a
à vostre bonne grace, supplierey le createur vous
bonne et longue vie. A Lyon, se XII daoust
pouvez penser), quilz nobtiendront ce quilz cherchent,
dire davantage, sil nest que monsieur de Raintz, nepveu de
de gré à gré, car ce ne sera pas au gré du gendarme sil
de bien tumber en confusion, qu’à la fin ilz ne resortent
Monseigneur, vous donner en santé très longue et
excusser si, ou pour lumere du tenps ou pour ne avoir de
je y ay treuvé les nouvelles contenues dans le billiet cy encloz
qu’ilz ont contre moy pour le regard de la
Serviteur
de besoing novelles lettres patentes. J’attens ce qu’il vous plaira
voulloir escripre aux consulz dudit Gap qui en sont chargez,
ha faict faire plusieurs coursses et prins envyron
jallay coucher mercredi à Allières et en revenant au soir, je
Monseigneur en parfaicte santé heureuse et longue vye. A Lyon,
voulallye tant de Ivonet que de vous rantiers de Bully.
Surce, je prie Dieu quil vous doinct,
asseure de sa santé de laquelle il a bien grant besoing pour
tombé à la renverse et se fit une grande
Guilhaume de Lafont
portent tous bien et à Gargas ausy. Monsieur de La Coste estoit
quil vous préserve
quil vous préserve
très humblement monsieur, tant de biens et de faveur quil
Savignieu
je feray aussi quand il vous plairra me faire cest honneur de
votre pension et de ce vous bailher telle
commander pour le respect dicelles. Sur ce, je prie Dieu
treuve avoir bien employé le temps quil
bail pour raison desdits mollins environ de quinze centz livres
Gordes et, en disnant, la fièvre le print ainsi que ma dit un des
Dieu vous donner
de si bon cueur que ie prie Dieu vous donner en très bonne santé,
Laurense de Simienne
mon revenche en tout ce qu’il vous plaira me commander, et d’aussi
Montpellier. Pleust à Dieu que je les peusse ramener.
faire cest honneur de me commander où vous cognoystrés que jaurey moyen
[barré : pour sa part] en sa mayson. Yssy, tout sy porte bien.
pour recevoier ledit argant, par quoy il vous plerat me comander
pour le passaige des compagnies du sieur baron des Adretz
descharge, ainsi que ce porteur vous fera entendre,
escript touchant l’affaire que bien entendez, car par ci
leyssent encores c’est honneste eschappatoire. Il dit
onné et m’a presenté une infinité de courtoisies. Je nay
de par deça comme je faictz moy mesmes pour la necessité d’eau
Votre très humble et obeissant serviteur
Pillet
de monseigneur le prince daulphin et de Bellegarde.
Votre très humble obeissant
soubz l’auctorité duquelz ilz furent long temps
Montpellier [barré : far] à monsieur le president. Je luy
Monseigneur, après mestre très humblement recommandé à vostre bonne grace,
qu’un seul en a mis une infinité de plus grans que luy contre vous.
en votre obligation, s’en doibt aller en brief devers
de leurs ruynes quilz vous payeroyent tout content
à la bone grace de madame
Il ne mest besoing vous rementevoyr mes nepveus
jay esté bien fort ayse dentendre la bonne sancté de monsieur de Laval.
Je feusse aler à Grenoble ung de ses jourts, mais il
de marque et qu’il y a heu grand tuerie et que monsieur
très heureuse vie. De Grenoble, ce XXVIII aost 1572
demeurer contant, et ceste dicte ville asureyé de si [g]rand byen que
Vostre plus humble à vous fa servir
chastellain ny lieutenant pardevant qui il peult interjecter
tout est en armes à la court, mesmes le roy ; aultres, de
remuement, et moyns aujourdhuy que hyer, où peut-estre
ne vous ferons ceste plus longue, supliantz le Créateur,
prestz à fère ce qu’il vous plaira ordonner et commander,
et très heureuse. De Grenoble, ce dernier aoust 1572.
trovyés bonns que je fice ung quomandemam à
neust esté que pour me prandre garde sabas et
en bref. A tout
cardinal alla coucher à Romans. Il ma adjousté quilz
fort agreable à leurs magestés. Je poursuivray le retour
Monsieur en parfaicte santé et prosperité très longue
les occasions qui se présenteront, je ne faudray vous escrire
trouvase bien las. Vray est que ie crois que la nesecité
serviteur
ce quils vous escrivent. Mon nepveu et sa petite
tenir
touchay ung mot de ce que a été des murmures
Votre très humble et obéissante seur prest
quella dimostratione ch[e] si conviene alla sincerita dell’animo moi
monsieur d’Evènes voyant que le cheval que javoys amené
parllés, iesperois an communiquer, sil plait à Dieu, de
et de vous et aussi que soyt votre bon plaisir commander aux catholliques
parens siens et de sa fame et ne feus si tost
sieur chevallier monsieur l’evesque d’Actz, ambassadeur
le prince avec cinq mille reistres pour le service de sa
ce qu’il vous a pleu m’escrire du XVIIe, que désireryés estre adverty de la dilligence de la justice pour
Et du reste, promectront prou mais n’en feront rien, tellement
+ + Alfonso d’Ornano
Piemond et se retirans avec leur armes sans que
rien ne ce face au prejudice de sesdits volloir et
que ilz hont despuys estés advertis, nestant dau
ce montoyt, vous ne le treuveriés point maulvais ; bien que jeusse une
de nouveau et quil vous plaise madvertyr de vostre partement pour Lyon, je monteroit incontinent
entièrement. Pourtant, monseignieur, je vous ay
que vous puys escrire, fors que vous plerra regarder [barré : de] que ma personne
liberté que les aultres. Je vous mandis
vous ay bien vollu certiffier par ceste et supplier de croire et y
dy penser car la convenance de tant de bien faictz est trop
Vous supplyant de ma part croire que en tout endroict où
religion à la messe et voulonterement (done ung qu….
je salluerey vous bonnes graces de mes tres humbles recomandations.
pour ce parti, se catholisent en fraud[e] et par dissimulation,
bonnes graces, nous prions dieu vous donner
vous plaira madvertir par ce pourteur que jenvoye expres. Je
et longue vie. De Saluces ce premier octobre 72.
Lodovico Birago
servir comme frère G. Card. Darmaignac
incontinant après la ditte reception de la lettre, j’envoyys au dit Dieulefit. L’on me
feit dire la messe le dimanche XXIme du passé ; et les François
monsieur de Joyeuse auoyt mys mon beaufilz
G Deportes
La solde desdictz soldatz est de huict solz le jour, à quoy les
ville, les catholiques les font. Je vous
requomandasiouns de bien bonnt ceur à voutre
vie. A Pierrelatte, ce IIIe doctobre 1572
du XVIe du dernier que ont parlé de [barré : nous] renvoyer en ce pays
comme je supplie le Createur,
sinon qu’à Saynct-Bonet, à ung jour de foyre, plusieurs de la
Filie, à la charge de retourner souper en ceste ville, Dieu
sans m’en communiquer aulcune chose après le
vous pouvez, monsieur, croyre que je ne voudroys vous en
l’ordonnanse du roy du XXVIIe d’aoust, il c’est reduit.
avant que je serve ; aussi tost que je [barré : pour] sortiray,
particullier jè commandement de sadite magesté de luy fere entendre
[barré : red] rebdevables le XVIIIe decembre prochain de trèze cens vingt
Monsegneur, je pryeray Dye[u] vous doner santé tres herese
du plus humble et hobeissant de vous serviteurs,
pour lannée qui vient en aura beaucoup davantage. Il ha passé
de monsieur le comandeur de La Roche, pour vous estre renduz.
de ladite letre parlant de reduyre toutes choses à l’anciene religion,
passé aveques troppes comme lons vous advoyt dit ; et pource
maisons pillées ensemble ung aultre village
si tost que y seray arriué, sest à la rue de la Grenete,
serés obey comme en toutes autres choses ; ie
font les paisans vennant du traval, vous advertisant que
lettre. Les volleurs qui ont demeuré dessa si long temps
Truchon
turquesque, laquelle estoit au Canallet pour la
La Mote Sainct André et Serre, car je vous assure que tout se que je vous
Votre plus affectionné à vous faire service
adresser pour quel bout vous povés commenser pour leur faire
Monsegneur en parfaicte santé très heureuse et longue
et parfait amy
Monsieur en tres bonne santé longue et heureuse vye.
quelques villes des Baronyes pour fère une
enfens à la sixiesme classe où jespère quil ne perdront
auparavant que l’alarme se donnast, furent quatre hommes
A de Maugiron
la continuation de ladite cotte occasionera plusieurs de ladite relligion se ranger avec
messieurs de La Coste, de Brioux et mes frères de
rien de tout cela et qu’il s’agist de pourvoyr à la conduyte
rien de tout cela et qu’il s’agist de pourvoyr à la conduyte
mes humbles recommandations à votre bonne grace, vous donner
Vostre très humble et obeyssant serviteur
de le vous guarder ou de l’envoyer s’agrementer en chemin.
responce que vous aurés heu du sieur de Chatelar
d’honneur que de luy commander et m’a asseuré qu’il ne tiendra
de longue et contente vye. Je me recommande de fort bon
des lettres de monsieur de Parys et de monsieur
de messieurs de Diou et de Montagni ; et après avoir esté là trois
Monsieur quil vous doint la sienne et en parfaite san
de monsieur lanbassadeur. Le segneur Arfonce ma faict cest
plainctes. Je noblierey aller demain la part de madame de Caseneufve pour
et mesme la somme totalle, qui sont bonnes et reviennent
Votre meilleur et plus affectionné
la police et garde de ceste ville, le cappitaine Curebourse, avec quelque
entendu dez novelles de Laval. Je prye Notre Seigneur le volloyr tenir
et à jamays serviteur
Gordes, priant Dieu vous donner
Votre bien humble et obéissant frère
peys et que chasqun se contint chez luy je ne scay si les aultres
Monsieur en perfecte sancté lonngue et eyreuzze
cas que à icelle la vostre feust rappourtée. Sur ce, vous ayans presenté
jouyr et moy en mon particulier, du contenu en ladite sauvegarde,
Monseigneur, en parfaicte santé longue et bone vie.
1572
L’ons atant heure pour heure que la roine s’acouche
le laquais de monsieur de St André, laquelle m’a escript
Monsieur, en sencté très eureuze, contente et longue vie,
pereat perire volans. Hier messieurs des comptes
Monsieur en très bonne santé, heureuse et contante
jourdhuy, il ma escript que à loccasion de certains lieux que
Miraullieur noz commis à la vente du sel du grenier de ladite
Deurre Doncieu
seur a iamais
trever et à Dieu jusques à demein,
de faire tenir argent à Jehan Baptiste par mesme
volans aprocher de la frontière alarent jusques audit
Votre très humble et très obeyssant serviteur
jusques à ce que se porteur soyt de retour pour m’y guider par votre
les eust amener jusques en Avignon ; par ledit Michallon je
Monseigneur de ce que surviendra je
Laval
Monseigneur, je prie le Createur vous donner santé prosperité très longue
postes qui passent et cest luy duquel despend
leur nez. Toutesfoys, c’est tout ce qu’ilz craignent
avoyent faict quelque sallye et deffaict quelques gens de cheval,
le temps le requiert, pour entendre nouvelles et maintenir l’honneur
recommenderay bien affectueusement à votre bonne
Truchon
vous novelles, je feray septe por mes
enbringués. Vous ferés très bien de fère se que les
Votre très humble et plus affectionné
Syre Pyarre, vous donner en sangté, longue
Mures qui arrivèrent hier isy, m’ont dict que reveniés
rés y manger. Demain, Dieu aydant, je vous envoy-
car je ne saurey que je ne la rende en tel estat
et suys bien adverty il s’appreste, ou pour
Monseigneur, vous donner en toute prospérité et sancté accomplissement de voz
Je vous envoye monsieur, unne lettre
comme tel amy que je vous suis de vouloyr vous contenter de la reyson
Tréchenus, la gallère à monsieur d’Urfé, la baronnie
plus longue lettre, vous présentant mes humbles et très affectueuses
et nye avoir jamès parlé de moy en maulvaise part, comme
car je creins qu’il ne trouve le chemin bien
ennemis, sur la malice de ce temps, prennent advantage
présente par mes très humbles recommendations à vostre bonne
La Coste, estant mon frère à Apt avec madame de La Coste.
s’en reva jusques à Monceaulx, d’où ilz reviendront sempmedi
plus pratique à suivre une court que celuy
et le prie d’adviser à ne s’embarquer mal
qu’il m’est possible, comme je m’asseure que monsieur de La
qui est en ceste ville et de boys plus que d’aultre qu’on n’en
à assez de gens, non de courir sur les reliques des Huguenotz,
sur lequel me remettant, ie prieray Dieu
vicaire votre seur et la prie fort spécialement de la faire tenir seurement à monsieur de La Coste.
ne s’en resantissent bien avant. L’ons me vient de dire
a plantés dès le commansement du monde
et tout le petit peuple qui vous escript bien
et les dangiers ausquelz ils exposent et leur persones et leurs
qu’en feussiés frustré, oultre que l’ons le fairroit
le tout à ce que vostre bon plaisir sera qu’il soit faict dudict
gardes. Vous scavés, Monsieur, que si ce lieu estoit saizi, que nous
Monsieur qui vous ayt en sa garde. De vostre maison
Mosieur en santé longue et heureuse vie. De votre
Votre très humble et plus hobéyssant serviteur
monsieur le maréchal Damvylle il ad envouyer.
tierce sans que je soye jamais tumbé en quarte
ces quartiers bonnes et estre net, je n’useray d’aultre escuze, fors
qu’il m’a bien conté autrement, comme je cuyde que fait aussi
comme le bien et faveur dont vous plairra user envers luy, le
de l’amytyé de tous deux et que si l’on n’a pas pourveu à l’un et l’auttre, qu’ilz s’employeront pour moy. Je crains avoyr esté
vous foys entendre l’incommodité et grand travayl en coy je suys pour entretenir
l’accord faict l’année passée avec le sieur de Manti, ledit
votre intention et je prierey Dieu vous donner
dernier jour de novembre 1572
le Daulphiné seront en dangier d’avoir avec le temps tout le fardeau de ceste guerre
je pense vous avoyr escript comme ilz me promirent
Monseigneur, en parfaite santé, longue et heureuse vye.
Rochelle. Monsieur le légat a heu aujourd’huy audience
monsieur, en parfaicte senté, contente et longue vie. De Chrest, ce
accompaignée d’heureuse et longue vye. A
vous envoye, attandant voz comandemenz, je supplie
autre chouze, je finerey septe par mes humbles
De Veaulne
venir de loign, oultre ceulx du chasteau qui
et quant à la méson où souloyt
Gargas
Voz très humbles et très obiessans serviteurs
estre plustost, et croy qu’à ceste heure, il y sera arrivé. J’ay bien
choses à monseigneur le marechal de Dampville qu’ilz recevront à grande
vous scavez pour ne vouloir avoir aucune chose à
faire service je le feray d’aucy bon cueur comme je prie le Créateur,
de tout ce que je porrey, estant la chose de moy
jusques à ce que leur auront forny lesdits teriers.
plairoit ; et pour toute récompence, nous serions tous
l’andret où je prye le Créateur,
Jean Besson
Monseigneur, en très parffaitte santé, longue et heu-
quoy qu’ilz facent, nous faisons tousjours bonne garde, spérant si bien manyer les
1572.
Evesque de Gap
à vous dire, je me recommanderay en cest endroict affecteuzement à voz bonnes
il continuent comme ilz ont commencé, ce que l’on espère
scay pour vray. Monsieur de Bazemont les a
de la composition que ceulx de Nysmes demande.
il luy plairra me randre digne de ses grâces. Cependant
creues et n’est pas pour luy faire perdre son humeur mélancollique,
B. Olier
Monsieur en prospérité très bonne et longue vie, me
estat de la solde desdites compagnyes pour six moys, durans lesquelz je me promectz que
l’on dict, pour enlever les aultres qui y estoient
cueur que je vous présente mes plus affectionnées recommandations,
charrete lequel j’espère se trouvera bon et de fait
sans trouver le moyen de rendre voz lettres à monseigneur d’Évènes
rites à prézen, je finerey septe par mes humbles
de Cabryères. Il ne m’a point faict de responce. Je pence
bonne pour suivre une aultre pour la crainte
pour me recommander très humblement à
Rebollet le pacquet que je luy mande.
Votre très humble et très obéissante
et en doubte. J’escry à notre frère, monsieur d’Évènes et à mon neveu
[273] Monsieur,je respondis hier
finale résolution et suis en une peine extreme de ce que
telenie de Grane. Je n’en ay sceu tirer autre réponce, sinon
et à ce que j’entendz, ceulx d’Uzès se réduyront à ce qu’elle leur
fust tumbée sus. Le corps du chasetau ha
humbles recommandations à votre bonne grâce, suppliant le
Vostre bien humble, obéissant et plus affectionné
de Sainct Sernin et le vostre me contrainct de rechief vous supplier
Bochet
Je vous envoye ce peu de gibier que j’ay peu
que je pourray. J’ay cy-devant receu les
ayant faict demander les clefz de ladite ville soubz
de la sancté de madamoiselle de Cazeunefve et de
ne veult le laisser resourtir, de sorte qu’il y en ha bien
monseigneur vous donner en très bonne santé très longue
avoir de mes lettres autres advant l’arrivée de ce pourteur
supplions recepvoir d’aussi bonne part, comme nous désirons vous
parlement, à celle fin qu’ilz ne facent difficulté à l’intérination
en la votre pour n’user de redite et répondant encores
une douzaine de clouz ou flérondes
bien de vous y veoir sy tost, car vous n’en promettés rien
ha tousiours bonne envye de vous faire très humble service
Monsieur, je vous eusse despêché mon laquays pour vous faire tenyr seurement la lestre que monsieur Bellyèvre vous escrit, de
Vostre très humble
monsieur an santé, bonne vie et longue. A
Truchon
Montoyson.
prions Dieu
des causes de leurs défiances, avec force plainctes et invectives, et
m’y employeray de la mesme affection que je prie Dieu vous donner,
ny chose qui viennent d’eux et que sy luy en tumbe aucun en
come le vous escripvoys pour la grande chertté qui luy
mois auprès de mondit sieur le mareschal. Ledit Reynier dict que monseigneur
Myzaut
magesté et aux vostres, comme il espère que l’expérience vous en rende
le duc de Savoye a faict faire deffence très expresse à touttes les vallées
certain que Monseigneur partira le XV du mois qui vient, pour
de monseigneur le cardinal de Lorreyne ; et de moy, vous vous pouvés
de La Rochelle et Monseigneur a résolu son partement
santé.
avoir présenté mes humbles recommandations à votre bonne grâce, vous
ce qu’aussy de sa part il se promet de vous et de voz moyens,
divercement et dict-on que c’est ung Allemand auquel sa maiesté
serviteur
désembre 1572
le moins ha-elle asseuré sa maison de Charmes. Il y a tantost huict jours
La Mote Verdeyer
La Casette
papiers que j’ay car je n’ay pas accostumé de les perdre.
diligence, et je vous en auray obligation.
per fare vivere un mese il numeroi che siamo
n’avoyr le temps de vous en dire pour
amy
Monseigneur, en parfaicte santé très longue et très heureuse
Dieu aydant, je feray faire la publication qu’il
estrangieirs et hont feyt fère à fource eschielles.
du feu duc des Deux Pontz qui presente au roy dix mil reystres
fait panssé que nous nan serons pas tronppé. Pourtant monsegneur
monseigneur, en parfaitte santé, longue et heureuse vie. De
il y [barré : en] pourra avoir de plus mal accomodés que mon dit
monsieur, en perfaite santé très bone et longue
de telle nouvelleté, les catholizés entrent en jallouzie.
monsieur, en perfecte santé longue et heureuse vye. D’Allemaigne,
ses estats et principalement en la lieutenance du gouvernement
baliera moyens pour le present. Il na que
rapportera de son playdoyé pour tenir la main que rien ne se
le present personne ne faict semblant de bouger.
enffans. Parquoy mon seigneur vous aurez s’il vous plaist pitié
fera plus amplement entendre du tout. Jay receu le pacquet
bonne dilligence, quoy quil en soit je suis desià aussi prest, comme sil falloyt partyr
à nous mesmes. Et pour recompence je vous offre
de nosdites aides, ils neussent faict difficulté aulcune de leur allouer
obeissance et daussi bonne volonté que gentilhomme qui soit mandé de
obeysante cousine
Votre très humble serviteur
descouvrismes ung bien grand sanglier
de cestedite cité et à present absans. Jay baillé afferme les
nous vous en avons voulu advertir promptement afin de y pourvoir
en campaigne, qui me faict vous prier de donner ordre à la levée
y sera faict. Je prierey surce Notre Seigneur vous donner,
ce XII janvier 1573
mes très humbles recomandations à vous bonnes graces.
qui proviendront de la vente des meubles et louaige de maisons de ceulx
priant Nostre Seigneur vous donner,
ainsi que vous scavez le service du roy et soullaigement de ses
envyron les deus heures après mydi et après mes affection-
Votre plus humble et
troes ou quatre gours Il etoient prizonir
Monsieur de Lativoulière, vous donner en santé, longue vye.
qui a demeuré vingt jours en chemin, lequel m’a rappourté que le duc d’Albe
de demeurer en tout et partout très humbles et loyaux subgetz de
lequel ma prié vous escripre pour luy estant bien marri contre vous de ce quil na poinct
esté en part à un pavillon de tente avec mon oncle monsieur d’Evènes
facent ce que lon dit quilz font. Toutz ceulx de ce gouvernement
mander se trouver à Aix le XVIe de ce moiz. Je
d’un coup de poignard doù il est gueri et hier, XIIe de ce moys, ayant soppé à la
prie le Createur vous donner,
ville et secouer pacer, seus de la ville
Veyne et, comme ay entandu, prindrent le chemin
et suplierey le Createur,
magesté et memployer et par votre moyen comme
Vostre très humble et obeisante
ont quelque entreprinse de dessa, ce que ne puys
Je vous ay adverti par mes precedentes lettres du faict de Clansayes
sont tousjours plus accariastres et ne scay quil en porra advenyr.
Votre très humble et obeissant
court du seneschal de ceste ville, mais que dudit seneschal
Rousset
puysse mieulx pourvoir leur fin et mayant entendu ;
Votre très humble et très obeissant
pour votre salut ; et vous
de voustre seigneurie et vous me troverés tojour
Voustre très humble hobeysent
en possession des biens part sentence du vibailif de Vicq ;
sur lesdits arrentementz, non obstant lesquelles je
monseigneur, quil vous doint en santé, longue et heureuze
heureuse et longue vie. De Monpellier, ce XVIIIe janvier 1573.
bonne grace, à celle de madame de Gordes et de notre frère, en
monsieur que jeusse esté bien ayse
recommandations à votre bone grace. Priant Dieu,
massure vous ne luy refuserés voz bons moiens
fusse acheminé pour executer le commandement de sadicte magesté et de vous ; ce qu’ayant
là part que je seray. Nestant la presante à aultre fin, je prye Dieu
dame de sceans et moy nous recommandons très humblement
quil puisse porter les pistolés et passeport qui luy puisse
que me donnent g[r]ande consolasyon le voyant vyner
ce faict, monsieur de Venes me dict qu’il a se
seullement le faire faire ung prest pour leur donner moyen de se
plaict mes semblables recommandations, et monsieur de La Roche mes excuses
en vingt jours, sus l’asseurance qu’en donne l’ingenieur
semblables affères, ancores que feussent du roy, vous doibvent
de Faucon comme je luy ecrips. Je ne say choze
nyèse avecque elle. Et ecrivant septe, il e[s]t arivé ung
comme vray antidote de ce dont ilz sont abreuvez bien souvent.
nay et nauray jamais bien en ce monde dont vous ne puissiez disposer
Savignieu
en ce lieu, ny en votredit gouvernement à quoy lesdits bouletz puissent servir sinon que
Votre humble et plus affectioné
acroyssances de vous grandeurs. De Ventavon, ce XXVe
il a son bien, qu’elles cautions et asseurances quil aye
La Rochelle qui disoit que y avoyt grand faute de pain sur tout et que labbé Gadagne y retourna
et prierey Dieu vous donner en santé,
et le camp pour combatre et assieger sen vont prestz. Il a passé par icy des gentilz
si vostre intention et de noz seigneurs tenantz la court du parlement
où laccès ne y est pas libre ny assuré comme
du Hault Viveroys et de Velay entre sept ou huict
quil y a faictes, lesquelles je masseure quil
en luy prestant et aulx siens predictz la meillieur faveur, ayde
attenu à la clemence de sa majesté quil continueroit
voullans qu’un chacun deulx ayt telle correspondance avecques vous pource quy concerne
aprocher, i ne sera que meilleur, afin que, frequentement,
je vous prye de minformer plus amplement de tout ce que dessus et du
esté adverti, vous heussiés par mesme moien heu des
sans qu’ils sortent plus avant que de leur contrescarpe,
vye. De Cugie, ce XIIII febvrier 1573.
grace à laquelle en ces temps je me recommende bien affectionnée.
des lettres du camp que ie vous envoye. Je y ay faict tenir
le port inutille et par ce moyen oster toutte esperance de secours aus
sur les galères lespace de quatre ou cinq jours. Je me
plaire de leur ordonné, me faict vous
très bien et mieulx au travail quau sein de
suplier très humblemant avoir pityé d’eux car ceste le
bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant Dieu quil
Quoy quil an soit, je desire bien fort dantandre de vous
monsieur de Carcès, lequel avoyt heu troys jours auparavant
que je soys suffizant pour vous fère très humble
en a escrit fort rudement à monsieur le baron de La Garde de
messieurs des estatz de votre gouvernement ne doibvent repugner, vous pouvant asseurer que
plustost pour lamour de vous que pour chose du monde
Vostre très humble filz et très hobeyssant
vous leur anvoyés, sil vous playt, d’y pourvoyr et
il sen accomoderoit. Je lay prié de fère un petit mot de
les afectionnées recommandations de madame la contesse de
Rousset
despaiche que vous ferés à monsieur de Chastelard [barré : car] et luy recommander laffaire du
de fort bonne cœur à vostre bonne grace, sans oblyer celle de
Je ne vous dirai sous quelles conditions lons parle-
que je vous porte non poinct que je aye
le trouvera icy et je le luy garderay jusques à
que je prieray à Dieu vous donner,
pour se resoudre. Je pense que leur [barré : opignion] foy est plus apuyée sur lespoir
le commandement quil vous plerra donner à
mes subiectz. Il n’est besoing que vous metiez en peyne d’envoyer pour les poudres
monsseigneur, qui vous doient contente et heureuse vie.
quelque trahison ; parquoy si treuviés bon den fère
d’Aspremont, se darnier fevrier.
jay despuys antandu que pour encores [barré : qu]ilz ne bougeront
prinse de corps obtenues sur icelle. Lesdites
Ceulx de dedans La Rochelle font souvent des sorties
le cueur d’y entrer. Par les advis qu’avoit monsieur le
Sainct Romain, lequel sieur en a escript a ung nommé
vous estes menassé du cousté de Genève. Nous ne serions que trop voysins des Suisses si aucuns
en santé. A Embrun, ce [barré : der] premier mars 1573.
Antoyne Toteyn
pource que la paix venue celuy à qui elle appartient
tout dun advis et encor dernierement je monstrai à monsieur d’Ourche
suplye croyre que je suis entierement à votre service de telle
lyena [= il y en a] de ceulx de la vile que y tochent quest la
entreprandre atendant votre venue, laquelle encore quelle y
Champtz pour me donner se quil me estoit necessaire,
voz bons playsirs, ausquelz je obeyeray daussi bon cueur que
je vous puys escripre des nouvelles de par delà. Le Turc
m’est venu trouver avec trois mil Gascons de renfort, esperant avec l’ayde de Dieu dans demain
voulanté de faire leur debvoyr. Les huguenaulx
que d’obéyr à Dieu, au roy et à ses potentatz
cheval est allé à Orange et dict venir au
et pour le tenir adverty aussy que le susdit ma bien asseuré quil y
humbles recommandassions, prient Dieu vous donner,
masseurey bien que ma lettre vous treuveroyt encores au Montellimar,
gouvernement et pourvoyr à la garde de la tour de Saincte Colombe
sans danger, ce que m’assurant que bien volontiers
nous faisons tous de l’avoir accepté à nostre recommandation.
santinelles. Ilz les font acoustrer tant qu’ilz
très nessessayre, monsieur que vous mettiés anssemble
que vous avez à Grane, d’essayer de le reprendre, et me voulloir
et longues. De Vallanse, ce quatresme mars septhante troys.
et afforce blessez. Je n’ay encores peu scavoir quel chemin ilz ont prins
s’il luy plait ; et sur ce je vous [barré : p] bayseray très humblement
ung que j’estyme fort faisable. C’est de faire regarder du costé de dellà
monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. A Parys, ce IIIIe de mars.
à vostre bonne grace. Priant le Createur qu’il vous doint, monsieur,
de voz lettres de ^ [^ XX et] et XXIIII du passé. Je suis en peine de ce que ne
Dieu,
monseigneur vous avoir en sa saincte garde. De Grane, ce IIIIe mars
Passa par ceste vile [barré : la sa…] monseigneur de La Croys, conseiller
Dieu vous donner,
Dieu par sa bonté nous donne ce qu’il cognoist
voz garisons et d’essayer de garder ce passaige du
en prier très affectueuzement. Au demeurant qu’il vous
telles lettres n’aydent elles ne nuiront
que le secours sera trop tart et vous direy que
en mon endroit, laquelle je sens monsieur d’autanplus que je ne
la plaincte du nonce du pape de laquelle m’aviés
secourir Mildebourg et deux autres villes de Holande que
m’escrit du dernier du dernier du passé qu’il s’en venoit à Fribourg
pour commencer de s’acheminer en ça et de la madvertiroyt
deveoir que ie vous ay. Je vous envoie
et que ledit sieur general insistoit fort à sesdits fins et avoit quelque support, mondit frère
monsieur, très heureuse et longue vie. De St Gervès, ce vendredi
Seinct Germein, le vous ay volu dire je ne scai s’il
lors qu’il y fust tué et despuys revenus audit Genève, au
et en faveur de qui s’en perçoivent les fruictz et revenuz, affin que nous
cause que ne pouray aller avec monsieur de Cabanes
obeyssance à voz commandementz de sy bon ceur,
d’expertz, et au demeurant je vous supplerois très humblement nous
près de monseigneur le maréchal, je declamerois et presserois ce point aussi bien
faire passer sur l’eau ou par autre voye pur eviter le dangier
monsieur en parfette sancté, longue et
que vous vous en ressentirés et s’il plaict à Dieu ce mauvaix
dire ce petit mot en passant, que en
correction leur est mal employé de les
pour leur servir en ce qu’elles pourront,
bien humblement les mains, je prie Notre Seigneur vous vouloyr donner,
de vous en advertir. Aussi, je vous prie de me voulloir faire le semblable et
Borye secretaire
peur hou les fassons de ceulx qu’ilz doutent. Je
monsieur mon frère en parfaicte sancté le comble
tresorier me monstra aussi hier soir une lettre de Paris du Ie
Loise de Sainct Simon
au fort faulte de vivres et les soldatz s’ecartans
je cognois se peuple sy adonné à leurs proffictz particulliers qu’ilz ne
Monsieur l’amyral de Savoie n’est pas avec
ay adverty madame la contesse mais je n’ay
et sera toute sa vie très humble et affectionné serviteur. Je ne
voz commandementz je supplieray le Createur,
que ne puis presentement effectuer la prière que m’en faictes pour
quoy je vous envoye ladite comision pour la fère remetre sus pour
s’ilz en ont le moyen comme aussi le bruit en est
aultrement rendre l’obeissance que debvez à voz superieurs et mieulx
dame. Il partit hier à l’après disnoye pour aller coucher au
Votre très humble et affectionné serviteur
bones graces, vous donner,
mon père, duquel je receu hier nouvelles de Soleurre dudict VIe
les roages de notre artillerie. Parquoy
Monsieur les lettres que j’ay
comme ilz ont jà faict. Je l’ay gardé de ceste facon durant leurs plus
que mondit sieur du Rousset ne laisse passer rien sans vous en advertir.
Madame de Gordes verra icy s’il luy plait
que cessy me ronp. Je ferey ce que ^ [^ je] porrey pour arrester
faict du Pousin enquoy je [barré : employeray] suivray votre
me voient ouyr parler d’aucune chose mais fus
la me continuer et de pensser que je vous suis et seray tel que toute
pour le deduire plus librement et n’estre contrainctz m’en accomoder par prest
monsieur en parfaicte prosperité très heureuse
point tant que nè au moins toute les rigueurs
De Lion, ce XIIe jour de mar.
qu’après ladite adjudication luy et ses cautions seroyent hors d’obligation [barré : sans
envoyeray à la premiere despêche ce qu’il faut
blessez, quelzques troys cens hommes tant dun costé que dautre.
scavoit les lieux où les batteaulx estoint. Je crois que je vous avois desjà
medesine et crois Dieu aidant, que demain elle n’an
haysement fère sestant ceulx du lieu renfforssé dans
recommandant surce à votre bonne grace, priant
Philippe Durant Lambert
quilz en ont ; sur ce, pour fin de cette, je prie le Createur
Il mescrit entre autres choses, ce mot que ceux lesquels je scai
Serviteur
service, les consulz de Guilhestre
lettre pour obtenir lesditz sauf conduit, priant Notre Seigneur
que monsieur de Monbrun asseure tousjours plus fort
que les rondes puissent aller au dessus.
obeyr
serviteur
A chacun souldart, quatre escus comme dessus.
serviteur G. d'Avanson
troubles et empeschemans au contraire, si tant est quilz luy en fussent faictz quelques
Monsieur vous donner en très parfaicte santé
monsieur, menvoyer à la première depesche que ferés à monsieur du Rousset ;
faict est si pusse et craindois tant si
mes très humbles et affectionnez recommandations daussi bon ceur
par toute la noblesse, que le Moscovitte estoyt [barré : touschant] tousiours sur
ayant chose digne de vous fère antandre, ie vous beiseray
Montelymar, venir à Loriol ce jourdhuy pour la seurté et soulagement de
à ce, la prinse des champs daulcuns de noz catholisez
noz gardes en lobeyssance de sa majesté de noz mesmes. au reste,
a levé le siège.
Mandelot
de donner commission à quelques aultres gentilhommes qui,
de notre pouvre ville, comme par cy devant en
compagnies à La Gulhetière où ilz doibvent arriver bien tost, vous
et la Rochecheuart cognoissans lobstination et malheureuse intention
despance quilz font en leur garnizon et quil vous plèze, monsieur,
de lettres. Lon est après miner Sancerre, mais deia deux
très humblement à votre bonne grace et prye Dieu
au desceu des aultres leurs voysins, de quoy, monsegnieur, je vous au volu
à jamais
les compagnons hoyant parler de fère monstre pour deux
je suplierey le Createur
les retirera ou bien il vous suyvra sil vous plaict de le commander. Ledit
d’Aumalle, que vous faire, monsieur, requeste bien
Saint-Gervais, le XXIIII mars 1573
qui peult grandement nuyre au bien de voz officiers. Je vous feray dailleurs
bailler main levée, suivant lintention du roy, monseigneur et frère, encores quil
de Neufville
ordre que ma esté possible pour leur rompre les desseins
croistre la deffiance en laquelle je scay que sont ceulx de la nouvelle oppinion,
nouvele [barré : p] oppinion ne sen saysissent; la noblesse
soit de ceulx qui sont previllegiez et quil y eschaye aubeyne; priant
de Neufville s[ecretai]re
en main telles que je desyreroys, car je leur parleroys autre langage ;
l[i]eues menoyt ceste pratique et ung Saynt-Aubray que votre magesté
sire, den vouloir accomoder [barré : pour quelque temps] ce pouvre pays pour quelque
Charles
pubient affin de les esmouvoir à rebellion. jescriptz au sieur de Mandelot avoir
contre ceulx qui sont armez. Et quand ilz seront prinz user et exercer en leu endroict
et scay pour courir sus aux rebeles et mayde et des compagnies
merite quelque petite recompance ; je lavois
Et à cest androict finerey la presente par mes très humbles
monsieur, vous tenir en sa sainte guarde.
Charles
De Montrotier, en votre maison, ce Ve may
de ce pays feront de sorte quelle nen aura aucune plaincte ny doleance.
vous plaira ; dautant mesmes que les longz et signalez services faictz par ledit
de Chastelar sus quelque affère que touche à ceulx qui estoi // [marge gauche : // oient sous moy, les quelz je nay moyen de recognoystre que par celuy du païs qui nest pas grand charge à yceluy; et aussi vouloir accorder au sieur d'Antiboul, que [lui] et les siens ont tousiours faict et font service à votre magesté, le don de quelquez lotz comme ledit sieur de Chastelard fera entendre à votre magesté]
perte du chateau de Serre, après que la surprinse auroyt est faicte de la ville par
praticquer je ne puis me resouldre aucunement de ce que jevous doibs
[brouillon de lettre à Catherine de Médicis]
monsieur mon capitaine, vous tenir en sa garde. De
des privillèges quil a pleu à votre majesté leur accorder, jay permys de continuer la
dernièremant et comme nous sommes assés foibles
lesdits Revol et Guillermo, ou bien les jugementz qui pourroyent estre intervenuz
compaignies de gendarmerie, puis je feray pourveoir au paiement dicelles et à
tirer lartillerye, et vous ferez chose qui me sera fort agreable. Priant Dieu, monsieur de Gordes, vous
quele sera bien tost accompagnée de pouvretté si votre
Brulart
contraindre par la force à accepter votre loy. Mais dautant sire que je ne peulx ce faire
magesté luy commander de lever le ban et arrière ban de
comme je len supplie très humblement, il pourroyt estre tant plustost
que dès long temps jen ay faictes [barré : votre majesté] apellé nen veoyant
si le mal emperoit de votre costé, il ne fauldroit rien espargner pour y pourveoir.
lieutenantz ; ce que chacung faict plus vouluntiers, scaichant bien qu’à la
contraindre par la force daccepter ma loy ceulx que ne vouldront amiablement
trente mille livres [barré : pour] et fère le contenu en voz lettres.
atendu ce que dessus, faisant faire en oultre exprès commandement aux consulz
cest effect, jay advisé de le vous envoyer et vous pris de le bien instruire de tout ;
se monstreront tant durs et mesprisant, la grace qui leur est offerte jen auray
eulx au jour de Notre-Dame daoust prochain en leur faisant de votre part
dilligemment ilz puissent recouvrer ladite somme, laquelle vous regarderez à
renvoye ledit sieur de Virieu, pryant Dieu, monsieur
conseillez que de le negliger et s’en rendre indignes. Ledit sieur de Virieu
vous priant les exhorter de prendre et recepvoir lesdites conditions
de ce que jay eu de notice des deportemens dudit gouverneur
quilz me remestent les lieulx quilz occupent, de les faire desmanteler, de sorte quilz ne sen
Nions. Je ne leur en ay rien touché que ce quil vous plerra
Charles
cest endroict le Createur
tout à votre prudence, envoyant presentement aux gens tenantz ma court
et vous me ferez service très agreable. Priant Dieu, mon cousin,
abuser et en mesadvenir. Partant, vous mectrez tout ce que dessus en
ceulx de Nismes de Languedoc et du Viverays, et ne mattens
vers moy, je nen ay eu que froydes escuses sans aucune
public par tous les lieux et endroictz de votre gouvernement à ce faire accoustumez
coppie, on ne peult prendre fondement quilz ayent volunté
public par tous les lieux et endroictz de votre gouvernement à ce faire
de Chastelar, vous feront entendre loffre que jay faict au
ouyr et leur pourvoieray au plustost de ce que je congnoistray estre pour le bien
martin d’Albon, ce VIme octobre 1573
entendu et discouru, lesdits consulz ont
ce que nous avons trouvé fort estrange, dautant que nous pensions entrer au lieu
promptement acheminer audit pays de Provence par le plus
Glandaige prye bien ledit sieur de Gordes mettre à son lieu
bien informez sil vous plaist de votre adviz et conseil le roy sur le dernier
Vc cinquante [barré : deu] sept [mot barré] et dame Guigonne Lallemand,
ains respondu qu’allors comme allors et que mon heure n’estoit
denvoyer audit comté cent chevaux legers et six cens hommes
Loriol : –
de Cursol où six vingtz soldatz laurroient accompagné et
Monseigneur, en santé très longue et heureuse vie. Escrit du camp de
de Gordes "
noz bons amys du nombre des quelz vous estiés et estes encores ;
Le commissaire des vivres
se preparer datandre ung siège que nous aurons bien
vous en serés adverty cy le merite. Je ne voy que
dasseurance que en [barré : aides] daultre, dautant
mardy dernier passé, cinquiesme du present moys, il dict [barré : que] Coderci
de ce pays ; et parce que vous estes de la partie, je dict à votredit
meillieur ellection, vous avons commis, ordonné et depputé comme
envoyeray signée. Et nestant ceste pour aultre, je prie Dieu
sienne à si bon marché que d’ung royaume
hardres, lenseigne desployée et le tabour battant, autrement voulloit que
vaisseaulx qui tua bien douze personnes et entre iceulx lung des maîtres dhostel
mesmes pour les distentions qui ont esté
fraiz et despens estre hors de sa maison à la poursuite de
tous les costés pour sen queryr sy les chemins
en quelque occasion où nous serons bons à vous faire service, qui sera de telle
la compagnye du cappitaine Dydier plus les gens à cheval
auquel cas ie croy qu’ilz s’embarqueroint tous
comme moy et remestz tout à vostre description une dame
et que le pluye entre dans ladite salle et ruyne les
des pallichons tous les ans, ce quil
de Venise dung gentilhomme de la seigneurie mon amy,
et est à Laxou. Celle des Venitiens est au Trente. Lon ne scait si larmée
la maiesté royalle vous ont donné pour me faire rendre
C. cardinal de bourbon
car lors que jen parle sans estre appellé ou enquis, aucuns me dient que cella rend notre
mes humbles recommandations à votre bonne grace, et
supplieray, monseigneur, m’envoyer une votre lettre afin de la montrer à messieurs
monsieur vous voulloir donner en bonne
au denombrement des vivres, sil est tropt excessif, vous me manderez
au vingt cinquiesme que je les ay mandés, que mavoyt
vous en rescript, combien que monsieur de Carpentras
de monseigneur le primat, lequel nest à la court ; ny monseigneur son père, car lun est
par tout vous randrons les acsions de nostre
pierre de pontevès
chemin ou bien sil naloyt à la court y aller espressement
imposer les meinz. Ie panse vous avoir adverty
de monsieur de Nevers et a deslibéré de luy faire
cestheure vous puis escripre, après mestre
Vostre mère
les princes et armiral.
Froment
len avoit prié. Quand aux [barré : d]autres nouvelles
en ce voyage, pour les vertuz, bonté et preudhomie que Dieu a mises en
très humblement que je soye adverty quelques jours
madame se contentera. Venant dudit Grenoble, je
atendèt de jour à autre monseigneur de Nevers et lui
On ma vouleu dire que monsieur de Nevers sera sabmedy
Votre très humble serviteur
quil vous plaict havoir de moy de ma sancté, vous adseurant
me dict que Monsieur nen ordonneroit rien que ce quil en
Froment
armée de laquelle lon a nouvelles ne ce pouvoir trouver en terme de servir que ce ne
en remercie bien fort. Il ma commandé
parties ou non, parquoi je men suis ve-
ne serez jamays en lieu que vous et les vostre nayés en moy
sandic du Languedoc ; et come il vous avoeyct escript par
votre humble et obeissant
pleu le treuver bon par la votre dernière aux conditions de me porter lesdites
donner permission au seigneur de Chastelar
à votre seigneurie pour en ordonner et commander votre bon playsir,
votre très humble filz et plus afectionné serviteur
laurense de simiene
et quant il en useroit autrement, ou quil ne voysineroit comme il appartient, je
à ung de vous secretaires men vouloyr mander.
escus de dete pour se fère jesuitte, je croys que cest quyl cuyde
très humbles recommandations à votre bonne grace
Je vous ay ce matin escript et envoyé une lettre de
Monseigneur, je me recommande à votre bonne grace
court dans le XX de ce mois ; ce ne sera sens aller recebvoir vos
en Piedmont veoir sa seur, madame la contesse de Pancallier.
de montenard
saleuer votre bonne grace de mes très humbles
les deniers du peyement de ladite compaignie sont à
les vaccations et que le merite y est bien,
à cuyre le peyn des vendanges dycy. Madame
et masseure que si Saint Françoys en Polo, qui fonda les premiers
tout ce quil a negotié, qui me garderat ne la vous faire
ce jourdhuy pour le fait de la [barré : dagte] dagotte,
vous serès aussy affectionné serviteur que celluy qui ce resoudra
Joseph Arnolfini
monsieur et madame Du Pont. Monsieur de Meru a esté jusques à
ainsi que verrez estre besoing et à faulte de
je feray fin par mes très humbles recommandations
monsieur, en très bonne santé longue et très heureuse vie. D’Ambrun
le dommeyne du roy soubz sa mein et par luy estre ballé à ferme
par les foyres de Toussainct, sil plaict à Dieu.
serviteur
vous avoyr supplié me commander votre vouloyr pour icelluy
et prosperité, très bonne, très heureuse et très longue vye. De
A de maugiron
Votre très humble et obeissan
Nous navons ici que nouvelles tristes que sont de la mort de monsieur
monseigneur, voz donner en prosperité très heureuse et vie longue.
Votre humble voisin et serviteur
Lodovico Gonzaga
espées pour soy prendre garde à ceulx qui entrent et sortent, actendu
Lamote verdeyer
ce sont retirés à La Terrasse, lesquelz ont
vostre mère
Votre plus humble et houbeissant
monsieur le conte ; et n’ayant loysir de vous faire
monsieur, vous doner en bone santé, longue et
Votre serviteur prest à vouz
Partout nous avons trouvé aforce vendange.
monsieur, vous doner en santé, heureuse et longue vie, sa
sceans au jour quil vous plairra luy dire, je vous
plus aysement et souvent scavoir de son estat.
ne vous ennuyerons de plus longue lettre, seullement supplierons
aller en cour, doibt arryver demain à Vallence ; et ne voullant
attendant responce et resolution, es environs de Vienne où je
attendant responce et resolution, es environs de Vienne où je
d’Austria estoyt prest à partir pour aller combatre
voz lettres et que cest peut estre pour pouvoir
pria très instamment vous dire que ayant en quelques jours au
metre copie dans ce depeche ; et depuys, me doubtant quil nen feroyt
puys asseurer que sy vous y estiés sy bien resseu que
ce que jen vois. Je prie Dieu le vouloir
autre chose pour vous faire ceste plus longue, je me recommanderay en
la verité escabrus. Se ai-ie maintenant
Votre très humble et très
pour le paser. Je me rengerey à ce quil playrra à sa ma-
bonne grace et supplie le Createur quil vous done
Voz très humbles et très obeissantz serviteurs
recommande de fort bon cœur à la votre. De Gargas, le XVII
serviteur
sur ce, je prierey Dieu
satisfaire ausdits edictz et loix. Et pour mieulx le faire attendons
j’avoys ouy dire. Monsieur le conte de Tende partist
cil avoyt semblable affection ou interez en quelque chose
de me donner de noveau bon congé que cella se fasse, mesme que
Doreyson
De Bressieu, ce XIXe septembre 1571.
Monsieur, je prie Nostre Segneur vous donner
cour, on en scaura que cest de cest abouchement de monsieur
monseigneur en santé longue et heureuse vye. A Grenoble, ce XXIe
G deportes
et surse, ie sallue voz bonnes grace de mes très humbles
jamays nen hont eu daultre ame. Je le dis arsoir à
avecq lequel il est desparty dudit Lyon ; lequel sieur de
vous presante mes très humbles et affectionnez recommandations daussi bon cueur
landroyt,
moins de la sorte quest couché. Je nay encor sceu que
Bien ay-je opinion que le frère en aura escrit de mesme à
vous ne leur laissés que sommes de deniers ; et ay usé de ladite forme de
janvier 1574. Au dessoubz : votre très humble et affectioné
voz comandemantz, je vous baise très humblemant
lard I Lt
votre château d’Ay, que ailleurs pour evitter les excessif
lequel ma dict de votre part, je ferey fin par mes
Fayct le jour et au lieu que dessus
en ungne chose de si grand importtansse
Bellievre que treuverés cy enclose. Nous navons
son compte dentrer dedans avec ce pretexte de mettre le feu à une
affaires et preniez garde tant à cela qu’à quelque aultre chose
lan 1571. Je nay sceu avoir encor audience au conseil du roy, mais je vous puis
plus grand peril que devant, disantz que ainsi sera faict
je prierey Dieu,
quatriesme du moy de feubvrier
Janvier 1574
Je suis après les letres doffice de conseilher pour
faire d’y vouloir entendre. Jestime que Sobiras sera
pourvoir à lestat dudit pays et à tout le contenu de mon cayer.
jay laissé audit sieur consellier, quest seullement pour
plaict men faire, je memploieray en tout ce que je porrey pour le
Toutesfois à laide de Dieu et de messeigneurs qui nous ont conduit jusques
mondict sieur le consellier vous en dira le tout, et du faict
du Dauphiné passer sans passe port pour les
1574.
Dieu,
contante vie. D’Apt, ce XXVIIIme janvier 1574.
grace, d’Apt, le XXVIII janvier 1574.
avoys escript. Je lay communicqué à monsieur du Chastellard qui ma asseuré qu’aussy
tout compris. Sil vous plest à votre première commodité, men
oblierés pas, vous estant affectionné serviteur. Leur
faicte, il y manda pour n’y ouser aller luy mesme, de peur destre offensé,
taillies, passages, emprumptz, magasins, et autres surcharges ; au
sur les cer[ti]fications que iay en main XV ou XVIII c[ent] L. ts., et que votre
mieulx paroistre nos despenses et à ce que plus aysement, et avec moings de
est vray que ie ni voulus comprendre celle de monseigneur le prince nostre
à plein bien tost, ne vous ferey plus longue la presente,
se rompt et mect en pièces, aulcun n’y a volu entendre ; est vray que je treuvoys
Mon[telim]ar, ce penultieme janvyer 1574
ludovico costa
monseigneur, vous tenyr en santé longue et heureuze vie.
art. cinquiesme, avec injonction, art. 29, aulx procureurs generaulx de tenir la
de plain jour par les postes sans le veoir. On a aussi cassé
treuve cecy estrange pour ce que si je pensois
cas advenent (que Dieu ne permette) sen resouldre mieulx sens
bientost il vous fera despecher, vous en ayant escript à ce quil me mande. Par les
de plain jour par les postes sans le veoir. On a aussi cassé
febvrier /: 1574 :
et mha asseuré quen tout le païs des Ligues ne
letre à messieurs du pays pour penser aux moyens. Quand
fort tormentée. Dieu mercy, elle luy dymynue
se premyer de fevrier 1574.
vinte cinq, comprins ceux du cappitène Alaret.
De Tournon, ce premier jour de fevrier 1574
sont paisibles et que sa dite majesté viennent à Lyon pourveu de lequiipaige que [barré leurs] sa presance requiert. Je nay seu comprandre
Hourche
Monseigneur, nous sommes deliberés faire infourmer sur les
Monseigneur, nous vous mercions très humblement le bien quil
a incontinant envoyé querir Jehan Bonnard, dit Gargas,
de jamais y retourner aller trouver les ennemys
on navoyt nouveles quon eut fayct quelque violence à celuy
supplié me commander votre vouloyr pour
androyt ; et pour ne vous annuyer plus longuemant à mes
dont pour cest effect je vous supplie bien
de vous, je ferey tout mettre à rès de terre
ouster loppinion quil y aye division entre les grans comme ceulx de la
pape y ha ordonné. Son nonce aussi ny demeure pas court, de mesmes ung qui est à la court pour le païs, de fasson
de bonne volunté et les aultres qui ne le sont et les rancoeurs pourquoy.
occasions desquelles je vous rendrey tousjours raison, joinctes
en aucune execution dudit accord que telz excez ne soyent reparez, masseurant
tous mes autres affaires, dont je prieray Notre Seigneur quil vous doint
satisfaction, ny ayant moien dy donner si promptement lordre
incourus, aiant votre provision, vous ny aurés point dinterestz.
Dieu nous gardera avec laide que nous y donrrons
chairs et avoynes et les combatre contre
lequel treuvarent audit Sainct Pol. Nous sommes
vielhe datte. Je neusse fally me transpourter par devers
la mesme conclusion de ceste leur entreprinse cest concluz à Bordeaux dans
plusieurs advis quilz hont de beau coup dendroys et
y ay envoyé pour le fère garder par ceulx du lieu qui avoint
vous donner
Dieu pour votre prosperité en contemplation de ce que votre auctorité
par la coppie de sadite lettre cy enclose que me
langues. Ilz admenarent ung nommé Marcellin Prachorain,
escripre fors que je prierey Notre Seigneur vous donner
vous estimer et aymer tant, quil vous accordera tousjours
que je les empecheray bien de le fère tant que je seray aveque
cognois estre le chasteau de Rochechinard es
monsieur, en très bonne sancté longue et heureuse vye, saluant voz bonnes graces par mes très humbles
que, suivant le comandement de leurs magestés, jay donné
Mure, feignant vouloir excecuter quelque dessain contre les ennemis,
est despeché au roy de
de Monsieur roy de Pollogne et ont prins
longue et heureuse vie. D’Embrun, ce huictiesme febvrier
silz nous viennent voyr. Vous baisant les mains après
est party depuis trois jours pour faire entendre au roy comme toutes choses passent
extraordinairement et y employer tous voz amis et
et bailhe à faire recognoistre au proffit desdites chappelles. Toutesfois, les
communement des tesmoings de La Mure quil souffres
la verité, desquelz troverrés les letres dans ce
ou jumens. Jatemps ung qui doibt ariver dens demain
par ung de ses amys quil se osta de là et quon le volloit
et madite dame aussi ; et parce que les promesses de monsieur
En voz affaires de votre maison, je ne voy chose qui ne
tent quil sera dans les païs dudit duc de Sasse son beau
tient. Jay grant peur quil ne deslivre jamays le sire Guillaume Bruyère, car je suis esté adverty que Le Mas na
surprendre La Chaisedieu par le moyen dung religieux qui est de
si le cappitaine Curebourse ny feust allé de bonne heure ?
protection, dont vous deumere obligé et redebvable
comme Columbin a reprimé ses premiers desseingz se treuvant
premierement et après en vous pour me desgager. Je
pour vivre sans rien attenter tant que ladite trefve aura
de Damville on en pourroit obtenir quelques grace, attendu que
mandement de lespargne qu’une quittance quil fault
[164 v°] ce faisant les exempter de ce quartier de la
bledz, vin et argent, et si ay mandé à Laval querir des
Messieurs, jey veu ce que mescrivés pour le fayct du vi seneschal de
Bonvert
monseigneur, vous avoyr en sa saincte garde. De
trouver à Valence, cuydant en fère quelque composition
trouver à Valence, cuydant en fère quelque composition
sest fait ouyr à Lyon que alloit droict en Languedoc
aller à la court avec monseigneur le marechal pour ceste assemblée.
je suys tumbée an une fievre que jey guardé se[p]t jour continue
e[t] nestant ceste pour autre fet, la finerey en
monsieur, en perfaicte santé, longue et très heureuse vye.
de Sainct Prie est fort malade. Jay entendu quelle
après disner le bal, et sur les troys heures, deulx plactz garnis
Vostre affectioné servitur le chevalier de Coumors
deus livres et demie pour la plus valeue de lor que je envois ce
monsieur, en parfaicte santé, très bonne et
Lyon, ce XIe fevrier 1574
service
permettent ceux qui sont à Chastillon et Menglon que
y estre X ou XII jours. Jay parlé de mon voiage,
vostre bonne grace. D’Apt, le XI febvrier 1574.
sans grand ressentiment. On continue le propos quil ira à Lyon
la presante, apprès avoyr beysé les maiens de
la necessité me contrainct vous en escripre ; aussy vous plairra
propre et tendant à aucmenctation daigreur. Je vous deduirès plus ouvertement ceste ystoire, mays il ma
de leglise dudit lieu, heussent peult estre exequuté leur
peïs que beaulcoup de pilleries
et envoié la sienne à Malberqui. Lon fera à voz
de luy faire tenir les lettres que je en escripvoys, vous priant ne tenir
et toute notre valée. Nous verrons ce que Dieu
darmes intervenue, craignat alterer les affaires de par deça et d’atenter quelque
familles, estans situés, comme trop myeulx
Etant venue an sette vile pour efectuer tous les acors et
des comptes, leur demande et au surplus les
à votre boinne grace, suppliant le Createur vous donner,
de rendre incontinant après les estatz tenuz, pourveu quil vous
prolongé la suspenssion jusques au dernier de ce moys à la requeste du cappitaine La
seray contrainct segiourner troys ou quatre jours en Avignon
quelle ie salue de mes très humbles
de Clermont dune part et daultre. Il y a encor en ceste ville
commission, car jay les affaires à Paris. Je ne scay
de recevoir une lettre de madame de Grignan
ny que les forces vous soint baillées telles, ny par lesdites dix companies,
que apartient à une maison, livres et plus que je ne
les consulz de Crest
avoyr eu des advis meilleurs que nous, je me recommanderay bien affectionement
et les conduis[i]t pour surprendre le chasteau de La Motte et la ville d’Embrun,
sont necessaires pour le soullagement des affaires du roy.
sest tousiours contenu et quelques ungs de se
Si despuys ne les ont faict racoustrer, jestime quil y en
prochain. Nous luy donnames charge de vous en escrire et que pour ces
verité. Et comme vous pouvés, monsieur, considerer coment
quilz ne viendront ensemble çabas, synon que les grans
ce pouvre lieu en soit ung peu soulagé ; et en
aussy sceu quilz delibèrent donner en quelque lieu du
ce quil vous plaira me comander, je finiray ceste par mes
monseigneur, vous conserver en la sienne. De Montpellier, ce XVe jour de
Jay bien faict responce aus consulz de Dye que vous avés leurs ville en telle recommandation que vous faictes pour
de Marceilhe, ung au chivaucheur
advertir et en cependant, vous supplie me commander
advertissement pour le debvoyr de mon estat.
serviteurs puchier consuls
bien volu avertir incontinant sans me donner
convient paier telles sommes, elle y sera encores
vous envoye une petite lettre que jay receu de monsieur de
m’avés escript quil fault que je ne conte ; à quoy je
pour ce que nous en aurons affaire, lesquelz, sil vous
commandementz, priant le Createur,
le Briansonoys et ruyner les esglizes et
president ou monsieur de la Tivolyère vous en escripront.
charge à notre advantage, mès si près de ce lieu que lon sy puisse retirer
en très bonne saincté et longue vie. De Grenoble,
par desça. Jay retardé mon voyage d’Anyssi jusques adce que jay sceu quel
une douzaine de mulletz de Montpellier retournans du bois. On aura dans brief tant
ouvert que silz lentreprennent, ilz verront quilz y sont en attendis en bonne devotion. Je ne vous feroys pas si long
entierement payé leurs vivres dudit moys de decembre,
sont favorisés de partie des forces de gens [de] cheval
mauderés, ayant heu beacoup de discours avec luy, que
ma partie, vous an panceriés ce que beaucoup dautres an ont dit. Ie
près delle comme j’ay esté, Dieu nous douint à
election en ce bon personage qui est dhonneur, scavoir et
fère reponse à la letre
Voustre très humble et plus [barré : obeisa]
les auctoriser, comme de notre part nous leur ayderons du
Chansaul, ne sachant que fin ilz ont faict. La
que messieurs de ladite cour leur feroient ; et moy, en
monsieur, quil vous doint longue et heureuse
donner en très bonne santé très longue vie. A Grenoble, ce XIXme
le plus fort en campaigne pour empescher
Votre plus affectionné parfaict et meilleur amy
dont partie sont Savoysiens. Vous aurez peu entendre que
monsieur de Laval, se portoit très bien, Dieu merci et
bien voulu advertir, encores que je masseure que vous le soiés trop
vous pouvez asseurer que ce sera sans volunté de
asseurance de filer jusques en avril. Il fault que je
longue vie . De Vienne, ce XXe fevrier 1574.
prendre ; et aussy, monsieur, il vous pleu dernierement
donner,
aultre, si ce nest à force playntes et crieries des
voz comandementz, je me recomanderay humblement à votre bone
puisse cognoistre et particulierement en ce qui viendra de vous
et financières. Je maseure que en estes myeulx informé
[mot barré] les commères qui nespargnèrent à ce parer, lune dune
recommandations, je suplye Dieu vous donner,
ce XXIIIIe febvrier 1574.
verrey ou non et si jen retiendrey une coppie de tous
de matin.
ce qu’on la appellé ieune et mal apprins. Et à ceste cause, oultre la bonne diligence
Le cappitaine Coradin est sortit de Crest avec cent
houmes à chival questoient de Valence, quy estoient
que me recommande très humblement à votre bonne
ronnement fut fait dès le XXI de ce mois, ce que chacun attendoit
voiant ceste vile si mal pourveue de gens de g[uerre, je]
nommé Chabanas et le bastard d’Eure, qui font faire
monseigneur, très heureuse et longue vie. De Crest, ce 25 de
De Taulignan, ce XXVe febvrier 1574.
[bien est] vray que ung peu destrangiers experimentés au faict
au terroir de la ville. Et despuis ce sont les susditz
Votre plus affectionné à vous honorer servir
Votre très humble et obeissante
A Michel consul Philiponis.
avecq’ toutes les raisons de justice quil est possible, lesquelles
quilz se randront en ceste valée pour massieger
gordes a baylhé auls consulz deste vylle adressante à moy
croyre ledict flamand [ajouté : estre] homme rare de son mestyer. Cependant
Jay nouvelle quil estoit à
detti di Grenobel no mi voleno pagar per che io ho detto
fin à la présente, après avoir prié dieu vous donner,
touctes particularités. Quant à aultres nouvelles,
de nostre malleur que ne pouvons vivre deux anées
la vérité : l’on me donna bien peu de moyen, tant
temps danger d’aucune prescription, quelques autre foys monsieur
soit dépêché tant cela appertient au grand bien du pays.
soient iugées par messieurs de la court ou par autres.
n’auront pas faulte de partye si la guerre est. Le roy et Monsieur veulent gratiffier
Monseigneur, en santé vie et longue, d’Aix, ce XXIIIIe juing 1572
Le mariage sera en peu de temps après consommé.
Courfou. Le roy s’en va demain à la fourès de Liions, ce sera à se metre par eau à Sainct-Germain
pour certain que si on y faict lever autres companies
honorablement receu, traicté et honnoré par ledit général son frère,
qui et isy, ce porte bien et crois qu’il vous fait
monsieur de Monpesat est gouverneur de Guienne. Les reynes ce sont remuées à Medon pour faire
1572.
fournir au nombre de votre guarde, il vous plaise aussi luy
d’Espagne avoit faict au roy de désabvouer ses subiectz
se doubtoit d’estre prisé, je cuyde qu’il ne feroit difficulté
La court de parlement de Tholose par le moyen spécialement
d’Austrie et les Venetiens ont faict,
protestations comme vous pouvez pancer,
je suys et serey tout le temps de ma vye de volloyr commander
Monsieur vous donner en parfaicte sancté
si ce n’est par ung humble desir que j’ay de
où vous serés, qui me met an peine parse quil
et heureuse et longue vie. de Pugmont,
silz pensoyent que pour leur fauces [barré : callomniations] douleances et calomniations, ilz ne pourroient tant
le Ve jour de juliet 1572
se sera à me rendre tousiours plus obligée à prier Dieu pour conserver votre
sergent Père et Bolomeau sont bien dignes de leur
Votre très humble serviteur
en cela daucun acte de force, ains que les choses passent
Service
que ceulx qui passent sont contrains de faire passer leurs
peu de reste, qu’à peine jay peu donner pour ung mois à mes
pourveu aulx places frontières de son gouvernement, en sorte quil espère
venir d’Orenge avec une troupe darcabuziers au
pour la craincte que le Turc à d’eux ; et aussi
maiestés à la première commodité que i’en pourray avoir
deu à ce que nostredict frère vous ara dict
qui nont point vollu encore recevoyr de guarnisons, dont Malignes en est une pour la moindre
qui ont promis prendre les armes pour ladite Ligue.
Loyse du Fay
vie. De votre meyson de La Thivollière, se VIIIme
visconte de Cadenet. Je ne passeray poinct plus
vye. De Paris, ce IXe julliet 1572.
Serviteur
non aux fins de demeurer davantage, car je suis prest
Votre très humble et ancien
Monseigneur, vous tenir en santé et longue vie. De Briançon, ce
jour de juillet 1572.
Venize et despuis prins le chemin des Grisons pour
aller au devan, don s’il vous pleyt vous m’excuserez, je
par monsieur le conte de sabilher, de mesme que lui
Fs d’Avanson evesque de
Lodovico Birago
12 jullet 1572
escript qu’elle en veult aultant. Je vous eusse mandé
Villar, greffier
monseigneur, vous donner en parfaicte santé, heureuse
et du demeurant de votre compagnie, en priant Dieu
en tirer toute résolution. Je finiray
pence astheure qu’ay à la forestz de Lyons
en Angleterre et est de retour en Lymosin
Johan d’Austria ou bien au secours du duc d’Albe en Flandres.
cent qu’il s’asseure seront prestes et équippées pour le commencement du printemps prochain, pour assaillir
de vostre part, obéir à vostre mandement comme feray
à cest inconvenient par ung extraict que i’en avois
grand prevost de France, est decedé et son office supprimé. Pour le moins
vertz. S’il vous plest, monsieur, avoyr pour
sa magesté, voulant que non seullement les originayres de
gueux, on navoit encaures aucunes novelles qu’il ce fit
pour vous fère servysse
ce pourra. Monsieur de La Terrasse vous dira comme je suis
et d’envoyer à temps gens sur les confins pour recevoir lesdites bendes et les
n’ay peu entendre comme il soit venu résolu
Et en cest endroict, je fineiray la présente, après avoir supplié
aveq une selle de femme et un de vos mullés de cofres. Madamoiselle de Charpey et delliberée
Je ne peux aller avec qu’elle à cause dun reume qui mestoit descendu sur
recommendations
Montoyson.
Lodovico Birago
cest office et chose si pitoyable, bien leur ay-je dit que
serviteur
idoines pour exercer la charge des ames. Néantmoins, pour le bon
et touz ce pays feroys hune grand perte, mèz cyl estoyt aincy, je
Monseigneur, je ne fauldrey vous
Je ne scay pas pourquoy cest faire. Dieu vueille que ce soit pour
finyray la presante après avoyr salué vous bonnes grâces de mes
n’ay encores heu point de responce de monsieur de president
Suze
avoys escript de n’aler point au voiaige de la Floride, de
y a beaucoup de mallades. Lionp est à la mort et sa
et Laval, s’il sont enquore là ; baissant
vostre et celle de madame de Gordes de mes très humbles est
avec messieurs d’Uriage touchant la substitution de Laval.
ne les surprendre depourveus de tous vivres et qu’ilz ne fassent
Sainct Maurice
laquelle ne failhiray fère tenir en Provence.
Monsieur, vous donner en bonne santé, longue vie. A Marseille, le
Je vous suplie monsieur
gouvernement, il fauldra qu’elles commancent à payer ce qu’elles prendront
renforcées de gens de pied et de cheval. Il peult bien estre aussi que les
estoit à se discours présent. Je ballis votre lettre à monsieur
grâce) en très bonne santé, longue et très heureuse vie.
tiré en cause sadite femme par devant monsieur
quil meut promis destre pour moy. Cest iver
avec monsieur de Chaptes et le plus tost seroyt le mellieur.
possible de men retorner avecques ce que je pourrois ramasser
Monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. A Parys, le XXIe de juillet.
à votre poursuitte ; et finablement, puis voz lettres receues
donner en toute prospérité et sancté, acomplissement de voz
1572
Fizes
vous remersie bien humblement la souvenanse
estoit de voir en ce premier lieu monsieur son frère et
mal accomodés pour deulx nuictz. Quoy voyant, je
bien est-il vray que despuys deulx ou trois jours, on ha chargé six cens
feray mettre sur la main et vous advertiray
Votre très humble et très obeissant
bestes de Briançon, asseurant en bailler des aultres le matin et la nécessité en quoy
assasinementz et sestant adressé à ung de mes gens
et dun autre que men donoit à ces fins advis, car je
Chastillon
dire que vostre aide et faveur luy ont
bien que de vousloir vous en escripre, comme mont
monsieur de Montbrun faire a été ung peu reffroidy, combien quil
ville et faict monstre pour ung moys et mille escus quil a
le secours de La Goulette ou entreprinse d’Argiers.
Monsieur en perffaict santé, longue et heureuse vie. De Paris, ce
de poullet. Mandés au ressepveur quil passe chercher des
pour cause des cerymonyes non acoustumées.
Vostre plus humble et obeissant
de danger de retumber pour le mauvais her et seiour qui luy a
secouru de beaucoup de voulallye dont il na voulu
son costé, et ung petit vous du vostre, esperant que dans
mieulx. Quant à moy, jay ung mal de dens quy me
et que nestoit besoing le retournassent voir. Si ay-je
les endroictz enquoy me jugerés estre propre
de recevoyr mes très humbles recommandations.
Alfonso d’Ornano
à jamais
Je vous prye denvoyer responce au controulleur Gilbert
qui y accompagnarent le lieutenant de juge, qui en print actes et despuys s’est
je ajousteray ce mout : les fruis de ceste
obéir
par sorte que si telz subjours ou subjour ce
quilz rapportent les pagniers couvertz pour emporter
en faudra detz bestes. Sy Creitin est malade, Jehan Deime pourra
duc d’Anjou et duc d’Alençon sont en Brie comme vous
d’Albe, a escrit à mondit seigneur, comme monsieur de Jenly est prisonnyer avec grand nonbre
Lorraine qui est la despeche gratis denne abbadie que
Monsegneur, vous donner en parfaicte santté, longue et
et presque tous les jours le voir, mais non
vous plaist me pourrés renvoyer. Je ne treuve
prévenu dudit homicide et pour cest effect, detenu aulx
Valernod, par commandement de monseigneur le president
d’Hourches et Chastelard les plaintes que font seux de la
Serviteur
desse que ie ne leurs rans reponce.
Vostre très humble
sodeynement tenir, vous asseurent que sens la
Michel à cause des estremes challeurs qui faict que
dire pour ceste heure, me recommandant surce bien affectionnement
et dix galères qui avoint chargé lenfanterye à
Votre plus affectioné à vous aymer,
si redevable pour lamitié et affection quil vous plaict conserver en mon
Monsieur, je supplie le Createur vous donner longue
il est guery du tout de sa jambe. Je suys en ce lieu icy
que les precedantz seront renvoyez en Daulphiné. Il n’y a
comme font les Juifz en leur messias, en faire faire ung cry à quelquun
dudit commis pour ne s’en estre vollu dessaisir jusques à
et sy me remectz du tout suyvant la volunté des superieurs,
qui a promis à ceulx de ceste ville d’y en faire venir
avoir faict doner ung arrest. Mays je suys
serviteur que moy, qui sera pour jamaiz daussi bon
Monsieur, qui vous ayt en sa garde. De vostre maison
que vous m’avés promise. Et pource que, par
N. Mulet
voyant la convalescence de monsieur de St Laurens
monsieur d’Entrecasteau, qui passa [barré : questz] seans.
feu monsieur de Bressieu qui la confessé et ordonné.
ogidi, facendo fine pregaro il Signore iddio gli
le temps ne le permectent pas. Cest seulement pour lordonnance
auquel je prie
Je ne scay si vous haurés esté adverty du decès
je prie Dieu
n’aye à manger chair le vandredi, ni le samedi, sur
aoust 1572
vie. De Grenoble, ce 5 auost [sic] 1572
leur en escrire. Ces gens disent que depuis la paix vous
advertissement. J’estime que vous la pourrés recevoir
Monseigneur, après vous avoir présenté mes très humbles recommandations,
donner le moyen que je pourrey avoyr pour en recouvrer ung
effait, ay mandé querir la mule à Jaunages
Mesdamoizeles de St Veran et du Mottet vindrent hyer veoir
ordre que [barré : ont] ainsy indifferemment ez marchés
achepter et la maladie qui maintenent leur est survenue, en laquelle
Bressieu a deu vous escripre des novelles et sucès
digne de vous, je prendrey ceste ardiesse de vous presenter mes
que vous porriez sperer de nul autre, et estimerés plus la defaveur que ce qui
anvoyé gentz et chevaulx à madame la comtesse de
me faire entendre votre volunté. A tant vous présenterei mes
Monsieur, nous prierons Dieu vous conserver en sa sainte grace. De
homme et i anvoier et oufert de fornir argant comme
nepveu qui e[s]t isy a, depuis huit ou dis iours, la
sieur de Moy est en ceste court pour avoir lectre de faveur du roy au duc
de retour de Sault despuis les IIIIe
nest pour me recommander très humblement à vostre bonne
recouvrement de sa santé, affin de povoir prendre lair des champs
troys centz livres. Je croy que si faictes cercher leur
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé et
Monseigneur vous donner en santé hereuse et
très humblement les mains, priant Dieu vous donner
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, longue et heureuse vie, apprès vous avoir présenté mes très humbles recommandacions. De Grenoble, ce 11 daoust 1572
dans deux ou troys jours nous en pouvouer aller hors
pryant Dieu, monsieur, vous donner en parfaicte santé,
bien de la pitié pour enquores. Sans recheutes
donner en santé très longue et contente vie. De
1572
estantz leurs magestés par trop faictes et bien
monsieur de Brigandières morut à nuyct dune expesse du mal
na de quoy ferrer son cheval, et diminuant les payer et les vivres
à leur honneur, come j’ay bien ferme espérance que vous, monseigneur, ferés
très heureuse vie. De Grenoble, ce XIIIIme aost 1572
chevaus apoustés, ne vous suis [barré : moimesm] aller besser les meins
justice, et fire prisonnier ung de mes
Jehan Besson
respondre aux remonstrances de Cugy et du Cheylar, que
de le remettre esdits magazins. Et surce, me recommandant
de 25 000 âmes sur les païs des Venitiens, desquelz
je trouvay par les chemins mon filz et le jeune monsieur
le XVe aoust 1572
Je maseure que ce nest pas que vous ne layés bien aussy
Monseigneur, en parfaicte sancté, très longue et très heureuse vie.
se reffaire ung peu, estant bien mègre. Il dellibère se remuer
contusion au derrière de la teste, auquel fut faict
allé à Marseilhe pour sa monstre ; madame de La Coste
Monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureu-
Monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureu-
vous a pleu me despartir en ce myen affaire qui me rend
me commander pour les grandes obligations que j’y ay pour mon acquict,
asseurance aucune quil sera advisé que votre
Monseigneur, quil vous doinct en parfaicte sancté très longue
a esté à la court.
et celuy du chasteau environ de quatre centz livres. Et
myens qui estoit là et en revint arsoir. D’aujourdhuy je nay point
Monsieur en santé contante vie. De Lion,
Monsieur, longue et heureuse vie. De Gargas, ce XIXe aoust 1572
Madame d’Ourche ma conmendé
bonne voulunté et affection que je me recommande en cest endroict
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne
de vous faire très humble service pour y employer tous les moyens que Dieu ma donné
Jattandoys monsieur de Corbons, mayant asseuré
se quil vous plest que jan fasse pour fère response ; pour vous
et leur commander d’estre une aultre foys obeyssans à voz
sur quoi je me remetray et atans. Après vous
devant cestoyt la femme que parloyt, mais maintenent
man avoir parlé aultrement au chapitre de l’ordre qui de sa part
oublié à le remercier de tant dhonestetez que jay
où je suis en une petite maison que j’ay à Melans.
La Mote Verdeyer
Surce, je prie Dieu quil vous doinct
serviteur à jamais
emprisonnez et fussent estez condemnez (selon
escripray encores par monsieur d’Ourches, lequel
je prie Notre Seigneur quil vous aye en la sienne. De Grenoble ce
Jespère toutesfois que tout reussira selon le merite de vostre innocence
monsieur de Saint-André à Grenoble pour quelque procès.
le demeurant et si vous rendroyent aussi le
de Gordes
Du Saulzé et Chantprens, masseurant que les advés assés en
Je prie Dieu le vouloir conduire comme vous désirés, vous suppliant
fault que je prette mes chevaulx à madame du
de Guyse a esté blessé et que ladite execution a esté faicte
Votre très humble et très obaissant
vous creiés que je suis et serey tousjour se que j’ay acoustumé vous
Loyse du Fay
ledit appel et faire les sommations y contenues, suffira qu’il
contrayre humeur, pour [m]eygrir, ont dit que ce murtre
on trouva d’arrivée noveau d’avoyr veu plus de garde que
Monseigneur, vous conserver et maintenir en prospérité et
ensamble les commandemantz de mondit sieur de La Tivollière,
Votre très humble et hobeyssant
seus de la relygiom de remetre leurs armes en la
pour vous en advertir du tout, par coy, en atandant
Monseigneur, je supplieray Dieu vous donner en santé et longue
marchent en estrange craynte et quoy quon leur die, ilz ne
des Corses vers vous et pance sera outroie Jusques Ici
vye. De Lyon, ce dixiesme jour de septembre 1572
cepandant je men va vous baiser très humblement les mains
feroit vertu. Monsieur d’Evènes et moy i aviserons,
Jean Besson
compaignie, qui est à lestude, sont en bonne sant[é] et
Monseigneur, en très parfaicte santé, très heureuse et longue
ici de ce que en Prouvence et Dauphiné lons navoit
à vous faire service.
verso di quella. Alla quale raccomandandomi di core, le prego, dal Signor
pour tirer la charrete, ne pouvoit servir, a esté dadvis
bouche et me samble nestre bon vous an mander
de ceste ville que nous ne soyons par eulx, ne aultres, offancés,
arrivé quil me parle de le retyrer, mesmes [barré : par la]
pour sa magesté, tant qu’il alla parler à Marmet Baschas,
majesté catholicque. Voylà tout ce que je scay, monsieur,
la mort de feu messire Bertrant, je ne say, monsieur, si pour ce dit regard quelqu'un en auroit faict
que ne voys autre expedient pour les bien reduyre que
toutesfoys ilz soint entrés dans ma maison,
intention suyvant lasseurance que a sadite magesté
jour dhuy que lons comence à vous prester des cherites,
maison près de La Tour du Pin, lon scait bien que je ny ay trouvé
après à cheval pour vous y aller accompagner, vous suppliant recevoyr mes très humbles
vouleu escripre ce petit mot pour prevenir à toutes
et tout mon petit pouvoir est à votre service et en pouvés dispenser
dernièremant que monsieur de Sainctal estoit
ajouster foy.
inegalle avec ung pouvoyr si petit que le mien. [barré : par dessus] Au demeurant
j’auray puissance, je seray tres ayse de m’employer pour vous
quest venu fère de chaselleux dessins)
Je prie le Createur vous donner
comme on a peu appercevoir de quelques-ungz, lesquelz ont fort
Monseigneur en tresbonne santé longue et heureuse vie. De Grenoble
ne vous escripz de ce qui fut hier ordonné en notre compaignie
Votre tres humble et affectioné
[Autre main] Permission demandée à Mr de Gordes par le cardinal d’Armaignac de laisser sortir du Dauphiné des charges
rappourta qu’il n’y avoit personne dans le dit lyeu estrangiers. Il y eust hiert
s’en retournent en France, suivant la promesse qu’ilz ont faicte d’estre
dedans et jattendz ung de ses gens. Je ne
Ne se trovant aultre preuve de lassemblée d'Amblard
consulz et conseilliers du lieu l’ont touvée raisonnable, ayant
eusse plustost escrit si jeusse en quelques novelles
bonne grace, et suplierey le Createur vous
Votre tres humble et plus hobeysant pour
la companie de monseigneur le prince, combien que ledit
Monseigneur, vous conserver en très bonne, très heureuse santé et longue vie.
religion du Champsor s’y trovarent et, comme a rapporté ung quidam
aydant, auquel je voys prier
massacre de quelques ungs advenu aux prisons,
deguiser ce que j’en voys, oys et cognois comme je n’ay jamais faict.
Monsieur [barré : levesqz] levesque et recteur de Carpentras
je len soliciteray et en attendant je vous bayseray
sesdits voulloir et intantion, au moyen de quoy je vous prye
deux livres dix huict soubz. Ilz ont arresté quilz vous porteront
et longue vye. De Pierrelongue, ce catryeme octobre
se que je ferey paroytre quant jaurey se bien
icy ung corrier allant en Espaigne, qui n’ha que douze jours est
Monsegnieur, je ne vous puys escrire aucune nouvelle, si n’est que
non pas qu’il n’y aye des raysons qu’il porroyt profiter [de la]
que, par sa responce, vous avés antandu ce quil en est, je ne
della au près. Mondit beaufils est allé trouver
cheux la veuve de Noué Nayret. Ie ne panse pas y
ne defaillierey de toz comandementz desquelz
Saint-André est plus fort que l’on ne pance et ne n’y a point
ne font volleries justement que pour vivre, qui me faict
combatre, conduisant le sieur Don Joan la batallie avecques
script contient verité. Car je suis este adverti des plus principaulx de mes
Ludovico Birago
despence. Je scay bien que leurs mollins vous sont hypotèqués,
vie. De Gap, ce VIIe doctobre 1572
Tande
De Lyon, le VIIIe octobre 1572
asemblée. Je pense que il penserat. Je syus
poinct leur temps ; si Dieu nous entretient en santé au moins
masqués qu ’allarent tuer ledit Bury Vaneau et sa femme dans
Monsieur despuis ma lettre escripte, jay
les catholicques, comme de faict ung des principaux cytoiens se catoliza dimanche dernier.
Baumettes et de La Coste lundi prochein. Quand aux
des compagnies cassées du baron des Adrestz ; et pource que j’ay
des compagnies cassées du baron des Adrestz ; et pource que j’ay
Monsieur, en très bonne santé longue et heureuse vie. De votre
Loys d’uriage
Mais, ayant repceu lettres de vous comme ledict de Montbrun
pour le regard de ladvertissement duquel il
aucuns souldatz à sa mayson de la novelle relligion, ny
coeur à la votre et de madame de Gordes +° [+°comme faict votre seur, bien humblement.
de Saincte Jalle que me mande que tout y est
ou quastre jours, je coumanserey mon voiage, mayant esté mandé me trouver
té, longue et contante vie. D’Apt, ce XII octobre 1572
honeur de me venyr voyr. Mays, vollant incontinnent prendre
luy fère la reverence et recepvoir ses commandemens et ne faudrey vous tenir
au contenu en icelluy. Il sera tenu de rapporter en la
Amy
nombre d’homes alla, de grand matin, à Domène pour
en sa Ste garde et protection. De Gargas, le XIIIe octobre 1572
Hourche
Monsieur, très heureuse et longue vie. D’Apt
Baptiste de Simienne
y seront alés, mays en chemin venant de La Coste icy, jay
vie. De Vallance, se XIIIIe de octoubre 1572
noz très humbles recommandations, nous prierons Dieu vous donner,
conforme à la voulonté de mondit seigneur et je vous seray plege que
D’Avallon, ce XVme jour d’octobre 1572
Votre très humble et
et y a desjà personnes prestes pour pourter les
quelle vous fesoyt response. Je suys en peyne de ce
après avoir salué voz bonnes graces de mes très humbles
s’adembtèrent avec la court pour les lettres et
vie. De Sarras, ce XVIe octobre
sont possedez par ceulx de la religion, il ne pourroit se joindre
ville et jadys recepveurs des deniers imposés pour la soulde
sil ne vous playct monsieur me licencier daller à vous, vostre commendement et arrest me servira sil vous playct descuse envers monseigneur le mareschal à quy je veuls et à messeigneurs les siens, continuer pour jamays lhumble et très asseurée servitude que les miens et moy havons heus et porter à sa mayson et race
Loyse de Simienne
vous demeurant
moyen que vous en ferés tenir à mon filz de Gargas.
La Breoulle hou, sodeynement, ayant seu comme le faict estoyt
Monlehuc
melieur advis. Nous avons heu une recharge des pleyntes qu’on
seray plus resolu.
vous tiendrey adverty pendant que j’y
Quelque mal que iaye heu, ie nay laissé daller diner
et heureuse vie. De Grenoble, ce XXIe octobre 1572
toute la garde de la ville. Je ne vous serey
et quoy qu’il soit, ilz ont belle peur, car deux de
dont le roy estoyt fort indigné ; aussi qu’il se faisoyt bruict
et respect du service de sa magesté. Tant que jespère, avec votre
grace, priant Dieu vous donner, Monsieur
humbles requomandasions de bien bonne
mesdessins vous ont ordonnés. Ie supplie assés pour
serviteur
et très heureuse vye . De Troiscleix, ce XXIIIIe jour
à Grenoble et Laval. Je ne vous mande rien de
ray deus flascons de vin et de mes nouvelles, sepandant,
qu’aurés ocasion vous en contenter ayant désia rompeu
aller à Nismes, ou pour se retirer à Genève.
Ddésirs. De Loriol, ce XXVIe octobre 1572
ci jointe où vous verrés ce qu’il ce
car, venant telles choses à la cognoissance de noz supérieurs,
de Vesse à monsieur de Vins. Je prétens qu’en avez désja
recommandations et priant le Créateur,
du tout appert par le procès par lequel aussi appert
long, ce sera en compagnie de monsieur de Bonevaux.
sur luy, mais par la très humble requeste que je vous en fais,
grâce et à celle de madame de Gordes. Je prie le Créateur
Vostre très humble très obéissant
pour estre yci tous ensemble de retour dymanche que monsieur le légat
que nous avons amené du Daulphiné, duquel
à propos, mesmes qu’il me samble qu’il ne se voudra
Roche vous aura peu faire entendre, qui a veu à l’œil
peut mesme trouver pour argent et je n’ay le moyen de pouvoir advancer,
mais sur tout ce qu’eust vallu le prendre et attraper,
Monseigneur, vous donner bonne vie, heureuse
Je luy eusse envoyé mon laquais, mais il ne scait encor aller ne venir.
qu’il est arrivé une dépêche votre pour le roy chés monsieur
et comme les présents porteurs porront mieulx informer
au long et se proteur le mieulx du monde. J’ay
biens, mesmes vous prier tant avoir sur quoy je vous prie monsieur
atribuer à ma négligence, encores qu’il n’y a pas faulte
pourteur. Et quant au faict de ladite lettre, il nous semble qu’elle
serions en la guerre par tout ce pays. Parquoy, Monsieur, je
de Montoison, ce XXVIIme de novembre 1572.
Obéysente méson de Vanterol, se XXVIIme
Carces
Je ne faudrey de vous tenyr averty de se que
et pource que se dict pourteur vous discourira
que j’eusse bien désiré que Dieu m’eusse fait ceste grâce que, si grâce
à vous, mais ceste-cy est du mesme tonneau que
recepvray comme pour moy mesmes, augmentant de tant plus
tart adverty et que ce que je suis esloigné me sera grandement préiudiciable. J’ay tout présentement trouvé commodité
le nombre des soldatz qu’il vous ha pleu m’ordonner pour la garde de ce lyeu.
sieur de Manti aura ^[^l’année prochaine] en les places de St Talle et de
Monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue
sur le dos. Quant au faict de Montbrun, puisqu’il vous use de tant de
dernyèrement qu’ilz furent ici, qu’ilz ne feroyent faulte de
De Vallance, le
du roy. J’estime que messieurs d’Évènes et de Laval vous
lundy premier jour de décembre 1572.
Serre, ce premier décembre 1572
le Créateur
et afeccionés requomandasions de bien bonnt cceur
descouvrent aussi de bien loign, de sorte qu’il seroit
estre l’esglize Sainct-Martin,
De Valernod, châtelain
advis de quelque remuement en Allemaigne, mesmement du duc
courtoysie qu’il s’employe pour l’amour d’eulx à réduire monsieur le président
demesler avecques luy. Au reste, selon le cours
Monsieur, que en sancté vous donne très heureuse et longue vie.
aultant désirré que l’exécution s’en suyvra, celon
Sur ce nous prierons Dieu
tenus et obligés comme désia nous sommes, à ecposer
Monsieur, vous donner, en parfaite santé, heureuse et bien longue vye.
reuse vie. De Paris, ce IIII décembre 1572
affaires que ceste ville sera tousjours conservée soubz l’obeyssance de sa magesté
Vostre plus humble et plus obéyssant
grâces, en priant Dieu qu’il vous doinct, Monsieur de Gordes, en bonne santé,
qu’ilz feront avec vostre saige et acoustumée ayde que vous y donnerés
veuz qui vous dira la belle chose que c’est
Il y a ung homme d’Allès, bon cathollique et homme
je jouys du repos le plus que je puis, me desdyant
laquelle le suffoque fort, de quoy je suis en peyne ; comme luy je prye
recommandant très humblement à voz bones grâces et de
nous avons pour le moingtz besoigné tailles. Si au retour de cedit porteur, qui s’en va
et les mener en Flandres. Don Joan monstre se
priant Dieu vous donner
il nous charriet du vilage du boys et du foin
ou à moy et despuis, je l’ay conduict par la main. La
et affectionnés requomandasions, de bine bon ceur
que ceulx qui ont achepté le vingtain d’Orange vous payeront
des hommes et de la mort. Ie ne le ferai
vous bones grâces et prier Dieu vous
D’Apt, ce XII décembre 1572.
Geneviefve Monery
de Laval. S’il vous plait, mes lettres seront mises dans la première
assés amplemant à voz lettres du XX octobre et du XXVII passé.
ne l’entens tieulle que désirerois. J’ay, avec mon nepveu,
qu’il vous voudroit gratifier en plus grande chose et qu’il y
commandera que sera de rendre obéissance au roy et à monsieur
esté ruyné et ont esté vendues les tuylles soixante livres
Créateur qu’il vous doint
serviteur.
de moyenner faire revenir de par deça monsieur d’Aiguebelle car
recouvrer. Suys bien marry que n’en
lettres qui sont de pareil stil que ladite coppie.
prétexte de tenir ung conseil général de la ville, quand
messieurs de voz frères et de tout qui vous apartiènent
peu d’espéranse, au moins qu’ils ne se voïent ataqués
et heureuse vie. A Grenoble, ce XVIIe Xbre 1572.
devers vous, par la voye de la poste. Vous pourrés aussi avoir
faire tousiours très humble et affectionné service, prians Dieu en
des susdites patentes, et de ma part, je me sentiray vous en
à la votre du VIe, je vous diray que en y satisfésant,
qui me viengnent successivement et me
par votre dernière despêche dans laquelle il vous a pleu
et en cest endroict, je prye Dieu que vous doint sa grâce
laquelle il m’a envoyé une coppie, n’eust esté que j’ay trouvé monsieur de Bazemont, abé d’Aiguebelle, qui m’a promys vous donner ce paquet
Laval
Grenoble, le XIXe désambre 1572.
Monsieur d’Ambrun trouvera
monseigneur, vous donner et conserver en très bonne santé, longue
par conclusion qu’ilz ne sont pas encor prestz d’obéir. Peult-estre que
Monsieur, en bonne santé, heureuse et longue vie, après m’estre affectionnément
main, il les remecte en justice. Quant aux advis de Grane
at heu en ceste ville du boys et du foin. En faisant venir nostre
d’Alençon vient à Sancerre accompaigné de monsieur de Never et
L’on enterre ce jourd’huy
asseuré tesmoiniage. J’espère à mon partement de ce païs le vous mener
circonvoysines de son obéissance que nul n’en sortist avec armes, ne en intention de
le plus tar ; auquel temps je seray prest pour aller avecque luy. Je parleray au
asseurer que en ce que je vous y pourray servir, le feray de bien bon cueur.
le lendemain des Rois. Nous sommes après à nous accomoder
Monseigneur, je prie Dieu vous donner en santé longue et heureuse
avoir monsieur, en sa sainte et digne garde. Escript à Paris,
comme vous les luy avez desparty aussi aux derniers troubles lorsque
a pardonné aux conditions qu’il ne le vist jamays. Sadite
Laval
Votre très humble
que nous avons le plus dur hyver qu’il est possible, et ne cuyde point avoir
Cest pacquet m’est arrivé
Voz lettres pour Grane sont scellées. Monsieur l’advocat Ruzé
Monsieur, je supplie le Créateur qu’il vous doint, en bonne santé,
qua, non la voluto intendere, ho voluto dargli
cette heure davantage, ie finirè m’a
Francoys de Bourbon
vie. De Montpellier, ce XXVIIe jour de septembre 1572
vous a pleu me commander et me informerey de
Le dit senyeur de Vantadour pretant que il veulent
et dix mil lansquenetz pour le servir contre les rebelles de son
vous pouvés à ceste heure considérer quel est l’equipage de mondit
Paris, ce IIII janvier 1573.
nepveu et moy. Il ha sa charrete atelée de deux
vye. D’Allemaigne, ce Ve janvier
ce VI janvier 1573.
ce que toutesfois n’avons pour certein. Nous entendons icy que
sis souldatz à sa mayson. Je ne vous escrips
gaste de ce qui a este faict par vous. Le tresorier Bragelone
Lon ma escript de la court que huict jours devant
de moy. Ce porteur sen vad accompaigner la femme du cappitaine
que vous envoyez à Monsieur le mareschal Dampville entre sept
drès demain. Bien que je laye tousiours sellé à ma mère et ma femme quar ilz eurent
ma personne et tout ce que en depend pour vous en
ladite partie à leur accoustumée. Et nous mectrons ce bien, monseigneur,
votre part. Au demeurant monsieur, jay à vous dire comme le jour avant
Lucrece dantiboul
Rousset
quon est tousjours à poursuyvre
biens immeubles dudit Argond et quand à Humbert Dubois
du moins en avoir votre response advant que de parler
des quatre compagnies que le roy ma ordonnées sur votre gouvernement ;
monseigneur, en parfaicte santé très heureuse et longue
Votre très humble et très hobeissant
Priant Dieu,
de la religion absens, ilz seront employez pour l’entretenement desdites
monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. Au Monteilhimart, ce XIIe
subiectz le requerir et ne nous desnyer au surplus notre juste et
nées recommandations à votre bonne grace, je prie Dieu etc ...
hobeissent serviteur
à Piare Gorde. Seus de la relygion tiennent
De La Voulte, ce XIIIe janvier 1573
a prins par force la ville de Gueldes et mis à feu et à sang tout ce qui a
sa magesté) et à vous très humbles et hobeissantz serviteurs et
heu de voz lettres.
et ainsi de tout autre equipage pour ce voyage de La Rochelle, ce qui seroyt
men ont fait plusieurs requestes de vous en escrire et semblablement
ne scay comme ceulx que vous savés sy conduiront.
mayson, j’allay pour passer le tempz chez ung notre voysin, nommé Jehan Ryvaud,
monsieur, en bonne santé, très bonne et longue
se çon[t] asembler à grand nombre quoman le
de Monbrun et ne sont encores de retour ; et sil y a
Monsieur, vous tenyr en parfeytte samté, longue
je desire faire daussi bonne volunté que je prie Dieu,
cousine
croyre. Monsieur le mareschal de Dampville sen
et des Torrettes qui ne sont pas de nostre ressort et sont bien
Parquoy monsieur, vous vouldrès supplier me donner mes subjectz
servyteur
par appel en dernier ressort vinssent en aultre parlement
dequoy vous supplie très humblement plus seurement ordonner
Serviteur
monseigneur et messeigneurs de parlement,
voustre hobeysent comme vous mavés trové
serviteur
laultre est dune rivière de Sanes qui m’appartient d’ancienneté
nay [barré : pas] laissé de passer oultre, ayant toutesfoys
Vie. Des Diguieres, ce 18e janvier 1573.
Il y a une lettre cy enclose que j’esriptz à monsieur
priant Dieu,
pouvoir faire mieulx. Je me recommande humblement
monseigneur, quil vous tiene en saincté longue et hereuse vye.
dont Dieu vous en sera gré, lequel
fait, ne fauldrey aussitost vous advertir et vous en mender toutes les procedures,
vous donner, monsieur de Gordes, ce que plus desirez. De Saint Fergeau,
à votre bonne grace. Priant Dieu,
servir pour n’avoir aulcung empechement par les chemins.
chatolyquemant. Mès vous povés panser comme je an
promettoit avec lettres de faveur de obtenir gratis
rendre dedeça, car y estant par mesme moyen que je feray faire
pour ce que vous me pousastes si fort de [barré : men prendre] maller
qui la fortiffiée, lequel est maintenant au service du
premierement estre presentées ; et combien quil me semble estre
qui merite vous avertyr autre quelque[s] huns # [# se doute que le senieur de Monbrun ne se lève]
courri[e]r de monsieur le marechal que sen
Vostre très humble et plus obeyssant
comme de chose votre ; donques vous me continuerez, sil vous plaist, au nombre
Cappitaine Saynt Auban, je vous ay escrit du XVe et XVIe de ce moys [barré : et] pour
les troys canons qui sont au Crest, lesquelz sont tous esventez et de nul service ;
serviteur Bressieus
janvier 1573.
presenté, il a esté contraint à ceste occasion se retirer
que faisoyt penser que lon nestoit hors d’esperance de les avoir à composition. Jen ay bien entendu
monsieur, longue et comptancte vye, saluant vous bonnes
hommes qui viennent devers monsieur lamiral, lesquelz mont dit quil a remys plusieurs
est que lon se ranche [= range ?] selon les premières lettres royaulx ou selon les
monsieur le vibayly quest à Grenoble sera plus
gentilzhommes qui pretendent audit gouvernement. Voyant
nextime pas beaucoup. Qui est lendroit où je prie
et soupport, à leffect que dessus, quil sera possible. Si ne serons ingratz
tout le temps de sa vie en devotion de luy fère
mon service quy ne vous soit riens reffuzé de ce que vous aurez besoing comme je
nous puissions donner advis lun à lautre de ce qui se
dommaige et prejudice que pourroit apporter la vente de ladite forest
notres. Nous sommes venus de compagnie avec ledit sieur de
qui me fait panser qu’ils ne sount trop grand nombre
Votre très humble et très affectionné
Priant Dieu vous donner, monsieur de Gordes, en
les votres bien seurement. Le roy partit dici le XVIe
assiegés. Voyla monseigneur, en somme tout ce que pour ceste heure
suis contanté y dourmir une nuict. Mon nepveu, qui est melheur
supplyer de les voulloir avoir pour recommandé
Paris où la galle le travailhoit et despuis en ha
plus povre lieu de ce cartier. Et sil vous playt les
vous doint,
nouvelles et quil vous plaise me commander ce quay
lettres dicele pour se rendre avec le plus de la noblesse de ce
service, prenés le villain et les boeufz car
la faute quil avoit faict de laisser passer ses vaisseaulx ;
tout me sera bien necessaire, me retrouvant aujourdhuy toutes les forces des rebelles de
et me ferez ce plaisir de croyre quil ny a personne au monde
Serviteur
aux aultres lieus de la ault. Je vous tiendrey de ce
responce et le m’envoyer tost pour le faire tenir avec la presente.
Grignan et les mienes très humbles et à madame
quel je luy escris [barré : que], car importe de beaucoup.
madame de Gordes. Je rendz graces à Notre Seigneur de ce que noz escolliers
Mente, car elles nous sount enquores incogneues ; et
trop grand harte [sic] de me marier, car si jestois
son retour ; et cependant votre frère et moy nous en
monsieur, en très parfaicte santé, très heureuse et longue vye.
de leurs menéez et dessains que sur la ferme pierre qu’est Jesuchrist, lequel
messieurs les consulz de Vienne ou aultres telz
et boulletz que je pretendois avoir de Montmellian, car mon oncle le duc de
De Chambery, le dernier febvrier 1573.
mectre quelqu’une en ceste ville, les affaires seroit
Voutre très humble et aubeisen
point. Je vous tiendrey adverty de tous ce qui se presantera.
lettres portent clause rogatoyre sil est
et tousiours en ces occasions il y en a quelcung de mal
mareschal dans ledit Sommières, ilz estoient en grande
cappitaine Sellier, commandant en labsence dudit sieur
deus ce declaroyt contre le roy que Dieu ne veuille. Bien que vous ayés eu des lettres de messieurs
Votre très humble et très obeyssant
la feisoit reediffier. A present (encores quelle importe beaucop
la lettre que jescrivois à mondit seigneur le mareschal à ce quil nattacha rien quil
affection que je prye Notre Seigneur,
plus belle garde que lons puysse fère en la vile pour bien
feust necessaire, si est ce toutesfois que votre presance est plus que
tellement quil ne ma rien vollu bailher pource que madame
je vous presente mes humbles recomandations. Priant
arme avec grand dilligence et tyent onc quilz feront quatre
les mectre en besoigne et assaillir ceulx de dedans en deux endroictz tant au château qu’à la ville,
questoient decendues au Pouzin sont allés assieger
et magistratz, prierons affectueusement votre
premyer jour. Le Maistre du dit [barré : souldart]
aura quelque remuement en Daulphiné. Je doubte que ledit Pignerol
monsieur, en bonne santé, très bonne vye et longue.
javoys deliberé envoier ung homme tout exprès et en diligence
qui importe au passaige du Rosne à notre ville et province comme
vous ferés pour la bonne volonté que touiours
Je m’asseure, monseigneur, quil s’y portera umensément
peuvent que sera une grande asseurance pour la ville,
le plus de jentz que porrés et croys qu’ilz n’entreprendront
secourir à ceste necessité, vous advisant que j’ay despendu environ
escrivant la presante j’ey receu vous paquet
sinon qu’on m’a faict entendre qu’ilz se sont retirés au Chelard. Il[s] font
les mains et à elle aussi. Je suppliray le Createur,
à trouver quelques deniers extraordinaires dont le roy ne face
Si madame veoit la presente, elle y trouvera mes très humbles recommandations à sa bonne grace. J’escritz ung mot à messieurs
en sancté, longue et heureuse vie. De Chambery, ce IIIIe
me faicte poinct mention d’une depêche que je
monsieur que vous ayt en sa garde. De votre maison de
1573.
d’estat de son altesse, qui se va devers le roy d’Espaigne, qui
monsieur, an santé très heureuse bonne et
nous estre necessaire. Me recommendant très humblement
Rosne et me semble non pour vous donner advis pour sentir
plaise de m’envoyer aussi la compagnie de monsieur
pas. Il y a davantaige : que les [barré : pas] roys,
toutes ses execussions se font par tractimens des
leur ay jamays usé que d’office tel que je doibz, ny ayant espargné
escrist. Je vous supplie monsieur faire mettre celle
le prince d’Orenge tient assiegées, et que ses navires
pour commencer de s’acheminer en ça et de la madvertiroyt
du jour qu’il pourroyt estre. Icy ma belle seur sa femme a fait
ung portrait de La Rochelle.
avoit heu sur ce advertissement d’aucun desdits sieur du senat que s’il ne faisoit [barré : de]
VI mars 1573
suivra la court ou bien s’il retournera à Chantilly.
logis où estoyent logés les sieurs de Sainct Romain, Cugii, le
puissions pourvoir surce ainsi que nous desirons, et vous ferez chose
qui anportera les letres qui sadresent à mademoyselle
monseigneur, comme nous pryons Dieu vous preserver en sa saincte
continuer à votre souvenance et esperer de nous toute humble obeyssance de
comme j’ai fait autre fois la demolition dudit lieu. Pour respondre au surplus
du Pousin. Surquoy ne le pouvant resouldre j’ay advisé de la remectre
très heureuse vie. De La Brioulle, ce VIIme
temps ne porra guières durer. Evènes le porroyt negotyer au
ceste ville je[sic] ne sommes si grand
supporter, car tant plus de faveur on leur
avec condition qu’ilz passeront devers
monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue vie.
me [barré : fère] participper des nouvelles que vous aurez, vous merciant ce pendent
y porveus le mieulx que je peus mesmes au chasteau,
de voz bons desirs
contenant que ce soir là estoyent arrivées nouvelles de La Rochelle
pour en recouvrer. Elle demeure bien petite que
font aulcung compte de se garder, sinon quant l’on les presse ou qu’ilz
Monsieur, mais il est encor à Caours
poinct de responce. Qui sera la fin, après vous
vous escriray rien des affèrez de ce camp pour ce qu’on n’y fet aulcune
monseigneur, qu’il vous preserva en bonne prosperité, heureuse vie et longue.
le desir que j’ay de vous gratiffier non seullement en cela
ung mois pendant lequel mondit sieur y mettra tel ordre que
tel. Ceulx de la religion dudit Loriol se jouissent fort
dissipliner votredite compaignye que la faire vivre à discretion en mondit gouvernement,
lieu de Rives. Je suys bien marri qui ne suys peu vous
Hector de Maniquet
messieurs en très bone santé, longue vye. Du Montelleymar,
par les quelles il me mande que sans s’arrester nulle part il
est temps qu’il vous plaist vous souvenir de nous
receues sont du cinquiesme de
grandz forces, mays ung peuple sans chef est bien aysé à s’estoner
Saluant sur ce voz bonnes graces de mes très humbles recommandations
mes humbles recommendations à sa bonne grace.
la compagnie de monsieur de Maugeron, laquelle je
vollanté et commandement et y employeray
renvoyé au sejour de Fontainebleau,je y sceus la
ma vie j’ay esté si aultant à votre disposition que personne du monde
en cas de necessité, je y ay envoyé pour ne demeurer depourveu, donnat
et très bonne vye et longue. De Valence, ce
qu’elle me pouroit faire. Je ne luy rande tout
Votre hobaisant serviteur à jamais
que] à ce que cependant on ne s’en peut ayder. De ma part quant
que lon aye à me dressé
Mais pour cela, ilz ne laissent de parlamenter et a lon
escrit comme j’avois faict rompre ceux là de Soyon. Il y a trois ou quatre
aura du tout point, vous asurant qu’elle ^ [^ a] meilleur
ung tour laquelle va sur la rivière. Au Pousin font
le Createur vous donner
Et au-dessus :
Monseigneur, qui vous doint en parfaicte sancté très heureuse et
estre cause de la pertede Sommières, ne se donnent grand peine
Gab. Dugas
par leur conmandemant
quil vous doint
de ne bouger de cheulx ly ; Myrebeau en est de mesmes.
Jay prié messieurs les consulz quilz facent
Vojany.
Sev. Odoard
Et commencera la première
A.d'Ambrun
ungs cessanz, et quil soit installé en icelle, affin quil vous puisse servir et
très hereuse et très longue vie. A Coindrieu,
cependant, je suplieray Notre Seigneur
je mesloignois de ces quartiers du fere faulte
que je prie Dieu,
ces marches là avec ses forces et que ceux qui favorisoyent
très humblmant les mains, an priand Nostre Seigneur vous
votredicte compagnie et chevaus legers, lesquelz pour avoir seray fort volonterement
et lattemptat que font aulcuns des aultres de faire le
monseigneur, à tout ce quil vous plairra noz comander, ne ferons faulte
Le sieur de Grillon fut tué quant ceux
ou aulx consulz de cette ville, de les aller prendre à
avons veu les effaictz et experimenté ; et sur ce,
playra commectre tel ou telz que votre seigneurie verra pour les
des Rochellois, sont sortiz de la ville et venuz trouver mon frère
havoir pitié de ceulx de ceste vile de Venterol ^ [^ car ilz sont fort povres]; et aussi je leur
mines ont esté evantées. Je me trouve peu de loysir
Monseigneur, vous avoir en sa saincte garde. De Grane, ce XXme mars 1573
advertir pour, surce et aultres plaisirs votres, recepvoir voz commandemens, lesquelz
C[apitain]e Mestral
cartiers. Madamoyselle d'Ourche est du tout guerri. Toutes
monseignieur, quil vous preserve an bonne [barré : spe] s[an]té hureux se vie et longue.
messagier sest arresté icy pour faire ses pasques. Au demeurant,
humble de les faire descharger de la contribution pour le
votre très humble et plus hobeys
sire, très humblement requeste de vouloir accorder au sieur de Veaune, mareschal des lougis de
ne se soit présenté par devant vous; dont je vous prye de lexcuser, dautant
[barré : encores que par la] quilz peuvent avoyr, encore que par la publication que jay faicte faire de la bonne nouvelle que votre majesté a eue de
lesquelz sont demourez en leurs maysons. Jay receu votre lettre du XXIe de mars.
à la plus part de la quele javoys fayct entendre
Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript à Fontainebleau,
et davantage, je vous diray, monseigneur, que ceulx du Daulphiné
fit sortir ors de prison à Paris, qui sy estoyt catholise et avoyt fayct
temps, pendent lequel on pourvoira à la levée des deniers pour [mot barré] le
de Neufville
bonne intelligence avecques vous et vous assister de tout ce quil pourra. Sur tout,
la justice et punition que les loiz et mes ordonnances veullenet, affin que par mesgarde
que jay peu metre sus, et des communes, les queles, en quelque
cy devant [barré : pro] aulx precedantz troubles prouveu
recommendations à votre bone grace, et aultant en presente
de Pontays, ce dernier dapvril 1573.
de Neufville
votre serviteur
Sire, la nuict du XXVIe du passé, les rebelles donnarent une escallade à votre
defunct en sadite charge durant XXVI ans peuvent apporter de merite envers
[paragraphe barré de deux traits verticaux :
le moyen des catholisez pour navoir peu [barré : advictualler] porter vivres à ceulx qui estoyent
surce faire scavoir parquoy je vous prie me le mander par votre première;
Madame, ceste mienne despeche na dautre fin que pour supplier très humblement
Romans, en votre maison, ce 22 may 1573
traicte et transport du sel quilz ont accoustumé enlever de ce pays franche dudit
pour lepetit nombre des catholiques que nous
soient sursoiées jusques à ce que ma court de parlement et vous ayez aultres lettres
la vostre, laquelle je scay avoir fort bien et continuellement servi, ne
avoir en sa saincte garde. Escript à Fontenay en Brye, le VIIe jour de juing
magesté ny a esgard, laquele je noze importuner
sans grande despence et foulle du pays, je supplie très humblement votre majesté me
Lyonnoys, Foresz et Beaujolloys, jen pourroys estre secoru autrement
despeché et sen revenir rendre son debvoir. Jenvoye à votre majesté
venir le soulagement
Vous men manderez votre advis et je prieray Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir
prochaine tenue des estatz, toutes leurs despences seront cognues et
sy ranger, pryant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript
Sire, ses jours passés, Montbrun surprint le lieu de Nions
de ladite ville de Crest de ne bailler aucunes eticquettes aux soldatz pour
et que sa venue puisse proffiter en quelque chose, enquoy je masseure que
ung très grand mescontantement et les feray poursuivre par toutes les plus
aussi une bonne lettre aveques toute instance de me contenter en cest endroict
mesnager le plus soigneusement que faire ce pourra, affin que, par votre bon
de Gordes, quil vous tienne en sa sainte et digne
m’a proposé permectre ausdits de la nouvelle oppinion depputer vers moy un
comme je m’asseure que vous aurez desia faict et
et des sieurs pour [barré : en] luy en faire les remonstrances telles que porte
puis [barré : prevalloir] cy après prevalloir]. Jey fayct distribuer voz
veoyr par madite responce ; et estant sus le poynt de renvoyer
de neufville s[ecretair]e
de parlement à Grenoble mon edict de paciffication pour le faire
vous avoir en sa sainte garde. Escript à Paris le XVIIe jour
consideration et userez de ma volunté ainsi que verrez estre plus à propoz
pas que [barré : Dieu] ilz obeyssent que par force. Dieu veuille toute
restitution ; or syre, cuydant metre quelque fin à tant
à toutes lesdites compaignies de mes ordonnances, gens de pied et autres gens de
de recevoyr le bien et la grace que [barré : vous] votre magesté leur fayct,
accoustumez, à toutes lesdites compaignies de mes ordonnances, gens de pied et
seigneur de Monbrun pour le soulagement de ceste province.
du pays, dont je vous advertiray incontinent après, afin que vous sachez
votre bien humble et affectionné
esté chargés par tous lesdits habitans
où serions bien receus et aurions moyen de faire quelque bon service à sa majesté, oultre
droict chemin et aux meilleures plus rayzonnables
à Dye aultre quy avec lesdits retrenchementz puisse tenyr
commandement quil nous a faict a esté pour lobservation et entretenement de la tresve,
dame de Laval, femme de messire Bertrand de Simiane,
venue, je n’ay voulu faillir vous advertir du faict, aultant piteux
de pied et despeché devers sadite Saincteté le sieur de Vermillon,
Savasse : Xm p. XVIII p. v. –
auroyt faict emporter avec sesdits meubles les cloches dun village de
Florensac, ce IIe decembre 1573. Voz humbles et obeissans
sil vous playst et ce pour eviter toutes soupssons et calomnies
tost comme jay antandu par plusieurs et divers
mal et point dampechement qui nous [barré : doib] doibt
aussi que lennemy se fortiffie tousiours plus
et de la part dudit sieur leur seroyt esté dict et notiffié que suyvant
home questant hors des prisons après avoyr parlé à monseigneur
par ses presantes nous commettons et depputons pour, en nostre absance,
monsieur de Monbrum vous donner bonne et longue vie. Du Montellimar,
de Chippres, ia assés sien quand il heust voulu ;
le canon fit son debvoir ; et au cas qui auraoit [barré : jà] esté jà faicte
dudit duc.
pour le faict de la religion. En somme, notter
ses procès en la cité de Grenoble ; daultant aussy que des
sont poinct libres et sy nous pourons passer,
sorte que congnoistrez n’avoir poinct semé tant de plaisirs en sable, mays
Pour la garnison de Piegon C XX hommes
deulx ensemble à Gennes, puis que leur voyage
venue en ce quartier que avez cogneu aultresfoys, ce
murailhes, a esté advisé la baisser et reffaire et le tout est
sera advisé sil vous plet commanderés à
lequel me faisoit entendre comme le Turc, après avoir bruslé
des vénitiens prendra la routte de la Poille, ou si elle viendra en Selgoulfe.
ce que justement est mien comme à celluy lequel vous
Monsieur de Gordes, encores que je desire avoir
compaignie plus suspecte d’estre affectionnée en me demandant si jay memoires
priant Dieu
du conseil et me commander en voz affaires particulières comme à lun de voz
santé très longue et très heureuse vie,
ce quil vous plaira que jen suyve ; et en ce, je ne fauldrey vous hobeyr ;
mandé le sieur de Monluc quil sy treuveroyt pour
me pria vous en advertir fustent comme scavés
à Champigny et lautre à St Fergeol. Quant à faire le taux des [barré : coups] vivres des
bonne vye, et que pour gamès, syl vous plet,
Je vous prye me fère antandre sy Baltesart pyse toujours
et si rendre entrecy et le XV de septembre, encores que
que monsieur de Toulon sera de la partie, aiant ja
grand tryonfe ; que sera la fin, après vous
très humblement recoumandé à vous bones graces
Pierre de pontevès
Monseigneur, vous presentant mes humbles recommandations, ie supplie
d’Italie et de larmée des Venitiens de la
luy et pour voyr notre ordre honnoré dune telle personne. Que pleust
avant votre venue, à celle fin que je puysse advoyr les
vous donnis bien advertissement à Lyon quant vous y
apretoit lon son logis. Se lui de monsieur de Laval
à Marseilhe. Toutesfois les voiageurs par la mer ne
Gaspard flehard
que je me porte fort bien à vous fère très humble service et
avoit ordonné par cy devant et quil entendoit sue lesdites
soict la fin de ce moys quy est le mesme tamps que lon tient que larmée turquesque
vous presenter ses humbles recommandations.
nu en ce lieu pour en apprendre nouvelles
ung bien affectionné serviteur et comme par effet à locasion je
lomme de monsieur de Bosas nommé Marcouis, ensanble à messieurs du
serviteur
espées hors de là ne aultrement, afin respectivement de saysir
Solière ou aultre gentilhomme tel quil
et le moyen qu’on ha à y tenir et advenant quil pleust à votre
hourche
Je vous supplie bien hunblement
masseure que vous ne l’endurerez pas non plus que moy, pour le zelle que nous avons
Au demeurant, je vous supplie me commander votre
venyr à estre pappe ung jour et si les a leisser à ses anfans.
maître de Langes
et prye le Createur vous donner en santé
comandemens, ientens si nesties alé en piedmont, car en ce cas là,
Monsieur et madame d’Aumalle sont allez à Joynville pour les
recoumandasions an iselle et prier Notre Senheur
Grenoble, quil vous plaise faire commander au
comme mieux votre segnorie le saict. Il
Marie ne envoyé que ung fromage [barré : pezant] avec
minimes à Tours, veust la Monestier ainssi esgourgetée et madame
plus longue. Quant à ma santé, la Dieu grace, je
de venir pour sen prendre garde en mon
de nespargner ça vye ne ces moyens pour vous faire affectionné
lestremité mais il ce porte mieux. Je ne veus pas oblier à vous dire quil
lautre, afin de soulager dautant le pays
à votre bonne grace, priant Dieu
le VIIIe de septembre 1571.
et est que par le recepveur general de la province sera payé à ung
Ledit sieur de Leglise a vendu la couppe de votre boys de
St jullien
toute ma vie acomplir daussy bon cueur que me recommande
Vallence, ce VIIme jour de sepbre 1571
servyteur
le consellier Audeyer et du chanoine Porret, lung mort pour
De Valence, ce VIIme septambre 1571
Cental
mesmement quil y a encores rumeur et contagion de peste en la ville de
faict ungfort beau ovrage de pressoir, prest
pierre de pontevès
serviteur
la presente plus longue, je sallueray voz bonnes grasses
bien heureuse vie. De Bayane, ce mardi Xe de septambre
fère service
Lon vendange à Jarrie où jey envoyé
grace, sans oublier de me recommander humblement à la votre.
montrerés comme jay aprins à jouer à la pillie qui saulte
A ce que ma dict mons mondit nepveu, monsieur
le Createur vous donner
faire perdre ceste commodité à mon filz de Pomet, je suis esté
leur ay dict que jestimois que nen seriez poinct marry, confiant
leur ay dict que jestimois que nen seriez poinct marry, confiant
le Turc. Je rencontray hier au partir de La Terrasse
faire response, je me suys advisé les bailler
paravant ung catterre si violent quil lavoit presque failly
rien, je vous envoye celle que me feut bailliée. Je me doubte
vous y estes desiré, que vous y seriés mieulx treté que
conduyre, massurant aurreste que toutes ses
cest endroict très humblement à votre bonne grace, en priant Dieu
esperance à Dieu quil nous fera la
obeyssant serviteur
gesté, mays je creins que son service ny soyt pas faict [barré : coment]
en parfaicte santé très longue et très heureuse
les commis des estatz de Daulphiné
7tembre 1571.
g de portes
monsegneur, vous donner en santé, heureuse et
ladvis quil plairra à votre segneurie surce nous
yer d’Avignon pour parachever son voyage et sen vient à ses
qui fust de mesme en votre pouvoir. Et quant à ce
jay toute matière preste et les maistres massons, chappuis et
Jay veu par la letre quil vous a plu escripre à mon filz b
Votre humble et plus affectioné
en heureuse sancté, bonne et longue vie. De
ladmiral à peine que monsieur le premier president sen
septembre 1571
Monsieur, je vous prie croyre que je ne
recommandations, priant Dieu vous donner
madame de Fiensayes. Madame et monsieur et mes
Pommet me commanda aller à Serre vers madame de
que je prie Dieu,
monsegneur, après vous avoier beyssé très humblemant
monsieur des Addrèz est venu en ceste ville. Ledit sieur de Pressins
monsieur de Vantadour. De ma part, jen ay regret non tant
succession au testament de madite dame à cause quelle leur laisse des places
à vous faire cervice Bragard
les mains, suppliant le Createur vous donner en
chandelles, pour sepmeyne II Lt
tormens que lesdits soldatz leur donnent, ilz rompent
affectionnées recommandations à votre bonne grace,
Gordes
pour le repos et honneur et reputation
chose du monde de nouveau, qui me fera finir
cassine ou grange là auprès et de lever leaue qui passe par ledit
qui puisse advenir ; car en effect silz veullent execquter quelque
asseurer messieurs, que leurs majestés et tous les seigneurs dudit conseil, me lont donnée en
de nous comme [barré : desdits], on fera [barré : desdits] desdits Margallier et ministre,
monsieur, quil vous doynt en parfaicte santé longue et contante vie. De
prochain. Je vous supliray bien humblement,
Je croy bien que le camp de monsieur levesque
Mercier et pour monsieur Vincent de Lion à la requeste
pourteur de la presente, qui vous pourra dire et laurés
Monsieur d’Evènes est ordinairement après monsieur de Sauve
vous advertir quil y faudra aller en bon ordre et bien
service de sa magesté et le votre. Mays, monsieur, vous connoissez
ycy nous en esperons bien tost venir à bout. Jey desjà prins deux mille
de Molines. Je prie le Createur
dangiers qui sen ensuyvent et par les coursses que
Votre bien humble serviteur
monseigneur quil vous donne en saincté
Votre bien humble et obéissant frère
Monsieur de St-Serny ma anchargé de [barré : vostre] presenter
tost quil aura baillé quelque cahier à monsieur de Limoges pour le pays quil
ferés entendre votre volunté, la quelle ie metrai
artilyerye de Serre ne vault rien ; tous ceulx qui
dautant que cestoit au quartier du regiment des Landres, cest-à-dire
contraire se presente par devant nous ung prejudice irreparable
companie fera monstre sur lesdits deniers pour le quartier doctobre
difficulté, elle soit authorisée. Pour ces raisons, il vous plairra le luy commander
gouverneur, daultant quil adsistoit là, estant arrivé le iour precedent XXVe.
à la quelle fais fin, me recommandant humblement à
les habitans de ladite Coste de different advys avec les gentilhommes du lieu parce
Votre très humble et pour jamès obeissant
De Briançon, ce penultiesme janvier 1574
main à la protection, conservation, poursuyte et union dudit sacré domaine,
cinquante hommes de notre citadelle. On faict issi bruit de la
cecy luy estre preiudiciable en aulcune chose, jay votre
seffraier. A Gargas, Dieu mercy, tout y va bien et y continuons
myennes dernières, je vous mandoys que nous estions icy en quelque doubte de nouveaux
cinquante hommes de notre citadelle. On faict issi bruit de la
votre très humble et obeyssant
se parle de levée ou menée au prejudice de sa majesté
dieu permetra que je soye à Grenoble, je ny gasteray rien
fort, et à ce que jentens, sy la fiebvre la
Votre pour jamès trèsd humble
Ecroys que ne vouldriés que ie prince une escorne ; car ie veux
Votre humble et obeissante
ce que le dit sieur de Chastellart vous touche des languaiges que le roy luy tint de vous, lesquelz ilz fit entendre à la
contraventions et desordres que aucuns des compagnies dhommes
vous plaict faire à maître Flori pour son eslargissement et
commandant audit chasteau en labsence dudit Bolut, auquel
de sa majesté leur adherer et consentir, à peyne
d’Embrun qui est detenu à Vitroles, ce advenant il y faudroyt
icelluy toute ma vie accomplir daussy bon cueur
facheus discours, jy mettrey fin , vous bezant très humblemant
humblement mexcuser et me faire entandre votre
tellement que qui sen vouldra servir, en fera une neufve.
religion ou leurs ministres ont volu fère croyre à plusieurs. Au
que ledit Antragues est deliberé comme serviteur quil est à monsieur de Suze, de luy conseiller de presser
Or monseigneur, javoye remis à la première commodité vous escripre
les jallouzies et souspeçons d’intelligence de lennemy sur icelle,
que je ne puis esperer rien de mieulx à ladvenir que ce qui a esté faict
monseigneur, en santé prosperité augmentation de voz estatz et grandeur. A
que leurs magestés desireroint, comme plus particulierement
Toutesfoys, il vous playra men escripre votre volunté car il
et le service quespère que vous nous donrrés ;
lenemy qui detient et ocupe toutes nos aydes
tousjours attentifz à faire bonne garde quelle trève quil
vous pour vous faire la reverance et rendre mon debvoir,
la meson de Françoys Daubres et lauteur et conducteur est le sieur du Poyt. A ce
toutes conformes, qui les met en telle frayeur
acoustumé et cessé la garde comme ilz ont respondu, tant pour rayson
monsegneur en très bonne sancté et longue
leur souhète et peult beaucoup pour leur soulagement, comme
gardera vous en fère plus long discours ; sil nest
duquel jay entendu leur desain estre de faire
monsegneur en très bonne saincté et longue vie. De Grenoble,
toutes choses raisonnables. Et sur ce après nous
eulx, vous remercyant bien humblement de ce quil vous plaict
pays, de vouloir octroyer deux ou trois soldardz
recommandations. Monsieur le president Truchon mat escrit que je luy envoyasse à la première oppourtunité une coppie
ung mémoire pour votre particulier à monsieur de
accompaigné dune lettre audit Cadet pour le cacher dans ledit chasteau qui
monsieur le mareschal.
prisonier laultre et mené au chasteau de
1574.
metre humblement recoumandé à vous bonnes graces, priant
par deçà. Son partement fut ung petit plus souldain que je ne pensoys, de
serviteur pour nous en faire venir à heureuse fin
tiltres sont fort vieulx, car il y a bien IIIIXX ou cent ans que nont esté
sans estre requis quoy quil disoit. Je suys très ayse
depeche. Les estatz se tiendront, Dieu aydant, le
d’Aulvergne. Cyl raporte choze qui le merite, je ne
tuer et quil y avoyt une entreprinse sur les chateaux de La Mure
Le president me sont si proches et en sperance de le veoir
voise bien par deçà. Je suys esté visiter despuys troys
père, aient esté receu dudit duc de Cazemyr et de tous les
esté à Pontays pour aultre occasion que pour le faire mouryr à loccasion de quelque innimytyé quil dit avoyr
Lanjac et se debvoit excequter à demain, jour de dymanche cependant
et par lentreprinse sur Bagnolz, nous cognoissons
à perpetuitté, priant Dieu vous donner,
dans la vallée d’Engroigne, taschant par tous moyens
vous baise bien humblement les mains et prie Dieu
cours ; et aiant lesdits excès esté perpetré par ceulx de votre
ny a que dix ou moins d’années qu’ilz l’ont eue de [barré : nre]
du tresorier de lextraordinère Lagorce, lequel est
contribution qu’il leur conviendra faire audit magazin
polles et chappons pour luy faire tenir ; cependant, je luy ay bailhé
Crest. Je ne vous puis dyre si sa reception reviendra au prejudice
Grane, ce Xe de febvrier 1574.
avecques vous. Affin que vous en soyés mieux instruict,
avecques vous. Affin que vous en soyés mieux instruict,
devers monseigneur le marechal de Damville.
Jay fait responce à mondit sieur de St André que
et depuys convertie an double tierse, et says aut honziesme jour
pryant Dieu vous donner,
De Grenoble, le XIme febvrier 1574.
a testé en faveur de monsieur de Laval. Et pour ne scavoyr
de confitures, avec la musique. Je nay encor peu descouvrir
L Berallier
moys de juillet pour faire mil cinq centz livres à monsieur de
longue vie, saluant voz bonnes graces
Votre plus afeccionné à vous faire servise
Laborel.
on porte aulcuns vivres quelz quilz soient en ceste ville
mais lons ma respondu que les autres venus pour
Votre très humble etrès obeissant frère et serviteur LA ROCHE
bien tost. Vous pourrés avoir sceu comment monsieur de St Sulpice
vostre segnerie daussy bon ceur que prie Dieu,
antandre que cella ne sera trop grand despence aux aides de ceste
semblé pour le meilleur la remetre à votre arrivée en ce lieu, de laquelle nous aurons le soin comme la trefve
malheureuse entreprinse, tant contre lesdits consulz que
er maleurs. Je la finerey avec mes
affaires tout ce qui se pourra et [barré : tenterons] tacherons
pas pour inportunité si je les metz dans le present pacquet ; que
nous dorra. Je desireroys scavoyr de vous si
chose au preiudice de ladite suspension. Comme nous vous fimes entendre dernierement,
scavés, en pays sterille ; actendu [barré : aussi]
santanses [barré : al] arbitrales quon e[s]t fés sus les diferans des
avons exhortés de se metre à leur devoyr de se
monsieur, en très heureuse santé très longue et heureuse vie. De Dye,
plaise mander et ordonner à mesdits sieurs les commis de louir et
Meaulce pour les diocèses de Nismes et Uzès ; et quant à ce que me priés vous
pour y metre quelque remède sil se peult treuver. Et de ce
recommandations, priant le Createur
Galeys et Gafontayne prisoniers. Monsieur, sy les huguenaulx senstendent
si aurés lettres de monsieur de Chatellart. Il est à
que monsieur de Rousset verra, à laquelle je
ny autrement, que vous puissiés assseurer lartillerie devant
scauroys dyre et du salaire de lestol quilz mavoyent promis,
Bonet secretaire
et de bon cueur à votre bonne grace, en priant Dieu de vous donner,
laquelle faillie, se retirarent à Chorges doù ilz furent pour surprendre
Lon me mande aussi que lon ne parle plus si chauldement
revolter ; et si, que Dieu veuhe, il nen
aura bien daultres. Despuys que les comencent au plus anciens
estatz prochains en pourrions plus amplement discorir avec vous,
[brouillon de réponse de M. de Gordes]
ses vieulx chasteaux sonctz entretenus et conservés
neiges les en gardent. Autres nouvelles ne vous puys
attendant de recepvoir vous commandementz, ne
Vallantinoys, cece [sic] que seroyt bien aussi tost à doubter.
humbles et affectionnez recomandations à votre bonne grace et prie le
Voz povres subiectz de Chechilienne voz
fevrier 1574.
icelle tout ce quil ce peult, et que leurs avés desparty raisonnablement des fources qui sont en votre puissance.
d’Arles, ung au chivaucheur de Ville
votre voulloyr pour icelluy toute ma vie accomplir
Priant Dieu,
Truchet consul Philipons
loyzir dhavoyr melheur escrivain que moy,
plus grande. Toutesfois, ilz espèrent que par
Varce, laquelle pourrez veoyr. Et en atendant de voz novelles,
vous suplie, monseigneur, [barré : très h] avoyr esgard et que oultre la
plaict nous mander, auront grant efficaxe [sic] contre
messeigneurs, vous conserver en très perfaicte sainté, très longue
le reste ; e[t] sest present jour, lesdits rebelles sont
De ma part, je cognoy que la peur est entrée si avant et a
si le besoyn y est. Quant à moy, je ny entens rien.
ce XVIIe febvrier 1574.
succès aura prins ce faict, cependant, je vous supplie très humblemant
prins quil ne restera rien plus à prendre. Je vous laisser penser en quelque
monsieur, en parfaicte santé, heureuse vie et longue. De Grenoble, ce
discours [barré : po] si cestoit par ung aultre, mays je say que monsieur de Nocase estant bien monté avec la compagnie de ces
que monsieur Faure at entre ses mains avec ung acquit
qui demeurent en garnison auprès de nous ; mays cela
je remetrai à notre première vue quespère en Dieu
pence que iustise me sera faite. Ie nay pas heu la peine de debatre
tous la paciance quil cognoit nous estre necessère
grande integrité et qui desire demeurer et estre retenu au
que vos ey escript du Seint
obeisante à vous fère servisse
tout ce qui sera de notre povoyr. Ilz ont advisé denvoyer
Ferrière qui conduict lanfanctarie sen partit dudit
atendant voz commandementz, je finiray ceste par mez humbles et
vie. De La Mure, ce XIXe febvrier 1574.
fevrier 1574.
secours du Languedoc et des Sevennes
Monmorancy.
lun deulx est prisonnier pour avoyr heu intelligence avec
que estant parti à limproviste, il nestoit chargé
mieux dailheurs. Atant, je prierray le Createur vous donner,
pouvoir nuyre au service du roy. Je nay rien receu
vous die, monsieur, que le roy a grande occasion de se
Vostre très humble serviteur
par ung appoinctement que fistes aux consulz de ce lieu
monsegneur, en très bonne saincté et longue vie et vous
montagnes où lon se pleynt des pilieries et compositions
grace et prie Dieu vous donner,
commandementz. Au demeurant, jay entendu dudit Vent ce quil vous a
de tout que moy.
robe de velours à double guène, laultre grande dune
monsieur, en très bonne sancté heureuze et
Voustre très humble et hobeissent
ceulx qui sadresseront à vous. Attendant vous commandementz,
de monsieur le capitaine Mistral, qui merite autant de faire la charge qu’il faict
ou six vingt harquebusiers pour les venir secourir,
venus aulx nopces de la filhe de gentilhoume d’Urre,
grace, priant Dieu,
en bonne devotion pour après se resoudre de sen aller. Je pense que monsieur
envoie querir à Embrun ung sergent et six soldatz pour [..]
bonne garde, mays quil ne font aucune reparasions.
febvrier 1574.
de la guerre conduyronnt encor mieulx la barque, ce que
retirés suivant leur mauvaise voulenté avec les
et aymer come frère G. CARDL. D'ARMAIGNAC.
allyée preste à vous faire
estant entandues, je masseure quon ne me voudra demetre
seans, quest la cause que je vous veulx supplier
pour coumander en ce lyeu, dont je luy remertye très humblement
je vous supplieray me continuer en voz bonnes graces, et vous
Lucques et sacheminoit à
che mio venir trovar soa eccelentia, laqualle io la